
Le 28 novembre, la comète ISON pénètrera dans l’atmosphère du Soleil et volera à un peu plus d’un million de kilomètres de la surface de l’étoile. Si la comète survit à l’expérience, ce qui n’est absolument pas garanti, elle pourrait alors briller aussi fort que la Lune. Quant à la queue de la comète, elle illuminerait le ciel étoilé, une fois la nuit tombée, offrant un spectacle grandiose à l’échelle mondiale [Ajout: elle ne sera visible que le soir, de décembre à février, passant au plus proche de la Terre le 26 décembre].
Si, au contraire, la comète se désintègre, le grandiose pourrait quand même être au rendez-vous, au travers d’un collier de perles visible depuis un télescope.
La comète a été découverte en septembre 2012 par les astronomes russes Vitali Nevski et Artyom Novichonok, qui l’ont baptisé du nom de leur programme de surveillance du ciel, l’International Scientific Optical Network, qui regroupe des observatoires dans 10 pays.
Selon les mesures prises par le télescope Hubble en avril dernier, la tête de la comète fait 1,2 fois la taille de l’Australie. Quant à sa queue, on estime qu’elle s’étend sur 92 000 kilomètres, soit plus de deux fois la circonférence de la Terre.
Si l’on parle de la comète ISON comme l’une des comètes les plus brillantes des 50 dernières années, plusieurs experts de la NASA appellent à la retenue, l’un rappelant notamment qu’en 1973, la dernière « comète du siècle » s’était avérée être une totale déception.
« Tenter de prédire le comportement des comètes, c’est comme tenter de prédire le comportement des chats – c’est impossible », a ainsi expliqué non sans humour Don Yeomans à CNN.
Mise à jour: voyez, grâce à ce gif animé, la comète s’approcher du Soleil.
