Avortement : prudence ou politique ?

Une fois de plus, le ministère de la Santé du Canada remet à plus tard sa décision d’approuver ou non la pilule abortive, la mifépristone.

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Photo : iStockphoto

Une fois de plus, le ministère de la Santé du Canada remet à plus tard sa décision d’approuver ou non la pilule abortive, la mifépristone, couramment appelée RU-486.

Ce médicament, qui bloque l’action de la progestérone et provoque l’interruption de la grossesse au cours du premier trimestre, est autorisé dans 57 pays, dont la France (où plus de la moitié des avortements sont pratiqués avec la pilule abortive) et les États-Unis (20 % des avortements).

Le RU-486 est à l’étude au Canada depuis plus de deux ans. Santé Canada prévoyait se prononcer au mois de janvier 2015, mais a annoncé que, finalement, il ne trancherait pas avant décembre.

Certains observateurs, favorables à l’utilisation du médicament, se demandent si le gouvernement Harper ne préfère pas reporter la décision après les élections, pour éviter de se mettre à dos les électeurs pro-vie, peut-on lire dans un éditorial du Globe and Mail.

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