
AZN2 Environnement, de Plessisville, récupère les matières végétales dans les supermarchés et les achemine jusqu’aux fermes qui en font du compost. « Nous valorisons ces déchets en les détournant des lieux d’enfouissement, où ils produisent des tonnes de méthane, un important gaz à effet de serre », dit Michel Dufour, 46 ans, président de cette PME.
Au lieu de payer de 75 à 140 dollars la tonne pour envoyer leurs aliments périmés au dépotoir ou à l’incinérateur, les supermarchés versent 75 dollars la tonne à AZN2 pour qu’elle les en débarrasse. Les fermiers qui acceptent de faire du compost avec ces déchets végétaux reçoivent d’AZN2 30 dollars la tonne, en plus de garder le compost pour leur propre usage. Chacun s’engage à recevoir 1 000 tonnes de rebuts par année, ce qui lui assure des revenus de 30 000 dollars.
D’ici octobre, AZN2 prévoit que 75 supermarchés et 20 fermes participeront à ce « troc végétal » au Québec, et elle s’attend à faire une percée dans le reste du Canada et aux États-Unis d’ici 2013.