
« L’indice de masse corporelle ne suffit pas à déterminer si une personne est à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires ou de diabète », déclare le Dr Arya Sharma, de l’Université de l’Alberta.
Ce chercheur propose un nouvel indice, l’Edmonton Obesity Staging System, qui tient compte du poids et de la taille, mais aussi du rapport entre la taille et les hanches, des résultats d’analyses sanguines et de symptômes physiques et psychologiques. Les sujets sont ensuite classés selon cinq niveaux de risque : de 0 à 4.
Une étude portant sur 6 000 personnes obèses et un groupe de comparaison (23 000 personnes de poids « normal ») suivis durant une période de 16 ans a montré que les obèses qui s’étaient classés au niveau 0 ou 1 étaient en réalité moins à risque de succomber à des maladies cardiovasculaires que les membres du groupe témoin.
Toutefois, les obèses aux échelons supérieurs couraient 50 % plus de risques de décéder prématurément.