
En septembre, le même organisme a annoncé que la banquise arctique, elle, a atteint un minimum historique, son volume ayant chuté de 82 % par rapport aux décennies passées.
Il n’en fallait pas plus pour que les climatosceptiques y voient la preuve que le réchauffement de la planète n’est qu’une invention.
Pourtant, la croissance de la banquise antarctique est loin de compenser la fonte de la glace arctique, environ 25 fois plus importante. Mais surtout, ce ne sont pas les mêmes mécanismes climatiques qui influencent les deux pôles. L’océan Arctique est directement touché par le réchauffement, très important dans les hautes latitudes. À l’opposé, l’Antarctique est la partie du monde où les températures changent le moins. L’évolution en sens contraire des deux banquises n’a donc rien d’un paradoxe.