D’atomes et d’athéisme

À quoi bon en appeler au divin, alors que le révolutionnaire Darwin et ses émules nous ont donné certaines des meilleures clés pour comprendre comment toutes les formes de vie se développent avec le temps ?

Photo : Daphné Caron

Je suis toujours perplexe devant cette proposition, lancée parfois sur un ton outré : nous ne serions pas — ne pouvons être ! — « que » ces atomes et cellules qui nous constituent. « Que » ça, vraiment ? Je rejette l’usage de ce diminutif.

Quand j’ai le plaisir de lire ou de réfléchir à propos de la biologie, de l’évolution des espèces ou de la génétique, je suis au contraire chaque fois renversé par le devenir fabuleux de ces atomes et cellules, construisant depuis des milliards d’années toute la vie qui nous entoure et que nous incarnons.

Je suis même souvent ému (la dernière fois, c’était à la pépinière, imaginez) devant le foisonnement vital, sa complexité, son énergie, son équilibre, son efficacité, sa reproductibilité, son ingéniosité, pour ne nommer que certaines caractéristiques évidentes de la perpétuelle réinvention du monde vivant. D’autant plus qu’il reste tant de réels mystères à éclaircir, ceux de notre cerveau, par exemple, « l’objet » le plus fascinant de l’univers connu.

Je suis étonné qu’on puisse dévaluer à la fois l’évolution et ses résultats — une évolution qui devrait être mieux comprise. Il est vrai qu’on cherche encore les hypothèses pouvant expliquer les tout premiers instants de la vie. Mais une fois cette vie lancée, ce qui en découle, sous l’impulsion incomparable de la sélection naturelle, qui a patiemment sculpté la variété des organismes de la faune et de la flore, est bien le fruit de la nécessité d’évoluer et non celui du simple hasard, comme on l’interprète souvent mal.

À quoi bon en appeler au divin, alors que le révolutionnaire Darwin et ses émules nous ont donné certaines des meilleures clés pour comprendre comment toutes les formes de vie se développent avec le temps ?

Ajoutant des couches successives de complexité au fil des milliards d’années qui nous séparent d’un monde purement minéral, le vaste processus autosuffisant de l’évolution — Richard Dawkins emploie l’image intéressante d’une grue qui construirait inlassablement à partir du sol — s’oppose conceptuellement au supposé travail divin œuvrant « d’en haut » et nous tirant vers lui. Ce dernier ne résout aucun mystère, posant plutôt un mur d’opacité devant la réalité.

Croire que la vie est tirée vers le haut par une sorte de crochet magique — autre image de Dawkins — et qu’elle fut ainsi créée par un être (autocréé) manifeste un genre de démission par rapport à la réalité et à notre étonnante capacité de la comprendre. La vie me paraît beaucoup plus inspirante quand on admet (et les faits sont là pour le prouver) qu’elle se déploie d’elle-même et sur elle-même.

L’idée de Dieu devrait même sembler suspecte : d’où nous vient ce besoin de substituer la magie à la connaissance, sinon pour éviter de voir les choses en face ? À quoi bon en appeler au divin, alors que le révolutionnaire Darwin et ses émules nous ont donné certaines des meilleures clés pour comprendre comment toutes les formes de vie se développent avec le temps ?

Au contraire de la majorité, je n’éprouve pas de souffrance à n’être « que » ces atomes et cellules, à ne former « que » ce corps dirigé par un cerveau, placé au confluent de perceptions internes et externes variées, n’engendrant « que » la continuité de l’être et ne me permettant d’interagir avec les autres « que » grâce à des fonctions dont on commence à peine à percer les étranges mécanismes. Ébloui par cette vie, je ne sens pas le besoin d’y ajouter une forme de transcendance.

Quant à la porte de sortie qui renverse également la perspective matérialiste en concevant le monde comme une projection de la conscience, elle se montre à l’usage aussi paresseuse que celle de la divinité, parce qu’après tout l’univers existe et qu’il peut être compris.

Vraiment, se trouver simplement dans le monde devrait déjà nous apparaître inouï. Et constater que toute vie sur terre participe d’un même élan, fondé sur un ancêtre commun universel aïeul de tout primate, mammifère, plante, champignon, bactérie et tutti quanti, cela devrait cimenter une fois pour toutes l’idée de notre communion profonde avec la nature.

Prendre ensuite conscience que nous sommes « écrits » grâce à un alphabet génétique commun, ayant engendré la totalité du vivant, devrait inspirer aux plus philosophes d’entre nous la conviction d’une indicible unité de la vie — et de la grande responsabilité que nous avons à son égard.

Enfin, que cette « mécanique » aboutisse à ces souveraines vertus qui nous précèdent en ce qu’elles ont contribué à nous construire, comme la bonté, l’attention à autrui, le partage et l’amour, devrait rassurer les plus inquiets de nos moralistes : l’athéisme est bien une forme d’humanisme.

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Entre le matérialiste et le croyant il y a l’agnostique dont je suis. Pour moi l’athé et le croyant sont pareil malgré leur opposition car tous les 2 affirment l’invérifiable. Avant les atomes il y avait quoi? Si vous avez des notions de physique vous me parlerez de la création de l’univers selon la théorie du big bang. Et avant le big bang il y avait quoi? La vérité voyez-vous est que notre cerveau est une machine qui a évoluée pour assurer notre survie et non pour répondre au mystère de l’existence qui persiste malgré toutes les théories scientifiques. Ne voyez vous donc pas que votre athéisme est autant un refuge que la croyance en Dieu. Comme le dit si bien Albert Camus dans son essai « Le mythe de Sisyphe » pour l’homme lucide il s’agit d’ouvert la porte et de constater que de l’autre côté de celle-ci il n’y a rien que son intelligence puisse appréhendé et pourtant il ne fuit pas mais reste la sans bronché face à l’inconnaissable.
Il y a le connu, il y a l’inconnu que la science peut explorer et finalement il y a l’inconnaissable qui doit être accepter tel quel.

Pour que votre affirmation soit vraie, il faudrait que les deux propositions soient équivalentes et également probables. Or, tout ce qu’on sait nous éloigne de l’idée de Dieu, et le rend très improbable, malgré les quelques zones d’inconnu (qui reculent constamment) comme la question « d’avant » le Big bang (s’il y a un « avant ») ou encore les premiers instants de la vie. Tout le reste (de la connaissance) contredit les affirmations des grandes religions et de principales croyances. Bref, même les plus militants (et intéressants) des athées comme Dawkins jugent que Dieu est avant tout extrêmement improbable, si cela peut vous satisfaire. J’aurais pour ma part plutôt tendance à retourner complètement le problème, de trois manières. D’un, je (mon cerveau) ne sens pas du tout le besoin d’une explication transcendante pour vivre ni survivre. De deux, je ne vois pas du tout la pertinence philosophique d’une hypothèse divine. De trois, autant la question de la croyance humaine me semble riche et intéressante (et sujette à une foule d’interprétations stimulantes), autant l’objet divin de cette croyance me semble sans intérêt propre. Bref, mon « cerveau » a tendance à agir comme tout cerveau, c’est-à-dire à négliger le très improbable pour se concentrer sur la réalité des choses. C’est une question de point de vue. Bonne journée à vous.

« Et avant le big bang il y avait quoi? »
Selon la théorie, il n’y avait rien, le temps étant un résultat de cette explosion initiale.
En fait, la question n’a pas vraiment de sens!
Et je ne « comprend » pas plus que vous.
Par ailleurs, postuler l’existence d’un principe créateur antérieur, un « Dieu » pour expliquer ce qu’on ne comprend pas, ne fait que nous confronter au paradoxe de la régression infinie.
En effet, qu’est ce qui aurait créé de principe créateur initial?
Aussi bien s’arrêter au Big Bang!

Ni le théísme (de chaque couleur) ni l’agnosticisme sont des positions « raisonnables » / « scrutinables » / vérifiables [eg d’après Popper], comme l’ensemble religieux tout entier et global et universel et cosmique . . . . Si qn. veut y croire, avec ou contre Luther, soit. Mais aucun n’a une seule justification de porter cette foi dans l’espace publique, ni social, ni individuel. Surtout pas l’église catholique qui force les époux / épouses non catholiques d’élever leurs enfants dans la foi de la Sainte Mère Église. Pour y avoir droit (et à tant d’autres sujets), elle devrait être en mesure de raisonner sa justification pour une telle demande contre la foi d’un paien, d’un non.croyant, d’un humain normal (qui n’est pas un « athée », pour la simple raison qu’on n’a pas de « soupcon initial », d’indice minimissime qu’il y ait une entité divine autre que les principes physiques, chimiques, biologiques, metaboliques, géologiques, sociales etc. ).
Michael Schemmerling

J’ai l’impression que vous n’avez pas bien saisie mon point de vue. Je vais donc reformuler ça autrement: l’hypothèse de la non existance de Dieu (encore faudrait définir ce concept si on dépasse l’idée naïve qu’on nous a inculqué dans l’enfance.) est aussi inutile que l’hypothèse de son existence. Face au mystère de l’existence je demeure simplement silencieux. Les athés ou les croyants eux se sentent obligés d’affirmer quelque chose à ce sujet. Ceux qui s’imaginent que la science va arriver un jour à terme, comme l’affirmait déjà Lord Kelvin à la fin du 19ième siècle, font à mon avis preuve d’une grande naïveté. Quand bien même l’humanité devait perdurer encore pour des millions d’années l’inconnaissable va demeurer inconnaissable.

Il existe autant de religions qu’il y a de définitions de Dieu(x).
On peut définir une chose sans l’avoir jamais vue mais cependant vous ne pouvez pas la décrire. Une description est un rapport/présentation d’observations sur une personne, une chose, un lieu… mais il n’existe aucune description de Dieu puisque personne ne l’a jamais vu!
Il n’y a que des définitions sur ce que les gens pensent/croient que Dieu devrait être.
Et parce que la religion a du composer avec diverses définitions opposées/rivales plutôt qu’avec des observations qui peuvent les amener à des descriptions de Dieu, les religions se sont scindées en différentes « Églises » à plusieurs reprises dans l’histoire humaine parce qu’aucune définition ne peut être décisivement contredite par des faits qui permettraient de résoudre les désaccords entre les nombreuses croyances.
La croyance est le fait de tenir pour réel l’existence de quelqu’un ou de quelque chose qui n’est pas perceptible par l’expérience. La croyance est une façon de penser qui permet d’affirmer, sans esprit critique, des vérités ou l’existence de choses ou d’êtres sans avoir à en fournir la preuve, et donc sans qu’il soit possible de démontrer qu’elles sont fausses.
Exemples de croyances : l’âme, les fantômes, la réincarnation, le paradis, Dieu.
Pour leur part, la science et les scientifiques s’entendent pour dire que toutes leurs théories sont basées sur l’observation, qu’ils travaillent avec des descriptions de ce qui est plutôt que des définitions sur ce qui devrait être. Toute dispute scientifique peut être ultimement résolue en faisant les observations nécessaires pour discriminer entre des théories qui s’opposent.
De toutes façons, aucune recherche scientifique digne de ce nom oserait formuler une hypothèse sur l’existence ou la non-existence des dieux!
Le fardeau de la *preuve* – évidences! – repose entièrement sur ceux qui croient en l’existence d’un quelconque être supra-naturel qui aurait créé l’univers à partir du néant !
Étant donné qu’une telle *entité*, de par sa *nature* même, ne peut être qu’immatérielle et intemporelle, sans énergie et sans matière puisque rien de tout ça n’était supposé exister avant, consciente alors que la conscience n’existait pas autour d’elle… la démonstration d’une telle existence risque d’être assez ardue et les mots pour la décrire ne font pas partie de notre vocabulaire.
La seule raison possible de croire en un quelconque être supra-naturel qui aurait créé l’univers à partir du néant vient de notre incapacité à comprendre comment l’univers en est venu à exister
Une chose est certaine cependant… l’Univers existe… Nous savons de quelle façon il s’est formé et de quelle manière nous en sommes arrivés là où nous sommes et ce que nous sommes! L’esprit scientifique – la curiosité! – fait que les humains vont toujours continuer à s’interroger et à examiner les fondements de leurs croyances.
Pour le moment, j’attends toujours et encore la démonstration de la nature du dieu créateur de l’univers qui ne repose pas simplement et entièrement sur un argument basé sur l’incrédulité/ignorance (je ne sais pas pourquoi l’univers existe, pourquoi je suis en vie… donc il doit y avoir un dieu quelconque, quelque part…)
“La science ne permet pas de dire que les dieux n’existent pas
mais elle permet de penser que leur existence n’est pas indispensable.”

Robert Giroux,
Je suis d’accord avec ce que vous écrivez, je dirais même que c’est une évidence. La méthode scientifique c’est simple: hypothèse, vérification expérimentale,correction des hypothèses invalides et on reboucle. C’est justement parce que je comprends très bien la méthode scientifique que je mets croyants et athés dans le même sac. Ces 2 déclarations n’ont justement rien à voir avec la méthode scientifique. Aucune vérification expérimentale de l’existence ou de la non existence de Dieu ne peut-être faites. Autrement dit la méthode scientifique ne peut nullement nous éclairer sur le mystère de l’existence.

Se déclarer matérialiste est d’autant plus farfelue qu’on ne sait pas ce qu’est la matière. Selon la célèbre formule E=MC^2 matière et énergie s’équivalent. Les matérialistes pourraient tout aussi bien se déclarer « énergistes » . Mais qu’ils se déclarent matérialistes, athés ou énergistes le mystère persiste.

@ Robert Giroux,
J’ajouterais ceci à mon dernier commentaire. Puisque la physique a toujours été mon champ d’intérêt principal en sciences je vous dirai qu’en sciences comme ailleurs les bottines ne suivent pas toujours les babines. Deux exemples:
1) Théorie des cordes, dont on entend parler depuis les années 70 au moins. Toujours pas la moindre proposition de vérification expérimentale en vue.
2)La mécanique quantique à boucles , première formulation dans les années 80. Toujours pas la moindre proposition de vérification expérimentale en vue.

Ces pseudo physiciens s’amusent avec des mathématiques complexes et prennent leur équations pour la réalité. Mais où sont les vérifications expérimentales.

@ Robert Giroux,

Vous écrivez ceci : « De toutes façons, aucune recherche scientifique digne de ce nom oserait formuler une hypothèse sur l’existence ou la non-existence des dieux! »

À la hauteur de mes connaissances, René Descartes a bien fait cela. Démontrer méthodologiquement l’existence de Dieu. Ses travaux ne sont pas indignes. Les théologiens pour contredire Descartes faisaient usage d’arguments qui ressemblaient aux vôtres. Ainsi, on peut dire toute chose et son contraire. Où se trouve alors la vérité ?

La physique quantique apporte quelques pistes sur d’autres formes dimensionnelles, structurelles. Il n’est pas certain que l’homme en la matérialité qui lui est propre, qu’il puisse jamais pénétrer cette dimension. Toutefois, il est concevable qu’il se trouve une dimension non terrestre dans laquelle prend source toute forme de pensée.

Le caractère irrépressible du sommeil et notre capacité de rêver, capacité qui n’est pas seulement propre de l’homme, tout ceci devrait nous inciter à la plus grande prudence quant à ce qui est et tout ce qui n’est pas. La création d’une manière générale, revêt un pouvoir sacré qui est proche du divin.

La question que nous devrions peut-être nous poser serait de savoir si malgré des habiletés (qui ne sont pas partagées également dans toute l’humanité), si nous ne sommes pas seulement un simple maillon d’une chaine d’évolution dont nous ne percevons clairement ni le début, ni la fin. Se peut-il que nous ne soyons que de la chair destiné à des expériences ? Pourquoi n’expérimentons nous pas tous la vie de la même façon ?

Intéressant votre article. Nous constatons encore une fois que l’homme cherche toujours à expliquer toute cette vie dans laquelle nous sommes. Intéressant que le point de vue athé puisse se partager facilement alors que celui du croyant est beaucoup plus difficile à passer. Pourtant, comment expliquer l’infini ingéniosité et la cohésion de tout ce qui se retrouve dans la nature? De l’atome à l’univers, si l’on y pense, tout est fait à merveille pour son bon fonctionnement. Le hasard ne peut faire de tels prodiges. Comment expliquer tout ce qui a trait à l’immatériel: la loi du retour, la foi qui produit des situations surprenantes, les règles morales qui nous régissent que l’on y croit ou non? Enlevons toutes lois humaines et pourtant il y aura toujours une « Loi » nous gouvernant qui nous rappelara à l’ordre. Je ne peut pas moi non plus tout comprendre et tout expliquer, mais je peut vous dire une chose, je constate l’effet positif que la foi peut produire dans une vie. Je ne parle pas de quelque chose de dogmatique, mais plutôt d’une connexion plus pure et directe avec le divin et qui se manifeste par l’amour.

C’est vrai que l’appel du divin, du transcendant, est très fort sur l’humain, pour plusieurs raisons, liées aux grandes questions existentielles et à la spiritualité. Des espoirs!

1) Qu’est-ce que je fais sur Terre? On cherche un but transcendant à la vie! Pas juste l’évolution des espèces, la sélection naturelle, le matérialisme. Non! On veut quelque chose de plus grand! On veut avoir de l’importance dans l’univers! Qu’un dieu ait fait le monde pour nous! On ne veut surtout pas être juste un grain de sable dans l’univers! Dés-espoir!

2) Vais-je mourir un jour? On ne veut pas mourir, et on a de la difficulté à imaginer qu’après la mort il n’y a rien. On préfère croire qu’il y a quelque chose, qu’on pourra y rejoindre nos parents et amis. La notion de l’âme et de la survie après la mort est très inspirante.

3) Y a-t-il une justice dans ce monde? On espère que la justice se fera un jour et que les méchants seront punis. On y rêve et on veut y croire!

Le désir de croire est donc très fort! Tout comme l’enfant qui place sa vie entre les mains de ses parents, le croyant place sa vie entre les mains de son dieu. C’est un dés-espoir pour les athées.

Dur, dur, pour moi d’être athée, après avoir connu des espoirs et les merveilleuses illusions de la religion! Et se raccrocher aux merveilles de la vie sur terre, ça ne se compare malheureusement pas à l’importance qu’une croyance en dieu me donnait et à l’espoir de survivre à l’oblitération finale! Dés-espoir!

En effet, comment concevoir que nous ne sommes qu’une petite partie de l’univers laquelle a commencé à réfléchir sur elle-même. Comment cela est-ce possible? L’Univers a-t-elle été programmé ainsi? Qui a programmé un tel devenir?

Je viens de lire votre article. Je me retrouve toujours désolée de constater à quel point le discours que vous tenez trouves facilement une tribune publique et utilise la démarche scientifique comme si c’était Dieu lui-même! Comme si nous avions toujours besoin de preuves matérielles pour expliquer ce qui existes! Avec toutes les errances et interprétations humaines que cela entraîne! Et cela « la science » en fait étalage tous les jours de ces égarements qui ne font que renforcer des dogmes qui ont souvent plus d’effets négatifs qu’autre chose. Sortez la tête de vos livres et allez donc un peu observer le mystère de la vie en observant ou l’éclosion d’une fleur le vol d’un oiseau. L’humanité s’en porterait mieux!

Chère Marie-Louise. J’observe aussi les fleurs et les oiseaux et je suis aussi impressionné que vous. Et davantage que par n’importe quelle idée de Dieu. Pour le reste, je travaille quotidiennement auprès de personnes qui meurent et survivent, ce qui donne aussi une fascinante perspective sur la vie. Et quand je lis sur la science et l’évolution de la pensée, je suis tout autant fasciné. Voilà donc plusieurs sources d’émerveillement, n’est-ce pas? Mais dans tout cela, l’idée de Dieu est celle qui m’émeut le moins. Curieux, n’est-ce pas?

Je partage votre croyance en la science… parce qu’il faut bien le dire, il s’agit aussi d’une croyance compte tenu de l’immensité de ce que nous ne savons pas encore. Mais contrairement aux croyances religieuses, qui posent des dogmes immuables, indiscutables et qui se prêtent si bien à l’instrumentalisation par ceux qui cherchent avant tout à asseoir leur pouvoir, la croyance en la science ouvre à l’humanité une voie vers la connaissance complète. La croyance en la science présuppose que toute compréhension atteinte n’est que temporaire et destinée à être remplacée par une compréhension plus éclairée, plus raffinée. Il est bien sûr possible d’instrumentaliser la science pour consolider son pouvoir, mais quand certains sont parvenus à régner en s’appuyant sur un « dogme scientifique », celui-ci a toujours fini par être réfuté par l’évolution de la connaissance. À mon avis, l’humanité a tout intérêt à s’affranchir de ses croyances religieuses, car on s’en sert aujourd’hui pour la diviser en clans opposés et irréconciliables parce que guidés par des préceptes venus d’un lointain passé et aujourd’hui parfaitement contreproductifs.

Bien d’accord avec vous, sauf que je doute qu’il faut parler de « croyance » en parlant de la science. La science est une somme de méthode qui permettent la validation de faits. Elle convainc par ses résultats. Elle émeut par l’ampleur de ses découvertes, incroyablement plus profondes et complexes que celles des religions. Et comme vous dites, ses résultats sont temporaires, ce qui leur donne paradoxalement encore plus de poids.

Superbe article! Je ne ferais qu’une seule modification: je remplacerais « devrait » par « doit ».
« L’idée de Dieu doit même sembler suspecte ».

Christian Sinave

Bonjour Alain,
Vous pourriez lire « Le principe de Lucifer » d’Howard Bloom, tome 1 et 2. J’ai beaucoup aimé le côté « éthologie » de ce bouquin, vu mon penchant véto. L’auteur donne en fin de livre sa bibliographie scientifique complète. Pour vous dire que le titre est peut-être « werdo » et ne reflète pas nécessairement le contenu et n’a rien à voir avec le satanisme ou autre parodie semblable.

Pour finir, je ne veux pas m’embarquer dans un dossier philosophique comme le matérialisme, l’athéisme ou la religion. Je préfère la biologie, la physiologie, le comportement animale et humain et que dans cet univers il existe beaucoup de recherche et de trouvailles qui m’émerveillent à tout coup.
Merci

Qui dit vrai! J’ose espérer qu’il y a un peu de vrai dans tout, ou presque. Du moins, soyez patients, une partie de la réponse viendra sûrement à la mort. 🙂

M. Vadboncoeur,
qu’arrive-t-il aux gens pour qui la science n’arrive pas à enrayer leurs maux indésirables et leurs effets, sinon de geler leur conscience? Ils ont besoin de transcender leurs maux physiques, psychologiques, sociaux, etc. La science et les démocraties se sont largement inspirée des textes bibliques écrits bien avant le 18è s. (siècle des lumières) Que dites-vous des recherches des Dr Jean-Jacques Charbonnier (de Lyon), anesthésiste et Dr Marc Beauregard (de Mtl), neuroscientifique? Eux, ils disent de vous (tout en vous respectant) que l’approche matérialiste de la vie (physique) rend aveugle aux réalités invisibles et internes des gens (vie psychologique, mentale et affective). L’hypothèse que la conscience survit à la vie physique donne un espoir et du sens plutôt que de propager le vide existentiel.

Je ne vois pas du tout en quoi s’émerveiller devant la science et le monde rend aveugle aux réalités invisibles et internes. Mais si vous parlez de la vie après la mort, c’est une pure croyance, sans aucune démonstration. Tant mieux si elle vous fait du bien. Elle m’apparaît extrêmement improbable et de peu d’intérêt. Vous le dites vous-mêmes: c’est le vie, qui est intéressante.

Il y a quelques années, je travaillais sur un projet à Addis Abeba, en Éthiopie.
À quelques reprises, j’en ai notamment profité pour visiter le Musée National, là où sont entreposés les restes de « Lucy ».
Une série de 6 exhibits, montrant autant de crânes de nos ancêtres, était particulièrement fascinante.
On pouvait y examiner 6 crânes, le premier étant celui d’un Australopithèque afaransis (3,6 à 3,3 millions d’années), le dernier, étant celui d’un Homo sapiens (0,2 millions d’années à maintenant).
Ce qui me fascinait tout particulièrement était de voir le changement dans la partie fronto-orbitaire du crâne, celle-ci étant de plus en plus verticale au fur et à mesure des millions d’années écoulées.
On voyait clairement le processus d’évolution, tout en constatant la durée de ce processus.
Ceux qui doutent du processus d’évolution auraient avantage à voir ces exhibits, ou des semblables.

En effet, voir Lucy en personne doit être très émouvant. La croissance des lobes frontaux est en effet une évolution fascinante du cerveau humain. Quant à nier l’évolution, une des théories les plus solidement appuyées, il faut vraiment avoir du temps à perdre.

Lorsqu’on se réfère aux biographies de Darwin, nous pouvons relever que le « révolutionnaire » — pour reprendre la formule du docteur Vadeboncoeur — était croyant. Ses observations sur le terrain et les hypothèses qu’il a formulées sur l’évolution notamment, rentraient en conflit avec ses propres convictions spirituelles.

Cette impossibilité de résoudre l’équation l’a forcé à voir et revoir sa propre théorie et d’en différer plusieurs fois sa publication. Darwin n’a pas voulu publier (à ma connaissance) d’ajouts à ce livre ou des livres subséquents.

Cette théorie n’a jamais satisfait pleinement son auteur et elle a fait l’objet de toutes sortes d’interprétations, comme le mentionne le docteur Vadeboncoeur, qui occultent complètement la théorie elle-même.

Est-il possible qu’il y ait une « intelligence » dans l’atome ? Que l’évolution soit le fruit d’une intelligence qui nous dépasse ? Se peut-il que Darwin ait voulu nous aider à comprendre qu’en fin de compte l’espèce humaine est une espèce animale parmi d’autres, que l’évolution des espèces diverge d’une espèce et d’un milieu de vie à l’autre tout en conservant des caractères communs qui sont propres à toute forme d’évolution ?

Surtout que toutes choses peuvent aller dans les deux sens : évoluer puis décliner et ainsi de suite jusqu’à une possible l’extinction.

J’aime beaucoup la vision humaniste et naturaliste de monsieur Vadeboncoeur, mais je me dis que cette profonde et merveilleuse nature qui en principe nous habite, force notre vénération comme notre étonnement… quelle est « quelquefois » assez souvent réprimée dans les faits.

Alors, les choses sont peut-être un petit peu moins simples que ce qu’on voudrait qu’elles soient.

Darwin a pris des années pour développer sa théorie, et la présenter avec autant que possible des données l’appuyant. Ç’a été le travail de sa vie. Cette théorie n’a pas été abandonnée, et les modifications subséquentes n’ont pas changé les principes majeurs de cette théorie. Les connaissances se sont améliorées, et plusieurs de ces principes ont été confirmés. Mais, avec le développement des sciences, on comprend mieux aujourd’hui, comment ça se passe.

Après avoir publié son livre l’Origine des espèces, Darwin a aussi publié d’autres ouvrages. Mentionnons, entre autres, The descent of man, dans lequel il applique la théorie de l’évolution aux humains.

@ Michel Belley,

Oui ! En effet, « The Origin of Species » a été publié en 1859, « The Descent of Man » en 1871 ; c’est plus spécifiquement sur ce second ouvrage que Darwin était confronté à ses propres contradictions : ses observations versus ses valeurs morales et religieuses.

D’une manière générale les darwiniens (puisqu’il faut les appeler ainsi) se sont emparés de cette théorie pour justifier de leur athéisme. L’humain est-il simplement le produit d’une évolution naturelle ou d’une manière plus complexe le produit ou le sous-produit de divers conditionnements ?

C’est cette forme de conditionnement qui pour moi est source d’étonnement. Je ne saurais affirmer que Dieu existe vraiment, mais il existe en l’homme une forme de duplicité qui pour paraphraser Victor Hugo pourrait faire songer que le dessein de Satan est bel et bien une forme qui peut être observée dans nombre d’esprits humains…. Lorsque le bien, la bonté, la pratique du bien ne vient pas en l’homme automatiquement tout naturellement.

Qu’en pensez-vous ?

Merci pour cet intéressant texte.
Il est tellement bon et sage de se tenir à une saine et sainte distance de toute religion, création des humains.

Beaucoup, beaucoup trop tard, l’´evident ! Mais très, très grand merci !
Je vais le proliférer autant que je pourrai. Même si ce ne sera « que » sans autoristation.
Michael Schemmerling

Moi en lisant vos theories je me suis demandée pourquoi DIEU est un sujet pour vous si compliqué. Pour connaItre DIEU allez a des endroits ou il se dévoile sans aucune équivoque, Et ces endroits sont aupres des mourants car j`ai EU LA PREUVE A MAINTES REPRISES de l`existence de Dieu. J `ai fait du bénévolat dans un mouroir pour les sidéens du nom de Maison de Nazareth rue DUFORT à MONTRÉAL Il y a de cel;a envron 30 ans Les patients étaient traités à AZT médicament qui n`était pas à point. Un patient du nom de DANIEL était plus intressé par les antiquités qu`autre chose alors je lui demande Veux-tu qu`on parle de DIEU et lui de me répondre MOI CES HISTOIRES-LÀ JE N`Y CROIS PAS. je lui ai répondu Parfait et je me suis retirée. Quelques jours plus tard on m`appelle car ils manquaient de personnel. Alors je me rend et en passant devant la chambre de Daniel ce dernier m`itderprelle et en m`approchant je remarque son visage tout radieux et il me dit Je crois en DIEU. Explique=moi ca. lors il me dit Hier j ai eu une vision. QUI! Dieu, il mà dit prépare-toi Daniel c`est pas l`enfer que je veux te donner c`est le ciel, Cest l« a que j ai compris qu`il se rejettait tellement en tant que gay qu`il se croyait rejetté de Dieu Je l`ai accompagné les 6 jours suivant et il est mort tel qu`annoncé. des histoires COMME CELLE-CI j`en connais assez pour écrire un livre. Tout ce que je peux vous dire c`est n`attendez pas que Dieu se manifeste à vous dans les derniers jours pour vous donner une dernière chance car ils étaient pathétiques dans leur prise de conscience de l`existence de DIEU. La différence entre moi et DIEU est que moi j enverrais paitre quelqu un qui m`aurait renié presque toute sa vie. UN jour j ai demandé à un sage prêtre comment une personne puvait arriver si près de la mort et s`obstiner à ne pas croire. Il m`a répondu avec humour Que voulez-vous il ne peut y avoir 2 coqs dans le même poulailler. lol Je fini avec une histoire . Un gars arrive au ciel et attend dans une pièce remplie de cadeaux enveloppé des plus beaux papier. Alors que Dieu rentre dans la piêce le gars lui demande. c`est pour qui tous ces cadeaux Et DIEU lui jette un regard triste Ca mon gars c`est tous les cadeaux que j`avais préparé pour toi quand tu étais sur la terre et que tu ne m`as pas demandé. et en regardant sur les boites il lut COURAGE, PARDON, MISÉRICORDE.ETC ETC. Vous qui êtes si intelligent dites-moi quas quel magasin je peux acheter ces vertus PAR CONTRE JE SAIS MOI OU LES OBTENIR GRATUITEMENT . BONNE JOURNÉE LISE CLEMENT

Diable, vous êtes presque biblique dans votre commentaire. Tant mieux pour vous si cela vous aide à vivre. Mais merci, je trouverai ce que je souhaite trouver là je pense le trouver. Bonne journée à vous.

Moi en lisant vos theories je me suis demandée pourquoi DIEU est un sujet pour vous si compliqué. Pour connaItre DIEU allez a des endroits ou il se dévoile sans aucune équivoque, Et ces endroits sont aupres des mourants car j`ai EU LA PREUVE A MAINTES REPRISES de l`existence de Dieu. J `ai fait du bénévolat dans un mouroir pour les sidéens du nom de Maison de Nazareth rue DUFORT à MONTRÉAL Il y a de cel;a envron 30 ans Les patients étaient traités à AZT médicament qui n`était pas à point. Un patient du nom de DANIEL était plus intressé par les antiquités qu`autre chose alors je lui demande Veux-tu qu`on parle de DIEU et lui de me répondre MOI CES HISTOIRES-LÀ JE N`Y CROIS PAS. je lui ai répondu Parfait et je me suis retirée. Quelques jours plus tard on m`appelle car ils manquaient de personnel. Alors je me rend et en passant devant la chambre de Daniel ce dernier m`itderprelle et en m`approchant je remarque son visage tout radieux et il me dit Je crois en DIEU. Explique=moi ca. lors il me dit Hier j ai eu une vision. QUI! Dieu, il mà dit prépare-toi Daniel c`est pas l`enfer que je veux te donner c`est le ciel, Cest l« a que j ai compris qu`il se rejettait tellement en tant que gay qu`il se croyait rejetté de Dieu Je l`ai accompagné les 6 jours suivant et il est mort tel qu`annoncé. des histoires COMME CELLE-CI j`en connais assez pour écrire un livre. Tout ce que je peux vous dire c`est n`attendez pas que Dieu se manifeste à vous dans les derniers jours pour vous donner une dernière chance car ils étaient pathétiques dans leur prise de conscience de l`existence de DIEU. La différence entre moi et DIEU est que moi j enverrais paitre quelqu un qui m`aurait renié presque toute sa vie. UN jour j ai demandé à un sage prêtre comment une personne puvait arriver si près de la mort et s`obstiner à ne pas croire. Il m`a répondu avec humour Que voulez-vous il ne peut y avoir 2 coqs dans le même poulailler. lol Je fini avec une histoire . Un gars arrive au ciel et attend dans une pièce remplie de cadeaux enveloppé des plus beaux papier. Alors que Dieu rentre dans la piêce le gars lui demande. c`est pour qui tous ces cadeaux Et DIEU lui jette un regard triste Ca mon gars c`est tous les cadeaux que j`avais préparé pour toi quand tu étais sur la terre et que tu ne m`as pas demandé. et en regardant sur les boites il lut COURAGE, PARDON, MISÉRICORDE.ETC ETC. Vous qui êtes si intelligent dites-moi quas quel magasin je peux acheter ces vertus PAR CONTRE JE SAIS MOI OU LES OBTENIR GRATUITEMENT . BONNE JOURNÉE LISE CLEMENT

Mercie M. Vadeboncoeur,

C’est un des beaux textes que j’ai eu l’opportunité de lire, merci pour votre magnifique message d’espoir. Le thème de science et croyance est pationant car on sait à quel point ils peuvent refléter la manière dont l’humain persoit et mène le monde. Il est navrant de constater qu’il nous faut encore t’appeler que la terre n’est pas plate, il reste beaucoup à faire pour éduquer, vivre au rythme des étoiles et de la nature voilà qui donne sense à ce que nous sommes, des être vivant comme les autres avec un début et une fin, c’est deja bien assez.

Darwin, Albert jacquard et Onfray en philosophie ont tous profondément creusés cette question avec brio. Libre à chacun de croire si ça fait du bien, mais notre histoire montre que « croire » à fait beaucoup plus de dégâts dans l’humanité que « savoir ».

Bravo

Merci M. Vadeboncoeur,

C’est un des beaux textes que j’ai eu l’opportunité de lire, merci pour votre magnifique message d’espoir. Le thème de science et croyance est pationant car on sait à quel point ils peuvent refléter la manière dont l’humain persoit et mène le monde. Il est navrant de constater qu’il nous faille encore r’appeler que la terre n’est pas plate, il reste beaucoup à faire pour éduquer, vivre au rythme des étoiles et de la nature voilà qui donne sens à ce que nous sommes, des êtres vivants comme les autres avec un début et une fin, c’est déjà bien assez.

Darwin, Albert jacquard et Onfray en philosophie ont tous profondément creusé cette question avec brio. Libre à chacun de croire si ça fait du bien, mais notre histoire montre que « croire » à fait beaucoup plus de dégâts dans l’humanité que « savoir ».

Généralement, je suis 100 % en accord avec les propos d’Alain Vadeboncoeur, mais en référence à son article « D’atomes et d’athéisme », mon degré d’accord dégringole vers le bas. Utiliser la théorie de l’évolution des espèces de Darwin pour faire l’apologie de l’athéisme me semble un argumentaire fort incomplet. À ce que je sache Darwin n’a pas expliqué la nature de la matière noire, de l’antimatière, de l’énergie sombre, de l’avant Big Bang et de la possibilité d’univers parallèles comme le laisse supposer la théorie des cordes un physique. La science a fait beaucoup de chemin depuis Darwin. Ainsi, même si la théorie de l’évolution est incontestable, essayer de montrer la valeur de l’athéisme en utilisant la théorie de l’évolution de Darwin, cela m’apparaît aussi incomplet que d’essayer d’explique la création du cosmos par les textes de la Bible qui présente la création du monde en 6 jours.
François Lasnier
186 Route Germain
Lévis (Québec)

Je n’ai pas fait de « démonstration » entre la théorie de Darwin et l’athéisme. Il faut le prendre du point de vue de l’origine du monde simplement: le monde est-il créé par un Dieu ou se construit-t-il lui-même. Sur cet aspect, c’est Darwin qui répond historiquement à la question qui a toujours été le point « faible » des philosophies « sans Dieu »: mais comment avoir créé toute cette beauté, les espèces, la diversité, sans intervention divine. Il faut simplement prendre l’affirmation en ce sens. La réponse la plus simple, c’est Darwin qui la donne, et non Dieu.

Pour ce qui est du cosmos, l’idée de Dieu ne résout rien de la question, elle n’est donc pas pertinente, mais je n’en parle pas dans mon texte.

Si vous êtes un « demi-athée », c’est que vous accordez beaucoup de poids aux prétentions appuyant l’existence de Dieu (qui ne reposent sur rien d’autre qu’une sorte de souhait ou de vague perception de « quelque chose »), suffisamment en tout cas pour vous convaincre à moitié. C’est déjà énorme. La place du doute est dans mon esprit bien près de zéro, mais je n’ai pas les moyens de l’anéantir complètement. C’est sans importance: la question de Dieu m’apparaît aujourd’hui complètement triviale et sans intérêt. Contrairement à celle de la croyance, qui demeure un phénomène humain fascinant.

Merci Monsieur Vadeboncoeur pour cette ode à l’évolution, à l’être humain et à sa capacité de conscience!!! Très inspirant…