
La professeure Nathalie Tufenkji, du Département de génie chimique de l’Université McGill, a montré que la poudre de canneberge inhibait la capacité de se propager de la bactérie Proteus mirabilis, souvent en cause dans les infections urinaires.
Sur une gélose, les bactéries mises en contact avec la poudre n’arrivaient pas à se déplacer à la nage pour étendre leur zone d’influence.
En outre, elles produisaient moins d’uréase, une enzyme qui contribue à la virulence des infections.
L’équipe croit qu’à terme des dérivés de la canneberge pourraient même être utilisés pour tapisser des dispositifs médicaux, comme des cathéters, afin de prévenir leur contamination.
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