À 99 ans, Brenda Milner est non seulement une pionnière de la neuropsychologie clinique, mais elle est toujours chercheuse et professeure à l’Institut neurologique de Montréal (INM). En 2014, à l’âge de 95 ans, ses recherches sur la mémoire et la cognition lui ont valu le prestigieux prix Kavli, doté d’une bourse d’un million de dollars américains, qu’elle a partagée avec deux collègues des États-Unis.
« Je resterai salariée de l’Université McGill tant qu’on me jugera scientifiquement crédible », dit-elle dans son bureau débordant de revues et de thèses. Le secret de sa longévité est le même que celui de sa réussite professionnelle : « L’entêtement, dit-elle en riant. Et puis travailler, ça fait un bien fou ! »
Née à Manchester, en Angleterre, en 1918, Brenda Milner devient l’une des premières diplômées en psychologie expérimentale de l’Université Cambridge, à quelques mois du déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale. En 1944, elle émigre au Canada pour enseigner à l’Université de Montréal, puis entre à l’INM en 1950. Ses recherches sur le fonctionnement du cerveau, et particulièrement sur la mémoire, en ont fait l’une des plus grandes spécialistes des neurosciences du XXe siècle.
Changer le monde ? Malgré sa carrière exceptionnelle, Brenda Milner a peu de prétentions sur ce plan : « Commençons par écouter les gens », dit-elle simplement.
Cet article a été publié dans le numéro d’octobre 2017 de L’actualité.
Quel superbe et éloquent témoignage, je dirais, à la vie, petit et grand « V » que fait madame Milner ! La vision que je me fais de cette dame….:je « vois » la vie vive au coeur de sa personne. C’est comme si madame s’était mise au service de la vie, de sa propre vie. Je trouve cette dame très émouvante. Je la remercie pour cette touchante illustration des beautés possible et disponible que la vie offre. Et si la vie était aussi une question d’attitude ?
Mes humbles respects madame Milner. Merci pour tout ce que vous avez réalisé et continuez de faire. L’humanité y a gagné. L’humanité y gagne.
Gaston Bourdages.
Auteur – Conférencier.
Oui… »écouter les gens »…et enseigner …:ce que votre collègue Dr.Denis Melançon aurait tellement aimé continuer à faire à votre Institut.
Mes hommages Madame Milner ..