Bien qu’elle ne soit pas encore reconnue comme un trouble mental, l’écoanxiété, une anxiété provoquée par l’appréhension des conséquences du réchauffement planétaire, touche de plus en plus de gens, observent les psychologues. On peut néanmoins apprendre à gérer cette détresse, estiment Catherine Raymond, experte des effets du stress sur le cerveau et chercheuse postdoctorale au Département de psychologie de l’UQAM, et Christina Popescu, doctorante à la même faculté, qui étudie entre autres la résilience en situation de stress climatique.
Depuis quelques années, l’inquiétude générée par les problèmes environnementaux semble avoir monté d’un cran. Notamment chez de jeunes adultes, qui vont jusqu’à renoncer à fonder une famille tant l’avenir leur paraît sombre. Pourquoi certains sont-ils plus bouleversés que d’autres par la situation ?
Christina Popescu : La thèse de doctorat sur laquelle je travaille, qui s’appuie en partie sur un questionnaire que j’ai soumis à 260 Québécois de 18 à 70 ans, porte entre autres sur les facteurs prédisposants à l’écoanxiété. J’en suis encore à analyser les données, mais pour l’instant, j’émets l’hypothèse que la fréquence à laquelle on est exposé à de mauvaises nouvelles sur le climat soit en cause. Je m’intéresse aussi au concept d’identité environnementale, qui se développerait dès l’enfance, et qui fait que la personne se sent connectée à la nature, à ce qui l’entoure. Ceux dotés d’une forte identité environnementale pourraient être davantage affectés par la crise écologique.
Catherine Raymond : À ce jour, les études montrent que les gens susceptibles de souffrir d’écoanxiété ont tendance à ressentir de l’anxiété par rapport à d’autres aspects de leur vie. C’est ce qui ressort des rapports de psychologues cliniciens, qui notent également que les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement touchés par le phénomène. Les réactions de leur cerveau sont les mêmes que chez ceux atteints d’un trouble anxieux, sauf que les symptômes sont déclenchés par des enjeux écologiques. La génétique joue un rôle dans l’apparition de cette pathologie, à hauteur de 30 % — c’est-à-dire qu’un enfant de parents anxieux, mais qui a été séparé d’eux à la naissance, a 30 % de probabilité d’avoir aussi une personnalité anxieuse. Mais c’est faible en comparaison de certains troubles psychiatriques, comme la bipolarité, où le poids de l’hérédité peut aller jusqu’à 80 %. C’est donc surtout l’entourage qui compte ici : un petit qui vit parmi des adultes anxieux acquiert le sentiment que le monde autour de lui est dangereux.
Comment se manifeste l’écoanxiété ?
Catherine Raymond : Ça varie d’une personne à l’autre, car on se situe tous dans un continuum ; certains sont un peu écoanxieux, et d’autres, beaucoup, au point que ça altère leur fonctionnement sur les plans physique, cognitif et émotionnel. C’est là que ça s’apparente à de l’anxiété clinique. Les plus affectés par les changements climatiques ressentent énormément de détresse, qui peut se traduire par de l’insomnie, de la difficulté à avoir des interactions sociales et à travailler ; ils peuvent aussi être tristes, agités, exaspérés. Certains ont même des palpitations, comme lors d’une attaque de panique.
Un brouillon du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, dont la version officielle paraîtra en 2022, laisse entendre que les répercussions du réchauffement vont s’accélérer, quoi qu’on fasse. Il y a donc vraiment de quoi s’en faire. Comment apaiser une crainte fondée ?
Christina Popescu : C’est tout un défi de vivre avec cette réalité au quotidien. Mais selon moi, faire l’autruche pour se protéger n’est pas la solution. Même auprès des enfants. Les études signalent qu’il ne faut pas minimiser ce qu’ils ressentent en disant : « Ce n’est pas si grave. » Ça leur fait plus de tort. On a plutôt intérêt à reconnaître leur détresse et à trouver des moyens d’y faire face.
Catherine Raymond : C’est un peu comme lorsqu’on dit à nos petits : « Le feu, c’est dangereux. » C’est vrai que ça l’est. Sauf que la solution n’est pas de cesser d’en dormir la nuit. Dans bien des cas, les changements climatiques ne représentent pas une menace immédiate à la survie, telle une arme pointée sous le nez. On peut expliquer à notre progéniture que la situation est grave, mais qu’on peut faire des gestes pour améliorer le sort de la planète. Le cerveau génère une réponse de stress face à une absence perçue de contrôle ; d’où la nécessité de créer une impression d’empowerment par rapport à la situation. C’est important aussi comme adulte de réguler ses émotions devant ses enfants ; c’est la meilleure manière de leur apprendre à réguler les leurs, en particulier les 12 ans et moins.
Quelles sont les stratégies d’adaptation les plus éprouvées face à l’écoanxiété ?
Christina Popescu : Se concentrer sur la résolution de problèmes apporte beaucoup de positif, notamment s’investir dans des actions collectives. Faire son compost en solitaire dans son coin, c’est bien, mais ça peut mener au découragement, comme si on était seul à devoir faire face à la crise. Il est plus apaisant d’aller à la rencontre de gens qui partagent nos valeurs environnementales et qui veulent faire des changements, même à petite échelle. Une autre stratégie qui fonctionne pour certains est la quête de sens, telle que définie par Maria Ojala et Panu Pihkala, deux chercheurs scandinaves en écoanxiété. L’objectif est de réfléchir aux origines du réchauffement, à la façon dont on y contribue, et à ce qu’on peut faire pour se sentir davantage en harmonie avec sa propre vision du monde.
N’est-il pas salutaire, par contre, de décrocher parfois de ces préoccupations ?
Christina Popescu : Tout à fait — c’est épuisant d’être toujours dans la lutte. Ça peut même devenir contre-productif, paralysant. Quand on se sent submergé par l’anxiété, disons à la suite de mauvaises nouvelles environnementales, un bon truc est de s’ancrer dans le moment présent. D’accord, il y a tous ces feux de forêt, le dôme de chaleur, mais qu’est-ce qu’on peut faire ici, maintenant ? Ça fait du bien d’être davantage « dans » son corps et moins dans sa tête, par exemple en allant pratiquer un sport, en faisant du yoga ou en marchant dans la nature. L’idée est d’atteindre un certain état contemplatif. Je crois aussi beaucoup aux bienfaits de la créativité pour extérioriser les émotions. Les arts plastiques, la musique, le chant, la danse.
Catherine Raymond : Mieux vaut également limiter sa consommation des médias, désactiver temporairement les notifications. L’augmentation importante de l’écoanxiété chez les jeunes serait d’ailleurs liée à leur usage intense des médias sociaux, où ont lieu la majorité des campagnes de sensibilisation au réchauffement climatique. On y est exposé à des images de bébé koala qui cherche son parent dans une forêt dévastée par le feu, d’ours polaires amaigris et affamés… Ces vidéos, qui activent les réponses de stress, ont bien sûr pour but d’éveiller les consciences, mais les gens ayant le plus de chances d’y réagir sont ceux qui sont déjà écoanxieux — pas les présidents des grandes sociétés pétrolières ! La cible est ratée. Je conseille à ceux ayant du mal à sortir de la spirale des émotions négatives d’essayer la thérapie cognitivo-comportementale, qui s’avère la plus efficace pour diminuer la détresse chez les écoanxieux. Au bout d’une dizaine de séances, les effets sont notables. Mais il faut trouver un psychologue avec qui ça clique.
Des références utiles :
– Apprivoiser l’écoanxiété : Et faire de ses écoémotions un moteur de changement (Éditions de l’Homme), de la psychologue clinicienne Karine St-Jean.
– Écoanxiété : L’envers d’un déni (Éditions MultiMondes), de Noémie Larouche.
– Les conférences (en anglais) de la psychologue britannique Caroline Hickman, spécialisée en écopsychologie, entre autres auprès des enfants.
J’étais « écoréaliste » fin des années 80, et pas si anxieuse, après avoir lu un article ds une revue de vulgarisation scientifique sur ce que les changements climatiques allaient causer comme effets. Déjà à l’adolescence, je voyais bien que ce qu’il y avait à faire, ça ne se ferait jamais à une hauteur suffisante pour renverser les tendances. Et ça bien le cas jusqu’à maintenant. Rien de ce qui se produit aujourd’hui ne m’étonne… sauf le dôme de chaleur. Ça c’était nouveau! Maintenant qu’on commence à avoir mal pour vrai ds nos pays riches, on va prendre des décisions malgré les lobbys pétroliers et les habitudes confortables, et effectuer des changements concrets, mais ce sera pas mal pire avant de s’améliorer. Et pour les jeunes, il ne faut pas oublier qu’ils font parti d’un système qui rend difficile de ne pas polluer, mais qu’eux aussi contribuent au problème avec leur consommation. Ça prend combien d’énergie les réseaux sociaux? Les block-chains? Les appareils intelligents aux trois ans?
Oui il faut tout à fait gérer l’anxiété parce que l’on doit vivre le mieux possible. Et il faut rendre plus anxieux ceux qui ne le sont pas assez.
Si javais eu des enfants, d’avoir à me préoccuper du leur futur me rendrait très éco-anxieuse présentement, et bien j’en suis bien contente de ma décision éco-réaliste de ne pas en avoir eu.
Vous dites, Madame Proulx, qu’un brouillon du rapport du GIEC laisse entendre que les répercussions du réchauffement vont s’accélérer, quoi qu’on fasse et qu’il y a donc vraiment de quoi s’en faire. Et vous ajoutez comme si la réalisation de ces prophéties ne faisait aucun doute : « Comment apaiser une crainte fondée ? »
Mais en affirmant ainsi que leur crainte est fondée, vous n’aidez vraiment pas à soulager ceux qui souffrent d’écoanxiété! En fait, vous amplifiez leur mal puisque vous donnez crédit à ces prophéties. Un peu d’esprit critique serait une bonne idée ici. Si vous voulez vraiment aider les gens à soulager leur écoanxiété, vous pourriez d’abord leur rappeler :
(a) qu’une prophétie n’est pas un fait établi et qu’il est bien possible qu’elle ne se réalise jamais,
(b) que le GIEC a justement la mauvaise habitude de faire des prophéties qui ne tiennent pas la route (Un exemple cocasse parmi tant d’autres, au moment de recevoir le Prix Nobel de la Paix en 2007, le GIEC annonce en grande pompe qu’en 2018, les glaces de l’Arctique auront fondu de 50%. Pour ne pas être en reste, la même année Al Gore renchérit en disant : « I predict the ice cap will melt by 2014! » Qu’en était-il finalement ? Les deux avaient tort : L’institut météorologique danois nous annonçait en 2018 que le volume de glace de l’Arctique avait augmenté de 10% par rapport à 2007… ),
(c) que cette stratégie de communication de la terreur est voulue et délibérée (« Scare them to death! » disait un des protagonistes du GIEC, James Hansen, pour forcer les gens à adhérer à l’idéologie réchauffiste),
(d) que pour mieux faire taire ceux parmi les scientifiques qui avaient des doutes sur ses prophéties, le GIEC a instauré un climat de censure digne des plus viles dictatures (« Vous avez le devoir de réduire au silence ceux qui s’opposent aux avis du GIEC. », disait Al Gore en 2008.)
et finalement, si ça peut rassurer les écoanxieux, (e) le GIEC s’est toujours lourdement trompé dans ses prophéties, si bien qu’il n’a plus aucune crédibilité aujourd’hui auprès de milliers de scientifiques sérieux.
J’ajouterais enfin que le mot « experts » qui apparait dans l’appellation française du GIEC pour « Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat » est déjà en soi une imposture. En anglais le GIEC s’appelle « IPCC » pour « Intergovernmental Panel on Climate Change ». Le mot « experts » n’y apparait pas pour la simple raison que l’IPCC n’est pas composé d’experts. En fait, c’est le seul organisme de l’ONU dont la traduction dans les autres langues a été ainsi manipulée. Il s’agit d’un stupéfiant mensonge qui a permis de changer totalement la perception de l’organisme. De « politique » qu’il est toujours, il est réapparu tout d’un coup comme un organisme « scientifique », composé de milliers d’experts. Or, l’organisme politique « intergouvernemental » qu’est le GIEC représente en fait le point de vue des 195 pays qui le composent. Les envoyés de ces 195 pays sont de simples fonctionnaires qui n’ont pour la plupart aucune connaissance particulière en climatologie, ou même en science. Les décisions y sont prises à la majorité des voix par un processus de vote. Ce qui est tout à fait contraire à la méthode scientifique pour établir la vérité d’un fait.
Mais s’il y a une chose que le GIEC a bien réussi à faire depuis 30 ans, c’est d’affoler le plus de monde possible en faisant accroire qu’une augmentation d’un ou deux petits degrés dans la température de la Terre d’ici la fin du siècle allait être catastrophique. Le GIEC a même trouvé le coupable de toutes ces catastrophes appréhendées : les humains, coupables d’émettre du CO2. Depuis le début de l’ère industrielle surtout, c’est-à-dire depuis 1850 environ. Or, on sait aujourd’hui que la température a toujours fluctué au cours des 4,6 milliards d’années de l’histoire de la Terre. À l’époque des dinosaures, il y a 200 millions d’années, alors qu’il n’y avait pas d’humains sur Terre pour émettre du CO2, son taux dans l’atmosphère était 5 fois plus élevé qu’aujourd’hui. La température moyenne de 17°C dépassait d’à peine 2°C celle d’aujourd’hui. La nature y était luxuriante évidemment parce que les plantes sont friandes de CO2 qui est leur nourriture principale. Depuis la fin du dernier Âge glaciaire, survenue il y a environ 10 000 ans, la température de la Terre a continué de fluctuer d’environ un degré, de part et d’autre de 15 °C. Il y a 1000 ans, quand les Vikings ont colonisé le Groenland (qui signifie « Terre verte »…), la température était plus élevée qu’aujourd’hui. Elle était plus basse qu’aujourd’hui il y a 400 ans lors d’une période qu’on a appelée le « Petit Âge glaciaire ». Elle a recommencé à remonter il y a 300 ans alors que les humains n’émettaient pratiquement pas de CO2 dans l’atmosphère. Elle augmente encore présentement depuis 200 ans au rythme d’environ 1 degré par siècle. Si bien qu’à la fin du 21è siècle, elle ne devrait pas dépasser de beaucoup 1 degré de plus qu’aujourd’hui. Et ce, quelles que soient nos émissions de CO2!
Alors, vous voyez, il n’y a vraiment pas de quoi s’écoénerver.
Et pensez-y rien qu’un peu. La différence de température à Montréal entre le jour et la nuit atteint parfois les 10 degrés. Durant l’année, la différence entre le maximum en été et le minimum en hiver, dépasse les 60 degrés. Si on vous annonçait aujourd’hui, par exemple, qu’il fera un degré de plus demain à Montréal, allez-vous vous empêcher de dormir toute la nuit en pensant aux catastrophes qui surviendront le lendemain ? Probablement pas. Alors, pourquoi vous affoler si on vous dit qu’une aussi légère augmentation de température de un degré est prévue, non pas pour demain matin, mais pour la fin du siècle ? Dans 80 ans. Au moment où vous ne serez peut-être même pas là pour le voir. Alors que ceux qui y seront ne pourront même pas s’en apercevoir.
Telle est la force de persuasion de la propagande issue du GIEC. Il est aidé en cela par tous les groupes qui ont intérêt eux aussi à vous faire peur, même si c’est au détriment de votre santé mentale : des groupes comme Greenpeace, Équiterre, Suzuki, etc. qui profitent largement des dons et des subventions que cette peur leur apporte. Des scientifiques aussi comme les climatologues ou des groupes comme Ouranos qui profitent largement de cette peur et l’entretiennent même, tellement elle leur rapporte gros en subvention. Il y a des politiciens aussi comme les libéraux fédéraux qui profiteront bientôt, des prochaines élections, pour faire croire qu’ils soulagerons votre écoanxiété si vous votez pour eux. Et puis il y a les médias finalement (comme l’Actualité, entre autres, mais elle n’est pas la seule) qui profitent de cette peur parce qu’elle fait vendre davantage d’abonnements et davantage de publicités. Pas plus tard que cette semaine, par exemple, l’Actualité publiait une chronique prétendant que les dernières vagues de chaleur dans l’Ouest avaient déjà été prédites par le GIEC et qu’il fallait donc vraiment croire en ses prophéties apocalyptiques…
Madame Popescu suggère à ceux qui souffrent d’écoanxiété de s’investir dans des actions collectives, d’aller à la rencontre de gens qui partagent nos valeurs environnementales et qui veulent faire des changements, même à petite échelle. Mais c’est là jouer le jeu des groupes écologistes qui ne demandent pas mieux que de les enrôler pour les fanatiser davantage. Je trouve ça triste de voir tout ce bon monde être embrigadé de la sorte dans cette lutte imaginaire. Beaucoup de jeunes, surtout, si j’en juge par les manifestations ces dernières années visant à « sauver la planète ». Je trouve ça triste aussi de les voir exacerbés par ce discours catastrophiste au point de penser ne plus avoir d’avenir. Ça ne vous rappelle pas certaines sectes ? Si danger il y a, il est là : dans cette psychose qui a mené tant de sectes à des suicides collectifs massifs. Je crains également le cynisme de ceux qui survivront si jamais on avait encore besoin de leur bonne volonté un jour pour véritablement sauver la Terre, quand ils s’apercevront avoir été manipulés de la sorte. Heureusement, d’autres jeunes ont su garder un esprit critique face à « l’entreprise de conscientisation écologiste opérée dans nos écoles » comme l’écrivait si bien Philippe Lorange dans La Presse du 20 avril 2019. Celui-ci déplorait à juste titre que « par son catastrophisme délirant, ce discours de la fin des temps hystérise les consciences et annihile tout désir collectif de continuité historique. (…) Aujourd’hui, une adolescente de 15 ans, Greta Thunberg, insulte nos gouvernants et reprend le flambeau de l’écologisme infantile partout en Occident, jouant le prophète de malheur. »
Madame Raymond, pour sa part, conseille de limiter sa consommation des médias. «L’augmentation importante de l’écoanxiété chez les jeunes, dit-elle, serait liée à leur usage intense des médias sociaux, où ont lieu la majorité des campagnes de sensibilisation au réchauffement climatique. » Mais il y aussi de bonnes informations que l’on peut trouver sur internet pour quiconque veut s’extraire de l’idéologie réchauffiste et apaiser son écoanxiété en abordant d’une façon réaliste et sensée toute cette question du réchauffement climatique. Je suggère à ce sujet le site de l’Association française des climato-réalistes : https://www.climato-realistes.fr/ qui présente des analyses de grande qualité sur le climat, par des physiciens, des géophysiciens, des géochimistes, des géologues et des économistes de réputation internationale.
Il y a des livres aussi qui font du bien à lire et qui dénoncent bien souvent les impostures du GIEC et qui permettent de relativiser ses prophéties. J’en cite quelques-uns en français :
« L’imposture climatique, ou la fausse écologie » du géochimiste Claude Allègre (Plon 2010)
« L’innocence du carbone. L’effet de serre remis en question » du physicien François Gervais (Albin Michel 2013)
« L’idéologie du réchauffement. Science molle et doctrine dure » de l’économiste Rémy Prud’homme (L’Artilleur 2015)
« Climat : La grande manipulation » de l’ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau (L’Artilleur 2016)
« L’urgence climatique est un leurre » du physicien François Gervais (L’Artilleur 2018)
Et le dernier en date qui vient de sortir :
« La religion écologiste » de l’ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau (L’Artilleur 2021)
Je recommande vivement à ceux qui souffrent d’écoanxiété ou qui sont enclins au pessimisme, le livre de Matt Ridley « The Rational Optimist » (Harper Collins 2010). Cet ouvrage non traduit en français, hélas, a connu un immense succès mondial et offre une vision réaliste de la marche du monde; Il met en évidence les erreurs et les fausses prédictions des très nombreux prophètes de malheur dont les ouvrages encombrent les rayons des librairies et des bibliothèques tels Malthus, Jevons Ehrlich, Meadows, Carter, Gore, Moore, Carson… car « il y a d’immenses intérêts financiers dans le pessimisme. Il est impossible d’obtenir des dons charitables en expliquant que la situation s’améliore. Aucun journaliste n’a pu accéder « à la une » en expliquant à son rédacteur en chef qu’il veut écrire un article sur la diminution des risques de catastrophes. Les bonnes nouvelles ne sont pas des nouvelles et c’est pourquoi le mégaphone des médias est ouvert à tout politicien, journaliste ou activiste qui peut mettre en garde contre l’éventualité d’un désastre. Ridley invente le terme de « Apocaholics » qui combine « apocalypse » et « alcoolisme », dont la dépendance permet d’exploiter et tirer profit du naturel pessimiste de la nature humaine. Si ces prophètes de malheur sont souvent décorés et récompensés… ils sont rarement confrontés à leurs erreurs passées.
Les écoanxieux s’en porteront mieux finalement quand ils n’accorderont plus foi à toutes ces prophéties de malheur.
Alain Bonnier, docteur en physique
Merci de soulager ainsi mon anxiété, j’en conclus qu’il n’y a pas vraiment de problèmes finalement. On peut donc continuer à consommer sans compter, pas vraiment besoin d’évaluer l’impact de mes habitudes sur l’environnement car il y en a peu, l’essentiel est dans les variations naturelles de la nature. Merci, merci, Dieu que la vie est belle, vive les gros camions, les voyages en avion et continuions à forer et creuser pour trouver du pétrole que nous pourrons faire brûler.
Monsieur Bonnier
Après avoir lu 2 livres dont je vous recommande fortement,
’Marchands de Doutes’
et ‘Climate Cover-Up’,
c’est assez difficile de vous prendre au sérieux,
on voit tout de suite d’où vous venez avec votre commentaire doctoral.
J’attend de lire vos solutions pour ce qui nous pend au bout du nez.
Comme Mme Julie dit bien, moi aussi j’étais et je suis encore écoréaliste
…les jeunes, il ne faut pas oublier qu’ils font parti d’un système qui rend difficile de ne pas polluer,…
Mais aujourd’hui nous avons des solutions qui n’inspirent aucunement de retourner au Moyen-âge, allez voir,
https://www.irena.org
https://www.tesla.com/fr_ca/energy?redirect=no
https://www.alsetehomeintl.com
il faut changer de cap vers les solutions au lieu d’opposer les solutions. 0907h
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