Je suis un cartésien radical

« Je persiste et signe : ça ne soigne pas beaucoup, cette affaire de granules. » Alain Vadeboncœur fait le point sur l’homéopathie.

Photo : Daphné Caron

À la suite du partage sur les réseaux sociaux d’une entrevue diffusée à Deux filles le matin portant sur l’efficacité de l’homéopathie, une lectrice m’a gentiment qualifié de « cartésien radical ». Même si la phrase ne sonnait pas vraiment comme un compliment, j’ai trouvé l’expression plutôt amusante et le concept sous-jacent, assez intéressant.

Comme j’aurais également pu être traité d’intuitif indulgent, de mystique modéré, d’irrationnel centriste, voire de toute autre combinaison de termes formant un oxymore incriminant, j’aime autant assumer un soupçon de radicalité un brin cartésienne.

Tout ça parce que j’ai affirmé que l’homéopathie, analysée à maintes reprises par de grandes organisations scientifiques, ne fonctionne pas. Du moins, pas davantage que le placébo, auquel elle est comparée dans les recherches quelque peu sérieuses. Ce qui signifie, n’est-ce pas, qu’elle est aussi efficace qu’un placébo, dont l’effet bien réel ne doit jamais être sous-estimé.

Pécher en expliquant l’état de la science quant aux effets de l’homéopathie, sans même en avoir critiqué les principes pourtant nébuleux, vraiment ? Je persiste et signe : ça ne soigne pas beaucoup, cette affaire de granules. Au fait, quand je dis « affaire », je parle de gros sous, puisque le marché mondial est évalué à plusieurs dizaines de milliards de dollars. C’est qu’il n’y a pas que les lobbys pharmaceutiques sur cette terre.

En me renseignant un peu sur le sujet, j’apprends aussi qu’une personne cartésienne « procède par des déductions logiques, des démarches méthodiques rigoureuses ». Je n’ai évidemment pas de problème avec cela. Pour juger, par exemple, de l’efficacité de l’homéopathie, on peut y aller intuitivement, sur la base de sa propre expérience. Au mieux pourra-t-on alors suggérer des hypothèses, à tester ensuite avec plus de méthode. Comme en la comparant, selon les critères actuels de la science, avec le placébo.

À qui jure que l’homéopathie agit vraiment, puis-je demander au moins de reconnaître la validité des stratégies établissant l’efficacité ou la non-efficacité d’un traitement ?

Une fois cette « démarche rigoureuse » terminée, on peut en évaluer les résultats « par des déductions logiques », afin de savoir si elle répond aux critères plutôt rigoureux de la preuve. On se prononcera finalement sur l’efficacité — ou la non-efficacité — du traitement, qu’il s’agisse de molécules homéopathiques infiniment diluées, d’antibiotiques usuellement produits ou de toute autre approche thérapeutique plus ou moins ordinaire.

Lorsque de grandes organisations scientifiques — en Australie, en Amérique et en Europe — affirment de concert que l’homéopathie ne fonctionne pas de manière fiable et reproductible, après avoir revu toutes les données disponibles, le mentionner publiquement est peut-être assez cartésien, mais je ne vois pas en quoi c’est vraiment « radical », mot qui, d’après le Larousse, définit une « attitude d’esprit d’une intransigeance absolue ».

Rendre simplement compte du consensus scientifique autour de l’homéopathie indiquerait que je ne suis prêt « à aucun accommodement » et que je ne fais bien entendu « aucune concession » — je me demande bien à qui et à quoi, d’ailleurs. J’ai pourtant souvent concédé l’idée que l’homéopathie fonctionne aussi bien que le placébo, et qu’à cette aune son utilisation constitue l’application la plus sûre de cet effet dont l’explication reste encore incertaine, mais dont la réalité n’est plus à démontrer, le placébo permettant de soulager certaines douleurs, d’atténuer quelques malaises et d’aplanir nombre d’inconforts.

Mais à qui jure que l’homéopathie agit vraiment, puis-je demander au moins de reconnaître la validité des stratégies établissant l’efficacité ou la non-efficacité d’un traitement ? Je parle ici de la méthode scientifique, patiemment élaborée au fil des siècles et surtout durant la seconde moitié du XXe pour ce qui est des traitements médicaux. Parce que sinon, aussi bien écrire de la mauvaise poésie.

Si on ne croit pas à ces méthodes, on doit non seulement rejeter les preuves de nullité portant sur l’homéopathie, mais également une large part des découvertes scientifiques ayant fondé notre monde moderne, une attitude qui serait, vous en conviendrez, assez peu cartésienne et plutôt « radicale ». C’est qu’une telle rupture avec la pensée scientifique équivaudrait à retourner à presque rien, c’est-à-dire à une version ancienne, très diluée et plutôt hypothétique de l’aventure humaine.

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Si les granules d’homéopathie n’ont qu’un effet « placebo », et compte tenu que l’effet placebo ne concerne que les êtres humains, comment se fait-il que le propriétaire d’un chenil de schnauzers ne soignaient ses chiens qu’avec des granules d’homéopathie et aucun autre médicament ?

Si les granules d’homéopathie n’ont qu’un effet placebo et compte tenu que l’effet placebo ne concerne que les êtres humains, comment se fait-il qu’un propriétaire d’un chenil de schnauzers ne traite ses chiens qu’avec des granules d’homéopathie, et aucun autre médicament ?

Bien que ça n’ait strictement aucun rapport avec le sujet, je ne peux pas me retenir. Mais si, mais si, il arrive que le cartésianisme puisse être « radical ». J’en veux pour preuve cette observation du comte Sforza , alors ministre italien des Affaires étrangères, dans ‘L’ITALIE CONTEMPORAINE: SES ORIGINES INTELLECTUELLES ET MORALES’ (1948) :

« La puissante clarté cartésienne du rationalisme français brille, pour nous Italiens, tel un phare dans la nuit : un excès de lumière qui ignore la valeur des ombres. »

Bien sûr. Descartes était lui-même un radical, notamment face à la scolastique, avec laquelle il était en rupture. Merci du commentaire.

L’homéopathie est un remède efficace car j’en fais l’expérience. Si on analyse ce remède comme un remède pharmaceutique, on fait face à un échec. En France, on rembourse pour ce remède.

Faire une telle « expérience » ne peut que permettre de soulever une hypothèse. Ça ne peut être une preuve. Sinon, n’importe qui prenant n’importe quoi et qui se sent mieux ensuite dirait que ce qu’il prend est « efficace ». Le problème, c’est que si on évalue cette hypothèse, la réponse est presque toujours négative, le reste étant du au hasard ou a des problèmes dans les études. Bref, ça ne « fonctionne » pas. Désolé. Du moins, pas plus que le placebo.

Au lieu d’analyser l’homéopathie, vous devriez analyser certains remèdes prescrits et vendus dans les pharnacies qui causent des effets secondaires importants tout en enrichissant les compagnies pharmaceutiques avec notre argent. Moins de médicaments et une meilleure alimentation est le secret d’une bonne santé.

L’un n’empêche pas l’autre, bien entendu. Et j’imagine qu’on est libre d’écrire sur les sujets qu’on veut. D’ailleurs, je fais les deux. Mais l’homéopathie est un excellent exemple pour expliquer bien des concepts, comme la science, la preuve, la croyance, l’hypothèse, etc. Bonne journée.

Vous avez raison en Europe (Allemagne, France) les pharmacies et Docteurs en Homéopathie existent depuis toujours (dont mon défunt père né en 1893, son père et mon oncle) tout cela est dû fiction. En Amérique du nord où l’allopathie est roi et les compagnies pharmaceutiques font des milliards avec leurs médicament qui soignent mais guérissent pas. Je suis l’exemple à 79 ans (après avoir subi une myocardite en juin 2015 dont 9 jours d’hospitalisation dont 5 en soins intensifs – due à un traitement excessif de antibiotiques sur 6 semaines deux mois auparavant) je me porte très bien sans prendre aucun médicament (aucun sauf naturel pas de Coumadin, Eliquis , pas de Pro-Ramipril, pas de Cardeviol etc). On avait insisté de me mettre un pacemaker combiné avec défibrillateur à l’hôpital général et mon cardiologue en 2015 (le 4ième que j’ai changé) trouvait cela pas nécessaire. Il y a aussi le cancer de la prostate dont 50 % pourront être évités en changeant la diète nord-américaine. Ma femme a aussi subi un « miracle » avec ses cistes aux seins en prenant des tisanes aux fleurs de malva – elle avait des chistes gros comme un limon à chaque deux ans (avec mammographies en série) avant 1994 insertion de sondes pour prendre de biopsies (et le docteur disait « on se verra dans deux ans ») depuis 1994 plus aucun ciste. Chaque jour une tasse de tisane Fleurs de Mauve (Malva Sylvestries) Mais passons…chacun doit prendre soin de lui-même. Et mieux sera d’être au courant de plusieurs méthodes de se soigner.

Les défibrillateurs comptent parmi les traitements très efficaces pour réduire le risque de mort subite due à des arythmies ventriculaires, et ceci est bien démontré. Je suis bien content de voir que vous allez bien, mais « aller bien » n’est pas une preuve de quoi que ça soit. Ça peut être du au hasard, à ce que vous faites, à tout autre facteur. On peut avoir un grave accident d’auto et s’en sortir sans une égratignure. Ça ne veut pas dir que les graves accidents ne sont pas dangereux. Ça veut simplement dire que certains s’en sortent mieux que d’autre, mais que bien souvent, un accident grave s’accompagne de blessures graves. Bonne journée à vous.

Quand les pharmas nous affichent des 30-35% d’efficacité pour les statines, en chiffres relatifs bien sûr, mais 1-2% en chiffres absolus, peut-on dire que les statines sont de l’homéopathie déguisée ??
Tant qu’il n’y aura pas une étude indépendante des pharma qui aura une efficacité > 5% en « chiffres absolus » je pense que les statines resteront de l’homéo.
Qu’en pense le doc Vadeboncoeur ??

Tout dépend dans quel contexte. Suite à un infarctus ou pour les cas d’hypercholestérolémie familiale, personne de sensé ne conteste l’usage des statines. En prévention primaire, c’est effectivement de l’ordre de -1% d’infarctus sur quelques années, et peut-être un effet sur la mortalité. C’est un peu limité comme effet, mais c’est réel, du moins selon les données dont nous disposons. En comparaison, il faut écrire o% à côté de tout traitement homéopathique. Donc 0% de plus que le placebo.

De la mauvaise foi au pied carré : des exemples singuliers » Moi, ça marche. ». Oui, d’accord et tant mieux, si vous le dites, mais combien d’autres qui paient de grandes sommes pour des effets nuls et non démontrés dans un cadre statistique. « Big pharma » peut aller se rhabiller quand on y pense.

Je m’excuse, mais je ne saisis pas de quoi ou à qui vous parlez exactement.

Pardon, pas à votre texte, mais à certains commentaires laissés plus haut. Le fait que certains préfèrent l’homéopathie mainte fois déconstruite aux remèdes plus éprouvés me laisse perplexe. Certaines de ces personnes décrient les grands profits des compagnies pharmaceutiques, mais semblent oublier que les ventes de produits homéopathiques rapportent très gros pour être un placebo… J’espère que c’était plus clair 🙂

Merci Dr Vadeboncoeur pour vos réponses justes et polies aux commentaires. Un dialogue sain permet un échange d’idées. C’est facile de tomber dans le piège d’attaques, et vous n’y succombez pas. Merci pour l’article.

Je trouve plus intéressant de tenter de répondre aux idées exprimées. C’est la meilleure manière de tester la solidité des siennes. Bonne journée.

Ce que je ne comprend pas c’est que plusieurs personnes disent avoir des résultats positifs en prenant de l’homéopathie. Pourquoi ces exemples ne comptent pas pour vous. Ça me déçoit de vous lire aussi certain et un peu dédaigneux des résultats de plusieurs. Les médicaments acceptés par Santé Canada et les experts sont souvent pas efficaces non-plus. Pourtant vous n’en parlez pas!!!

Parce que … anecdotique ! Je prends, je fais, j’ai, … et ça a marché ! Une anecdote, tout au plus. La démarche scientifique de mande plus. Il faut aussi lâcher le Big pharma !

Si vous avez le diabète, vous prenez des granules ?

Il n’y a rien de dédaigneux dans ce que j’écris. Je révise les preuves qui semblent fondées et j’en tire des conclusions. Rien n’est parfait, mais c’est déjà mieux que l’expérience personnelle, qui ne vaut pas grand chose, parce qu’on ne peut jamais savoir vraiment qu’est-ce qui a causé quoi. Je vous livre une définition fort amusante de l’expérience: répéter, avec un degré de confiance de plus en plus élevé, les mêmes erreurs. Bonne journée!

J’aimerais savoir pourquoi vous perdez votre précieux temps en faire la diffamation de l’homéopathie ? Pourquoi cela vous tient tant à cœur ? En Allemagne mon père fut aussi attaque de cette même façon pourtant sa salle d’attente était pleine avec des patients qui ne furent pas guéri avec l’allopathie. Pourquoi tant d’acharnement contre les médicaments alternatifs de votre part ?

Si vous me lisiez plus souvent, vous verriez aussi que je mets en doute plusieurs aspects de l’allopathie. Je vous suggère par exemple quelques chapitres de mon bouquin Désordonnances. Mais pour revenir à l’homéopathie, vous devriez commencer par relire la définition de « diffamation »: « Dire ou écrire des choses non fondées, mensongères en vue de porter atteinte à la réputation, à l’honneur de. » (Antidote). Tout ce que j’écris ici est fondé et non-mensonger. Que ça porte « atteinte à la réputation », je n’y peux rien, ce sont des faits. Pourquoi prendre l’homéopathie comme exemple? Parce que c’est un exemple très utile pour décrire ce qu’est la science, la preuve, la croyance, l’efficacité. C’est même l’exemple idéal. Alors je dirais que c’est un chois pédagogique. Pour ce qui est des salles d’attente pleines, ce ne sont pas les premières à se remplir pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’efficacité dans l’histoire des soins. Quant aux « médicaments alternatifs », je me contente de réviser les évidences et d’écrire à ce sujet. Il serait plus intéressant de me donner des contre-arguments fondés. Parce que vous en avez sûrement. Bonne journée à vous.

Au début j’aimais pas l’homéopathie car c’était du dilué. … et là j’utilise les huiles essentiel et certaine sont trop forte, je dois les diluer. .. ça m’as un peu réconforter avec l’homéopathie finalement.

Pour ceux qui ne croient pas aux effets de l’homéopathie. … faite le test. 15 granules d’Arnica à 9 ch. … et observez la différence entre le avant et le après. 🙂 soyez l’expérience.

Je vous promets de « faire le test » (qui ne pourra constituer qu’une anecdote, mais tout de même) dans les prochains jours et de vous revenir.

Bonjour,
Si on réfère au sujet de cet article, au fait, vous répliquez à une étiquette que l’on vous attribue. En ce qui me concerne, je crois que ces qualificatifs sont des incontournables dans un cadre scientifique et pour évaluer l’efficacité d’un produit quelconque. Quand on sait de quoi sont composés ces granules homéopathiques, ça laisse pour comprendre rapidement que l’effet placebo est la principale valeur de son effet. Toutefois et je nuance, ce même effet placebo se présente ou pas avec des médicaments vendus et dont l’efficacité a été testée. Le pouvoir de l’intention est souvent sous-estimée.

Bravo Dr! Ne changez pas …

Absolument. Tout traitement possède un effet placebo… et un effet nocebo, bien entendu. Bonne journée à vous!

Bravo! un bon article bien écrit. Je suis totalement d’accord. C’est comparable a prier pour guérir un mal…

Ce qui fonctionne parfois, ne l’oublions pas. Surtout si on y croit. Et c’est souvent le cas lorsqu’on prie, n’est-ce pas. Bonne journée!

Si l’opinion scientifique sur l’homéopathie défendue par l’auteur est bien-fondée et repose sur les données actuelles de la science médicale (ce que je ne suis pas en mesure de trancher), alors celui-ci n’est pas un cartésien radical, mais un médecin respectueux de ses devoirs déontologiques. L’article 89 du Code de déontologie des médecins mentionne :

« 89. Le médecin exposant des opinions médicales par la voie de quelque média d’information doit émettre des opinions conformes aux données actuelles de la science médicale sur le sujet et, s’il s’agit d’une nouvelle méthode diagnostique, d’investigation ou de traitement insuffisamment éprouvée, mentionner les réserves appropriées qui s’imposent ».

Eric Folot

Tout à fait. Pourtant, certains médecins pratiquent tout de même l’homéopathie. Un grand mystère pour moi. Mais bon, comme nous ne pouvons prescrire de placebos sans le dire aux patients, peut-être est-ce la meilleure manière de l’utiliser à bon escient. Pour ce qui est des preuves, je les ai décrites ailleurs et elles sont substantielles. Plusieurs grandes organisations scientifiques ont publié sur la question ces dernières et leurs conclusions convergent: niet, nada. Merci du commentaire!

Je vous félicite monsieur Vadeboncoeur de prendre ce temps à répondre à ces malheureuses fausses croyances qui se retrouvent à profusion dans ces médias très douteux du monde internet. Vous en avez un bonne exemple avec l’homéopathie et quoi répondre à tous ces gens qui sont contre les vaccinations. La science demande des preuves qui sont validées par de multiples recherches. Et oui de préférence des recherches indépendantes financées par nos états. Les petits faits personnels et anecdotiques n’ont aucune valeur scientifique tant et aussi longtemps qu’elles ne sont pas reproduits chez d’autres personnes avec un contrôle des variables. L’effet placeboo est le seul résultat de l’homéopathie. Comme les vaccins sont très efficaces et très peu dangereux pour les effets extraordinaires qu’ils font aux gens qui les reçoivent. Bravo pour votre démarche de sensibilisation!

Merci à vous pour votre témoignage. C’est en effet cette modeste contribution que je tente d’effectuer. Le problème est la force des vents contraires. Bonne journée.

Bel article, mais j’ai peur d’être également un cartésien radical… Sur l’effet placebo, s’il ne doit pas être sous estimé, il ne faudrait pas le surestimer non plus :
https://theconversation.com/debat-leffet-placebo-ne-doit-pas-devenir-la-caution-scientifique-de-lhomeopathie-96361
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/chiens/le-coup-de-gueule-des-veterinaires-britanniques-contre-l-homeopathie_102826
Et l’effet placebo est pas mal étudié et commence à être relativement bien connu :
http://curiologie.fr/2016/02/effet-placebo/
https://sciencepop.fr/2017/09/19/effet-placebo/

Bonne journée !

Bonjour,
Ce qui est important pour moi c’est de pouvoir choisir.
Bon nombre de scientifiques, dans l’histoire, ce sont vue conspuer parce qu’ils avaient des intuitions ou que les autres scientifiques ne pouvaient démontrer quoi que ce fut.
Ceux ci n’avaient pas les moyens de trouver ou, ne cherchaient pas ou il eut fallu.
Aujourd’hui la science et les scientifiques sont radicalisés.
Ils sont dogmatiques.
Ca n’est plus de la science, selon moi.
Un scientifique qui ne doute plus et qui détient la vérité est un fanatique.
Aujourd’hui il y a des soucis de places pour les scientifiques (peu de postes pour les chercheurs) et l’économie entre en jeux pour le financement des labos.
Qui finance aujourd’hui? le privé.
Que vont gagner les scientifiques avec leurs dictas et leur condescendance ?
DE LA DEFIANCE et rien de plus.