Dès cet hiver, des routes et trottoirs du Québec seront déglacés à l’aide de copeaux de bois imprégnés de sel. Cette pratique expérimentale vise à atténuer les écoulements de sel en bordure des routes, source de pollution des cours d’eau.
L’avantage des copeaux salés réside dans le fait qu’ils s’incrustent et adhèrent à la surface glacée au lieu de disparaître sous la neige. Au printemps, le produit peut être récupéré pour faire du compost ou du paillis.
Cette méthode de déglaçage a été imaginée en Suisse en 2009, et importée cette année par André Prévost, président de Technologies Emc3. En plus de fournir les municipalités, l’entrepreneur compte vendre ses copeaux salés dans les quincailleries, pour des usages résidentiels, ainsi qu’aux entrepreneurs en déneigement.
Le projet-pilote se déroule à Rosemère et à Lanoraie, en périphérie de Montréal, et à Granby, en Montérégie.
Cet article a été publié dans le numéro de janvier 2018 de L’actualité.
Je suis né en zone rurale où il y a déjà plus de 60 ans, les agriculteurs et forestiers utilisaient du bran de scie comme abrasif à déposer sur la glace vive des entrées charretières.
Il fallait compter un certain temps avant que l’adhérence soit parfaite.
L’addition de sel à cette biomasse en rendra l’efficacité encore plus précoce.
Bonjour, outre l’efficacité pour la circulation automobile et la prévention du ruissellement des sels, prévoit-on vérifier le soulèvement de particules fines dans l’air ?
Il est également mentionné dans l’article qu’il est possible de composter les résidus, qu’advient-il du sel toxique pour les végétaux que pourrait contenir le compost ou le lessivage au site de compostage?
Merci
Le saumure de magnésium à un PH neutre. Il n’affecte pas l’environnement. Il n’y à pas de poussière.