
On pourra donc l’échapper sans crainte sur un trottoir de béton et même s’asseoir dessus !
Le PaperPhone – c’est son nom – n’est qu’un prototype pour le moment. On le fait fonctionner en pliant un côté ou certains coins de l’appareil. Par exemple, dans une application de lecture, il suffit de plier le coin supérieur droit vers l’arrière pour passer à la page suivante, vers l’avant pour revenir à la page précédente. « Personne n’avait jamais étudié le pli d’écran comme interface », indique Audrey Girouard, professeure adjointe au Human Media Lab de Queen’s, un centre de recherche qui crée de nouvelles façons d’interagir avec les ordinateurs.
Selon elle, les téléphones de demain seront à la fois tactiles, comme le iPhone, et flexibles, comme le PaperPhone.
Un obstacle technique demeure, toutefois : il faut encore rendre les composants de l’appareil plus résistants à des milliers de pliages. Mais l’ingénieure québécoise prévoit que d’ici 5 ou 10 ans on y sera parvenu.