
À la fin avril, des dizaines d’entre eux ont participé à un symposium organisé par Suzann Méthot, directrice au Québec de l’Initiative boréale canadienne, un groupe voué à la protection de la forêt nordique.
Comment expliquer cet intérêt ?
Le Plan Nord est souvent perçu comme un grand chantier rempli de bulldozers, mais il y a aussi un volet écologique important. Québec s’est engagé à préserver 50 % du territoire du Plan Nord – plus de 600 000 km2, soit plus que la superficie de la France. Il n’y a pas d’équivalent ailleurs dans le monde.
Jean Charest est donc avant-gardiste ?
Sur cet aspect, oui. Il reste à s’assurer qu’il respectera ses engagements. D’où l’idée de réunir des fonctionnaires, des politiciens – dont le ministre québécois de l’Environnement, Pierre Arcand – et des scientifiques. Il est encore temps de mettre en place des stratégies pour préserver les écosystèmes et influencer les politiques de développement.