
C’est l’espèce qui a le plus souffert de l’accident de la plateforme Deepwater Horizon, selon une étude qui vient d’être publiée.
Si cette mortalité est d’abord passée inaperçue, c’est parce que les biologistes ont jusqu’ici sous-estimé le nombre de fous qui passent l’hiver dans le golfe du Mexique. Or, en suivant leurs déplacements par satellite et GPS, ils ont découvert que le quart des 470 000 fous de Bassan qui nichent dans l’est du Canada (de mars à novembre) migrent dans cette zone. Les autres s’installent plus au sud.
Lors de la marée noire, la majorité des adultes étaient déjà repartis pour le nord. Mais pas les jeunes, qui ont péri. Il faudra des années pour voir l’effet de ce déversement de pétrole sur la population de fous de l’est du Canada. Les chercheurs surveilleront son évolution de près.