L’année 2020 est en voie de devenir la deuxième parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1880, juste après 2016 — qui détient pour l’instant ce record devant 2017, 2018 et 2015. Depuis cinq ans, la Terre est en surchauffe. La hausse des températures semble plus rapide que ce que prévoyaient la plupart des modèles climatiques. Faudra-t-il réduire de façon encore plus draconienne les émissions de gaz à effet de serre pour s’en sortir ?
En 2016, la température moyenne a été supérieure de 1,1 °C aux moyennes mesurées entre 1951 et 1980, une période souvent utilisée comme référence par la NASA parce que les données sont très fiables et renvoient à une époque que beaucoup de personnes ont connue.
Selon les mesures réalisées depuis le début de 2020, cette année talonnera fort probablement 2016. Elle aurait pourtant dû être nettement moins chaude en raison de l’influence de l’oscillation australe, un phénomène météorologique naturel qui fait varier les températures à la surface de l’océan Pacifique de manière cyclique au sud de l’Équateur.
Quand la température de l’eau du Pacifique Sud augmente dans sa partie est, près des côtes de l’Amérique du Sud, cette oscillation donne naissance au phénomène El Niño, dont l’impact se fait ressentir sur toute la planète. El Niño, qui a été particulièrement marqué en 2016, tend à pousser la température moyenne à la hausse les années où il se produit.
La Niña correspond à l’oscillation inverse et tend à diminuer la température globale. Or, le 29 octobre dernier, l’Organisation météorologique mondiale a confirmé qu’un phénomène La Niña d’intensité « modérée à forte » est bien implanté pour 2020 et qu’il devrait perdurer jusque dans le courant de 2021.
Sans La Niña, 2020 aurait peut-être été encore plus chaude que 2016. Ajoutons que la baisse temporaire des émissions de gaz à effet de serre (GES) causée par le confinement au printemps n’a eu aucun impact immédiat sur le climat et ne changera rien à son évolution future.
Les changements de température à la surface du globe entre 1880 et 2019 comparés à la température moyenne observée entre 1951 et 1980. Cette moyenne est représentée en blanc. En bleu, les températures plus froides, en rouge, les plus chaudes. Plus la couleur est foncée, plus l’écart par rapport à la moyenne est important. La dernière image est une compilation des années 2015 à 2019. Source : NASA
Une question d’aérosols ?
Comment expliquer que ces cinq dernières années aient été les plus chaudes, alors que le réchauffement global devrait plutôt connaître une progression avec des hauts et des bas ? L’éminent climatologue James Hansen, professeur à l’Université Columbia, émet une hypothèse intéressante pour expliquer ce qui lui semble être une accélération du réchauffement. Il a d’abord analysé l’augmentation des émissions de GES, l’activité solaire, l’évaporation de l’eau et la fonte des glaces, mais aucun de ces phénomènes susceptibles d’avoir un impact rapide sur le climat ne semble justifier cette accélération.
La seule explication, selon Hansen, c’est que les aérosols pourraient jouer un rôle plus important que ce que l’on croit dans les variations de la température terrestre. Ces aérosols (rien à voir avec ceux qui peuvent transporter le coronavirus) sont constitués de toutes sortes de particules microscopiques solides ou liquides qui s’élèvent dans l’atmosphère. Ils sont émis soit de manière naturelle, soit par les activités humaines. On peut penser, par exemple, aux cendres rejetées par un volcan en éruption, à la fumée des feux de forêt, à la suie ou au dioxyde de soufre produits par la combustion du charbon ou de l’essence, à des particules de sable ou de sel, à la poussière.
On sait que les aérosols ont un effet direct sur la température terrestre quand, dans l’atmosphère, ils sont frappés par les rayons du Soleil. Ils ont aussi un effet indirect sur le climat, car ils jouent un rôle très important dans la formation et la stabilité des nuages, qui bloquent les rayons lumineux.
Leurs effets dépendent de la couleur et de la forme des particules : par exemple, les grains de suie, noirs, absorbent la chaleur et participent au réchauffement, alors que les aérosols soufrés, plus clairs, réfléchissent les rayons solaires vers l’espace et refroidissent donc la Terre. Voilà pourquoi une éruption volcanique, qui rejette d’énormes quantités de dioxyde de soufre dans l’atmosphère d’un coup, peut faire chuter la température moyenne de plusieurs dixièmes de degrés pendant quelques mois (celle du mont Pinatubo, en 1991, a fait baisser la température moyenne à la surface de la Terre de 0,7 °C pendant 15 mois).
« Globalement, les aérosols tendent à refroidir la planète », explique Francesco Pausata, professeur en sciences de l’atmosphère à l’UQAM et spécialiste de l’impact des aérosols sur le climat. Mais on comprend encore mal dans le détail quel est leur impact. Est-ce que leurs effets pourraient expliquer, comme le croit Hansen, que la Terre semble se réchauffer plus vite que prévu ? L’évolution des modèles climatiques pourrait lui donner raison.
Surchauffe attendue
Selon une analyse publiée l’an dernier, les modèles climatiques s’étaient montrés jusqu’à présent très efficaces pour simuler l’évolution du climat : en comparant les projections de 17 grands modèles mis au point depuis 1970 aux températures moyennes réellement mesurées depuis ce temps, les chercheurs ont conclu que 14 d’entre eux avaient bien prévu ce qui s’est passé.
Mais les dernières versions des modèles, qui ont intégré les nouvelles connaissances sur le rôle des aérosols, pointent vers un réchauffement plus accentué en réaction à l’augmentation des émissions de GES, ce que les spécialistes appellent la « sensibilité climatique ». Alors que les modèles précédents prédisaient qu’un doublement de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère engendrerait une hausse de température de 1,5 à 4,5 °C, les simulations indiquent maintenant des valeurs variant de 1,8 à 5,6 °C. Autrement dit, la Terre aurait une plus grande sensibilité climatique aux émissions de GES que ce que l’on pensait.
Le premier chapitre du prochain rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), attendu pour juillet 2021, permettra de faire le point sur la question.
Si la sensibilité climatique accrue se confirme, il va donc falloir diminuer encore plus rapidement les émissions de GES pour maintenir la hausse de température sous la barre du 1,5 °C, la cible fixée par l’Accord de Paris. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce sera difficile.
Refroidir à coups d’aérosols ?
Le New York Times rapportait récemment que plusieurs projets de recherche ont été financés cette année pour tester des techniques permettant d’ensemencer les nuages avec des aérosols sélectionnés pour leur effet refroidissant. Faudra-t-il en arriver à des manœuvres aussi radicales pour couper court au réchauffement planétaire ? Francesco Pausata ne croit pas à cette solution. « On sait déjà que cela engendrerait des dommages collatéraux désastreux dans plusieurs régions du monde, comme l’affaiblissement de la mousson en Inde et des tempêtes plus violentes dans le nord de l’Europe, explique-t-il. Pour que l’ensemencement des nuages ait un impact global, il faudrait que tous les pays s’entendent… ce qui n’a aucune chance d’arriver ! »
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Dans les 2 secteurs les plus polluants, Transport et Génération d’énergie
(qui polluent selon les rapports entre 60 à 140 fois plus que les volcans)
les solutions existent; l’objectif du Zéro-Émission a été atteint dans la mobilité et la génération d’énergie
La mobilité zéro-émission ça fonctionne déjà partout dans le monde en commençant par les chefs de file qui sont des années en avance sur ceux qui suivent
TESLA (la référence)
https://www.tesla.com/fr_ca/?redirect=no
https://www.novethic.fr/actualite/energie/mobilite-durable/isr-rse/pour-volkswagen-tesla-est-devenu-la-reference-de-l-industrie-automobile-149218.html
LION
https://thelionelectric.com/fr/produits/electrique
BYD
https://www.byd.com/en/index.html
Les énergies renouvelables zéro-émission fonctionnent déjà et coûtent moins chères que les énergies fossiles, pour en nommer quelques uns voir
IRENA.ORG
TESLA ÉNERGIES
https://www.tesla.com/fr_ca/energy
ENERGEX
https://www.innergex.com/fr/
Mais non seulement on continue à laisser fabriquer des bagnoles à pollution mais on les subventionne,
et on continue à subventionner les pollueurs du fossil pour qu’ils pourrissent l’air qu’on respire.
Ceux qui n’ont pas atteint leur objectifs sont
– ceux qui continuent à fabriquer des bagnoles à pollution
– ceux qui continuent à acheter des bagnoles à pollution flambant neuves
– ceux qui continuent à générer de l’énergie sale
– ceux qui fabriquent les matériaux nécessaires à bâtir ou l’agriculture en utilisant l’énergie sale
– ceux qui font l’extraction des minéraux et du fossil sans respect de la santé publique ni l’environnent
– ceux qui font des trous partout sur la planète pour extraire du fossile sans savoir comment réparer les dégâts qu’ils laissent derrière.
Un déversement d’énergie solaire ça s’appel une belle journée, et c’est bourré de vitamine D.
La construction de ses véhicules électriques n’est pas zéro émission. C’est pour ça qu’il faut rouler 90,000Km avec un voiture électrique avant de dépasser la voiture à essence en terme de cycle de vie.
M.Jacques
Faux, la construction du VE ne crée pas de pollution plus que vous quand vous bâtissez un cabanon pour votre jardin.
Quand vous achetez le 2 par 4 chez BMR pour fabriquer votre cabanon, il est tout beau et tout propre et ne produit pas de pollution et bien c’est la même chose pour faire un VE les produits utilisés sont tous beaux et tous propres.
Vous mélangez le bilan de l’utilisateur à celui du fournisseur, et c’est exactement ce que la propagande des pétroleux veulent bien nous faire dire.
De mettre le bilan des pollueurs sur le dos des VE pcq hey le VE ça met en péril leur modèle économique de nous faire les poches à la pompe à fric.
Imaginez ça fait 2 ans et demi avec ma Tesla que je n’achète plus de pétrole à la station de service, je dépense seulement pour le lave-auto.
Ce qui crée de la pollution Monsieur Jacques ce sont les centrales électriques sales qui n’ont pas su se moderniser aux énergies renouvelables.
Ce qui crée de la pollution c’est la méthode de fabrication de matériaux nécessaires pour tout ce qui nous entoure comme les appareils médicaux pour sauver des vies, votre frigo et votre cabanon.
Ce qui crée de la pollution c’est l’extraction de minerais et de fossile, voir ce qui sort des torchères et l’arsenic qui flotte dans l’air autour des mines.
Et vous voudriez mettre cette pollution sur le dos des VE!
Pendant qu’on débat sur ce problème imaginaire des VE qui est de la grosseur d’excréments de fourmis, ce n’est pas le sujet
il y a des millions de voitures à pollution qui sont encore mis en marché et qui vont nous pourrir l’air qu’on respire pour un autre 15 ans et qui accumulent des immenses gros tas de M涪∂ en pollution pire que les volcans.
Ne mordons pas à l’hameçon de ces soi-disant rapports scientifiques (commandités par les pétrolières) comme CIRAIG / TOTAL / ARCELLOR MITALL
Mais je vous comprend M. Jacques, même ceux qui font la promotion des VE et les écolos ont mordus à l’hameçon du cycle de vie. Ne vous mettez pas le doigt dans ce tordeur des pétrolières pcq c’est votre bras qui va y passer.
M.Jacques
Pour avoir l’heure juste sur le cycle de vie:
https://acontresens-lefilm.fr/a-contresens-marc-muller-explique-son-film-explosif-sur-la-voiture-electrique/
M. Grant, dans votre réponse à M. Jacques; je crois plutôt que c’est vous qui faites fausse route avec le cabanon polluant de M. Jacques.
Sachez M.Grant que le bois est un coffre-fort qui ¨encabane¨ le CO2 et que donc, il aide à retirer du CO2 de l’air ambiant que vous respirez.
Quant aux voitures électriques dont vous semblez vanter les nombreux mérites, sachez également que leur construction est aussi, sinon plus , polluante que la construction d’un véhicule ordinaire, et surtout du fait qu’elles requièrent des matériaux ¨neufs¨ comme vous dites, au même titre que les autres véhicules.
En plus, l’ajout le plus important de pollution que requièrent les V.E. est sans contredit leur fameuse batterie nécessitant l’extraction de ¨Terres Rares¨ (souvent au détriment de la vie d’enfants travaillant dans ces mines… minables).
Ces métaux ¨rares¨ nécessitent de plus en plus de moyens polluants pour les extraire, mis à part les vies, car ces mines sont situées dans des endroits sous-développés qui ne possèdent pas nécessairement des centrales hydro-électriques peu polluantes à portée de main.
Donc, M. Jacques a raison en disant que cela prend un minimum d’utilisation (Km) avant de devenir moins polluantes que les voitures ordinaires.
Remarque en passant; Un rapport ¨scientifique¨ a annoncé que la trève d’émission de CO2 dû à la Covid 19, n’a absolument rien donné du côté concentration; et cette minime trève a failli mettre l’économie mondiale sur le cul, entraînant tout ce que vous pouvez imaginer comme merde mondiale; pertes d’emploi, famines, guerres civiles et mondiale, pillage, meurtres, etc, etc. Est-ce ce que vous voulez en vous débarrassant demain matin de toute les énergies dites ¨polluantes¨ ? J’ose espérer que non !
Peut-¸être n’allons nous pas assez vite pour corriger la situation, je vous le concède, mais de là à tirer la ¨plug¨ et tout repartir à zéro demain matin, c’est aussi signer l’arrêt de mort de la planète. Si c’est ça votre solution, eh bien je n’embarque pas dans votre bateau.
Mais M. Anjou,
vous n’avez pas lu ou vous ignorez la référence que j’ai donné sur le cycle de vie.
Même si tout ce que vous dites avait même un petit peu de vérité
il resterait encore que ce que vous voulez mettre sur le dos des VE est faux pcq ces pratiques non-éthiques s’appliquent à tout ce qui nous entoure et il faudrait faire le tri.
Est-ce que l’extraction des terres rares servira aux catalyseurs dans votre voiture (à pollution) qui se comptent à coups de millions même par milliards depuis plusieurs années,
et qui vous a dit qu’il y a des terres rares dans les batteries ou dans les VE, il n’y en a pas dans la Tesla, vous nous parachutez des fausses informations, c’est pas beau ça?
Est-ce que l’extraction du cobalt servira aux raffineries de pétrole pour dé-sulfurer leur poison ou pour fabriquer des appareils médicaux pour sauver des vies dans les hôpitaux ou êtes-vous borné à l’idée que seul les VE pourraient avoir un liens direct avec l’extraction paysanne du cobalt pour qu’ils se fassent des sous, avant de dire des bêtises consultez le lien plus haut sur ce contre-sens.
Je vois que vous avez bien appris votre ritournelle de la propagande des pétroleux contre les VE.
Comme ceux qui colportent la propagande des pétroleux vous utilisez des arguments épouvantails pour nous faire dire des choses qu’on a jamais dit comme de tout couper et de tirer la ‘plug’ comme vous dites demain matin, ça c’est l’homme de paille de la propagande des pétroleux.
Je ne conteste pas le cycle de vie des choses qui nous entoure mais de singulariser le VE comme les média menteurs le font d’abord c’est malhonnête et deuxièmement ce serait de la fausse humilité que de faire le dos rond et d’accepter la pollution des autres. À chacun son bilan de pollution.
Pendant que vous déblatérer sur le VE il y a des millions de bagnoles à pollution qui sont mis en marché à tous les jours et ça ne semble pas vous empêcher de dormir, c’est curieux non.
Faites vous plaisir et allez faire un essais routier d’une Tesla, ça va vous faire du bien.
Madame Valérie Borde, faut-il avoir peur de ceux qui sont subventionnés pour nous polluer et d’exacerber les GES?
À coup de milliards / année on subventionne l’industrie du fossile qui pourrit l’air avec leurs torchères qui vomissent leur saloperie dans l’air et contaminent l’eau, ont des taux préférentiels d’électricité ‘propre’ de HQ dans les raffineries qui utilisent du cobalt pour dé-sulfurer leur poison et on leur achète des pipelines.
Quand les réservoirs sont vides ça devient de l’énergie intermittente alors on fait la guerre et tue des gens innocents pour remplir les réservoirs.
Faut-il avoir peur des mines qui détruisent tout sur leur passage sans payer leurs taxes de vidanges ni les coûts sur la santé (remplissent l’air d’arsenic que les citoyens respirent autour des mines avec la bénédiction du ministre de l’environnement) et qui s’arrangent pour faire faillite quand vient le temps de nettoyer leurs dégâts?
Faut-il avoir peur des marchands de doute qui nous incitent à céder devant la fatalité et de s’asseoir sur nos mains en attendant que ça nous pète en pleine face?
Faut-il se réjouir d’avoir le privilège d’être dans une zone sur terre où le climat va peut-être s’améliorer pour nous (comme des hivers plus doux) avant de se détériorer gravement (au diable les autres qui sont déjà pris dedans)?
Faut-il avoir peur du 2°C de réchauffement quand les scientifiques nous disent que ce sera irréversible et même peut-être avant?
Faut-il avoir peur de la publicité sur les bagnoles à pollution que Radio Canada RC nous matraque à longueur de journée.
Faut-il avoir peur de RC qui est rendu un organe de propagande de l’état pétrolier qu’est le Canada?
Ouf, j’ai peur un peu, et vous?
Un déversement d’énergie solaire ça s’appel une belle journée.
Juste depuis quelques année notre premier ministre du Canada Justin Trudeau qui dit que l’environnement est important pour avoir des votes (Manipulation encore) a investit 12 milliards de nos taxe pour un pipeline qui vas partir de l’Alberta au cote de la Colombie Britannique et envoyé les million de tonnes de pétrole a la Chine qui eux ce fou de l’environnement. Quand ce pipeline vas être actif le Canada vas doublé son taux de CO2
L’ONU demande aux pays du monde d’arrêter d’acheter du bétail du Brésil pour ne pas encourager le Brésil de continuer a Bruler la foret et le Canada dit s’inquiété des feu mais en mêmes temps augmente ses achat de bétail????,…..
Il faudrait cesser de dire changement climatique;
appelons ça plutôt:
« Destruction des conditions d’existence de la vie sur terre par l’homme »
Sinon ça donne l’impression que nous sommes victimes d’une force extérieure qui nous menace et là ça tombe dans le domaine des croyances et on a droit à toutes les idéologies et religions imaginables qui prennent le dessus sur la pensée critique.
Non il s’agit d’un phénomène que nous avons négligé et laissé déraper alors c’est nous qui sommes responsables et nous le savons depuis au moins 1988:
https://www.nytimes.com/1988/06/24/us/global-warming-has-begun-expert-tells-senate.html
Nous avons pissé dans la piscine olympique depuis longtemps dans un petit coin discrètement et maintenant la piscine sent l’urine.
Le fossile qui était sous terre pendant des millions d’années, l’homme avec sa géo-ingénierie stupide n’a pas trouvé plus intelligent que de l’extraire et de pourrir l’air, l’eau et la terre.
La planète se fou bien des lois du marché, elle ne fait que réagir aux lois physiques et thermodynamiques et quand nous aurons passé le point irréversible, la prochaine étape sera le dérèglement thermodynamique ensuite l’extinction de l’humanité et notre planète deviendra une boule jaune remplie de CO2 comme sur Vénus à 800°C et tournera autour du soleil comme les autres planètes qui semblent très bien se passer de l’homme.
Un déversement d’énergie solaire ça s’appèle une belle journée, et c’est plein de vitamine D.