L’année 2019 s’annonce particulièrement difficile pour le Nouveau Parti démocratique. Deux de ses têtes d’affiche auront fort à faire pour éviter qu’on n’en parle au passé à la même date l’an prochain. Et parce que tout est dans tout, leurs sorts respectifs pourraient changer la donne électorale fédérale et, éventuellement, alourdir le climat Canada-Québec.
Cela commence par le chef fédéral Jagmeet Singh, dont personne ne veut jurer qu’il mènera ses troupes en campagne lors des élections fédérales de l’automne prochain. La greffe entre M. Singh et la politique fédérale ne prend pas. Les résultats du NPD dans les intentions de vote sont anémiques. À la fin de 2018, les coups de sonde en vue de l’élection complémentaire à l’issue de laquelle il espère faire son entrée à la Chambre des communes d’ici le mois de mars le donnaient troisième.
La circonscription de Burnaby-Sud, en Colombie-Britannique, est pourtant au cœur du mouvement d’opposition à l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain. Cela devrait normalement en faire un terreau fertile pour le NPD.
Bien des néo-démocrates ne croient pas vraiment que l’arrivée aux Communes de leur chef permettra à leur formation de reprendre du poil de la bête. Ils souhaitent presque ouvertement une défaite, qui pourrait précipiter son départ et leur donner la chance de trouver un leader susceptible d’au moins sauver les meubles.
Les misères néo-démocrates continuent avec la tenue, d’ici la fin du printemps, des élections en Alberta. Victimes de la crise qui sévit au sein de l’industrie énergétique de leur province et des hauts — et surtout des bas — du dossier Trans Mountain, les néo-démocrates de la première ministre Rachel Notley semblent voués, dans l’état actuel des choses, à passer à la trappe électorale.
Si, comme le prédisent les sondages, M. Kenney mène les conservateurs au pouvoir plus tard cette année, il faut s’attendre à des tensions encore plus vives sur le front des relations entre l’Alberta, Ottawa et le Québec.
Signe des temps au sein du NPD : l’élection albertaine ne donnera pas lieu à la mobilisation générale habituelle des forces vives du parti pour épauler Mme Notley. Le débat au sujet des oléoducs divise trop la famille néo-démocrate.
Ce n’est pas pour demain et certainement pas pour cette année, mais beaucoup croient que si jamais Rachel Notley, dans la foulée d’une défaite provinciale, devait un jour se réincarner en politique fédérale, elle serait plus susceptible — comme l’ancien premier ministre néo-démocrate ontarien Bob Rae avant elle — de le faire sous la bannière des libéraux que sous celle du NPD.
Le remplacement de Jagmeet Singh par un chef plus performant pourrait par ailleurs changer la donne du scrutin fédéral de l’automne prochain.
Pour les libéraux de Justin Trudeau, la faiblesse du leadership néo-démocrate fait partie des conditions possiblement garantes d’un second mandat. Le Bloc québécois, qui étrenne en 2019 son cinquième chef depuis la vague orange de 2011, espère également se remplumer à même les beaux restes des néo-démocrates.
Sur le front albertain, la défaite de Rachel Notley ouvrirait la voie au retour en force sur la scène pancanadienne de Jason Kenney. L’ancien « ministre à tout faire » de Stephen Harper a beau n’être que le chef de l’opposition officielle en Alberta, il est déjà l’homme fort du mouvement conservateur.
Il n’est guère de décision importante que son chef fédéral, Andrew Scheer, et le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, ne prennent sans le consulter. L’un comme l’autre sont nettement moins aguerris que le leader albertain.
Si, comme le prédisent les sondages, M. Kenney mène les conservateurs au pouvoir plus tard cette année, il faut s’attendre à des tensions encore plus vives sur le front des relations entre l’Alberta, Ottawa et le Québec.
En tirant systématiquement à boulets rouges sur les libéraux fédéraux depuis des mois, Jason Kenney a grandement alimenté le sentiment de plus en plus répandu en Alberta que le gouvernement Trudeau nuit délibérément aux intérêts de la province.
Depuis le refus de François Legault, pour cause d’absence d’acceptabilité sociale au Québec, d’envisager la résurrection du projet d’oléoduc Énergie Est, qui aurait relié les sables bitumineux à la côte Est, les Albertains lui prêtent les mêmes mauvaises intentions.
S’il devient premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney promet d’organiser un référendum sur la péréquation, qui se déclinera, selon toute vraisemblance, sur le thème de l’ingratitude québécoise.
Le parti fédéral qui sera porté ou reporté au pouvoir l’automne prochain à Ottawa — qu’il soit libéral ou conservateur — pourrait devoir gérer la première vraie crise du XXIe siècle sur le front de l’unité canadienne.
Cette chronique a été publiée dans le numéro de février 2019 de L’actualité.
Le Québec est la quatrième province à bénéficier de la péréquation non?
De plus il me semble que la péréquation est enchâssée dans la constitution Canadienne et doit obtenir l’accord de toutes les parties pour être modifiée non?
Je ne pense pas que cela soit réaliste référendum ou non. La Nouvelle Écosse, L’ile du Prince Edouard, Le Manitoba ont plus à perdre que le Québec
C’est d’ailleurs ce qui est très intéressant à propos de la péréquation dans la constitution.
Les séparatistes québécois n’arrêtent pas de gémir depuis le rapatriement de la constitution de 1982 que cette dernière a été signée sans l’accord du Québec MAIS en même temps, ils n’en refusent pas les très nombreux avantages dont, entre autres, la généreuse péréquation.
« De plus il me semble que la péréquation est enchâssée dans la constitution Canadienne (sic) et doit obtenir l’accord de toutes les parties pour être modifiée non? » (Daniel Desjardins)
Au lieu de vous baser sur des impressions qui se révèlent fausses et induisent en erreur les lecteurs, il aurait été préférable de se renseigner auparavant.
La clause portant sur la péréquation dans la loi constitutionnelle de 1982 ne fait pas partie des cinq matières qui demande l’unanimité pour sa modification, mais de celle qui demande l’accord des ⅔ des provinces qui représentent 50 % de la population de toutes les provinces.
Mais avec les taxes de qui subventionne-t-on les riches multinationales pétrolières François1?
Et avec l’argent de qui on nettoie les dégâts et on nettoiera encore et encore les immenses lacs de déchets?
Des canadiens dont les Québécois jusqu’à ce que nous ne faisions plus partie du canada! Et il semble bien que pendant les centaines voir les milliers d’années nécessaires pour nettoyer toute cette merde nous serons encore là pour fournir et payer le savon avec les autres!
Peut-être alors serons-nous ceux qui paierons de la péréquation à l’alberta? Car si la philosophie albertaine se poursuit, il n’y aura plus une seule goutte de pétrole à extraire et sa population attendra les subventions d’ottawa pour aider à diversifier son économie et à créer des emplois dans une autre sphère. Dans le recyclage des wagons de pétrole devenus inutiles peut-être?
@François 1
La péréquation existait bien avant son enchâssement dans la constitution et à noter que les autres paiements de transferts (santé, programmes sociaux) qui profitent également à toutes les provinces ne sont pas insérés dans la constitution.
D’ailleurs, c’est la faillite de l’Alberta (suite à la grave crise économique des années 1930, sauvée in extremis par le gouvernement fédéral, bien que celle-ci ait au départ refusé son aide) qui a inspiré le gouvernement canadien à verser des paiements de transferts aux provinces … et sans besoin d’un acte constitutionnel.
@ Marc Sauvageau:
https://www.fin.gc.ca/fedprov/eqp-fra.asp
Extrait: « L’objectif du programme est inscrit dans la Constitution canadienne depuis 1982 :
« Le Parlement et le gouvernement du Canada prennent l’engagement de principe de faire des paiements de péréquation propres à donner aux gouvernements provinciaux des revenus suffisants pour les mettre en mesure d’assurer les services publics à un niveau de qualité et de fiscalité sensiblement comparable. » (paragraphe 36(2) de la Loi constitutionnelle de 1982) »
D’autres questions…?
@ SirDecelles:
Depuis les années ’60, le Québec reçoit d’Ottawa beaucoup plus d’argent qu’il n’en envoie et ce, année après année. Si on combine le paiement de la péréquation PLUS les dépenses du fédéral au Québec, nous avons reçu plus de $20 Milliards en 2017 seulement:
https://www.journaldemontreal.com/2014/08/15/par-bonheur-harper-ne-lit-pas
Le Québec consomme de plus en plus de pétrole que cela vous convienne ou non et depuis tout récemment, il l’achète près des 2/3 de l’Alberta et le raffine ici même, au Québec:
https://www.ledevoir.com/societe/environnement/524931/petrole-le-quebec-s-abreuve-essentiellement-dans-l-ouest-canadien-et-aux-etats-unis
Avant, nous achetions notre pétrole de pays qui ne respectaient aucunement les droits de l’homme et nous voulions changer ce système et avec raison. Lorsque vous aurez convaincu les Québécois de cesser d’acheter leurs VUS (nous en sommes les plus gros acheteurs au monde per capita) et d’utiliser toutes les composantes du pétrole dont l’ordinateur que vous utilisez pour venir ici nous faire part de vos « connaissances », vous pourrez alors nous faire la leçon; entretemps, je vous souhaite bonne chance dans la réalisation de vos utopies.
Here we are. François 1 ride again!
Vous ne pensez pas comme moi, c’est que vous êtes un donneur de leçon et vous vous gavez d’utopies et de complots!
Et comment pourrait-on qualifier trop souvent vos réponses, vos blâmes, voir votre agressivité.
Dommage parce qu’à l’état « normal » vous soutenez souvent intelligemment vos opinions.
Mais il semble que lorsque vous ne savez plus quoi répondre alors que vous n’êtes pas obligé de répliquer, vous devenez une sorte de « bully » …
Dans la vraie vie je ne réplique pas très souvent au « bully » sachant que dans cet état, le cerveau a trop perdu ses qualités d’analyses et de répliques de sang froid. Et puis ça ne peut qu’empirer. Avant d’imiter je préfère m’abstenir. Quand ça se poursuit, il m’est arrivé de faire appel à la police.
On en est pas là évidemment. Liberté d’expressions obligent en autant que ne me disiez pas comme un certain…dont j’ai oublié le nom: « mange d’la marde »!
Bonne journée pareil. Je vous souhaite une bonne année et que du bien. Je vous aime!
p.s.: C’est aussi mon opinion basé sur celles et de ceux qui savent et qui sont crédibles, les Québécois achètent trop de VUS, sans nécessité en majorité, que pour la mode, le prestige et le m’as-tu VU? Et les banques, les pétrolières sont contentes et chaque jour ils reçoivent la reconnaissance des albertains!
Dans mon cas je me promène en petite 2003, et comme elle me supplie pour des réparations, comme j’ai peu de revenus, je pourrais lui signer un voyage pour la ferraille avant la fin de la prochaine tempête. Mais sans voiture ce sera difficile, ne sachant jamais à quelle étape d’une sortie il sera très douloureux de marcher. Et donc, ce n’est pas par soucis de l’environnement que je me débarrasserai de ma limousine. Plus de revenus me ramènerait une remplaçante, mais pas une VUS!
@François 1
Où avez-vous vu un point d’interrogation dans mon commentaire indépendamment de celui-ci ? Je n’ai jamais écrit que la péréquation n’était pas constitutionnalisée. Mon commentaire voulait préciser que le gouvernement fédéral n’a pas eu besoin de la constitution pour créer la péréquation.
De plus, lorsque vous écrivez « les très nombreux avantages » de la constitution, j’ai de bonnes raisons de croire que vous auriez beaucoup de difficulté d’en citer ne serait-ce qu’un seul, sauf celui de la péréquation.
M. Kenney est bien celui dont feu Jean Lapierre questionnait la « josephté »….
S’il est élu, on ne pourra pas s’empêcher d’y penser chaque fois qu’on va le voir à la télé. Bref, zéro crédibilité au Québec. Juste un gros rire.
Si Jason Kenney devient le premier ministre de l’Alberta ; ce qui est très probable ne pourra pas faire de référendum sur la péréquation ! Ce serait du temps perdu car une province ne peut changer à elle seule la constitution canadienne! Par contre pour ce faire élire et augmenter dans sa province une cote de popularité , c’ est l’ outil idéal ! Pour ce qui est du NPD fédéral , ce sont des loosers patents qui se comporte comme un syndicat avec cette éthique démesurée du communisme qui restera toujours une troisième avenus négligeable ! Tant qu’ à leur soi-disant leader , souhaitons-lui de perdre au partielle de Burnaby!!!
Il ne fait pas l’ombre d’un doute que Mme Notley est « history » en Alberta car elle a voulu gouverner comme une conservatrice soft et n’a plu à personne. De plus sa personnalité revancharde (le boycott de la CB) n’a fait que jeter de l’huile sur le feu. Le PM Trudeau a fait la grosse erreur de tout mettre ses oeufs dans le même panier pour plaire à l’Alberta et aller de l’avant avec l’expansion de Trans Mountain sans prendre les précautions nécessaires du côté juridique. D’ailleurs c’est probablement une raison importante du désaveu de la ministre de la Justice, Mme Wilson-Raybould (de Vancouver) qui n’a pas su donner de leadership à son ministère en matière des droits des peuples autochtones (ironique pour une Procureur Général autochtone!): elle et son patron ont oublié les droits des peuples autochtones et les problèmes juridiques entourant la consultation et le consentement préalable de ces peuples aux projets qui pourraient les affecter (selon la Déclaration des NU sur les droits des peuples autochtones), surtout du côté de la gouvernance complexe de ces sociétés. Dans le contexte canadien, où le gouvernement a toujours été hostile aux droits des Premiers Peuples avec le litige à outrance, il ne fait pas de doute que des projets comme les pipelines doivent suivre un processus très long pour convaincre les peuples autochtones de leur bien-fondé et Notley et Trudeau étaient trop pressés, compte tenu de leur calendrier électoral.
Quant à M. Singh, je doute fort qu’il soit élu à Burnaby et son leadership est des plus décevants. C’est comme un fantôme qu’on ne voit que de temps en temps et il ne réussit pas à passer son message, sa vision, chez les électeurs. Si c’est vrai que la question de l’oléoduc Trans Mountain est importante à Burnaby (terminal de cet oléoduc), il y a bien d’autres questions qui sont importantes et où M. Singh est particulièrement muet, n’étant pas de la région. Je pense en particulier au coût de la vie et au prix du logement qui chasse les familles de cette ville qui est en banlieue proche de Vancouver. Le parti Vert est aussi très respecté dans la région, détenant la balance du pouvoir à Victoria, et ça aussi peut jouer contre lui. Un NPD faible est une bonne nouvelle pour les libéraux et on peut dire qu’ils ont tout fait pour saboter les espoirs du nouveau chef du NPD de se faire élire en retardant autant que possible la date de l’élection partielle dans cette circonscription. Je ne crois pas que le NPD soit une menace réelle pour les libéraux cet automne mais en politique quelques mois sont une éternité et, qui sait…
Il est probable que les questions liées aux changements climatiques soient très présentes dans les prochains débats politiques. Je ne voudrais pas jouer les « prophètes de malheur », il est pourtant à craindre que cette année apporte encore comme en 2018 son lot de catastrophes et nous devrions prier pour que le Canada en soit autant que faire se peut épargné.
Que nous le voulions ou non, l’environnement devrait peser dans la balance politique des mois et des années à venir. Le meilleur gage de succès en politique sera celui de la loyauté des politiciens envers leurs concitoyens lorsque les discours populistes qui ont fait le pain et le beurre de plusieurs, sont parvenus en quelque sorte à leur apogée l’an passé.
Il est temps de prendre un second souffle. Ce qu’un nombre plutôt croissant des citoyens attendent, ce sont des solutions concrètes pour répondre aux grands défis à venir de la société dans laquelle nous vivons. — Énumérons-les !
Celles et ceux qui ne craignent pas le dialogue, qui écoutent les gens, qui recherchent en tout temps des compromis qui satisfassent tous les partis, seront de plus en plus les politiciens qui attireront les électeurs conscients qui comprennent qu’on ne fait pas de la bonne politique en reproduisant inlassablement des modèles manichéens hérités des bonnes vieilles tactiques post-victoriennes.
C’est pourquoi, dois-je opposer une certaine dose de scepticisme aux arguments qui nous sont soumis par madame Hébert, lesquels rendent une fois de plus compte de l’absence de vision politique qui anime quelques-uns qui s’imaginent qu’encore dans dix ans tout sera pour eux exactement comme avant.
Est-il possible d’ores et déjà qu’une majorité des Canadiennes et de Canadiens soient rendus quelque part au-delà de tout ça ? Comment doit-on faire pour définir une unité canadienne de papier autrement que par le truchement de sa propre dématérialisation ?
Oui l’environnement est le défi du XX1 siècle ! Mais pas seulement pour le Canada mais pour le monde entier! Les dirigeants politiques ont une vision limité sur ce sujet. Pour eux définir le problème climatique c’ est du jargon technique qu’ ils laissent aux experts scientifiques . Ces experts n’ ont pas été en mesure d’ expliquer avec conviction et précision l’ ampleur de la situation, d’ autant plus que le GEIC s’ est rendu moins crédible avec de fausses données environnementales ce qui a eu pour effet de réduire leur crédibilité face aux citoyens de ce monde !
L’autre aspect est je crois que ce n’ est vraiment pas la majorité des citoyens qui embrassent les moyens que veulent prioriser les gouvernements pour enrayer la pollution et surtout l’indifférence palpable du premier ministre Trudeau à cet égard ! Le problème avec l’ environnement est que personne ne connaît cela et les gens en général sont très septiques face aux experts qui manque de communication et/ou se gargarise intellectuellement avec leurs conclusions !
beauly02, juste pour vous cerner avec plus de justesse et de … justice, croyez-vous que la terre est plate?
Ou ronde?
Ou plate et ronde?
Ou encore ronde et plate?
Dans les faits j’aimerais savoir avec quoi je pourrais me gargariser!
Et pas nécessairement intellectuellement.
On entend beaucoup parler de lutte aux changements climatiques et de l’objectif de réduire les émissions de GES comme moyen de ralentir l’augmentation de la température du globe (but recherché). Il semble que les efforts déployés (ou à déployer) pour rencontrer l’objectif et atteindre le but ne sont ou ne seront pas au rendez-vous. Il faut peut-être penser à changer de but. Ce but pourrait être l’adaptation aux changements climatiques. Ce qui nécessitera autant sinon plus d’effort que la lutte aux émissions de GES mais les ressources déployées à cette fin pourraient permettre en fin de compte de sauver plus de vies.
@ beauly02,
Vous posez des questions légitimes que se posent certainement beaucoup de nos concitoyens tout comme nous. Vous ne vous trompez pas lorsque vous déclarez que ces défis touchent et concernent le monde entier. Ce sont des articulations sur lesquelles il est essentiel de travailler, car sans coopération internationale, sans l’effort de tous les habitants de la planète, rien ne bougera et nous nous enfoncerons tels un Titanic.
Là où je ne vous suis pourtant pas, c’est sur votre jugement sur le GIEC. Vous faites dans vos commentaires plus spécifiquement référence à une « affaire » qui remonte à 2009, rapportée par la presse internationale sous la dénomination de : « Climategate », laquelle mettait en cause des experts britanniques qui étaient accusés d’avoir sur une période de temps assez longue (1996-2009) publiés des données factuelles erronées.
Suite à ce scandale, une commission d’enquête indépendante a été dépêchée. L’enquête de 6 mois blanchit totalement les scientifiques incriminés.
Malgré tout, la croyance reste que des données ont été manipulées. Une fois de plus ce sont les « fake news » qui l’emportent sur les « real news », c’est tellement plus commode de croire dans des faussetés….
Vous pourrez en apprendre un peu plus sur cette question en suivant ce lien et cet article en français :
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-climategate-rapport-independant-blanchit-giec-24400/
Finalement, je ne saurais vous donner tort quant-au fait que le gouvernement de monsieur Trudeau envoie des messages contradictoires quant aux politiques environnementales qui devraient être engagées. Il ne faut pas d’ailleurs faire porter le blâme sur notre PM seulement. Plusieurs pays et non les moindres sont aux prises à ce genre de contradictions. Je ne crois cependant pas que monsieur Trudeau soit indifférent. Il devra sans doute faire preuve de plus de leadership dans ce domaine, s’il est reconduit dans un second mandat comme cela devrait se produire vraisemblablement.
— Pour conclure sur une note positive, je pense qu’experts ou bien pas nous pouvons tous sans exception faire un petit quelque chose pour l’environnement et pour entretenir notre « maison commune ». Tout en nous faisant plaisir dans nos choix responsables de consommation. Voltaire ne recommandait-il déjà pas de cultiver notre jardin ? Un beau jardin bien cultivé vaut toujours plus que quelques arpents de neige. N’est-il pas ?
@ Claude Perras,
La réduction des émissions de GES et l’adaptation aux changements climatiques vont de paire. Cela est indissociable. Il est plus facile et moins coûteux de s’adapter si l’élévation de la température est faible voire nulle, que de dépenser seulement dans des adaptations qui risquent de coûter cher et d’être très longues à mettre en œuvre.
Ce n’est pas seulement l’augmentation des températures qui pose problème, ce sont surtout les conséquences de cette élévation de la température qui sont désastreuses. Ces conséquences sont visibles au Québec.
D’autre part, la dégradation de la biodiversité ici et ailleurs n’est pas spécifiquement et seulement d’origine climatique, elle résulte grandement de la réduction drastique de l’habitat sauvage, de divers intrants qui polluent les cours d’eau et les lacs ; et même dans plusieurs cas les mers et les océans.
@ SirDecelles,
Les questions que vous posez sont absolument remarquables et dignes des plus grands esprits. Diriez-vous que vos propres commentaires sont ronds ou plats ou tout à la fois ronds et plats en même temps ? je trépigne d’impatience de lire vos réponses qui démontrent en tous temps et de tous instants de la puissance exceptionnelle de tous vos raisonnements.
Et qu’est-ce qui manque donc à la Chine?
Mon cher Drouginsky, je suis fort honoré si j’ai pu vous divertir un peu ou même vous impressionner! Venant d’un grand érudit tel que vous, comment ne pas en être flatté?
« Il faut avouer qu’un érudit naturaliste est presque aussi rare qu’un naturaliste érudit. « — Jean-Jacques Ampère.
Ai-je été inspiré par Jean-Jacques Ampère ou a-t-il été inspiré par moi?
Ne partons pas de polémique supplémentaire!
Pour répondre plus directement à votre question et sans d’autres détours: je ferai plus que de me contenter de dire mais j’affirme: tout à la fois, ronds et plats en même temps.
Comme la terre d’ailleurs.
Comme le Canada aussi.
À part la couleur noir, mais encore qu’en apparence puisque qu’elle est une composition elle aussi de plusieurs, ou comme le trou que l’on qualifie aussi de noir ou encore le néant qui n’est pas rien, parce que rien c’est déjà quelque chose, peu de choses et peu d’opinions malgré que trop de nos terriens puissent le voir et le vouloir ainsi, peuvent être tranchés par un simple oui ou non, sans aucune nuance ce qui est définitivement l’une des plus grande tare de nos sociétés et de nos dirigeants, et ce plus que jamais en 2019. C’est d’ailleurs impardonnable à cause de la variété technologique pour nous assister, de l’abondance de l’information et de la connaissance disponible. Faut-il comprendre que l’intelligence ajouté à la connaissance ne sont rien sans des capacités? On pourrait le croire après la venue et le départ d’une ministre récemment!
Et dans ce sens la terre et le Canada sont à la fois rond et plat tout dépendant de la nuance que l’on aborde. Le Canada est par exemple jugé parmi l’un des plus plate de la planète…à moins que cela soit une fausse nouvelle!
Dans mon commentaire à beauly02, le sien m’avait inspiré la première question surtout pour m’assurer à savoir s’il était ou non négationniste et même platiste, complotiste.
N’hésitez surtout pas à en rajouter un peu sans gêne surtout, même si jamais vous me preniez comme idole!!!!
N’attendez pas la pareil, je n’ai jamais eu d’idole … à part Dieu alors que je croyais encore:
-au père noël
-et que la lutte était réelle,
-que les diplômés universitaires étaient tellement mieux et compréhensifs que les autres et que tous faisaient dans les nuances, signe d’intelligence, et par conséquent ils étaient tous intelligents,
-que les politiciens et les gens d’affaires étaient tous honnêtes, etc… !
Mais j’ai eu beaucoup d’admiration pour Jacques Parizeau, Yves Michaud et aujourd’hui pour Mathieu-Bock Côté. Mais pas autant que ça pour René Lévesque. Oui qui représentait si bien le peuple Québécois, un peu trop à mon goût, peut-être, quelque chose comme un p’tit peuple qui n’est jamais arrivé à se décider à devenir un peuple tout court: pour mais contre dans la minute qui suit…et évidemment à cause des ethnies (Ça prend un coupable…dans la cour du voisin!)!
Tout de même s’accomplir comme peuple tout court, ce ne serait pas rien, déjà quelque chose, mieux que le néant, nous permettant enfin d’étayer toutes nos couleurs provenant de partout aux yeux de la planète.
Sans jamais être qualifié de grand peuple c’est à espérer.
La Chine est qualifié ainsi.
Et pourtant qui voudrait être fier d’en être et la respecter pour ses droits humains… ? Et pourtant il n’y manque pas d’intelligence!
Qui y-a-t-il de plus important que les humains?
(Oh shit, je constate avoir débordé un peu…un peu…personne ne voudra me lire…c’est beaucoup trop long…plus de 12 mots et 2 articles…puis tellement loin du sujet… Passez au suivant… il faut faire dans la nuance pour comprendre!)
@ SirDescelles,
J’ai relevé dans votre longue digression, une phrase fort bien formulée : « Faut-il comprendre que l’intelligence ajouté à la connaissance ne sont rien sans des capacités? »
Ainsi c’est à la hauteur de mon intelligence, de mes connaissances, de mes capacités et en toute modestie que je porterai ici réponse à vos commentaires :
Je comprends en effet que vous cherchiez à vous amuser et à jouer avec les mots. Je comprends néanmoins que vos propos adressés à monsieur beauly02 étaient quelque peu impertinents et à mon avis assez peu pertinents. Je ne perçois pas en ce qui me concerne cette personne comme « négationniste », « platiste » et moins encore « complotiste », comme vous l’entendez dans vos plus récents propos. Je m’interroge quant aux fait que vous pourriez être habité de quelques formes de préjugés ou à tout le moins de présupposés.
Quant à l’admiration que vous vouez aux uns et pas à d’autres, cela ne regarde que vous. Je me contenterai comme il se doit dans un pays civilisé de respecter votre droit d’exprimer librement toutes vos opinions.
— Avez-vous acheté votre » gilet jaune » ?
@ SirDecelles et Serge Drouginsky
Prenez garde de gâter la sauce et de pousser vos épanchements mutuels jusqu’à ce que je doive citer Voltaite : «On parle toujours mal quand on n’a rien à dire.»
Vous aurez reconnu que je voulais écrire Voltaire.
@ Claude Perras,
Vous n’êtes aucunement tenu de faire citation de Voltaire (euh pardon : Voltaite), surtout lorsqu’il est cité hors contexte. Votre devoir devrait plutôt consister à attacher l’ouvrage de référence du maître depuis lequel la citation était expurgée ?
Je ne crois pas qu’il soit contre nature et contre les principes du droit, d’exprimer dans un débat ouvert de la sympathie envers qui que ce soit et que ceci nuise à la qualité des échanges.
Ou autrement vous m’opposez une conception perverse du débat qui sous forme d’une joute devrait obligatoirement produire un vainqueur et un vaincu. Il faudrait considérer dans ce cas, que cette « sauce » à laquelle vous faites allusion. Qu’elle devrait obligatoirement être faite de sang : celui naturellement des belligérants.
Je me réjouis que monsieur SirDescelles ait un peu de sympathie pour moi. J’aimerais tellement qu’il en soit ainsi de la part de tous les internautes. La Toile deviendrait un lieu d’échanges à la fois paisible et très stimulant.
Mais au juste — vous qui dites toutes choses fort bien -, je me perds en toutes formes de conjectures : quel message vouliez-vous « don’ » nous faire passer plus spécifiquement ? Sauriez-vous être plus clair dans vos déversements ?
Au Québec, on appelle ça «Se faire tirer la pipe». Sans rancune M. Drouginsky.
Monsieur Drouginsky, je ne peux qu’apprécier un autre point de vue, même si je n’achète jamais tout ce qui m’est offert. Il m’arrive souvent de ne pas en avoir les moyens.
Peu importe ce qu’on en dit, le cerveau de certains, retiens un minimum de diversité et petit à petit ne peut qu’en être influencé.
Tant qu’à Claude Perras, j’apprécie aussi le vôtre et votre mise-en-garde.
Cependant je ne crois pas que je changerai de style pour autant.
Pour vous éviter toute ses douleurs, vous pouvez passez au suivant en voyant mon pseudo ou demander à l’Actualité de bloquer mes commentaires.
Un sujet initie tellement d’idées, d’opinions, de souvenirs et d’anecdotes, que le partage de certains souvent surpasse tellement plus le sujet.
Nous ne sommes pas ici dans une émission de télé ou de radio ou du web dont celui qui a le plus temps d’antenne sont les commanditaires qui nous bombardent aussi d’opinions déguisées.
À RDI que je suis à virer bientôt comme pour TVA, Anne-Marie Dussault essaie souvent de toucher tellement de sujets dans les 38 minutes sur 60 qu’il lui reste, qu’elle essaie d’imiter Louis-Josée Houde. Sauf que le débit pour un spectacle d’humoriste ne devrait pas être imiter dans une émissions d’affaires publics…
Les réseaux sociaux limitent le nombre de mots ainsi que le réseau de la santé (par manque de temps). On voit ce que ça donne. Ça diminue la longueur des insultes! Mais aussi les médecins limitent le nombre de maux par visite. Mais aussi, les services à la clientèle des compagnies, et partout dans le système on limite la longueur des interventions et le droit de parole pour toutes sortes de raisons.
Pourtant plus que jamais à l’ère où on demande aux gens de s’exprimer librement, le temps pour le faire est de plus en plus limité pour toutes sortes de raisons. Ce n’est pas humain! C’est machine et argent, le temps étant partout compté…
Si vous vous êtes rendu jusqu’ici Claude Perras j’espère que vous ne serez pas trop traumatisé. Vous avez tout à fait raison, c’est très loin du sujet. Mais d’un fil à l’autre on pourrait en faire une tuque québécoise!
Pour moi étant gai, « se faire tirer une pipe » peut avoir plus d’un sens! Ah oubliez ça pour les straight aussi!
Ne perdez pas votre temps à abimer vos doigts sur le clavier, généralement je part avec pertinence mais ça va aussi dans tous les sens, en revenant et repartant, mais il y a des relations dans mes zigzags.
Je ne pense pas que je change pour quiconque…tant et aussi longtemps qu’on ne me bloquera pas. Vous devriez vous compter chanceux, la seule place que je divague c’est sur l’Actualité.
Une chance que vous avez, à près de 70 ans, à moins de battre un record de longévité, je suis plus prêt de la mort que de la naissance!
Question: de quel parti est donc Voltaire? Ah j’oubliais je peux faire une recherche dans mon vieux Dictionnaire Larousse des noms propres datant de 1889. Je n’y ai pas trouvé Québec Solidaire!
SirDecelles,
J’adore la façon dont vous manier les idées et les mots dans notre belle langue française. Et lire vos commentaires m’est sûrement plus divertissant que d’écouter Anne-Marie Dussault (ce que je ne fais pas lorsque le Canadien joue à 19 heures, comme hier soir – question de priorités).
Je serais curieux de savoir pourquoi et comment vous avez choisi un pseudonyme pour partager avec nous vos commentaires. Est-ce que votre nom à la naissance aurait induit, peut-être inconsciemment, chez les personnes qui vous lisent, un biais qui pourrait contaminer leurs réflexions? Est-ce encore nécessaire avec la sagesse qui vient avec l’âge? Ne vous sentez pas obligé de répondre à ce sujet.
Ces discussions me font penser à une autre citation: «Du choc des idées jaillit la lumière» (Nicolas Boileau). Mais il faut sans doute avoir un esprit éclairé pour l’apprécier.
@ Claude Perras,
En réponse à vos commentaires du : 18 janvier 2019, 9 h 35 min
« J’avions en bon paysan bin compris que vos expressions relevions de l’agacerie…. »
Il n’empêche que vous devriez mieux choisir vos citations, car une citation peut s’avérer facilement hors sujet. Mes recherches sur la question établissent une fois de plus que vous prêtez un sens à ce que vous lisez ou que vous écrivez, sens qui tout compte fait pourrait bien ne pas n’exister. Prenez donc garde de prendre pour acquis que tout ce que vous écrivez soit juste. Cela contribuera à vous rendre plus humain.
« Celui qui m’assure ignorer la rancune, j’ai toujours la tentation de lui donner une gifle, pour lui montrer qu’il se trompe. » — Emil Mihai Cioran dit Cioran (Cahiers)
Non pas de gilet jaune « moderne » Serge Drouginsky, mais qu’un Louis Vuitton comme neuf qui date de plusieurs dizaines d’années du temps que les revenus étaient différents. Il ne serait pas très approprié pour manifester. Je le laisserai en héritage. Tout de même c’est tout comme. Car je crois que le roi Soleil « moderne » de la France actuel aurait beaucoup de leçons à prendre ou à subir pour qu’on puisse espérer qu’il dépose sa stature au niveau de l’homme de la rue peu importe son discours.
Comment peut-on espérer en 2018, en France, au Canada et au Québec, ailleurs aussi, qu’on puisse augmenter les charges pour tous à ce que nos dirigeants nous disent, ou les diminuer pour les familles, tout en épargnant dans les faits les plus riches, en promettant la lutte à l’évasion fiscale mais en l’ignorant dans la réalité, etc…
J’aimerais bien voir que « des gilets jaunes » brassent autres choses que des vitrines avant de mourir. Les petits commerçants ne sont généralement guère plus riches que les autres…
Combien? 26 des personnes les plus riches possèdent + que 50% des autres/les 1% des plus riches empochent 80% des richesses!
Il faut cesser de s’amuser ailleurs que dans les spectacles!
Est-ce ça la démocratie?
Tu peux toujours t’exprimer, ils continueront à te promettre pour se faire élire et décideront n’importe quoi une fois le pouvoir entre leurs mains!
La principale différence avec l’Arabie ou les dictatures, c’est qu’on nous coupera pas la langue et les doigts!
Ce n’est pas ce que j’espérais en 1970 pour les années 2000 alors que je croyais ce que l’on nous promettait!
Et je ne crois pas que c’est par des discussions et des scrutins démocratiques que ça changera!
Claude Perras pour faire direct pour ce soir, si vous décomposez en trois et que vous faites une recherche rapide, vous devriez avoir une réponse.
La sagesse ne vient pas avec l’âge.
Suis-je inspiré par ma sagesse ou par mon âge pour l’affirmer?
Il n’y a que l’âge qui est certaine et ce pour tous et ne veut pas dire beaucoup plus que la chronologie du temps passée!
J’habite dans une résidence de ti-vieux depuis quelques mois et j’en suis le benjamin…pas pire hein!
Un vieux gâteux, raciste, rempli de préjugés, capricieux, et quoi d’autre de négatif ou de positif: généreux, affable, aidant, n’est pas devenu ainsi à recevant son premier chèque de pension. Vingt ans de plus n’y changeront pas beaucoup.
Il ne faux pas exclure pour autant des situations particulières qui font que certains vont s’améliorer ou empirer, mais ce sont des exceptions.
En terminant et pour compléter, je crois fermement que l’âge n’impose pas le respect ni la sagesse, mais quoi qu’il en soit, il est mieux de feindre le respect même envers qui ne le mérite pas, ne serait-ce que pour minimiser les tensions. On peut aussi et ainsi espérer que l’homme fasse comme de celui qu’il descend et qu’en vous singeant il pourrait même paraître comme un ami…et que vous pourrez lui dire le temps venu: couché…comme au meilleur ami de l’homme!
SirDecelles. Je vous souhaite de vivre heureux dans votre maison de retraite. Et prenez garde aux fausses alarmes d’incendies!
Serge Drouginsky. Je tend l’autre joue (un certain Jésus aurait prononcé ces paroles).
« S’il devient premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney promet d’organiser un référendum sur la péréquation, qui se déclinera, selon toute vraisemblance, sur le thème de l’ingratitude québécoise. »
1-Bravo!
En combinaison avec le Trump de l’Ontario, la combinaison peut laisser espérer de nombreux dérapages dont le Québec serait la cible principale en ne manquant pas d’écorcher le champion des autoportraits qui est aussi le garçon de l’autre.
Si ça se développe assez rapidement avant les prochaines élections canadiennes, quoi espérer de mieux pour revigorer la fibre nationaliste Québécoise qui ne pourrait que servir une renaissance du bloc québécois sous la nouvelle gouvernance d’ Yves-François Blanchet qui non seulement en aurait bien besoin mais qui j’en suis convaincu pourrait aussi en faire bon usage.
À condition cependant que:
-les éteignoirs comme Gilles Duceppe et ses inconditionnels,
-les députés dissidents revenus au bercail qui pourraient jouer de la menace et du chantage de repartir et
-évidemment les Jean-François Lisée qui attendent que 103% des Québécois se traînent à genoux à leurs pieds leur réclamant de parler d’indépendance avant de le faire…,
ne réussissent pas encore une fois à éteindre à jamais les lumières pouvant nous guider à la terre promise!
2- En réponse, François Legault pourraient peut-être rappeler à ses western canadians leur propre ingratitude qui à deux reprises:
-après avoir tout fait pour nous convaincre de rester dans le Canada ne serait-ce qu’à cause de leur grand amour, rajouté à toutes sorte de manigances douteuses pour se contenter de les qualifier ainsi, ont signé une nouvelle constitution sans notre approbation, tout en sachant qu’ils nous excluaient totalement si non à vie, pour très longtemps,
-surtout après la loi sur les référendums de notre très grand compatriote Québécois Stéphane Dion.
Ainsi pourrait-il aussi en réponse, insister fortement pour une réouverture de la constitution en y incluant de nombreuses de nos revendications traditionnelles ainsi que l’abolition de la chambre haute…le tout formulé dans notre propre référendum!
Ne resterait plus qu’à espérer un premier ministre promettant de remettre le Québec à sa place!
Malheureusement il ne semble pas à l’horizon.
Quoi qu’il n’y a rien d’exclu si ça permettait d’espérer de prendre la tête de ce pays.
Le père du maître des déguisements a fait sa vie politique sur ce crédo…
Il pourrait se retourner dans sa tombe et illuminer son fils pour qu’il en fasse autant? L’ambition peut changer son homme!
Et si un quatrième mousquetaire se joignait au duo assez grossiers Kenney & Ford en se pointant pour inculquer un peu de piquant anti-Québécois au très terne et indolore chef conservateur?
Ah ce que le doigt libre se promenant sur un clavier peut imaginer ou espérer!
Dans le fond, soit qu’on fait du fédéralisme soit qu’on fait du provincisme.
c’est bizarre que l’hydroélectricité ne soit pas un sujet de juridiction fédérale tandis que l’oléoduc le soit.
Si les conservateur prennent le pouvoir plus tard cette année l faut s’attendre à ce que les médias vont perdre leurs vache a lait
Derrière la péréquation se cache l’unité Canadienne. Sans ce programme jamais le Canada n’aurait tenu si longtemps. La perdre équivaudrait à briser le pays et la lente prise de possession du Canada par les États-Unis commencerait.
Ouin.
Est-ce à dire, que Trump après son deuxième mandat deviendrait premier ministre du Canada?
Pas à la tête du bloc, ça c’est certain!
Cher Premier ministre,
Sans plus tarder, il semble que l’impact controversé sur l’environnement du projet d’oléoduc de l’est ait été exagéré. Peut-être une meilleure collaboration d’anciens dirigeants politiques québécois aurait-elle rendu un projet sécuritaire possible. Après tout, deux cas récents d’énormes eaux usées brutes déversées dans le Saint-Laurent se sont déroulés sans trop de controverse. Les pétroliers saoudiens présentent certainement un risque beaucoup plus grand, sans parler de la dégradation de notre économie et d’une menace terroriste écologique.
Apparemment, 840 000 km de pipelines traversent déjà le Canada, dont certains très anciens, et vous entendez rarement parler de fuites ou de déversements. Les évaluations des risques ont révélé qu’avec la technologie mondiale actuelle, les pipelines du Canada peuvent être très sûrs, contrairement aux routes, aux rails et aux navires.
Le secteur de l’énergie du Canada est très en retard sur le plan de la productivité sur le plan international et perd des milliards de dollars en revenus annuels qui affectent toutes les provinces, sans parler des secteurs d’emploi connexes déjà en crise. Puisque le Québec ne semble pas prêt à exploiter ses ressources naturelles, il devrait au moins collaborer au projet Est. Compte tenu de la situation politique et économique précaire du Canada sur la scène internationale, une collaboration nationalle serait fortement recommandée. Il semble que 66% des Québécois préféreraient le pétrole canadien au pétrole étranger.
Par conséquent, il serait certainement apprécié que CAQ considère cette question comme une priorité dans l’intérêt national.
Cordialement,
Monsieur Richard Courtemanche que vous êtes tenaces à propager vos croyances et, ou vos faussetés!
Le Québec n’achète pas de pétrole saoudien!
La très grande majorité du pétrole provient du pétrole sale des sables bitumineux de notre beau et grand pays coast to coast…
En passant, n’importe quel pétrole est sale…mais celui de l’ouest Canadien demande plus de matière pour en extraire moins que ses concurrents.
Une bonne partie du pétrole utilisé au Québec vient aussi des États-Unis.
Cessez de croire Andrew Sheer, il propage les mêmes faussetés lors d’entrevues au Québec présentement. J’espère qu’il y a un animateur qui finira par lui donner la réalité sur le nez!