La diabolisation de l’oxalate dans les aliments a commencé

Cet acide organique, que l’on trouve dans des végétaux comme les épinards et les pommes de terre, se voit accusé de toutes les maladies, des calculs rénaux aux douleurs vulvaires. Ne jetez pas vos légumes avant d’avoir lu ce qui suit !

Frankhuang / Elkin / Getty Images / montage : L’actualité

L’auteur est communicateur scientifique pour l’Organisation pour la science et la société de l’Université McGill. Il est titulaire d’un baccalauréat en biochimie et d’une maîtrise en biologie moléculaire. En plus d’écrire de nombreux articles, il coanime le balado The Body of Evidence.

On pourrait l’appeler le Club de la seule vraie cause de toutes les maladies. Pour y être admis, il faut porter une moustache et être prêt à la tortiller fréquemment entre ses doigts. Posséder un repaire volcanique et avoir l’habitude de caresser des chats blancs sur vos genoux sont deux autres caractéristiques recherchées. Dans ce club, vous voyez le sucre et l’aspartame s’étreindre étroitement. Le glutamate monosodique les regarde avec nostalgie, tandis que le gluten affiche toujours la vanité d’un paon. Les lectines sont peut-être mineures, mais elles ont réussi à se faufiler avec une fausse moustache.

Ça commence à faire du monde. Le dernier membre du Club de la seule vraie cause de toutes les maladies ? L’oxalate.

L’oxalate est diabolisé par Sally K. Norton, qui vient de publier un livre sur le sujet. Il s’intitule Toxic Superfoods : How Oxalate Overload Is Making You Sick — And How to Get Better. Le magazine Publishers Weekly le qualifie d’« instructif ».

Mme Norton estime que l’engouement pour les « superaliments » était une erreur. Je suis d’accord avec elle sur ce point, mais elle affirme que beaucoup de ces soi-disant superaliments sont en fait toxiques pour nous à cause de l’oxalate qu’ils contiennent, et elle recommande un régime pauvre en oxalate.

Un excès d’oxalate peut avoir des conséquences atrocement douloureuses, mais son couronnement par Norton en tant que cheville ouvrière des maladies ne repose sur rien d’autre que des vœux pieux et quelques recherches douteuses sur les douleurs vulvaires.

Un calcul nuancé

L’oxalate joue un rôle important dans les calculs rénaux. Lorsque certains minéraux sursaturent notre urine, ils forment des cristaux qui adhèrent à la paroi de nos voies urinaires. Ces cristaux se transforment en ce que l’on appelle communément des « calculs », qui peuvent provoquer des saignements et d’énormes douleurs. La grande majorité de ces calculs — de 70 % à 80 %, pour être exact — sont constitués d’un minéral appelé oxalate de calcium.

L’oxalate est une molécule composée de deux atomes de carbone liés l’un à l’autre, chaque atome de carbone étant également lié à deux atomes d’oxygène. Il remplit de nombreuses fonctions dans les microbes et la vie végétale, mais notre corps n’en a pas besoin. Au début des années 1800, l’oxalate était couramment utilisé en Angleterre comme agent de nettoyage du linge, ce qui s’est avéré toxique pour de nombreux travailleurs de cette industrie. Il était également parfois ingéré par accident en raison de sa ressemblance avec le sel d’Epsom, qui était recommandé à l’époque pour traiter certains maux.

Même si vous n’êtes pas un blanchisseur anglais du XIXe siècle, il y a de l’oxalate dans votre corps. Une partie de l’oxalate émane des réactions chimiques liées à la transformation de la glycine, de l’hydroxyproline et de la vitamine C dans l’organisme, tandis que le reste provient des aliments que vous consommez, certains produits alimentaires comme les épinards, la rhubarbe et les pommes de terre étant particulièrement riches en oxalate.

Étant donné que la plupart des calculs rénaux sont constitués d’oxalate de calcium, l’idée d’un régime pauvre en oxalate pour prévenir leur récurrence est intuitivement logique. La réalité est cependant beaucoup plus nuancée que cela. Selon UpToDate, une ressource clinique fondée sur des données probantes, il existe peu d’information sur la récurrence des calculs, et les quelques données connues montrent que la probabilité d’un deuxième épisode de calculs rénaux dépend de nombreux facteurs. Même la quantité d’oxalate que nous consommons par notre alimentation n’est qu’un faible facteur de risque pour l’apparition de calculs rénaux. Certaines prédispositions génétiques semblent influer sur notre risque personnel, mais même dans ce cas, notre compréhension des nombreux gènes impliqués est assez rudimentaire.

Les avis demeurent partagés quant à l’efficacité d’un régime pauvre en oxalate pour prévenir de nouveaux épisodes de calculs rénaux. Certains soutiennent que ses bienfaits ont été mal étudiés et qu’un tel régime peut mener à une détérioration de la santé. Les aliments ne sont pas constitués exclusivement d’oxalate ; ils contiennent un certain nombre de substances chimiques qui jouent des rôles différents pour notre santé, et les bannir de notre alimentation peut entraîner des carences et des conséquences non voulues.

D’autres, en revanche, citent les directives de sociétés médicales spécialisées qui semblent approuver un régime pauvre en oxalate pour gérer les calculs rénaux, mais même là, il faut faire preuve de nuance. L’American Urological Association ne recommande pas un régime pauvre en oxalate, mais plutôt la consommation limitée d’aliments riches en oxalate, ce qui n’est pas la même chose. Le contrôle des portions et l’évitement d’aliments comme les épinards et les pommes de terre, qui contiennent des niveaux très élevés d’oxalate, peuvent suffire et constituent un régime moins restrictif que de s’en tenir simplement aux aliments à faible teneur en oxalate. En outre, leur ligne directrice à ce sujet est décrite comme une « opinion d’experts », et non comme une recommandation fondée sur des preuves scientifiques solides. Soit dit en passant, cette association conseille également de boire assez de liquides, de limiter l’apport en sodium et de consommer suffisamment de calcium, ce qui repose sur des preuves scientifiques. Entre-temps, la directive de l’Association des urologues du Canada ne préconise pas un régime pauvre en oxalate pour les calculs rénaux.

L’oxalate dans l’alimentation n’est donc pas l’horrible croquemitaine que l’on pourrait imaginer pour les calculs rénaux, même s’il a été clairement démontré qu’il joue un rôle crucial dans la formation de la plupart de ces calculs. Dans les années 1980 toutefois, quelqu’un s’est demandé si l’oxalate n’avait pas un rapport avec les douleurs vulvaires, ce qui a permis à Sally K. Norton d’affirmer que nous devrions éviter cette crapule moléculaire.

Le détective médical

En 1982, une femme du nom de Sherry a ressenti des douleurs à la vulve après la naissance de son deuxième enfant, douleurs qu’elle a décrites comme si quelqu’un éteignait une cigarette sur ses parties génitales. Elle a cherché pendant des années un traitement pour mettre fin à cette douleur, se heurtant souvent à des portes closes. Elle a subi une intervention chirurgicale pour enlever les lèvres douloureuses, mais en vain. Sa psychologue a fini par diagnostiquer une dépression suicidaire et a demandé aux urologues et gynécologues de son établissement des idées pour aider sa patiente. Sans succès.

Cette thérapeute s’est alors souvenue que le conjoint d’une collègue psychologue était un peu un « détective médical ». Elle a donc demandé conseil à ce dénommé Clive Solomons.

Je ne sais pas exactement quelle était la qualification de cet homme. Il est souvent décrit comme un biochimiste titulaire d’un doctorat, et non comme un médecin. Il était directeur de recherche pour une société de conseil appelée Scientific Connections, et un document de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis le cite comme professeur et directeur de la recherche orthopédique au centre hospitalier de l’Université du Colorado, qui n’a pas voulu répondre à ma question sur ses diplômes. Solomons a pris sa retraite en 2006 et est décédé six ans plus tard.

Mais revenons au milieu des années 1980. Solomons est parti un jour en randonnée dans les montagnes du Colorado, un livre sur les plantes médicinales sous le bras. En le feuilletant, il a vu une description de ce que l’on éprouve quand on met une certaine plante dans sa bouche, et cette sensation ressemblait beaucoup à la douleur vulvaire que Sherry avait soigneusement décrite à sa psychologue. Solomons s’est demandé s’il pouvait y avoir un lien entre les deux.

Il en est venu à penser qu’un cathéter qui avait été inséré dans le corps de Sherry juste après l’accouchement avait blessé sa vulve et l’avait rendue sensible à l’oxalate dont son corps se débarrassait. Cette molécule se retrouvait également dans la plante de montagne de son livre. Il a mesuré les quantités d’oxalate que le corps de Sherry excrétait dans son urine et lui a proposé de suivre un régime pauvre en oxalate. Selon l’étude de cas que la psychologue de Sherry et Solomons ont publiée par la suite, on ne sait pas si le régime a été bénéfique, mais des suppléments de citrate de calcium, censés empêcher l’oxalate de se cristalliser et de causer des problèmes, ont été liés à des améliorations. La douleur est réapparue deux fois lors de l’arrêt de ces suppléments, et elle a disparu lorsque Sherry les a repris.

Solomons a réorienté sa carrière de chercheur vers l’exploration du rôle de l’oxalate dans la vulvodynie, une douleur chronique et inexplicable à la vulve, mais plusieurs mises en garde s’imposent. Les détracteurs de Solomons ont remarqué qu’il faisait payer les femmes pour qu’elles participent à ses études, ce qui n’est pas orthodoxe, et qu’il leur vendait directement des compléments alimentaires. Après la disparition de la douleur de Sherry et la publication de son cas dans la littérature médicale, les recherches ultérieures de Solomons n’ont pas paru dans des revues scientifiques. L’une de ses patientes a plutôt créé la Vulvar Pain Foundation, qui a travaillé en étroite collaboration avec Solomons sur ses recherches. La fondation préconise un régime à faible teneur en oxalate pour apaiser les douleurs vulvaires, même s’il ne s’agit pas d’un traitement fondé sur des preuves pour la vulvodynie. (UpToDate mentionne que certaines patientes trouvent que les aliments acides ou sucrés exacerbent leur douleur vulvaire, mais que l’excrétion excessive d’oxalate dans l’urine « n’a pas été impliquée dans le syndrome de la douleur vulvaire localisée »).

Pourtant, c’est cette fondation pour les douleurs vulvaires qui a amené Sally K. Norton à s’intéresser à l’oxalate.

Une recette pour une nouvelle tendance du bien-être

Dans le premier chapitre de Toxic Superfoods, qui figurait déjà à sa sortie sur la liste des meilleures ventes d’Amazon dans la section « Médecine préventive », Sally K. Norton attribue à l’oxalate la responsabilité de tous les symptômes et maladies que le corps humain peut connaître : troubles digestifs, inflammation des articulations, problèmes de peau chroniques, brouillard cérébral, troubles de l’humeur, torticolis, syndrome du canal carpien, douleurs qui ne disparaissent jamais, corps flottants dans les yeux, reflux, essoufflement, infections à levures, maladresse, maux de tête, anxiété, troubles paniques, perte de la vision et de l’audition, ainsi que démence. Elle a également affirmé, dans un récent balado, que l’ostéoporose est une manifestation de la toxicité de l’oxalate à un stade avancé. En fait, elle tente de réécrire à elle seule les livres de médecine.

Norton souffrait de ce qu’elle appelle des « brûlures génitales » lorsqu’elle a découvert la Vulvar Pain Foundation et son régime à faible teneur en oxalate, grâce à Clive Solomons. Ce régime a conduit à « de multiples miracles personnels », écrit-elle dans son livre. « J’ai commencé à me sentir plus jeune. » Qui aurait cru que l’on pouvait accéder à la fontaine de jouvence en supprimant les épinards de son alimentation ?

Sur son site Web, elle revendique un baccalauréat en nutrition de l’Université Cornell et une maîtrise en santé publique de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, mais ce que j’ai trouvé particulièrement révélateur, c’est l’un des emplois qu’elle a occupés. Elle a passé de nombreuses années à gérer un projet financé par ce qui était alors le National Center for Complementary and Alternative Medicine (rebaptisé aujourd’hui National Center for Complementary and Integrative Health). L’objectif du projet ? Intégrer la médecine dite alternative dans l’enseignement des professions de la santé.

Vous ne serez probablement pas surpris d’apprendre que Mme Norton est également anti-OGM. Sur son blogue, elle est alarmiste à propos de la fausse viande, qualifie la viande cultivée en laboratoire de « tissu cancéreux vendu comme aliment pour les humains » et emploie le préfixe « franken- », de Frankenstein, pour décrire certains des processus utilisés par l’industrie alimentaire.

Je ne sais pas d’où elle tient son « savoir » selon lequel l’oxalate est un poison qui semble causer toutes les maladies possibles. La page Web où elle explique en détail comment l’oxalate provoque différents problèmes dans l’organisme ne contient aucune référence pour étayer ses allégations, à l’exception d’un lien rompu vers un site Web appelé Toxipedia. Existe-t-il des études sur un lien potentiel entre l’oxalate et de nombreuses maladies ? Bien sûr. Une étude portant sur près de 3 000 adultes, par exemple, a révélé un « risque légèrement élevé » de maladie cardiovasculaire chez les personnes qui consommaient beaucoup d’oxalate, mais ce risque disparaissait chez les personnes dont l’alimentation contenait des quantités moyennes ou élevées de calcium. Il est possible qu’à l’avenir, il soit clairement démontré que des niveaux élevés d’oxalate dans les aliments sont directement impliqués dans une maladie particulière, mais l’idée que c’est le méchant à moustache qui se cache derrière tout, de la démence au reflux gastrique en passant par la maladresse, est absurde. Rien ne peut causer toutes les misères.

Le site Web de Norton propose des recettes à faible teneur en oxalate, bien sûr, mais en voici une que je trouve plus utile. Vous prenez une personne affligée par de nombreux problèmes de santé débilitants et qui prétend avoir été sauvée en supprimant de son alimentation un ingrédient que peu de gens connaissent. Vous lui demandez de planter son drapeau dans le sol et de commencer à évangéliser sur les méfaits de cet ingrédient. Vous vous assurez qu’elle dit que le diagnostic de la toxicité de cet ingrédient est très difficile à établir et que même les médecins n’y arrivent pas, qu’on ne peut donc pas leur faire confiance. Vous faites la promotion de cette nouvelle experte dans des balados consacrés aux diètes spéciales et vous l’invitez comme oratrice à des conférences. Vous lui donnez un site Web bien conçu où elle peut diaboliser l’ingrédient qu’elle a choisi. Une séance photo de cette personne courant sur la plage dans des vêtements pastel au coucher du soleil est un plus. Vous en faites une conseillère en mode de vie, qui facturera 500 dollars américains pour une première séance et 175 pour les séances suivantes. Et bien sûr, vous lui obtenez un contrat pour un livre dans lequel elle pourra exposer sa combinaison de croquemitaine et de panacée. Norton semble être le dernier résultat de cette recette. J’attends avec impatience son annonce d’une gamme personnalisée de suppléments de citrate de calcium.

Je prédis un brillant avenir à Sally K. Norton et à sa croisade anti-oxalate, malheureusement. Dans son livre, elle accuse déjà l’oxalate d’être responsable du « déclin de la santé associé au vieillissement “normal” ». Je l’imagine en train de vendre son régime pauvre en oxalate à des entrepreneurs de la Silicon Valley à la recherche de la prochaine mode antivieillissement, alors que le jeûne intermittent devient dépassé.

Elle a reçu la bénédiction du gourou du bien-être Joe Mercola et a participé deux fois déjà à son balado. Cela me laisse croire que nous n’avons pas fini d’entendre parler de la façon dont l’oxalate, malgré l’absence de preuves scientifiques crédibles, a fait une entrée fracassante dans la salle bondée du Club de la seule vraie cause de toutes les maladies.

Message à retenir :

  • L’oxalate est une molécule qui se trouve dans les aliments que nous mangeons. Notre corps crée également de l’oxalate par son métabolisme, et cet oxalate est éliminé dans l’urine.
  • Bien que la grande majorité des calculs rénaux soient composés d’oxalate de calcium, un régime strict à faible teneur en oxalate n’est généralement pas conseillé pour prévenir leur récurrence.
  • Dans son livre Toxic Superfoods, Sally K. Norton affirme que l’oxalate peut être à l’origine de tous les symptômes et maladies, et recommande aux gens de suivre un régime pauvre en oxalate, malgré l’absence de preuves scientifiques crédibles à l’appui de ses allégations.

La version originale (en anglais) de cet article a été publiée sur le site de l’Organisation pour la science et la société de l’Université McGill.

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La description farfelue de Jonathan Jarry de son « Club de la vraie cause de toutes les maladies » est digne du club des Sceptiques du Québec dont il est un récipiendaire.
Il semble plus intéressé à ridiculiser toute sortes de théories somme toute inoffensives dans son introduction, puis faire une attaque personnelle envers une personne (nommée une douzaine de fois), qu’un tour d’horizon impartial sur une molécule.

Son apparent manque d’expérience patient et en nutrition lui enlève un peu de crédibilité. A-t-il lu 25,000 résultats pour « oxalate » sur Pubmed ? À effleurer quelques études scientifiques qui, lui-même le constate, ne sont pas créées égales, il confirme que tous les scientifiques ne sont pas créés égaux. Les preuves scientifiques « crédibles » qu’il cherche devraient venir de scientifiques crédibles. Comment les identifier et comment savoir si lui en fait partie?;-)

Nulle part il est mentionné que 10% de la population a des calculs rénaux ou que la production endogène d’oxalate représente 80-90% de l’excrétion urinaire.

Certains sujets de santé publique tels que les opioïdes sous prescription qui tuent 100 personnes par jour auraient plus intérêt à être traitées que les sel homéopathiques…

Ce serait demander du courage pour s’attaquer à plus gros.

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Je trouve cet article très approfondie et très pertinent. Ceci étant dit, il me semble, ayant eu des calculs rénaux et ayant résolu le problème, qu’il suffit de prendre des asperges (avec l’acide citrique du bocal) et/ou des poires (fruits, compotes, conserves, …) pour s’en débarrasser. Il serait dommage de se priver de pousse d’épinards frais (pas à prendre en permanence mais une semaine ou un sachet par mois). Quant aux pommes de terre se serait vraiment terrible de ne plus pouvoir en manger.
En revanche, j’aimerais savoir si quelqu’un connaît une méthode pour se débarrasser du E535 du sel de table. Merci.

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