La fumisterie du cannabis médical

D’un point de vue médical, la marijuana peut être considérée comme un traitement de dernier recours, quand rien d’autre ne fonctionne, pour des conditions très limitées.

Photo: Justin Tang/La Presse Canadienne
Photo: Justin Tang/La Presse Canadienne

Le 20 avril, c’était la journée internationale du cannabis. L’avez-vous fêtée? On parle beaucoup de cannabis ces temps-ci. Sa légalisation vient même d’être annoncée par le gouvernement Trudeau pour le printemps 2017.

Et ce n’est pas tout. Récemment, on apprenait aussi que la consommation thérapeutique de marijuana explosait chez les vétérans. Par ailleurs, un jugement de la Cour fédérale invalidait en février le règlement interdisant aux utilisateurs médicaux de la faire pousser eux-mêmes.

Enfin, certaines pharmacies semblent se préparer pour la manne et l’offrir à leur comptoir! «Les Canadiens pourraient bientôt acheter de la marijuana médicale de marque Choix du Président», selon Sylvain Charlebois, professeur à l’Institut alimentaire de l’Université de Guelph, cité par Radio-Canada.

Au-delà de tout ça, qu’en est-il cependant des vertus médicales supposées du cannabis, un débat quant à lui un peu négligé?

Je ne peux que constater qu’il s’agit d’un terrain nettement moins solide. Il y a quelques semaines, Santé Canada exprimait ses réserves par rapport aux vertus thérapeutiques du produit, tout en recommandant la prudence face aux risques encourus:

«Des études démontrent aussi que la marijuana thérapeutique a une capacité limitée à soulager les symptômes de la chimiothérapie, la douleur neuropathique et l’épilepsie chez les enfants résistants aux traitements. Mais un consensus existe, au sein de la communauté sanitaire, voulant que la consommation récréative régulière entraîne des risques, notamment à long terme sur les capacités cognitives pour les consommateurs de moins de 25 ans.»

Mais ce qui m’a surtout donné l’idée d’écrire, c’est une conversation Facebook, où je discutais des risques avérés associés au tabac. Certains m’ont alors demandé pourquoi on permettrait la marijuana, également toxique.

«On veut légaliser la marijuana… Ce n’est pas nocif à fumer, ça? Il y a quelque chose que je n’ai pas compris?»

Le mirage du pot thérapeutique

La question de l’efficacité médicale du pot est d’une nature bien différente de celle de sa légalisation. D’abord, je suis tout à fait conscient que bien des gens, souffrant de problèmes de santé variés, se disent soulagés par l’usage du cannabis et je respecte cette réalité. Mais il faut tout de même distinguer cette apparente efficacité subjective, alléguée par des patients, d’une efficacité réelle, c’est-à-dire objectivée par des preuves scientifiques.

Autrement dit, «Ça me fait du bien» n’est pas équivalent à «Ça fonctionne». Bien des choses font «du bien» à beaucoup de gens, sans qu’on puisse affirmer que l’efficacité est démontrée ou qu’on pourra reproduire cette efficacité si on les administre à d’autres personnes.

Une telle démonstration, c’est l’objet de la science, même si on allègue parfois que les données scientifiques sont plus difficiles à obtenir pour une substance produite hors de la filière pharmaceutique traditionnelle, et dont l’usage est criminalisé.

Il existe tout de même des milliers d’études scientifiques sur le sujet. Elles indiquent surtout que les problèmes de santé pour lesquels le cannabis présente des avantages bien réels sont plutôt limités, d’autant plus qu’on exagère parfois l’importance d’études aux résultats mitigés.

L’exemple d’une petite étude sur la douleur, qui avait beaucoup circulé en 2010, permet de mettre le doigt sur ce problème. Il s’agissait d’une étude portant sur 23 patients (dont 21 avaient complété l’exercice), aux résultats «significatifs» quant à la réduction de la douleur. Fort bien.

Mais un tel résultat «significatif» réfère à une analyse statistique, qui permet d’attribuer l’effet d’un produit au médicament et non au hasard. Or, la douleur passait de 6,1 à 5,4 sur 11, soit un «avantage» pour le moins mitigé. (En médecine d’urgence, il a déjà été démontré qu’il fallait une différence minimale de 1,3 sur une échelle de 1 à 10 pour que le résultat soit cliniquement important).

Des indications très limitées

Dans une revue complète sur la question de l’efficacité de la marijuana, publiée dans Canadian Family Physician en 2014, le docteur Meldon Kahan, spécialiste du sujet, affirmait que les conclusions soutenues par la recherche sont bien rares. En clair, les avantages possibles reposent sur de très petites études, aux résultats mitigés.

La seule utilisation médicale appuyée par le chercheur est le traitement des douleurs chroniques d’origine «neuropathiques», c’est-à-dire expliquées par une atteinte des nerfs. Du même souffle, le chercheur mentionne toutefois que ces données sont fragmentaires et de très faible niveau.

Il est très intéressant de lire les conclusions de son texte, où il formule des recommandations pour améliorer la recherche sur le sujet et par ailleurs limiter pour l’instant l’usage thérapeutique du cannabis:

«Les lignes directrices futures devraient se fonder sur une révision systématique des ouvrages scientifiques sur la sécurité et l’efficacité du cannabis fumé. Les recommandations dans les lignes directrices devraient reposer sur un consensus de cliniciens et de chercheurs qui n’ont pas d’importants conflits d’intérêts. Il faut des recherches plus approfondies sur l’efficacité et l’innocuité à long terme du cannabis fumé par rapport aux cannabinoïdes pharmaceutiques, aux opioïdes et aux autres analgésiques standards.

Il ne faudrait prescrire du cannabis fumé qu’aux patients souffrant de douleurs neuropathiques sévères qui n’ont pas répondu aux analgésiques standards et aux cannabinoïdes synthétiques. Il ne devrait pas être prescrit aux patients de 25 ans ou moins; aux femmes enceintes ou qui planifient une grossesse; à ceux qui ont des problèmes de consommation de cannabis, d’alcool ou de drogues; à ceux qui font actuellement ou ont fait par le passé une psychose ou encore ont de forts antécédents familiaux de psychose; ou aux patients qui ont une maladie cardiovasculaire ou respiratoire. La dose maximale recommandée est de 400 mg par jour ou 12 g par mois.»

Les éditeurs de la revue soulignaient aussi leurs réserves quant à la position adoptée par Santé Canada, qui permet l’obtention du cannabis par les patients disposant d’une ordonnance médicale, tout en n’ayant «pas examiné, comme il l’a fait avec tous les autres médicaments d’ordonnance, les données sur l’innocuité ou l’efficacité du cannabis à des fins médicales [ni] approuvé non plus le cannabis à des fins thérapeutiques».

Cannabis vs cannabinoïdes

Quand le chercheur Meldon Kahan parle de cannabinoïdes synthétiques, il est important de savoir qu’il ne s’agit pas du cannabis, mais bien de substances apparentées au THC, conçues en laboratoire et testées scientifiquement. Ces cannabinoïdes synthétiques sont délivrés sur ordonnance et peuvent être utilisés pour certaines indications limitées, même si les preuves de leur efficacité sont également fragiles.

Un des problèmes avec l’usage médical du cannabis est qu’il contient plus de 70 cannabinoïdes différents, et plusieurs centaines de composés divers. C’est donc un amalgame d’un grand nombre de substances aux effets variables, dont la chimie et les effets biologiques réels ne sont pas encore connus.

Ces cannabinoïdes interagissent avec une multitude d’organes et de processus cellulaires liés à ce qu’on appelle notre système endocannabinoïde, dont on commence à bien comprendre les effets fort complexes.

Ce système est défini comme un «système de signalisation […] que l’on retrouve chez tous les vertébrés, lequel semble jouer un très grand rôle de régulation dans tout le corps humain».

On dit qu’il participe à la régulation d’un grand nombre de processus physiologiques et physiopathologiques, dont «le développement neural, la fonction immunitaire et cardiovasculaire, l’inflammation, l’appétit, le métabolisme et l’homéostasie énergétique, la digestion, le développement osseux, la densité osseuse, la plasticité synaptique et l’apprentissage, la douleur, la reproduction, la maladie psychiatrique, le comportement psychomoteur, la mémoire, les cycles de veille et de sommeil ainsi que la régulation du stress et de l’état émotionnel».

La question se pose: si les données de la science sont mitigées, peut-on prescrire un produit contenant de centaines de composants aux effets méconnus pour soulager des symptômes ne mettant pas en danger la vie des patients? Honnêtement, j’en doute fort.

La prudence est d’autant plus de mise vu l’augmentation importante de la concentration moyenne de THC dans le cannabis constatée au cours des dernières décennies, qui a été pratiquement multipliée par quatre.

D’autres usages en santé?

Afin de se donner davantage de recul, il est toujours bon de consulter Cochrane, qui regroupe des dizaines de milliers de chercheurs, se qualifie par ses méthodes rigoureuses et ne reçoit aucune subvention pharmaceutique, ce qui assure son indépendance. C’est certainement la source d’information la plus neutre et la mieux documentée en santé.

On y trouve toute une série d’analyses des recherches existantes où l’on montre avant tout… l’absence de preuves de l’efficacité médicale de la marijuana, sauf peut-être pour les nausées réfractaires en chimiothérapie et pour certaines douleurs neuropathiques.

Pour les nausées liées à la chimiothérapie, Cochrane résume ainsi les données scientifiques:

«Les médicaments à base de cannabis peuvent être utiles pour traiter les nausées réfractaires et les vomissements induits par la chimiothérapie. Cependant, les limites méthodologiques des essais limitent nos conclusions. Les régimes de chimiothérapie actuels et les nouveaux médicaments sont aussi susceptibles de modifier ces conclusions.»

Cochrane note par ailleurs que le niveau de preuve est de faible qualité pour une foule de problèmes de santé étudiés et que l’effet est, au mieux, mitigé.

Ainsi, pour soulager les patients atteints de symptômes liés aux complications du sida, il existe peu de données et aucune preuve solide d’efficacité.

Pour plusieurs autres sphères de traitement étudiées, on ne trouve aucune preuve d’efficacité, comme en ce qui concerne l’épilepsie, la démence, la schizophrénie ou encore les tics du syndrome de Gilles de la Tourette.

D’où un certain malaise dans la profession médicale, suscité par la position de Santé Canada, qui transfert aux médecins la responsabilité de prescrire une substance pour laquelle le cadre scientifique est à peu près inexistant.

C’est peut-être une douche froide pour les promoteurs de la marijuana médicale, mais aussi un appel à la raison, afin de ne pas exposer inutilement des patients à une substance dont les effets médicaux sont souvent allégués, mais bien peu démontrés.

Les risques de la marijuana

Quand on prescrit un médicament, il faut toujours peser les risques et les avantages de son utilisation dans un contexte particulier. Or, si les avantages du cannabis pour une foule de problèmes semblent limités, qu’en est-il des risques?

À court terme, l’usage médical du cannabis ne paraît pas associé à un grand nombre d’effets secondaires, que l’on a pu mesurer à partir de 31 études sur le sujet. Les effets secondaires sérieux à court terme (deux semaines en moyenne) ne semblaient pas différents entre ceux qui recevaient du cannabis et ceux qui recevaient un placébo (substance inerte). Seuls les effets moins sérieux étaient plus souvent constatés dans le groupe cannabis, notamment pour 15 % des participants qui rapportaient des étourdissements.

À long terme toutefois, et surtout en dehors d’un cadre médical, les risques semblent réels. On parle notamment de problèmes psychiatriques, neurologiques, comportementaux, pulmonaires et cardiaques.

On établit ainsi de plus en plus un lien avec le développement de psychoses et peut-être même de la schizophrénie:

«Les jeunes sont particulièrement vulnérables aux effets de la consommation de marijuana sur la santé, car l’adolescence est une période critique pour le développement du cerveau. Avoir du THC dans le cerveau à un moment si critique peut, par conséquent, interférer avec le développement du cerveau et endommager son fonctionnement. Cela peut aussi accroître le risque de déclencher un épisode psychotique ou une maladie mentale telle que la schizophrénie.»

Les personnes qui ont des antécédents personnels ou familiaux de psychose ou de schizophrénie, celles qui commencent à consommer jeune, qui consomment fréquemment (plusieurs fois par semaine) et longtemps (durant des mois ou des années) seraient plus à risque.

L’usage à long terme a également été associé à des problèmes de concentration, des pertes de mémoire, une diminution de la capacité décisionnelle et même une réduction du QI. Ces risques touchent davantage ceux qui consomment de la marijuana de manière régulière à l’adolescence. Les jeunes, dont le cerveau est en plein développement, seraient en effet plus vulnérables aux effets du cannabis.

Une vaste étude de suivi américaine vient par contre démontrer que l’usage du cannabis ne semble pas augmenter les risques de trouble anxieux et de dépression, bien qu’il soit associé à un niveau plus élevé d’abus de substances.

Le cannabis peut également, on s’en doute, affecter la santé pulmonaire, bien qu’il soit rare qu’un fumeur de cannabis consomme l’équivalent en joints des dizaines de cigarettes que consomme un fumeur invétéré! Il demeure que la fumée du cannabis peut avoir à peu près les effets de la fumée du tabac sur l’appareil respiratoire, à savoir l’irritation de la gorge et des poumons, la toux et la bronchite chronique, en plus de contenir plusieurs des produits cancérigènes également présents dans la fumée du tabac.

De même, le cannabis pourrait augmenter le risque d’infarctus et d’AVC, comme la fumée du tabac peut le faire, mais peut-être à un moindre degré, d’autant plus que la «dose» est généralement moins importante que pour le tabac.

Enfin, un fœtus exposé aux sous-produits du cannabis absorbé par la mère pourrait subir des dommages affectant sa mémoire et ses fonctions mentales, ainsi qu’être plus sujet à l’hyperactivité, effets qui pourraient se répercuter tout au long de l’enfance.

Alors, on en prescrit ou pas?

En février 2016, le Collège des médecins du Québec écrivait que «l’usage du cannabis à des fins médicales n’est pas un traitement reconnu» et que son usage ne peut être encadré médicalement autre que dans le cadre d’un projet de recherche, auquel le patient accepte de participer et donne son consentement en conséquence.

Il est difficile d’être en désaccord avec cette position prudente quand on analyse correctement les avantages limités de la substance et ses risques possibles.

Le Collège rappelle également que «d’autres options thérapeutiques devront être considérées, notamment d’autres formes de cannabinoïdes dont la prescription est autorisée par Santé Canada», avant de songer à prescrire du cannabis.

D’un point de vue médical, la marijuana peut donc être considérée comme un traitement de dernier recours, quand rien d’autre ne fonctionne, pour des conditions très limitées, et généralement en absence de preuve scientifique de son efficacité. Cela ressemble beaucoup à un traitement par compassion.

Bien sûr, certaines personnes rapportent des effets bénéfiques de la marijuana, comme pour d’autres produits dont l’efficacité n’est pas démontrée. Cela ne veut pas dire que ces effets sont imaginaires, mais plutôt qu’ils sont difficiles à reproduire et qu’ils ne reposent pas sur une démonstration scientifique convaincante. Or, la médecine se pratique dans un cadre scientifique… autant que possible!

La légalisation: une mesure sociale

Pour revenir à la question initiale qu’on me posait sur Facebook: pourquoi diable légaliser une substance pour laquelle les risques sont bien documentés et les avantages, douteux?

La réponse est simple et elle a peu de choses à voir avec la médecine, même si on mélange parfois les deux: la légalisation du cannabis est avant tout une mesure sociale souhaitable, visant à limiter les effets néfastes de sa criminalisation. Cette légalisation est envisagée pour une substance d’usage courant, dont le risque est plus limité que celui des drogues «dures», comme la cocaïne ou la morphine, et plus près de celui de l’alcool, par exemple. Et je suis d’accord avec cette approche, surtout si elle est accompagnée d’une campagne d’information et d’un meilleur contrôle du contenu du cannabis.

Il est vrai qu’en définitive, tout cela est lié à la santé, si on prend en compte les effets sur la santé des complications sociales qu’entraîne la criminalisation d’une personne. Mais ce n’est pas demain la veille que les médecins vous prescriront du cannabis inhalé avec la conviction de vous aider vraiment à diminuer vos symptômes.

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Ne trouvant rien d’autre qu’un médicament à base de Cannabinol pour traiter la douleur d’une chirurgie faites “in extremis” pour un Schwannome qui accaparait plus de 50% du canal rachidien au niveau dorsale, où la moelle épinière accapare, elle aussi, plus de 50% du canal rachidien, fut une expérience positive au niveau de la dissipation de la douleur mais négative au niveau cognitif, notamment par la perte de mémoire récente, un manque grandissant de perte de concentration au fur et à mesure que je l’ai utilisé mais aussi un “je m’en foutisme” pour la préparation des repas alors que je suis un gastronome depuis 64 ans, un manque de responsabilité de point de vue “ménage de la maison” alors que nous sommes que deux, soit un espèce de délabrement d’adolescent qui vit dans les vapes.

J’avais de moins en moins d’intérêt pour quelque sujet que se soit, j’ai cesser de lire (???) etc…

J’ai donc demandé aux anesthésistes de me départir de cette molécule pour retourner vers la morphine que je consomme depuis plus de 10 ans et devrai en consommer pour le reste de ma vie. Pour remplacer 30mg de morphine il aurait été nécessaire de tripler la dose de Cannabinol puisque j’ai pu diminuer que de 15mg sur les 45mg consommés deux fois par jour. J’imagine me voir conduire dans un état semblable ou tenter de suivre une émission de télévision aussi idiote qu’elle aurait pu l’être.

Je suis tout comme vous, très septique sur le grand nombre de personnes qui soudainement ont besoin de marijuana pour des symptômes qui la plus part du temps, n’y sont pas rattachés en trait de soulagement. J’ai beaucoup consulté et lu sur le sujet avant de m’embarquer dans cette galère et peut aujourd’hui déclarer sans ambages qu’il y a plus d’effets secondaires nuisibles que d’effets utiles et pratiques, à moins de vouloir vivre dans les vapes pour le restant de mes jours mais ce n’est pas réellement ma tasse de thé.

Merci pour ce témoignage et bonne chance pour la suite. Mais j’imagine que vous devez être aussi à la solde des pharmaceutiques qui fabriquent votre morphine. Je blague, bien entendu.

Vous n’avez pas suffisamment lit entre les lignes, plus je consomme de morphine et plus j’achète des actions dans la pharmaceutique qui la produit ; )

La morphine est un générique, je doute qu’il y ait encore beaucoup d’argent à faire là pour les actionnaires.

Est-ce vrai que consommer un joint est plus néfaste pour la. santé pulmonaire que consommer une cigarette? J’ai déjà entendu dire qu’un joint =》une dizaine de cigarettes.

Je ne sais pas mais si j’avais à me faire opérer du coeur, je préférerais grandement que le chirurgien fume une Player’s plutôt qu’un gros bat avant l’opération.

Quand on pense à toute l’énergie que certains groupes de pression dépensent pour nous faire cesser de fumer des cigarettes normales, je suis sidéré de voir NOTRE propre gouvernement militer POUR le pot…

Me demande bien où ils logent ces dits groupes de pression sur ce dossier.

Le professeur Tashkin a même démontré le contraire. Il prétend qu’une personne qui fumerait du cannabis seulement a moins de chance de développer un cancer du poumon qu’une personne qui n’a jamais fumé de sa vie

Je ne fume plus de canabis depuis longtemps, voici ce que j’en pense. Le canabis fait tellement relaxer que les gens ne bouge presque plus donc moins de douleur. Ce n’est pas un remède c’est pour évacuer la douleur mentale, quand le mental va bien alors on est heureux et relaxe. Ne chercher pas plus loin, c’est l’effet que ca donne tout simplement. Mais si vous en prenez à long terme alors là les problèmes commence, le système nerveux est en manque 24/24, vous devenez plus nerveux et vous n’êtes plus connecter au vrai chose. il n’y a plus de défi, de rêves qui vous font avancer. il n’y a pas de bonne méthode pour arrêter c’est d’un coup sec et prendre des antidépresseurs. Après la vie recommence, vous vous battez pour refaire votre vie parce que enfin vous voyez clair et vous faites face à votre maladie positivement.

Oui. Et, des antidépresseurs a très faible dose c’est encore mieux. Si le médecin vous prescrit 150mg d’Effexor, vous en prenez 37.5mg. Vous pouvez même en prendre 37.5mg à tous les deux jours. Mais, surtout pas de cannabis. C’est simplement poison ….

Si vous croyez que le cannabis remplace l’Effexor vous vous trompez royalement. Je fais du bénévolat à Robert Giffard depuis des années et avons constater le nombre de patients qui justement cessaient de prendre leur médication en psychiatrie dont Effexor fait partie pour les revoirs revenir en ambulance deux fois plus « déboussollé ». La médication n’est pas un bocal de bonbons, le cannabis non plus.

Hormis les impression de « bonheur et de bien-être » que peut avoir une personne sous l’effet du cannabis, se cache une véritable panoplie de symptômes et d’effets nocifs qui ne sont plus sous contrôle.

Ce médicament en particulier sert à la scyzo obsessionnelle ainsi que pour la dépression sévère. Nous avons vu des gens se mutiler mais le plus souvent retomber dans leur obsessions préférées mais aussi à leurs tendances déviantes mais surtout à leur paranoïa.

Encore un article à la solde des lobbyings pharmaceutiques et leurs dizaines de milliards de chiffres d’affaire annuel, leurs scandales sanitaires et l’hypocrisie immonde qu’ils mettent à vouloir nous faire croire que le cannabis n’est qu’un traitement de dernier recours aux effets limités. Cependant, la simple aspirine qui a remplacé le cannabis dans la pharmacopée traditionnelle fait encore de nos jours entre 8000 et 13000 morts annuel alors que le cannabis, de mémoire d’homme, n’a jamais tué personne. Tremblez lobbyings pharmaceutiques car désormais vos sales petites combines sont démasquées et on va vous l’enfoncer grave!

Bien qu’on puisse faire une overdose de cannabis, cela ne provoquera pas la mort. Mais l’effet de la fumée sur les poumons peut tuer (plusieurs milliers de morts par année dans le monde) L’effet du THC sur le cerveau peut rendre une personne qui en consomme schizophrène. C’est sans compter l’effet négatif du cannabis sur l’intelligence et la motivation. Donc, non seulement le cannabis est mortel (effet à long terme de la fumée), mais il a des effets destructeurs sur ses adeptes. Il serait donc avisé d’être prudent avec la légalisation, surtout si celle-ci peut engendrer une augmentation générale de la consommation.

Pour être à la solde des lobbys pharmaceutiques, il faudrait que je reçoive de l’argent des pharmaceutiques, ce qui n’est pas le cas. Comme je l’écrivais dans Privé de soins, j’ai fait ce virage (pas très courant pour un médecin) de refuser toute faveur et montant par des pharmaceutiques dès 2001. Par ailleurs, j’ai enseigné longtemps aux étudiants en médecine la réflexion critique face à nos liens avec les pharmaceutiques. Vous tombez donc assez mal. Vous pouvez tout simplement me fournir des évidences scientifiques claires à propos de ce que vous affirmez, ça sera plus simple.

On vous fait confiance M. Vadeboncoeur
J’ai remarqué très tôt dans ma jeunesse passé pendant années 70 les effets négatifs de la consommation régulière du cannabis chez des copains d’enfance qui étaient pourtant des personnes auparavant très dynamiques et pleines de projets. Pour moi ces souvenirs sont d’une grande tristesse. Pour certains c’était comme si on leur avait brisé les ailes. Et on nous dit que ce produit est actuellement 4 fois plus puissant!! Pourra-t-on en arriver à contrôler cette » nouveauté » légal pour les moins de 25 ans? Il ne faudrait pas non plus que les parents se mettent légalement à consommer en présence de leurs jeunes enfants ni qu’ils laissent traîner les tops et les paquets un peu partout dans la résidence. S’il faut légaliser pour briser l’élan du crime organisé il faudra massivement réinvestir les revenus pour la prévention et l’éducation de tout le monde et ce de façon systématiquement récurrente.

Le problème, c’est qu’il est très facile de se procurer du cannabis, partout. Si on peut penser qu’il y aura plus d’information et que les contenus seront mieux contrôlés, en plus de la question de la criminalisation, ça aura sans doute des effets bénéfiques. Merci du commentaire.

Je ne vois pas en quoi le cannabis a remplacé l’Aspirine mai j’aimerais savoir la provenance des données sur le nombre de morts qu’elle implique par année. Le chiffre de 8,000 à 13,000 indique que cette donnée n’est pas scientifique puisque nous saurions un nombre plus exacte que la trame qui comporte plus de 5,000 personnes.

Ceci m’intéresse puisque l’Allemande Bayers n’a jamais été poursuivie pour une mort dont l’Asperine en fut la cause ?

Merci

Le cannabis n’a jamais tué personne? Je pense que le cannabis a définitivement un effet sur vos facultés cognitives

Je suis un peu outré par votre texte. Alors que vous déplorez qu’il n’y a pas d’études pour établir clairement les bienfaits médicinaux de la marijuana, vous vous permettez de déclarer que le cannabis médical est une fumisterie. Comme démarche scientifique, on a vu mieux.
Il y a quelques années, j’ai vécu un épisode de fibromyalgie qui a duré 2 ans . Tout ce que la médecine m’offrait pour soulager mes douleurs c’était des médicamanents fait de molécules dérivées de la morphine. J’ai refusé de les prendre parce que j’ai trop peur des drogues dures et de l’accoutumance qu’elles provoquent. Je me suis alors souvenu des bienfaits de la marijuana lorsque j’en consommation à des fins récréatives quand j’étais jeune. Je savais qu’elle ne créent pas de dépendance et que je pourrais arrêter d’en consommer quand je n’en aurais plus besoin. J’en ai obtenu au Centre compassion de Montréal. Je peux témoigner que cela m’a fait le plus grand bien et que ça m’a aidé à passer à travers.
Après avoir été guéri, j’ai continué à en consommer, moins, mais régulièrement. Mais je me suis vite lassé, car cela me rendait amorphe. J’ai complètement cessé d’en prendre sans éprouver aucun problème de sevrage. Je sais maintenant une chose que vous ne semblez pas accepter. Si cela peut m’aider, je choisirai toujours de fumer un joint plutôt que de prendre n’importe quel autre médicament. En anglais, médicament se dit drug. Si nous vivions en Ontario, les pharmacies Jean Coutu seraient des Jean Coutu Drug Mart. Me semble que c’est beaucoup plus clair pour décrire ce type de commerce.

Le mieux est de lire la définition de « fumisterie », selon Antidote. En quelque sorte, pour ceux qui sont convaincus qu’actuellement, le discours sur le cannabis médical est fondé scientifiquement, ce n’est pas si loin de la réalité.

Définitions de fumisterie, nom féminin
Métier, commerce du fumiste.
figuré, familier – Plaisanterie de fumiste.
Action, chose dépourvue de sérieux, de crédibilité. Ces promesses électorales sont de la pure fumisterie.

Je vais un peu dans le même sens que Jacques. De façon générale, j’apprécie les textes d’Alain mais je trouve que, dans le cas présent, il y a une petite dérive.

Il est pertinent de mentionner qu’il y a peu d’études sur les bienfaits thérapeutiques de la marijuana. Cependant, l’hypothèse n’a pas été confirmée, mais elle n’a pas été infirmée non plus. De plus, il y a quand même plusieurs témoignages qui vont dans ce sens, ce n’est pas rien. À la science de creuser la question.

D’ailleurs, il est surprenant de voir qu’il y a si peu d’études sur le sujet vu l’ampleur de la question. En tout cas, ça soulève les passions…

Je crois que le titre et le ton de l’article sont les coupables. Je suis le premier à dire que la marijuana n’est pas inoffensive. Mais il faut impérativement départager le contexte : récréatif ou thérapeutique? Or, dans les débats, on finit irrémédiablement par tout mettre dans le même panier.

Et puis, même s’il est important de mentionner les effets néfastes ou potentiellement néfastes de la marijuana, il ne faut pas non plus tomber dans la diabolisation et en mettre plus qu’il y en a. Je comprends ceux qui en consomment d’en avoir un peu marre d’être perçu comme de dangereux criminels…

Pour moi, la majihana est comme l’alcool. La prohibition a été essayée et ça n’a pas fonctionné. Aussi, la très grande majorité des gens consomment sans problème. Doit-on abolir un produit parce qu’il y a une minorité de personnes qui ont un problème avec?

Je parle uniquement de l’aspect thérapeutique, et je mentionne les effets indésirables dans ce contexte. Pour le reste, la consommation « récréative » a ses risques, mais ce n’est pas le même enjeu. Quant à la preuve qui n’a pas été infirmée, ça ne marche pas comme cela. Il faut prouver l’efficacité d’un produit. Il n’est pas « efficace jusqu’à preuve du contraire ». Ceci, bien d’accord qu’il y a relativement peu de recherche. La légalisation pourrait aider. Merci pour le commentaire.

Je repose ma question puisque vous n’y avez pas donné suite et que la réponse m’intéresse beaucoup, ne serait-ce que pour avoir une réponse quand j’en parle avec d’autres. 🙂
Est-ce vrai que consommer un joint est plus néfaste pour la santé pulmonaire que consommer une cigarette? J’ai déjà entendu dire qu’un joint =》une dizaine de cigarettes.

Vous trouverez la réponse en utilisant les mots marijuana « effets secondaires » ainsi que cannabis contreverse pour y retrouver de nombreux articles sur des études cliniques sur le domaine. Si vous désirez en connaître d’avantage il y a aussi (en langue anglaise seulement) beaucoup de rapports de recherches sur le site des archives de la Hollande, pays précurseur de la décriminalisation du cannabis il y a 21 ans, suivis de la Suisse, Angleterre, Dannemark et autres. Seule l’Angleterre a remis entre les mains des médecins, le devoir et responsabilité d’écrire des prescriptions pour en limiter la consommation.

Sur tout ce que j’ai lu depuis 20 ans la démonstration que le cannabis équivaut à dis fois la consommation de la cigarette ne tient aucunement de preuves scientifiques puisqu’il faudrait avoir des fumeurs de cigarettes depuis 10 ans pour les comparer à des fumeurs de cannabis depuis 10 ans. Bien entendu, ceux-ci ne pourraient fumer les deux en même temps.

Hormis ce qui précède, je n’ai jamais fumé de ma vie et suis au prise depuis 1983 avec l’athsme qui est devenue chronique alors que j’ai travaillé dans des pays où il y a peu, sinon presque aucune pollution atmosphérique. Je connais des personnes qui sont mortes du cancer du poumon qui n’ont jamais fumé et d’autres qui ont fumé deux pacquets par jours et sont encore debout et en santé après 40 voire 50 ans de consommation de cigarette.

La Hollande, de son côté n’a pas constaté une augmentation du nombre de fumeurs sur son territoire depuis la décriminalisation mais le nombre de petits vols (vols à l’étalage, vols dans les maison etc) ont diminués substantiellement. Ceci a permis au gouvernement de transférer les budgets alloués ay systèeme judiciaire vers leur système de santé.

Wentworth Roger, le nombre de petits vols a également diminué dans plusieurs pays qui n’ont pas décriminalisé le cannabis, notamment le Canada et les États-Unis. Il semblerait que ce soit un effet de la démographie : la population vieillit et les vieux ont tendance à commettre moins de crimes. Je ne crois pas qu’on puisse en tirer une quelconque lien de cause à effet avec la décriminalisation du cannabis.

Pour ce qui est de l’effet d’un joint sur les poumons par rapport à une cigarette, je dirais qu’il est plus grand en raison de l’absence de filtre, mais je doute qu’une étude existe pour nous dire précisément jusqu’à quel point c’est plus néfaste. Il faut simplement que c’est en grande partie l’irritation et l’inflammation des bronches qui cause le cancer. Si le joint sans filtre est plus irritant, un peu raisonnablement en conclure qu’il sera plus nocif.

Le cannabis étant généralement une panacé chez les jeunes et non les personnes âgées, les statistiques démontrent qu’aux États-Unis le nombre de vols à la tire, vols en étalage sont en augmentation effarante, tel qu’au Canada. Ce sont les vols par effraction dans les maison qui ont beaucoup diminués parce que le Code criminel des deux pays ont augmenté les peines de façon substantielle, il y a presque 15 ans. Veuillez vous référer à Statistiques Canada et aux archives des statistiques du Département de la justice des États-Unis pour en constater les faits. En ce qui a trait aux vols par les personnes âgées, le segment 65 ans et plus ne représente que 2% alors que le segment 15-25 représente 31% ainsi que le segment 25-35 représente 26% pour le Canada, les statistiques pour les États Unis sont presque identiques.

Pour ce qui a trait à la filtration, les nombreuses études effectuées par les fabriquants de cigarettes et des départements de santé de nombreux pays démontre que le seul effet n’est pas de diminuer les substances des cigarettes de parvenir aux poumons mais tout simplement de diminuer le goût accre qui procure une inflammation de la gorge.

En effet il n’y a aucune étude viable sur la question des effets cigarettes vs cannabis parce que ces études cliniques exigent des années à produire.

Il faudrait insister beaucoup sur les effets néfaste et majeur du pot chez les jeunes de moins de 25 ans. On parle ici rien de moins que du développement inadéquat et permanents du cerveau des jeunes fumeurs par rapport aux non fumeurs, et par rapport à la normalité. Et, ce sont des études prouvés scientifiquement qui disent ça, pas des études bidons sur 17 personnes.

Faudrait aussi insister sur les effets importants du cannabis sur la mémoire, le cognitif, la maladie mentale, le comportement, l’humeur, les maladies pulmonaire, la fumée secondaire chez les autres, et plein d’autres choses.

La dérive de la légalisation par notre beau Justin, »pot head » lui même, est criante. C’est un méchant tsunami cette affaire. Une sacré belle »merde ». Un très grave problème social à l’horizon.

Ce n’est pas tant la légalisation le problème. C’est la terrible dérive incontrôlé qui va faire ses ravages. Santé mentale, quand tu nous quitte ….

La Cour d’Appel de la Colombie Britannique a rendue une décision il y a environ 10 ou 12 ans exprimant que le système juridique n’entendrait plus de cause pour la seule possession d’une quantité n’exédant pas une once (28 grammes), l’Ontarion en fit de même deux ou trois ans par la suite. Les constables ne font que saisir le cannabis et transmettent une amende selon la quantité saisie. La Cour d’Appel a voulu retourner au parlement le soin d’amender le Code criminel, ce qui ne fut fait sous HarPEUR qui était contre mais n’a pas surcriminalisé la question non plus lorsque l’on constate les nombreux amendements apportés durant son règne à d’autres délits d’ordre pénale et criminelle.

Comme mentionné, je suis d’accord avec la décriminalisation. Merci du commentaire.

J’ignore si les endroits où le cannabis a été légalisé ont connu une hausse de l’utilisation et des problèmes liés. Le savez-vous? Merci du commentaire.

Les meilleures études à long terme proviennent de la Hollande qui les publient en langue anglaise, je vous ferai parvenir les liens correspondant par courrier électronique. La Suisse a aussi publié beaucoup sur le sujet mais ne sais pas si les rapports sont disponibles en langue française car je les lis en allemand, vous devriez obtenir les informations lundi ou mardi car je ferai la recherche durant la fin de semaine.

On parle de « fumée » à partir du « pot » ou cannabis. Mais on ne parle aucunement d’une autre forme de traitement qui serait beaucoup plus efficace et naturel que la fumée. Personne n’aime respirer la fumée d’un feu de camp, mais on aime tous sa chaleur. Alors, l’autre forme de traitement au cannabis, c’est » l’onguent de cannabis » qui correspondrait à la chaleur du feu de camp. Une connaissance à moi souffrait d’un cancer de la peau du visage. Après une chirurgie faciale et une greffe qui lui couvrait une partie du nez, il y a eu récidive du cancer. Il s’est alors refusé une deuxième chirurgie et a plutôt opté pour l’application d’un onguent à base de cannabis (appelé « huile de cannabis ») qu’il a appliqué pendant quelques mois à raison de trois applications quotidiennes. Revoyant son médecin, ce dernier a constaté la disparition de son cancer de peau et n’a pas été étonné d’apprendre par son client que l’huile de cannabis était la solution à son problème. Ça fait déjà trois ans de ça. L’ingestion de cette huile avec la nourriture (à dose contrôlée quand même) serait également très efficace pour bien des problèmes d’ordre organiques (poumons, reins, foie,estomac, etc.).
Le problème avec l’utilisation médicale du cannabis et les pharmaceutiques, c’est que ces dernières n’ont pas intérêt à faire reconnaître l’efficacité naturelle de l’huile de cannabis, car elles ne peuvent faire breveter un produit naturel en donnant un nom industriel et s’en approprier un droit d’auteur (d’inventeur). Et ça leur fait très peur, car ça ne serait pas payant pour elles.
Qu’en pensez-vous Dr Vadeboncoeur ?
Merci et bonne journée à tous.

Il y a deux type de cannabinol et se sont les pharmaceutiques qui les fabriquent, une deuxièeme forme de cannabinol existe en pulvérisateur nasale, il est moins employé que les deux autres formes qui sont dosées selon la douleur ou autre besoins médicaux. Par rapport aux doses de morphines que je consommais lors de l’essais de cannabinol, le prix était semblable, de l’ordre de 15% de différence, sans plus.

Les noms des médicaments sont Cezamet pour la douleur, ainsi que Donabinol pour l’arthrite et Nabilone pour les effets secondaires de la chimio, ils contiennent 10% à 15% de THC selon le produit, ce qui est bien moins nocif que les 70% et plus que vous retrouverez dans le cannabis de culture.

Les données pour la cannabinoïdes synthétiques semblent meilleures que pour le cannabis, qui est un amalgame d’une myriade de substances diverses, mal dosées et mal connues. Merci pour le commentaire.

—> C. d’Anjou

Enfin un commentaire qui n’est pas émotif et/ou polarisé !

Tous reconnaissent qu’inhaler la marijuana est néfaste pour la santé et les dangers de consommations « assidues » par les adolescents et les jeunes adultes est une catastrophe pour notre société. Mais pour les vertus thérapeutiques, le puissant lobby des » pharmacos » fait tout en son pouvoir pour discréditer les bienfaits de cette plante qui est utilisée depuis des siècles…

Le cas que vous évoqué M.d’Anjou d’une guérison d’une de vos connaissance qui avait un cancer de la peau, n’est pas unique. En appliquant de l’huile de cannabis, combien pensez-vous que les « pharmacos » ont perdu en « non-prescription de médicaments » ? La réponse est là !!! Ils, (ces mêmes pharmacos) s’intéressent de plus en plus à synthétiser cette molécule pour continuer à générer des profits !

Vous parlez Dr. Vadeboncoeur qu’il n’y a pas assez d’études sérieuses démontrant les bienfaits thérapeutiques de cette plante. Entre vous et moi, écartez ces « mafieux » (pharmacos) et vous pourrez les faire ces études !

Le Lobby pharmaceutique est le CANCER de notre société !

Pourriez-vous me donner un exemple précis et documenté d’une pharmaceutique qui fait « tout en son pouvoir pour discréditer les bienfaits de cette plante utilisée depuis des siècles? » Cela m’intéresse. Par ailleurs, ce qui est « utilisé depuis des siècles est loin d’être garant de vertu. La médecine a longtemps utilisé le brandy comme tonique cardiaque, alors que c’est un dépresseurs cardiaque. Jusqu’au 20e siècle, la médecine faisait aussi des choses « depuis des siècles » (comme les saignées) un peu n’importe comment.

Il est important de comprendre ce que signifie une preuve scientifique. Un cas, même impressionnant, n’est jamais une preuve, il ne permet que de soulever des questions à vérifier. On ne peut en dire plus. Sinon, il n’y aurait aucune science. Pour le reste, les pharmaceutiques financent beaucoup de science mais ne contrôlent pas la science. Les chercheurs font aussi de la recherche et il y a tout de même pas mal de recherche sur le cannabis (quoique pas assez). Essentiellement négative, mais il vrai, de faible qualité. Merci du commentaire.

Très exact ! La FDA exige deux études cliniques positives, et rien d’autre, pour homologuer un nouveau médicament. De cette façon les pharmaceutiques peuvent cacher 20,30, 40 études négatives qu’elles ont conduites, où les blancs tournent au jaune, les jaunes tournent au rouge, les rouges tournent au vert et les verts sont malades comme des chiens “mondo cane” comme diraient les Espagnols.

Les pharmaceutiques sont des vendeurs de drogues au même titre que les mafieux, mais eux ils ont la bénédiction des gouvernements. Combien de types de molécules avons-nous vu ces dernières années, tuer ou rendre encore plus malades, les patients qui se sont servis de médicaments qui se sont avérés de véritables poisons.

Les poursuites se multiplient grâce à l’étendue des informations qui se propagent par internet et la télévision.

La presque centaine de milliards de dollars en amendes inventoriés depuis 1994 contre les pharmaceutiques croissent de façon exponentielle depuis 8 ans.

Ayant travaillé en Afrique durant plus de huit années, nous avons constaté avec la Croix Rouge Internationale que ces médicaments faisaient état de “dumping” sur le continent Africains.

Les 6 grandes pharmaceutiques ont produit 771$ milliards de PROFITS entre 2002 et 2012, soit 37$ milliards en 2002 et 143$ milliards en 2012.

Le manque de contrôle des médicaments par l’état américain en fait une distribution abusive puisqu’une personne peut se présenter chez plusieurs médecins par jour pour obtenir des prescriptions d’opiacés et se rendre dans différentes pharmacies pour les remplir. Bienvenue encore une fois à l’aveuglement volontaire.

Preuves scientifiques….pfff

Il est heureusement plus difficile de « cacher » des études depuis l’obligation d’inscrire toutes les études sur des sites publics, ce qui permet de les suivre. Pour le reste, je ne suis pas en complet désaccord, puisque j’ai moi-même enseigné ce type de données aux étudiants en médecine. Mais peu importe que ces faits soient tous fondés ou non, cela n’engendre pas par voie de conséquence une preuve de l’efficacité du cannabis. Merci pour le commentaire.

Très bon billet. Tout à fait d’accord avec vous M Vadeboncoeur, va pour la décriminalisation mais certainement pas pour la promotion, surtout pas pour des raisons médicales absolument non fondées scientifiquement..

Si les gouvernements se mettent à vendre du pot et que c’est payant on sait très bien ce qui va arriver…

J’ai un frère schizophrène. Lorsqu’il a été diagnostiqué il y a une trentaine d’années par le psychiatre celui-ci a dit à mes parents que cela avait été probablement déclenché par la consommation de cannabis. Il voyait à l’époque de plus en plus de jeunes consommant du cannabis développer la schizophrénie. Mon frère était un jeune homme avec beaucoup de potentiel, très intelligent et habile qui aurait pu être un actif dans la société alors qu’il a passé sa vie sur l’assistance sociale et à quémander à mes parents. Il a mené et il mène toujours une vie misérable et ce n’est pas ce qu’on souhaite à nos enfants.
Comme enseignant au Cégep j’ai connu aussi plusieurs cas d’étudiants qui performaient très bien et qui ont développé eux aussi la schizophrénie. Souvent leurs amis me confiaient que ça s’était développé après qu’ils aient commencé à fumer. Il y a aussi des personnes qui n’ont jamais fumé du pot et qui développent la schizophrénie.
Je suis pour la légalisation du pot pour les personnes dont le développement du cerveau est complété parce qu’on le voit bien même si c’est criminel cela n’empêche pas beaucoup de gens de consommer. Une légalisation bien faite permettrait aussi de contrôler la « qualité » du produit. Personnellement je consomme modérément de l’alcool mais s’il y avait une prohibition sur l’alcool je n’enrichirais pas le crime organisé pour m’en procurer j’en profiterais pour cesser de boire. J’ai déjà essayé le pot par curiosité scientifique mais ça ne m’a pas plu donc pour moi la question est réglée depuis longtemps.
Tout ce que je souhaite c’est qu’on ne fasse pas la promotion du pot comme le fait la société des alcools avec ces publicités. Je me souviens que lorsque j’étais jeune ceux qui allaient à la régie des alcools le faisaient presqu’en cachette alors que maintenant personne n’a honte d’y être vu et c’est devenu commun de boire du vin aux repas.
Je considère que la consommation de pot comme celle du tabac ne sont pas bons pour personne mais que c’est impossible de les empêcher. C’est à la personne adulte de prendre ces décisions. La consommation de tabac diminue et c’est une bonne chose et je suis persuadé que la consommation de pot va augmenter et que c’est une mauvaise chose.
J’ai des douleurs chroniques depuis très longtemps le docteur m’a offert de prendre des opiacés et je n’ai pas accepté. Je préfère endurer mes douleurs que de devenir dépendant de drogues, c’est mon choix. Je comprends que d’autres personnes puissent faire des choix différents et je les respecte. J’ai toujours fait des sports dangereux, j’accepte les risques et je n’aimerais pas que le gouvernement me les interdise tout comme si j’avais choisi de fumer du pot je n’aimerais pas que les autorités prennent les décisions à ma place.
C’est important que les jeunes en particulier soient informés sur les effets sur les drogues sur leur santé physique et mentale et qu’il y ait plus d’études de faites sur le sujet. J’ai utilisé la tribune que j’avais lorsque j’enseignais pour passer mon petit message aux étudiants : prendre de la drogue est une activité de vieillard, profitez de vos capacités intellectuelles et physiques qui sont au maximum pour faire des activités qui les exploiteront et si vous avez besoin de relaxer faites des activités de plein air plutôt que de vous geler et d’endormir vos sensations.

Merci pour le commentaire. A ma connaissance, pour les psychoses, le lien est clair, alors que pour la schizophrénie elle-même, il est moins clair. Mais une psychose, ce déjà bien triste.

En ce qui a trait à la schizophrène, le lien est évident depuis environ une dizaine d’années puisque la consommation renforces les tendances obsessionnelles qui y sont rattachées, lesquellles peuvent dégénérées vers des crises de psychose. Je ne peux cependant affirmer, manque de connaissances (je ne suis pas psychiatre) pour dire que le tout mène vers une psychose permanente.

Le nombre de patients que nous avons rencontrés en clinique publique ainsi que les patients qui nous sont référés par les quatre urgences psychiatrique de la ville de Québec nous permet de constater le parcours de ces personnes par l’équipe de psychologues qui effectuaient de l’écoute active dont j’ai fais partie à titre de bénévole entre 2004 et 2012.

Le malheur veut que les personnes aux prises avec des problèmes en santé mentale ne se croient pas malade et c’est par l’écoute active que nous parvenions à parfaire un esquisse du portrait d’ensemble dédié aux psychiatres qui en prenaient charge durant la période d’écoute ou par la suite.

Je ne peux que vous féliciter pour cette douche froide aux tenants du cannabis votre objectivité est réconfortante dans un contexte de délire collectif qui prête de si grandes vertus au cannabis C’est avant tout une drogue récréative qui comme l’alcool peut « faire du bien » mais dont les effets secondaires sont non négligeables. Votre article est presqu’un résumé de la présentation que j’ai faite aux résidentes résidents en médecine familiale Si vous en voulez une copie n’hésitez pas
A propos ça vous intéresse de faire un article de fond sur l’état de la prise en charge de la douleur chronique au Québec
Merci de votre attention
Pierre Mainville md

Merci pour le commentaire. Oui, votre présentation pour m’intéresser. Je vous envoie mon courriel.

Dr Mainville, j’apprécierais obtenir copie de votre rapport car je suis de près tout ce qui concerne le traitement de la douleur notamment par des associations, de plusieurs entités universitaires qui publient les résultats de leurs recherches sur Internet. Vous pourriez demander mon adresse de courrier à l’Actualité pour me rejoindre. Merci et bonne journée.

Docteur Vadeboncoeur, loi de moi l’idée de dénigrer quelque pharmaceutique que ce soit sans preuve, mais cette situation ressemble comme deux gouttes d’eau à celle des pétrolières qui ont acheté tous les brevets d’inventeurs automobiles depuis le début du vingtième siècle pour gonfler leurs portefeuilles de milliards de dollars au dépends de la planète entière et au détriment de la dangereuse pente environnementale que subit cette même planète depuis.
Si telle chose ne s’était pas produite, la technologie automobile aurait pu évoluer de telle sorte que nous roulerions tout électrique depuis plus de soixante quinze ans. Tesla l’a prouvé depuis le début du siècle dernier.
Quand il y a des monopoles superpuissants, il y a des excès et abus. Et comme les moyens financiers sont là, le silence des petits est facile à contrôler, ne croyez-vous pas. Songez seulement à Hydro-Québec qui, somme toute, est quand même très petite à côté de ces monstres pharmaceutiques.
Bonne fin de semaine.

On peut faire bien des suppositions ainsi. Disposeriez-vous d’un fait démontrant ce que vous dites? Si oui, cela m’intéresse. Merci pour le commentaire.

Je crois que vous devriez vous mettre a jour
Voici le lien du site de l.association americaine du cancer
http://www.cancer.gov/about-cancer/treatment/cam/patient/cannabis-pdq/#link/_13
Ca dit entre autre chose… que le.canabinoide chez les souris et les rats peut eliminer carrement une tumeur
C est bon pour l anxiété… les nausées …stimule… l.apetit
Et autre….
Je pense que l on peut considéré ce site crédible…
Il y a les sources et la methodologie
Bonne lecture^^

Je suis toujours très étonné d’entendre certains commentaire sur le cannabis….. À entendre les gens (sur ce post principalement) tous ceux qui en prennent tombe dans la dépression, deviennent lâche, perdent la mémoire et j’en passe…. J’aimerais parfois entendre de vrai témoignage de vrais gens… moi par exemple, je fume depuis l’âge tendre de 13 ans (oui bon je suis 100% d’acocrd avec vous, c’est beaucoup trop jeune…mais nous n’avons pas tous le même vécu non plus… j’ai eu une enfance pour le moins perturbante)… aujourd’hui j’ai 43 ans….et je fume encore et ce chaque jour…. pourtant, je ne suis pas au BS…j’ai un DESS universitaire et un titre professionnel (ha oui je fumais aussi avant les cours et les exams^^)…. J’étais astmatique (oui oui étais) j’ai donc cesser de fumer le tabac (oui je fumais aussi) maintenant je fume avec zéro tabac…. et vous savez quoi? plus de crise d’astme, plus de toux, plus de douleur dan sla poitrine etc… donc le tabac était à lui seul responsable de mon état… donc suis-je un cas extraordinaire? je ne perd pas la mémoire, je travaille plus de 60 heures semaine (je pense pas que je sois fénéante^^), j’ai obtenu haut la main un diplôme que beaucoup échou….et en plus je n’ai plus de problème pulmonaire même en continuant …je le répete, chaque jour à fumer…. mais non, je ne suis pas un phénomène…. quasi tous mes amis fument….et TOUS ont des diplômes universitaires…. il faudrait arrêter de porter des jugement sur tous les fumeurs en se basant sur les pires cas… c’est comme dire que l’alcool rend automatiquement alcolique….c’est dérisoire et imbécile… ( ha oui j’oubliais, lorsque je voyage à l’internationnal pour affaire ou plaisir, je m’abstient bien sur….et cela ne me cause aucun soucis d’aucune sorte… ) Est-ce un exemple a suivre? non bien sur, mais de la à diaboliser et mettre dans le panier des loosers tous ceux qui fument sans même réfléchir à savoir si cela affecte tout le monde de la même manière ya un monde et vous devriez y réfléchir sérieusement….

Les politiques ne devraient pas se mêler de ce qui ne les regardent pas, et je pense que le cannabis en fait partie. La prohibition à notre époque est d’un ridicule absolument effarant! Elle ne sert qu’à soutenir et renforcer les intérêts de nombreuses entreprises de mort capitalistes qui se sont arrangées entre elles pour organiser ce lavage de cerveau médiatique au sujet du cannabis. Si le cannabis était parfaitement légal et utilisé au maximum de ses potentialités économiques, il ruinerait le business de nombreuses de ces entreprises de mort qui pérorent aujourd’hui dans ce monde prétendument civilisé. Jack Herer a démontré en son temps le potentiel économique du chanvre et les vraies raisons de sa prohibition. Il n’y a plus que les bobos pour croire encore que cette prohibition est bien intentionnée et ils nous mènent tout droit vers l’iceberg.