La tendance est forte. Le Parti conservateur du Canada (PCC) bénéficie d’une bonne avance dans les intentions de vote des Canadiens. Mais il y a peut-être pire nouvelle pour Justin Trudeau : les électeurs libéraux commenceraient à le larguer. C’est ce que révèle un nouveau sondage de la maison torontoise Pallas Data, réalisé la semaine dernière.
À l’échelle du pays, le parti dirigé par Pierre Poilievre récolte 39 % des appuis, contre seulement 30 % pour le Parti libéral du Canada (PLC). Le Nouveau Parti démocratique (NPD) obtient l’aval de 17 % des répondants au sondage.
Cette avance de neuf points des conservateurs correspond généralement aux tendances mesurées cet été (consultez la liste complète des sondages fédéraux ici). En août, les maisons Abacus Data et Angus Reid donnaient aux conservateurs 7 et 9 points d’avance sur les libéraux. En juillet, cet écart était de 9 et 10 points, selon Léger et Abacus Data.
Le découpage régional du sondage de Pallas Data montre que le PCC détient l’avance sur ses rivaux partout à l’ouest de la frontière Ontario-Manitoba. En Ontario, le PCC (38 %) se trouve à égalité statistique avec le PLC (36 %), alors que le NPD demeure loin derrière avec 18 %.
C’est au Québec que les chiffres de Pallas Data pourraient faire sourciller bien des lecteurs : si le Bloc québécois (29 %) et le Parti libéral (28 %) continuent de se livrer une chaude lutte au sommet des intentions de vote, les conservateurs obtiendraient l’appui de 25 % des répondants québécois. Il s’agirait alors d’une triple égalité statistique.
J’utilise le conditionnel ici, car, comme toujours, il faut faire preuve de prudence avec les sous-échantillons régionaux des sondages. Ces données ont tendance à fluctuer davantage, compte tenu de la taille plus modeste des échantillons. Il s’agit cependant du quatrième sondage fédéral accordant aux conservateurs des appuis de 20 % et plus au Québec.
Mais on ne sait pas encore clairement si les Canadiens souhaitent vraiment un changement à la tête du gouvernement. Les chiffres dont on dispose sur cet aspect de l’humeur des électeurs divergent.
Selon Abacus Data en juillet, la majorité de l’électorat croyait que le temps était venu de procéder à un renouvellement à la direction du pays, mais près du tiers était d’avis qu’il n’y avait pas de « bonne solution de remplacement ». De son côté, l’Institut Angus Reid mesurait dans un sondage que 57 % des Canadiens désapprouvaient le travail du premier ministre Justin Trudeau — une fraction importante certes, mais qui est demeurée généralement stable au cours des 12 derniers mois.
Le récent sondage de Pallas Data posait la question suivante à ses répondants : « Seriez-vous plus ou moins enclin à voter pour le Parti libéral du Canada s’il était dirigé par un autre chef que Justin Trudeau ? »
Or, 47 % ont affirmé qu’ils seraient plus enclins à voter pour le PLC si Justin Trudeau devait quitter son poste.
Cette donnée globale, aussi intéressante puisse-t-elle être, est toutefois moins révélatrice que les résultats découpés par groupes d’âge et par intentions de vote. Il y a d’ailleurs un clivage générationnel remarquable : les données du sondage montrent que les électeurs plus âgés sont beaucoup moins susceptibles de souhaiter le départ de Justin Trudeau. La moitié des personnes sondées de moins de 50 ans seraient plus enclines à appuyer le PLC s’il était dirigé par un autre chef, contre un quart qui le seraient moins.
Autre donnée notable dans les résultats de cette enquête : les électeurs libéraux sont eux-mêmes divisés sur le sort de Justin Trudeau. Parmi les répondants qui affirment appuyer le PLC, 38 % seraient plus enclins à voter pour le Parti libéral s’il était dirigé par un autre chef, contre 40 % qui le seraient moins.
La majorité (54 %) des électeurs néo-démocrates (qui sont toujours courtisés par le PLC lors des campagnes électorales) auraient tendance à voter pour le PLC si Justin Trudeau devait quitter son poste.
Toutefois, ces résultats doivent être manipulés avec prudence, car des sondages antérieurs ont révélé qu’un « autre chef », ce politicien imaginaire sans nom ni visage, est souvent l’option préférée de bien des répondants lorsqu’ils sont interrogés sur des scénarios hypothétiques.
Un exemple récent : à l’été 2020, lors de la course à la chefferie du Parti conservateur, la maison Léger avait testé les noms des quatre candidats en lice dans son questionnaire (Erin O’Toole, Peter MacKay, Leslyn Lewis et Derek Sloan), et aucun ne faisait meilleure figure contre Justin Trudeau que lorsque seuls les noms des partis étaient cités. Autrement dit, la marque conservatrice s’en sortait mieux seule qu’avec un chef hypothétique.
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Ce sondage de la maison Pallas Data a été effectué les 16 et 17 août 2023 et a recueilli les réponses de 1 021 adultes canadiens. L’enquête a été réalisée au moyen d’entretiens téléphoniques automatisés (lignes fixes et cellulaires). L’échantillon a été pondéré en fonction de l’âge, du sexe et du lieu de résidence des répondants conformément aux données du recensement canadien de 2021. Vous trouverez le rapport du sondage ici.
Trudeau est une catastrophe pour le Canada
Un populiste comme Poilièvre serait aussi une catastrophe. Je souhaiterais un parti plus centré et moins militant idéologiquement. On s’en vient comme les Américains: bipolaires.
Il est possible que la montée des conservateurs reflète un ras-le-bol des libéraux qui tentent de faire leur possible mais branlent sans cesse dans le manche par l’indécision. Je n’arrive pas à croire que le présent leader conservateur soit charismatique. Il tire sur tout ce qui bouge sans rien apporter de concret. Qu’il porte ou non des lunettes, j’hésiterais à lui confier les clés de l’auto de crainte de nous voir foncer dans le mur par son inflexibilité. Malgré tout, les partis fédéraux sont devenus des partis régionaux. Une vraie belle occasion de coalition dans un contexte où un résultat d’élection majoritaire devient difficile.
Il faut un gouvernement de centre au plus vite Trudeau est de gauche avec son ami du NPD. Trudeau a tellement gaspillé d’argent durant son mandat entre 2019-2021 pour acheté des votes a tout prix mêmes son ministre des finance avait quitté sa formation p.c.q. Trudeau ne voulait pas l’écouté. GAGNÉ A TOUT PRIX. Ils ont poussé son ministre devant le bus pour le repas payé par le WE. Mais pas de poursuite pour Trudeau et sa famille pour les centaine de millier a son frère et sa mère du WE. Quand CBC a toutes décortiqué le budget de 361 milliard de déficits, il y avait 100 milliard que personne savait ou il allait, le gouvernement avaient dit que c’était confidentiel. Une chance que le Canada était pas en guerre, une pandémie et 600 milliard de déficit accumulé. Le Canada avec des gouvernement plus honnête ont mêmes pas dépensé ce montant en 125 ans d’histoire du Canada avec 2 guerre mondiale, le chemin de fer, la pandémie de 1921,…. Les économistes 2 ans et demi passé avaient dit ATTENDEZ DANS 2 ANS L’INFLATION , SA VAS FAIRE MAL. Les économistes avait raison. On paye maintenant.
Lorsque j’entend M. Polievre, ce crois entendre une version Trump. Yerk ! ! !
Quand règne le GROS NON-SENS de Polièvre, le charismatique NÉANT nous guette tous.
Je ne suis pas un fan de Trudeau, mais élire ce TRUMP ultra-conservateur clownesque serait un retour dans les ténèbres et l’obscurantisme.
Délivrez-nous du GROS NON-SENS !
Si Polievre gagne c’est sur qu’il ne seras pas majoritaire vue que le bloc Québécois est encore fort au Québec avec Blanchet au Pouvoir du Bloc. Si vous regardez les résultats des 30 dernière année. Les conservateur peuvent être majoritaire seulement si le Bloc Québécois est très faible, Les libéraux vont peut être se débarrasser de Trudeau durant ce temps. Il y as trop de partit au Canada présentement Trudeau dirige le Canada avec 32% des électeur qui ont voté pour lui et 68% qui ont voté contre lui. Mais en se collant a l’extrême gauche ( NPD) il reste au pouvoir.
C’est mathématique. Le PCC n’a plus nécessairement besoin du Québec pour former un gouvernement majoritaire !
Oh boy! Me semble que le choix est facile entre un Poilievre mini Trump et Trudeau. Québec a connu son hit CAQ pour déloger le PLQ et connaitrons-nous cette même vague au fédéral juste pour déloger le PLC ? On serait mieux servi en élus si on revoyait nos priorités en ne faisant pas confiance au BQ qui divise les votes et désavantage le Québec. Le BQ par sa définition première vise l’indépendance du Québec et n’a pas sa place à Ottawa. Comment croire ces élus qui vont bénéficier d’un genereux plan de retraite financé par le pays dont on souhaite se séparer?
Le monde qui vote pour le Bloc ne voient pas le mal que sa cause pour nous plus tard p.c.q. sa aide Trudeau. Le Bloc n’a aucun pouvoir sur la séparation du Québec. Seul un partit au Québec peu faire un référendum. Si le monde suivrait plus la politique ils ne ferait pas des votes stupide.