D’un point de vue politique, la pandémie aura mis à rude épreuve les relations déjà houleuses entre les provinces et le gouvernement fédéral. La santé est de compétence provinciale, mais c’est Ottawa qui négocie avec les géants pharmaceutiques pour l’achat des vaccins. Les provinces s’occupent des soins aux aînés, mais voilà que le fédéral voudrait obtenir des normes nationales en échange de précieux fonds. Nous avons observé au cours des deux dernières années de nombreuses anicroches entre les paliers de gouvernement, même si, dans son ensemble, le Canada se tire relativement bien d’affaire lorsqu’on le compare avec d’autres pays occidentaux.
Or, juste avant la pause des Fêtes, la maison de sondage Research Co. (établie à Vancouver) a mesuré la satisfaction des électeurs canadiens envers leurs élus provinciaux et fédéraux. Une question en particulier a attiré mon attention dans cette étude : « Votre province se porterait-elle mieux si elle était un pays à part entière ? »
À l’échelle canadienne, 25 % des sondés répondent par l’affirmative, contre 65 % qui sont en désaccord. En découpant les résultats selon les régions du pays, nous remarquons que c’est en Alberta et au Québec que la croyance que la province se porterait mieux en tant que pays est la plus élevée.
Évidemment, il faut faire preuve de prudence avec les sous-échantillons de sondage, car l’incertitude est plus élevée qu’avec l’échantillon complet. Néanmoins, nous remarquons qu’environ un tiers des répondants québécois croient que la province se porterait mieux en tant que pays à part entière, ce qui concorde avec les plus récents chiffres sur la souveraineté du Québec.
Toutefois, en décortiquant davantage les résultats au Québec, nous observons que seulement 16 % des sondés québécois sont « très d’accord » avec cette affirmation.
À l’inverse, une forte pluralité de répondants québécois, soit 43 %, sont « très en désaccord » avec l’affirmation que le Québec se porterait mieux hors du Canada (16 % sont plutôt en désaccord). Ces données pourraient stopper les quelques rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles François Legault, ancien ministre péquiste, serait secrètement en train de préparer un prochain référendum. En effet, bien que les sondages récents nous montrent qu’une grande proportion de Québécois apprécient le nationalisme de la CAQ, cette popularité ne semble aucunement avoir fait mousser l’option souverainiste pour autant.
Néanmoins, il est aussi intéressant de noter que ce même sondage de Research Co. révèle que 48 % des Québécois croient que le Québec se porterait mieux avec un nouveau premier ministre provincial. À ce titre, François Legault serait en milieu de peloton parmi les premiers ministres provinciaux au pays.
Les premiers ministres conservateurs des provinces de l’Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta font piètre figure dans ce classement. La majorité des répondants de ces provinces sont d’avis que leur chef de gouvernement devrait être remplacé.
Rappelons toutefois que ce sondage a été réalisé entre le 15 et le 17 décembre 2021, donc avant la montée fulgurante des infections et des hospitalisations au Québec et, surtout, avant l’imposition de nouvelles mesures de confinement par le gouvernement de François Legault, dont le couvre-feu sur tout le territoire québécois entre 22 h et 5 h. Il sera donc particulièrement intéressant de suivre l’évolution de ces chiffres au cours des prochaines semaines.
L’exaspération que suscite chez de nombreux Québécois la situation covidienne actuelle érodera-t-elle les appuis au gouvernement de François Legault ? Lors du plus récent suivi national de Léger, en décembre 2021, 70 % des Québécois se disaient toujours satisfaits de la gestion de la pandémie par le gouvernement de la CAQ. Nous saurons bientôt si les événements des derniers jours auront eu un quelconque effet sur l’opinion publique. Nous sommes en année électorale après tout.
Soyons sur nos gardes selon Yves-François Blanchet quand aux exigences dans les coopérations entre les provinces pour sauvegardez nos intérêts divergentes sur la langue et nos entreprises au Québec ! Pour la suite du siècle auquel nous avons à faire face d’un commun accord en se situant au sommet économique et culturel comme les partisans du Bloc Québécois autant que ceux du P.Q. car la philosophie n’est peut-être pas comme auparavant ! Actuellement on assite à une Révolution culturel Démographique au pays et ailleurs dans l’ensemble des provinces au Canada plus au Québec !
Quand on regarde la gestion par la province des services de santé, on se dit que si le Québec était un état indépendant, ce serait un véritable désastre. La gestion de la pandémie s’est faite à la petite semaine et sans véritable planification – l’Europe a eu à faire face à Omicron 3 semaines avant nous et «notre» cher gouvernement s’est quand même fait prendre les culottes à terre. C’est pas l’argent qui manque, c’est une bonne gestion et une véritable préoccupation de la santé des gens pas des avantages des médecins et des spécialistes, surtout quand on sait que 1.5 millions de Québécois n’ont PAS accès à un médecin de famille ni à une infirmière spécialisée. C’est donc compréhensible que les gens aient été si nombreux à penser que ce serait pire si le Québec était indépendant.
Ce qui me porte à dire, en regardant les résultats de ces sondages, c’est que les québécois ne seront heureux que lorsqu’ils auront disparu du paysage canadien, non pas en devenant un pays, mais disparu tout court.
Avec l’envahissement immigrationniste actuel, il ne faudra plus bien des années avant d’être submergés comme peuple fondateur. On n’a qu’à regarder ce qu’il se passe à ¨ Mountriall and Leval¨.
Je parle souvent avec des jeunesses de 25 à 50 ans, leur français décomplexé (franglais) nous ramène à pire que ce que nous avons combattu dans les années 60 pour nous réapproprier notre français. La cause me semble de plus en plus perdue et je ne vois pas ce qui pourrait la sauver. L’insouciance et l’indifférence sont devenues des armes d’auto-destruction massives. Les québécois n’auront que ce qu’ils méritent.