Quelle soirée électorale. Ce n’est pas tout à fait ce qu’on avait prévu en terme de résultats, et c’est ce qui fait le charme et l’excitation de la politique.
Au-delà de la fin de soirée tragique, inquiétante et dangereuse au Metropolis, où le PQ se réunissait pour célébrer — mes pensées vont aux victimes de ce fou furieux — voici quelques réflexions politiques, à chaud. Nous aurons le temps d’approfondir dans les prochains jours.
…
– C’est bel et bien une victoire du Parti québécois et nous avons à la tête du Québec la 1ere femme première ministre de l’histoire. C’est une page importante qui s’écrit.
– Il y a actuellement 4 femmes premières ministres au Canada (Qc, C-B, Terre-Neuve et Alberta). Et 5 si on ajoute le Nunavut, qui a toutefois un système électoral différent avec un gouvernement de consensus (les gens ne votent pas pour un chef de parti).
– Le Québec est profondément divisé en trois. 32 % au PQ, 31 % au PLQ et 27 % à la CAQ. La répartition des sièges ne reflète pas tout à fait l’état d’esprit des Québécois et la bagarre politique à venir.
– Le PQ tentera de bâtir sur ce gouvernement minoritaire et montrer que Pauline Marois a l’étoffe d’une première ministre, afin de briser les réticences restantes et viser la majorité lors du prochain scrutin. Un peu à la manière de Stephen Harper, à Ottawa, en 2006.
– Le PQ hérite d’un Québec à l’horizon économique sombre, avec la crise européenne et le ralentissement aux États-Unis. Il pourrait y avoir de la houle difficile à naviguer.
– Avec 32 % des voix, le PQ récolte moins d’appuis qu’en 2008, lors de leur défaite face aux libéraux, alors que le PQ avait récolté 35 %. Et à peine 3 élus de plus (54 contre 51 en 2008).
– Après un mandat libéral marqué par les scandales et les controverses, sans parler de l’usure du pouvoir, le PQ n’a pu faire mieux qu’un gouvernement très minoritaire. Il n’a pas réussi à suffisamment canaliser le désir de changement des Québécois.
– La résilience de la marque libérale force l’admiration. Faire élire 50 députés et ramasser 31 % des voix après ce que le gouvernement Charest a vécu dans les derniers mois est un exploit. Le PLQ a fait mieux que prévu.
– Le PLQ a faire élire 50 députés, soit 2 de plus qu’en 2007, lorsqu’il a formé un gouvernement minoritaire. Il a obtenu à peine 2 % moins de voix qu’en 2007.
– La commission Charbonneau qui approche à grands pas pourrait toutefois faire très mal à la marque libérale et réserver des mois douloureux. (Et tout autant au PQ). À suivre.
– La Coalition avenir Québec, avec 27 %, a fait mieux que prévu au début de la campagne électorale. Mais la formation de François Legault est la grande perdante du mode de scrutin actuel, n’ayant remporté que 19 sièges. La CAQ n’a que 210 000 votes de moins (sur 4,3 millions de votes au total) que le PQ.
– Avec un scrutin proportionnel, la CAQ aurait amassé près de 34 circonscriptions mardi soir. Et Québec solidaire, environ 7.
– François Legault a fait élire des députés dans plusieurs régions du Québec (rive nord et sud de Québec, Lanaudière, Laurentides, rive-sud de Montréal, centre du Québec…). Ce n’est pas le mouvement d’une seule région. Et il est en croissance.
– La machine de sortie de vote de la CAQ dans le 450, spécialement au nord de Montréal, a manqué de jus pour remporter les batailles serrées.
– La CAQ a réussit à incarner le changement. Mais a frappé le roc du vote péquiste, très stable dans le 450. Et a peut-être voulu trop en faire. Des propositions de changements qui ont visiblement fait plafonner les votes de la CAQ et inquiété une partie de la population. L’équipe Legault aura quelques mois pour prendre de l’expérience et tenter de s’imposer comme une solution de rechange crédible au PQ et au PLQ.
– Québec solidaire poursuit sa croissance. Moins vite que ses militants l’auraient souhaité, alors que plusieurs rêvaient à trois ou quatre circonscriptions, mais une défaite de Françoise David aurait mis le parti en danger. Elle amènera de la stabilité à QS à l’Assemblée nationale.
– QS peut bâtir sur du solide dans Sainte-Marie-St-Jacques et Laurier-Dorion, notamment. Mais ne parvient pas à aller chercher des appuis plus importants hors de l’île de Montréal.
– Jean-Martin Aussant a échoué à se faire élire dans sa circonscription, terminant 1876 voix derrière la CAQ. Le chef d’Option nationale a juré vouloir poursuivre l’aventure. L’avènement d’un gouvernement minoritaire à la durée de vie moins longue pourrait l’encourager. Mais sans grande visibilité, les mois seront longs.
– Les trois partis souverainistes ont obtenu 40 % des suffrages, contre 58 % pour le PLQ et la CAQ. L’appétit pour un référendum est très faible.
– La durée de vie moyenne d’un gouvernement minoritaire est de 18 mois. Une course au leadership au PLQ et les conséquences des travaux de la commission Charbonneau auront un impact sur la durée de vie de celui-ci.
– Le taux de participation a atteint 74,6 %. Certains auraient souhaité davantage, mais c’est une bonne nouvelle pour la santé de notre démocratie. C’est bien mieux que les 57 % de 2008. Et le meilleur résultat depuis 1998 (78,3 %).
– En terminant, on peut dire sans se tromper qu’il y aura de l’action à l’Assemblée nationale dans les prochains mois… qu’on suivra ensemble!
Les fédéralistes, avec 60 % des votes ont obtenu 46 % de députés pendant que les séparatistes, souverainistes, gauchistes indépendantistes, avec 40 % des votes, ont obtenu 54 % de députés.
Faudrait que les partis séparatistes cherchent et trouvent une autre alternative au pays séparé « on veut un pays » du genre d’une véritable confédération d’États canadiens souverains…genre ou ils vont finir par disparaître avant la nation québécoise.
Je suis extrêmement déçu des résultats électoraux d’hier. Vous me direz; La démocratie s’est exprimée, mais justement, je ne suis pas certain qu’elle se soit bien exprimée…
D’abord, l’énorme distorsion entre le vote populaire et le nombre de sièges alloués aux partis est une aberration. En faisant un rapide calcul ce-matin en fonction de l’un et de l’autre, le PQ aurait du avoir 40 sièges au lieu de 54. Le PLQ, 39 au lieu de 50. La CAQ 34 au lieu de 19 et Québec solidaire 8 au lieu de 2.
Ces chiffres parlent d’eux-mêmes, mais on peut voir immédiatement que les grosses machines électorales favorisent clairement les partis bien établis. Malheureusement, il reste que bien des électeurs ne se reconnaissent pas dans les résultats d’hier et la vraie démocratie n’y trouve pas non plus son compte. Ce gouvernement aura une vie très limitée.
Je suis également très déçu du fort appui qu’a reçu le PLQ après sa feuille de route des dernières années et aucunement pour des motifs partisans ou idéologiques. Je pense qu’il est assez inutile de tenir des commissions d’enquête sur des questions de corruption et de collusion quand le problème est avant tout au niveau de l’électeur qui montre un extraordinaire seuil de tolérance envers ces pratiques en politique. Nous pardonnons beaucoup à nos politiciens et tant que nous aurons sur les questions d’intégrité deux poids et deux mesures, les choses ne changeront pas.
Correction de mon inversion :
Les fédéralistes, avec 60 % des votes ont obtenu 54 % de députés pendant que les séparatistes, souverainistes, gauchistes indépendantistes, avec 40 % des votes, ont obtenu 46 % de députés. S’cusez.
Le Québec divisé mais loin d’être séparé.
ti-paul en doit déja une a francois ,un nouveau nom sur la liste d,invitation a sagar l’été prochain,petit peuple, toujours un goffer de service pour le roi.lol
Au terme de cette campagne, il restera aussi dans la tête des gens des déclarations incendiaires susceptibles de déclencher la folie d’hurluberlus tel celui du Métropolis. À force de déclarer que le référendum est un pas vers la fin du monde, que le renforcement de la loi 101 mènera à la disparition des anglophones du Québec, que de hausser l’impôt des riches les fera fuir à la vitesse grand v vers un ailleurs meilleur, qu’on ne peut hausser les redevances des minières, que les étudiants doivent absolument payer leurs études, on ne met que de l’intolérance dans la tête des gens.
Le nouveau gouvernement n’aura pas la tâche facile, et il devra survivre à des promesses qu’il ne pourra réaliser. L’épée de Damoclès qu’il gardera au dessus de sa tête l’empèchera de poursuivre plusieurs de ses objectifs. Et même le travail d’éducation et d’information du parti québécois sera toujours perçu comme une mauvaise utilisation des fonds publics de l’état au lieu des fonds qui lui sont propres.
Le travail d’information doit se faire vers ceux qui comprennent le moins, c’est à dire les anglophones, mais aussi vers tous les québécois qui regardent le PQ à travers le prisme de L,histoire pour l’atteinte du déficit zéro. Tous les canadiens qui vivent ici ont à identifier qu’est-ce qui agace tant les souverainistes pour que le projet survive à tant de tensions. Pourquoi eux acceptent ce que les autres ne peuvent. La façon environnementale canadienne, les priorités militaires, les relations avec les premières nations, les virages idéologiques sur l’avortement, le mariage gay, la gestion des armes à feu, la peine de mort…
Est-ce que le pays qui se pointe à l’ouest est celui qu’ils veulent?
@ gilles ,est-ce possible d’être moins plus claire,ou plus moins claire,ou encore 2 moins font un plus mais genre confus …un peu,c’est pas simple d’avoir un discours simpliste,lol,il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Le compte à rebours est déjà commencé pour la prochaine élection. Avec le résultat d’hier, il est possible que les trois principaux partis soient dirigés par un nouveau chef. Mais la fameuse phrase lancée cette fois-là vers 20h35 sera: « si la tendance se maintient, Radio-Canada annonce que le prochain gouvernement sera majoritaire et dirigé par le parti … Libéral ». Car tout « voteur » libéral vivant au Québec se présente aux urnes pour déposer son bulletin de vote. Alors que ce n’est pas vrai pour les électeurs des autres partis. On l’a vu hier soir.
Je me demande surtout si le PQ voudra que Pauline demeure a la barre pour la prochaine campagne. Les idées de grandeur des Drainville, Duchesne et compagnie pourraient les amener a se prendre pour des nouveaux René Lévesque, sans compter sur les belles-mères (Parizeau et compagnie) et les cousins de la fesse gauche (J-M Aussant).
Quelqu’un a mis la main sur les mots de félicitations de monsieur Parizeau à l’endroit de madame Marois et de sa victoire ? Ah, il ne les a pas encore écrits ? Ah bon !. On va attendre.
Le citoyen Castonguay écrit : » …et un Québec divisé. »
Cela faut toujours infiniment mieux d’avoir un « Québec divisé » que d’avoir un parti unique, ne pensez-vous pas ?
Les partis politiques « divisent la nation », lançait le fascisme italien pour vendre sa bouillabaisse syncrétique des débuts (mars 1919). Alors prudence.
Cette histoire de « Québec divisé » est un tic des analystes qui me fait grincer des dents depuis des lustres. L’exclamation « This is divisive ! » en est un autre. Évidemment que le pluralisme est « divisive » ! C’est à ça que sert la démocratie.
C’est comme pour « vous êtes pas tannés de la chicane !? », lancé à tort et à travers par maints pas-vite qui se croient très malins. Non, je ne suis pas tanné de la chicane ! Sans la chicane (qui est « divisive », évidemment), eh bien la démocratie, qui sert à canaliser les conflictualités, s’étiole et meurt, car elle a besoin des conflictualités elles-mêmes pour justifier sa canalisation. Suis-je clair ?
@ Michel Lasalle (# 5):
« À force de déclarer que le référendum est un pas vers la fin du monde, que le renforcement de la loi 101 mènera à la disparition des anglophones du Québec, que de hausser l’impôt des riches les fera fuir à la vitesse grand v vers un ailleurs meilleur, qu’on ne peut hausser les redevances des minières, que les étudiants doivent absolument payer leurs études, on ne met que de l’intolérance dans la tête des gens. » (sic)
Le gars est un sombre hurluberlu et je suis d’accord avec vous.
MAIS, le discours du Parti québécois s’est grandement radicalisé ces derniers mois (nationalisme raccolleur oblige!) et ressemble de plus en plus à celui des radicaux fédéralistes.
Nos frères anglos ont une expression pour décrire ceci: its takes two to tango!
Je ne voudrais pas jouer aux « casseux de party », si ce n’est que pour moi, nous n’avons pas assisté à une victoire historique dans le beau sens du terme. On devrait parler d’un rendez-vous manqué. Cela trace plutôt l’apothéose de la fracture sociale qui sévit au Québec, une plaie ouverte et béante qui établit de manière éloquente la fragilité de notre société.
Ce n’est pas la victoire de l’unité, c’est en effet le triomphe de la division et de la fragmentation. En psychologie on pourrait dire que le moi n’est plus unifié, en somme qu’il est divisé et compartimenté. Avec son lot « d’inter dits » de toutes sortes, avec son climat omniprésent de frustrations soutenu par la multiplication toujours croissante de diverses formes (parfois subtiles) de répression. C’est l’expression consommée du climat vicié qui est désormais partie intégrante de notre vie quotidienne. C’est aussi la marque d’une société vieillissante qui progressivement perd son contrôle.
Une société peut-elle continuer d’exister dans un tel climat ? – La réponse est certainement affirmative. C’est pourquoi, il convient de dire que celles et ceux qui pensent que nous nous acheminons vers une société plus libre, plus démocratique, plus socialement responsable sont d’après moi autant des diseurs de bonnes aventures qui racontent aux gens ce qu’ils veulent bien entendre. Pas un seul n’indique à ma connaissance aujourd’hui : la bonne direction.
Peut-être – je ne sais pas – que les temps sont sur le point d’être venus, pour les politicien(e)s de toutes options, les médias de toutes tendances et les citoyens de toutes conditions de procéder à une sorte d’examen de conscience, ne serait-ce que pour voir que nous en avons bien une… Au terme de l’exercice, nous ne serons peut-être pas plus riches ; à tout le moins, nous pourrions en sortir meilleurs et un peu plus grands voire plus satisfaits de nous-mêmes.
– Si nous ne nous engageons pas définitivement et collectivement sur la voie de la réconciliation, nous aurons assurément perdu notre rendez-vous avec l’histoire. Ce qui disons-le serait bien dommage.
« Les trois partis souverainistes ont obtenu 40 % des suffrages, contre 58 % pour le PLQ et la CAQ. L’appétit pour un référendum est très faible. »
On n’en sait vraiment rien, en fait. Tous les partis souverainiste étant de gauche, on voit mal un souverainiste de droite voter pour eux. L’inverse étant tout aussi vrai… Ma mère, une fédéraliste, a voté QS.
Si le PQ se mettait plus à droite, là on aurait une meilleure idée de ce qui se passe avec notre référendum.
Une toute autre analyse pourrait être faite.
On retrouve ce matin un Québec uni par le désir d’un changement de gouvernement et surtout d’un changement de chef. On retrouve aussi un Québec désireux de rester dans la modération.
Holà les fougues indépendantistes, le peuple tient à la modération à ce chapitre. Concernant les grands changements et grands balayages, le peuple parle très clairement – rien ne passera ni ne se fera qui ne ralliera pas l’ensemble c’est à dire, la gauche, la droite, les fédéralistes et les indépendantistes.
Mais alors… rien ne se fera du tout pourrait-on penser! Bien au contraire. Pensez aux dossiers chauds sur lesquels tout le monde s’entend: élimination de la corruption, remise en état des infrastructures, maintien de finances publiques saines, diminution du décrochage scolaire, accès aux soins de la santé.
Le Québec a parlé d’une voix forte et unie. Ce qu’il veut c’est que l’on s’occupe des dossiers qui rallient tous les partis politiques. Les questions de base.
@Entrenous: le gouvernement n’est qu’un reflet du peuple. Durant la campagne, je me souviens d’un ami qui raillait contre le PLQ et la corruption. Dans la même conversation il a avoué qu’il payait son garagiste en « cash » pour éviter les taxes. Deux poids, deux mesures? Que celui qui n’a jamais engagé un ouvrier « en dessous de la table » se lève la main svp.
@Michel Lasalle: Étant plus près du milieu anglophone, j’ai aussi quelques réflexions. Premièrement, pour chaque souverainiste qui pense que la souveraineté s’agit de se donner un pays, il y a un fédéraliste pour qui la souveraineté veut dire se faire voler son pays. C’est un projet qui de nature divise. Il faut s’attendre à des passions incontrôlables si le projet se poursuit. Ce ne sera jamais aussi facile que les souverainistes nous laissent à croire.
D’autant plus, est-ce que vous ne pouvez pas voir que le discours de Mme Marois durant la campagne frôlait la xénophobie? Le discours du « nous », d’encore plus de restrictions sur les droits surtout des anglophones, l’étranglement de leur CEGEPs en réduisant leur clientèle, d’une « laïcité » imposée qui brime les droits fondamentaux des minorités, et des étranges inconsistances (un crucifix au siège du pouvoir est simplement un symbole du patrimoine, alors qu’un commis @ 35 000 $ à la SAAQ qui porte un foulard musulman menace la neutralité de l’état… ben voyons donc, est-ce que vous nous prenez tous pour des tartes?), est un discours fondamentalement intolérant.
Son message est loin d’être un message inclusif, constructif, et rassembleur. Au contraire, il sème la discorde. Je ne veux certes pas justifier les actes répréhensibles de la nuit dernière, mais il faut s’attendre que quand on sème la discorde, on récolte la discorde. Il est à espérer que cette discorde n’utilisera que la langue et la plume comme armes dans les mois sans doute difficiles qui suivront.
Oui je suis Canadien et fier de l’être. Cependant je ne quitterai pas le Québec s’il devient souverain, mais je souhaiterait avant tout qu’il devienne un pays ouvert, inclusif, rassembleur, où la force de la culture française ne se fait pas par l’affaiblissement de ceux différents de nous.
C’est un résultat électoral sans issue. Quelqu’un propose la proportionnelle intégrale ce qu’elle aurait donné c’est un accroissement de la députation de droite déjà très forte avec le système uninominal. Un système mixte uninominal-proportionnel est le seul viable à la limite en étant très balisé.
Justement le système électoral n’est pas qu’en cause, la désaffection du politique poursuit son cours à travers une fragmentation sociale très poussée pour une nation de 6 millions d’habitants.
Le texte de Serge Drousinsky résume très bien le désarroi qui imprègne le Québec. Manque total d’enthousiasme social et politique, la conviction souverainiste est dans sa moyenne et n’en sort plus résiliente relativement dans son bloc dans les 35% de voix. Le PQ en ayant perdu son score de 35% de 2008 est un parti en difficultés qui gagne cette élection essentiellement parce qu’il est premier statistiquement dans un vote francophone très divisé.
La droite se porte toujours bien avec deux partis fermes pendant que le vote alternatif plus progressiste se partage en différents courants: gauche patriotique: PQ, O.N, gauche pour la gauche de QS et le P.V.
Seule la nomination du conseil des ministres de P.Marois mettra de la chair un peu sur ce nouveau gouvernement dont la forme est anorexique.
Une coalition informelle tentera de gouverner par la bande autant que faire se peu. Rien de merveilleux. Le journaliste tente d’exprimer l’objectivité mais c’est peine perdue.
« La Coalition avenir Québec, avec 27 %, a fait mieux que prévu au début de la campagne électorale. Mais la formation de François Legault est la grande perdante du mode de scrutin actuel, n’ayant remporté que 19 sièges. La CAQ n’a que 210 000 votes de moins (sur 4,3 millions de votes au total) que le PQ. »
En fait, la CAQ a déçu, il ne faut pas avoir peur de le dire. Le mode de scrutin est le même pour tous. De source sûre, les stratèges caquistes visaient au minimium l’opposition officielle, ils en sont loin. En fait, ils plafonnent exactement là où l’ADQ le faisait. Pas de quoi pavoiser. D’ici au prochain scrutin, Legault devra expliquer encore davantage certaines de ses positions, et il risque fort bien de montrer plusieurs contradictions.
Pour le reste, je suis assez d’accord avec vous. Le PLQ a fait mieux que prévu, et le PQ aurait pu faire mieux. Même QS s’en sort pas trop mal, mais herueusement pour eux que Françoise David a été élue, sinon c’était une défaite évidente. Mais de tous les partis, la CAQ sort clairement perdante de la soirée d’hier, avec peu de députés, ces derniers étant d’anciens adéquistes en bonne partie!
En fin de compte et malgré son 3e rang, je crois que la CAQ est quand même la grande gagnante de l’élection.
C’est François Legault qui va tenir le gros bout du bâton et qui va dire à Pauline Marois quoi faire!
Il est aussi fort instructif de voir comment nos « bons » Québécois se sont finalement bien accommodés de la corruption et de la magouille de Charest et du PL.
Et que dire du vote des jeunes… wow!
Pauline Marois ne l’aura vraiment pas facile et les bulletins de nouvelles des prochains mois vont être palpitants!
Vous avez oublié les souverainistes » pas en ce moment » de la CAQ. Donc ce n’est pas 40 mais probablement plus de 50% .
QS n’a pas augmenté en %. Donc, même si Mme David a gagné, QS = québec solitaire !!!!
Constats de l’élection du 4 septembre 2012 au Québec:
La dame de béton a les deux pieds pris dans le ciment.
Il n’y a pas eu de vague CAQ ni de lame PQ
mais un remous PLQ.
Il faudrait savoir mieux respecter ses adversaires:
– ce n’est pas un crime d’être fédéraliste au Québec
– ce n’est pas une tragédie d’être souverainiste
– les gauchistes peuvent être maladroits
– les droitistes peuvent être gauches
Bonjour chez-vous!
ATTENTION! Je suis souverainiste. SVP. Ne me traitez pas comme un fou dangereux.
Je veux simplement dire que les fédéralistes et les souverainistes ont la plupart du temps raison. Il s’agit d’un choix personnel. Donc, je n’ai pas le choix d’accepter de rester dans le Canada. J’accepte même d’être assimilé, principalement pour le bien de mes enfants que je ne veux pas voir grandir dans la chicane et la haine.
Vous voyez, je ne suis pas si dangereux.
Ça peut paraître bizarre mais je crois que les grands perdants sont les péquistes et plus particulièrement Pauline Marois car elle n’a pas livré la marchandise:
http://www.journaldemontreal.com/2012/09/05/pauline-marois-na-pas-livre
EXTRAIT:
« LIBÉREZ-NOUS DES LIBÉRAUX !
Le PLQ, disait-on, a atteint un taux d’impopularité historique. Du jamais vu.
Plus personne ne peut voir Charest en peinture. C’est Patapouf, Le Parrain, Le Crosseur, Le Vendu, Le Naufrageur.
Des insultes, en veux-tu, en v’là. Charest avec un nez de clown, Charest avec des cornes de diable, Charest avec des billets de 100 $ qui lui sortent des oreilles, Charest avec une moustache nazie.
Charest Pol Pot, Charest Capone, Charest Staline.
Et malgré tout ça, malgré les carrés rouges, les casseroles et les manifs qui, disait-on, exprimaient la « volonté de changement du peuple »…
Malgré ces « politologues » patentés qui, dans une lettre ouverte au New York Times, comparaient le Québec de Charest à la Russie de Poutine…
Malgré ces membres du Barreau qui sont descendus dans la rue pour dénoncer « l’odieuse » loi 78…
Malgré les leaders étudiants qu’on voyait à la télé 7 jours sur 7, 24 heures sur 24…
Le PQ n’a pas pu faire mieux qu’un pour cent d’avance. »
Fin de la citation.
La course à la chefferie du Parti québécois est probablement déjà commencée.
Les folies d’Aussant ont couté 6 comtés au PQ:
Jean-Lesage
Papineau
Richmond
Trois-Rivières
Verdun
Nicolet
Et on ne parle pas de celles de Québec soso
Bon matin.
J’espère une chose que d’après le vote démocratique que la population leur a donné le 4 septembre,la population qui a voté pour chacun de leur représentant dans chacune des régions la division du vote est peu-être la venue d’une nouvelle manière que au delà des partis ou le sytème présentement en place que ses mêmes représentants est une maturité politique justement que à l’assemblée nationale pour règler vraiment les failles de notre économie,la corruption et surtout la polanisation de la constitution d’une nation État pour faire voter la population sur cette constitution et la ratifié à l’assemblée nationale pour être présenté au gouvernement fédéral comme entente constitutionnelle ou tous ne doivent pas oublier le pourquoi d’être neutre de toute influence de parti car a l’assemblée nationale la pollinisation des idées doit se faire pour justement a avancement du respect de nos spécificités propres comme nation, mais il y a un mais toujours en étant en harmonie avec les autres provinces et les trois-territoires et les autres États et faire comprendre que se n’est pas la division mais une maturité politique que chaque nation doit suivre pour le respect de ses spécificités propres à chacune des nations.
Le Québec et les autres provinces et les trois-territoires et le Canada a besoin de cette modification constitutionnelle qui enlèvent le pouvoir à une seule personne et a des nominations partisannes de parti et le passé me donne raison.
Dans cette nouvelle constitution d’État et de pays que le Québec veut avoir est la maturité politique aussi pour les autres nations fondatrices et qui a défendus les terres du Canada .
Le Canada sont des terres et le deuxième au monde pour la superficie territoriale et la seule chose qui manque est une polarisation de ses nations car il y a plusieurs nations sur cette immense territoire et les constitutions de ses nations doivent venir a une cristallisation des constitutions d’États pour être un pays mais il y a un mais si la maturité politique n’y est pas alors il faut allé de l’avant et vers le futur car l’évolution des nations est vers le futur car le passé tous le connait et il faut suivre évolution mondiale et voilà pourquoi il faut une maturité politique car le politique a besoin de son peuple mais il y a un mais évolution des politiques doit se faire pour l’ensemble des nations et surtout le respect de leur spécificité a tous pour le bien de nous tous, mais il y a un mais le bien de notre jeunesse ses et de nos enfants et nos petit enfants de leur donner un système équitable d’État et de pays.
Bonne réflexion.
Le citoyen Michel écrit : « …d’une “laïcité” imposée qui brime les droits fondamentaux des minorités, et des étranges inconsistances (un crucifix au siège du pouvoir est simplement un symbole du patrimoine…) »
Voilà, en effet, un exemple criant d’injustice prônée par Pauline Marois et ses troupes fort heureusement minoritaires. Mais que le Québec se trouve hors du Canada ou dans le Canada, ça ne change rien de ce point de vue: on ne saurait construire le Québec sur les sables mouvants d’une injustice aussi flagrante, aussi criante.
Il faut s’opposer vigoureusement à ce ‘deux poids deux mesures’ du PQ et proclamer haut et fort le principe de l’égalité de tous les cultes, transposition du principe immortel de Giuseppe Mazzini de l’égalité de tous les peuples.
On ne saurait, en effet, voir à l’Assemblée nationale certains symboles religieux et pas d’autres ; et notamment, avoir le toupet infernal et falsificateur de baptiser « laïcisme » – que le citoyen Michel a donc raison ici d’écrire entre guillemets – de baptiser « laïcisme », dis-je, le maintien dans l’enceinte parlementaire de ce crucifix qui y fut introduit en 1936 par Maurice Duplessis afin JUSTEMENT de marquer sa victoire sur les « méchant libéraux sans Dieu »… autrement dit, sur le principe de séparation des Églises et de l’État.
Le principe régulateur de la laïcité de l’État libéral, à appliquer dans les assemblées d’élus (mais pas forcément dans les pièces attenantes !) et certaines dépendances DIRECTES de l’État au demeurant peu nombreuses (et pas forcément une société d’État comme la SAQ), doit forcément être le même pour tous. Ainsi, il ne saurait donc y avoir de symboles religieux au Salon bleu lui-même, ce n’exclut pas d’en trouver ailleurs dans les (magnifiques) bâtiments parlementaires: car en même temps qu’on construit la concorde sur ce principe « privatif », qui exige un sacrifice équivalent de chacun, il faut toujours bien sûr préserver le maximum de liberté.
En vertu de ce principe d’égalité de tous les cultes, chaque culte – le catholique autant que les autres, bien sûr – doit faire le sacrifice officiel et symbolique, dans les quelques lieux visés, d’UN symbole religieux d’importance équivalente (je dis bien UN symbole, pas tous: cela suffit car cette interdiction est aussi symbolique que les symboles religieux eux-mêmes), étant donné qu’un accommodement n’est raisonnable que dans la mesure où il est réciproque. Ce sacrifice est raisonnable dans la mesure où la neutralité laïque de l’État libéral est LA SOURCE MÊME du principe qui permet depuis toujours que différents cultes religieux s’exercent en toute liberté au sein de la vie sociale (une sphère beaucoup plus large que celle, étroite, de l’État lui-même). En réponse à ce principe qui leur permet à tous de coexister dans une relative concorde au sein de la vie sociale, les cultes religieux – le culte catholique au même titre que les autres – doivent en retour mettre chapeau bas devant la neutralité laïque de l’État, dans certains lieux et certains moments au demeurant fort peu nombreux (fort peu nombreux, on ne les multiplie pas à plaisir, au contraire, car il faut tout en appliquant le principe préserver le maximum de liberté).
Pour compléter le tout, on devra pareillement interdire – à titre toujours aussi symbolique – la chemise rouge que porta (glorieusement) Arthur Buies lorsqu’il prit part aux côtés de Garibaldi à l’Expédition des Mille pour libérer l’Italie du triple et odieux joug des Autrichiens, des Bourbons et des forces pontificales, et adopter de même un règlement interdisant d’entrer dans l’Assemblée vêtu d’une chemise rouge. La chemise rouge d’Arthur Buies et des Mille étant ici considéré comme le symbole par exellence de la trinité laïcisme-athéisme-anticléricalisme : afin de bien montrer que TOUS les cultes, y compris donc les non-cultes, sont logés à la même enseigne.
Alors bravo, oui bravo, citoyen Michel, pour avoir souligné, pour avoir mis sous le nez de vos concitoyens la flagrante injustice prônée par la première ministre Marois et ses épigones ! Car ce crucifix qu’on veut maintenir à l’Assemblée contre le plus élémentaire bon sens est une véritable contrefaçon du laïcisme véritable et une fort lamentable farce. Comme le disait fort justement le premier ministre libéral Giovanni Giolitti au Parlement italien en 1906: « L’Église et l’État sont deux parallèles qui vont leur chemin et ne se rencontrent jamais. »
Lui-même ne faisait alors que transposer le principe immortel de Cavour: « Une Église libre dans un État libre », qu’on pourrait reformuler aujourd’hui au pluriel: « Des Églises libres dans un État libre ». Voilà le point de départ, voilà le vin magnifique dans lequel un authentique laïciste, de nos jours, doit verser son eau (notamment en comprenant que ce principe est lui-même hautement symbolique et n’a donc aucun besoin d’être « mur à mur »).
Et il devra en être ainsi car seule, la stricte neutralité laïque de l’État libéral peut à terme assurer la concorde entre les différentes formes que prend la vie spirituelle des citoyens.
Citoyen Michel, encore merci.
Vive Mazzini ! Vive Cavour ! Vive Arthur Buies ! Grande fut la gloire du Risorgimento !
Vous dites : » La résilience de la marque libérale force l’admiration. Faire élire 50 députés et ramasser 31 % des voix après ce que le gouvernement Charest a vécu dans les derniers mois est un exploit. »
Avant de féliciter les Libéraux pour ce résultat ne faudrait-il pas considérer aussi de quelle façon ils y sont arrivés ? À mon avis les deux points suivants ont largement contribué à l’atteinte de ces résultats mais il n’y a pas lieu de s’en vanter :
1) l’utilisation abusive de slogans de peur ( un gouv péquiste et un futur référendum = incertitude économique et chicane, diriger en écoutant la rue, etc )
2) une base importante des votes (autour de 30%) obtenus proviennent des anglophones et allophones qui massivement / systématiquement / stratégiquement votent Libéral quoi qu’ils fassent
Si on ajoute à ça le fait que la division du vote souverainiste (PQ, QS et ON) a clairement aidé les Libéraux, ces derniers ont donc récolté sans qu’ils y soient pour quelque chose.
Les Libéraux ont gagner des points, mais comment ?
@ C.Lafontaine (# 26):
Les slogans que vous décrivez comme des « expressions qui font peur » ne sont rien d’autre que la pure VÉRITÉ point barre. Même Pauline Marois a déclaré que l’accession à l’indépendance créerait au moins 5 ans de bordel économique. CINQ ANS!!! Il y a de quoi avir peur!
Pour ce qui est de la base des Libéraux, les citoyens qui en font partie seraient-ils moins québécois que les fanatiques extrémistes (style SPQ Libre!) qui appuient le Parti québécois?
Que ça vous rebute ou non, l’affirmation de Monsieur Castonguay sur le fait que le score des Libéraux force l’admiration est tout à fait exacte et authentique.
Au contraire, le score du Parti québécois est déçevant, décourageant, voire désespérant. Imaginez…les péquistes ont RECULÉ de près de 4% depuis les dernières élections et ce malgré les Lisée, Deschênes, Bureau-Blouin, et même le chanteur Piché s’est mis de la parti. Et contre un parti qui traînait vec lui 9 ans de pouvoir et que l’on disait fini, corrompu, et je passe sous silence toutes les insultes et les affirmations non-fondées que certains ont fait circuler sur Jean Charest.
Vous écrivez : «Les trois partis souverainistes ont obtenu 40 % des suffrages, contre 58 % pour le PLQ et la CAQ. L’appétit pour un référendum est très faible.»
À l’évidence vous manquez beaucoup de rigueur. J’ai voté PQ et jamais, pas même une minute l’enjeu d’un référendum n’a été présent dans mon choix. Croyez-vous vraiment que la majorité des votes en faveur du PQ signifiaient tout de go le désir de tenir un référendum. Cette partie de votre argument est un réel sophisme.
«L’obscurité ne chasse pas l’obscurité, seule la lumière peut le faire.»
[ Martin Luther King ]
@ C.Lafontaine
Contrairement à «François 1» qui n’est qu’un vil et vicieux agent provocateur utilisant les sophismes à tour de bras, je suis entièrement d’accord avec vous.
Je vous invite aussi à lire le billet de Lise Payette intitulé : «Quand la haine gagne du terrain», dans Le Devoir d’aujourd’hui. C’est criant de vérité. Je me dois d’ajouter qu’en général, les propos de «François 1» sont dans la catégorie de la provocation qu’évoque Mme Payette et qui sont de nature à jeter de l’huile sur le feu.
«A la liberté de provocation, répond la liberté d’objection.»
[Bernard Pivot]
@ DenisDrouin (# 28):
Voici qui aidera à votre « réflexion »:
http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2012/201208/31/01-4569904-sondage-lappui-a-la-souverainete-recule.php
EXTRAIT:
Le Parti québécois est aux portes du pouvoir, mais le courant souverainiste est clairement en perte de vitesse. Seulement 28% des gens voteraient Oui à un référendum proposant que le Québec devienne un pays souverain, un recul de huit points depuis le début de la campagne électorale. »
D’autres questions Denis?
@ Denis Drouin (# 29):
Bien sûr, lorsque les arguments de l’une des parties sont faiblards et malingres, cette même partie s’attaquera aussitôt au messager plutôt qu’au message histoire de tenter de camoufler la fragilité de sa position comme vous le faotes ici Denis.
Z’êtes tellement prévisible…
Bonjour,
Encore une fois avec cette élection provinciale qui est déjà du passé et que les péquistes sont encore une fois obligés de manger leurs bas, de plus en plus, la réalité frappe de plein fouette ces pauvres rêveurs. Oui,bien sûr de plein fouette comme y disent dans la langue de Bergeron, Tremblay et Cie…… Au plaisir, John Bull.
@ François 1 # 30
Voila justement un exemple où votre volonté de provocation vous amène à créer des sophismes pour alimenter votre cause.
J’ai écrit: «Croyez-vous vraiment que la majorité des votes en faveur du PQ signifiaient tout de go le désir de tenir un référendum.»
Or, l’article que vous citez et qui date du 31 août 2012 dit, en gros la même chose que moi : les électeurs du 3 septembre 2012 n’ont pas voté pour qu’il se tienne un référendum sur la souveraineté. Nous sommes donc d’accord.
Là où le bat blesse c’est d’assimiler le % de votes au PQ à un désir de référendum. Ainsi devrait-on affirmer que les électeurs qui ont voté pour le PLQ de Charest ont soif de corruption et d’allégations de comportement douteux. Faire de tels rapprochements relèverait du délire. Si vous les faites, c’est votre choix. Moi, je ne le ferai pas.
«Les chiens aboient. La caravane passe.»
@ John Bull # 32
Alors vous voilà de retour mon petit John. Mais dites-moi mon petit John, si «les péquistes sont encore une fois obligés de manger leurs bas» comme vous l’écrivez pouvez-vous me dire ce que les libéraux vont manger eux, ces grands champions qui se sont fait bouter dehors et qu’en plus, leur chef, ce minable Charest n’a pas même pas été foutu de se faire élire dans son propre comté, tout ce beau monde, mon petit John, que vont-ils se manger ? Leur petites culottes avec des traces de break ?
«Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d’assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.»
[Jean-Michel Wyl]
@ John Bull # 32
Alors vous voilà de retour mon petit John. Mais dites-moi mon petit John, si «les péquistes sont encore une fois obligés de manger leurs bas» comme vous l’écrivez pouvez-vous me dire ce que les libéraux vont manger eux, ces grands champions qui se sont fait bouter dehors et qu’en plus, leur chef, ce minable Charest n’a pas même pas été foutu de se faire élire dans son propre comté, tout ce beau monde, mon petit John, que vont-ils se manger ?
«Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d’assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.»
[Jean-Michel Wyl]
@ Denis Drouin (# 33):
Mais alors…pourquoi diable certains électeurs ont-ils voté pour le Parti québécois???
Pour demeurer au sein de notre beau et grand pays qu’est le Canada?
Eh ben…vous ne cessez de me surprendre Denis…
@ François 1 # 36
je vais vous servir un sophisme façon François 1.
Monsier A ayant un petit creux décide de se rendre cheZ McDonald.
Monsieur B, devant le même besoin décide lui d’aller chez St-Hubert.
Donc M. A aurait, selon votre logique, manger un BigMac, et M. B. du poulet.
Erreur François 1 ! M. A a plutôt décidé d’aller chez McDonald pour manger du poulet, un Wrap-éclair au poulet. Quant à M. B il a dévolu son choix sur un bifteck de haut de surlonge.
Comprenez-vous le sophisme François 1 ? Vous devriez car vous nous en servez à répétition au point où quand on lit votre pseudo on est rendu à prendre des paris sur le genre de sophisme que vous nous servirez.
Continuez tout de même. Ça nous distrait des commentaires quelques fois trop sérieux.
«Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà assez de cons qu’on prend pour des gens.»
[Guy BEDOS]
@ Denis Drouin (# 37):
Oui…bon…mais si on quittait pour un instant le domaine ésotérique où vous semblez vivre en permanence pour revenir sur Terre
Pourquoi diable certaines gens ont-elles voté pour le Parti québécois?
Pour demeurer au sein du Canada?
Développez votre pensée juste un peu SVP.
@ François 1 # 38
Ésotérique moi qui vous parle de fastfood ? Faut le faire mon vieux.
L’affaire n’est pas si compliquée à comprendre. Même vous devriez en être capable avec un peu d’effort il va s’en dire.
Évidemment, il y a des gens qui ont voté PQ pour sortir enfin du Canada. Mais il était très clair cher François 1 que telle ne fut pas la motivation de tous. D’ailleurs, jamais a-t-on essayé de faire croire que voter pour le PQ le 4 septembre était un vote référendaire avec à la clé la souveraineté. Tenter d’insinuer cela est un mensonge complet.
Même raisonnement pour ceux qui ont voté PLQ ou CAQ. Il est totalement faux de prétendre que toutes ces personnes ont, par leurs votes, choisi de demeurer dans le Canada.
Vous êtes comme un train sur ses rails : incapable d’aller ailleurs que là où elles vont. En plus, cher François 1, vos œillères intellectuelles vous empêchent de même vous rendre compte.
Mais plusieurs, dont Charest ont essayé avec un certain succès de faire peur. De toute évidence vous êtes de ceux qui croient encore au bonhomme-sept-heure. Ceux-là ont sans doute voté PLQ malgré les puissantes allégation de corruption. D’autres fédéralistes craignant que la terre arrêterait de tourner si le PQ prenait le pouvoir ont choisi la CAQ pour ne pas cautionner Charest et le PLQ.
Ce ne sont pas vos ridicules sophismes qui changeront la réalité des choses.
«La pensée idéologique est toujours contre quelqu’un. Elle est toujours un instrument de violence. Elle en est imprégnée, empoisonnée.»
[Francesco Alberoni]