

Ces barils contiennent des produits chimiques récupérés. Étrange contrepoint à la nature foisonnante de l’écocentre l’Acadie, l’un des plus boisés de la ville.
Toujours à l’écocentre l’Acadie, la disposition classique des conteneurs en escalier, accessibles par rampe. Ils transportent les rebus, devenus, dès lors, marchandise.

L’éclectisme de la récupération offre parfois d’heureuses coïncidences et le camion jouet de récupération est recyclé !

L’entrepôt de réemploi de l’écocentre l’Acadie où l’absence de classification et de rationalisme séduit les uns et répugne les autres.

À l’entrepôt Querbes, sont stockés les rebus volumineux laissés sur les trottoirs et cueillis à la pelle mécanique, les nuits d’été.

L’un des dépotoirs les plus tristes de Montréal. D’anciens taudis détruits gisent depuis des mois au milieu d’un complexe d’appartements miteux au coin du boulevard Henri-Bourassa et de l’autoroute 15.

Un « bel » exemple de ces dépotoirs sauvages qui « fleurissent » la ville.

Si certaines lignes de chemin de fer inutilisées ont donné de magnifiques parcs linéaires, les voies ferrées urbaines s’apparentent plutôt à des décharges linéaires. Ici, une dépendance d’Hydro-Québec.

Des flamants roses en plastique recueillis à l’écocentre Petite-Patrie coulent des jours heureux.

Un conteneur plein de déchets attire, la nuit, bien des curieux. En fait, les vols dans les écocentres sont fréquents et les employés s’en plaignent.

Deux visions de la gestion des déchets. En arrière-plan, l’incinérateur no5, issu de l’esprit des Trente Glorieuses et, à l’avant-plan, la récupération, fruit de l’environnementalisme des années 90. En fait, l’incinérateur est lui-même devenu un encombrant détritus dont on ne sait plus quoi faire.

Les portes en bois constituent l’une des denrées les plus prisées des écocentres et se vendent à bon prix.

Mesures impériales ou métriques, ces règles poussent aussi hautes que les mauvaises herbes.

Les possibilités d’une nouvelle vie pour certains objets semblent parfois bien ténues ce qui, du fait même, nous les rend attachants.

Il y a rebut et rébus, vespasiennes et vestales, le premier est ce qu’on repousse alors que le second, représentation imagée, s’oppose au littéral. Ce qui est représenté par sa chose plutôt que par son nom. Ici, les homonymes se rejoignent. En effet, il s’agit d’un entrepôt de décors de cinéma côtoyant un dépotoir, situé sur la rue Notre-Dame dans l’est de la ville.