De l’huile d’Italie, vraiment ?

Huile d’olive, miel, vin… La fraude alimentaire est en plein essor et intéresse même le crime organisé. Grâce à une bourse qu’elle a remportée, notre journaliste scientifique s’apprête à mener une grande enquête sur le sujet.

(Photo : iStockphoto)

La journaliste scientifique Valérie Borde, collaboratrice de longue date de L’actualité, a remporté la bourse Michener-Deacon, qui finance un projet d’enquête journalistique.

Cette bourse, d’une valeur de 30 000 dollars, permettra à Mme Borde de consacrer quatre mois à une enquête sur les autorités responsables de la sécurité des aliments au Canada. « L’alimentation est devenue tellement complexe et mondialisée que les risques de fraudes alimentaires sont en croissance constante », dit-elle. Sans compter que le crime organisé est entré de plain-pied dans cette activité lucrative. « La fraude alimentaire rapporte plus que le trafic d’armes et d’héroïne réunis ! » illustre la journaliste. Peu de catégories d’aliments sont aujourd’hui épargnées par cette activité illicite. La fraude touche l’huile d’olive, les produits de la mer, le miel, le vin, le lait en poudre, les appellations contrôlées, la certification bio, et ainsi de suite.

Le résultat de cette grande enquête de Valérie Borde sera publié dans L’actualité.

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Bravo! Retraitée, j’ai l’intérêt, le temps de tout lire(ou presque…) et j’accorde la priorité à ma santé!
Mais qui dit vrai?… Très enthousiaste de lire les résultats de cette recherche!!!

Triste réalité Louise B. Mon grand-père disait: «Où il y a l’homme il y a de l’hommerie» L’argent est plus forte que la conscience pour certaines personnes.

La fraude alimentaire existe depuis toujours et elle sera de plus en plus difficile à déceler avec l’importation des produits variés, mondialisation ex: la Chine qui n’a pas du tout les même critères que nous par rapport à la sécurité alimentaire et la convergence alimentaire. Pourquoi? Les coupures au niveau des inspecteurs fédéraux qui font l’inspection des produits importés. Au Canada nous sommes très bien protégé. Moi-même ayant travaillé pendant 36 ans à l’ACIA, j’ai vu venir cette possibilité.