Science-friction: le miracle des superaliments

En l’espace de quelques semaines, le curcuma, le kale et la canneberge ont pris de bonnes débarques scientifiques. Place aux graines de pastèque, aux champignons chaga, et quoi encore?

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Sale temps pour les superaliments: en l’espace de quelques semaines, le curcuma, le kale et la canneberge ont pris de bonnes débarques scientifiques qui les ont fait descendre d’un cran dans le palmarès des produits censés nous faire du bien.

Mais ne vous inquiétez pas! En 2017, vous pourrez continuer à dépenser des sommes folles en superaliments, sans commune mesure avec leur coût de revient, dans l’espoir vain de vous sentir mieux. Il paraît que les graines de pastèque, le cassis, les baies de maqui et les champignons chaga (que vous ne trouverez sûrement pas souvent sous leur nom français, polypore oblique, nettement moins vendeur…) auront la cote. Mais comme dirait le comptable McSween, en as-tu vraiment besoin? Non!

L’idée que certains aliments puissent faire des miracles pour notre santé est aussi vieille que la médecine. Chaque époque a vu des charlatans concocter toutes sortes de recettes farfelues censées guérir, ayant toutes un point commun: pour que le malade ait l’impression que ça marche, il faut lui conseiller un produit peu connu, pas forcément très bon au goût et de préférence à un prix abusif.

Banane?

Les producteurs de bananes du début du XXe siècle ont été les premiers à tenter d’appliquer cette recette à grande échelle en faisant appel à la recherche. Le géant United Fruit a vite compris l’intérêt de faire de la banane un superaliment. Il a donc financé certains nutritionnistes et médecins pour l’aider à trouver des effets santé bénéfiques au fruit qui a permis à cette entreprise de régner pendant des décennies sur l’Amérique centrale. Et ça a parfaitement fonctionné! L’histoire est racontée dans le livre The Gluten Lie: And Other Myths About What You Eat, paru en 2015.

En 1917, la consommation de bananes était recommandée par le Journal of the American Medical Association, qui vantait sa capacité à ne comporter aucun germe, la chair du fruit étant protégée par sa peau. En 1924, la réputation santé de la banane a encore monté d’un cran quand un chercheur y a trouvé un remède contre la maladie cœliaque: les patients chez qui il avait substitué les produits contenant du gluten par des produits renfermant de la banane se sont rapidement sentis beaucoup mieux. Cela semble logique, vu qu’ils ne mangeaient plus de gluten, la protéine qui nuit aux cœliaques. Mais on a quand même attribué une partie de l’amélioration de leur santé à la banane! Évidemment, quelques années plus tard, on s’est rendu compte de la supercherie… et la banane a perdu de son aura.

Au tournant de la Deuxième Guerre mondiale, les autorités régissant les aliments et les médicaments, comme Santé Canada ou la FDA aux États-Unis, ont établi une distinction claire dans la réglementation entre un simple aliment et un médicament (un produit qui a une efficacité thérapeutique prouvée) et ils ont mis de l’ordre dans l’étiquetage.

Dès lors, la publicité directe pour vanter les vertus santé de tel ou tel aliment est devenue plus limitée et les chercheurs ont été sollicités pour «prouver» les effets. La recherche a donc explosé, sous l’impulsion des entreprises cherchant à offrir le meilleur – et le plus payant – à leurs clients.

Quand les chercheurs ont commencé à fouiller dans la chimie et la biologie de tous les aliments, ils ont inévitablement mis la main sur des molécules semblant avoir un effet thérapeutique ou un autre. Rien d’étonnant! Toute la pharmacopée moderne découle de substances isolées dans des plantes, que la recherche pharmaceutique a transformées en médicaments en sélectionnant les molécules les plus prometteuses, en les modifiant pour tenter d’augmenter leur action biologique et en les concentrant. Raison de plus pour poursuivre la recherche!

Le mot superfood est apparu dans les années 1990. On pourrait dire qu’il s’agit d’un aliment dans lequel on a trouvé certaines molécules semblant avoir un effet biologique sur une partie d’un processus physiologique intervenant à un degré ou à un autre dans l’état de santé ou dans la survenue d’une maladie chez certaines personnes. Ce qui est complètement différent d’un médicament, une substance pure dont on a prouvé l’effet thérapeutique d’une dose précise donnée à de grands groupes de personnes en le comparant, lors d’essais cliniques contrôlés, randomisés et réalisés en double aveugle, à un placébo. On pourrait dire qu’un superaliment est, au mieux, le début d’un vague espoir de médicament.

Curcuma?

Bien des chercheurs s’intéressent aux molécules qui constituent les superaliments dans l’espoir qu’elles puissent donner naissance à des traitements ou des pistes de prévention. La curcumine présente dans le curcuma, par exemple, a fait l’objet d’environ 15 000 publications scientifiques parce que des chercheurs ont trouvé qu’elle a une certaine activité biologique dans les tubes à essai en laboratoire. Dans une méta-analyse publiée début janvier dans le Journal of medicinal chemistry (bien expliquée ici), le chercheur Michael Walters a examiné les études dans lesquelles elle avait été étudiée en tant que médicament prometteur, avec des études randomisées et en double aveugle. Il en a trouvé 120.

Mais aucune n’a attribué le moindre effet préventif ou thérapeutique à la curcumine. Zéro sur 120, voilà qui anéantit toute chance que cette molécule ait vraiment un effet significatif sur notre santé!

Entre-temps, avec toutes ces études, le curcuma est devenu une épice très à la mode, que des millions de gens se sont mis à saupoudrer un peu partout dans l’espoir qu’elle allait améliorer leur santé. Le business du curcuma est florissant… mais parions que cette épice retombera dans l’anonymat au fur et à mesure que son manque d’efficacité sera connu et que les gens se lasseront de son goût.

Canneberge?

Le superaliment canneberge, lui, a permis de vendre des suppléments et des millions de litres de jus extrêmement sucré (pour faire passer l’amertume du fruit) à une population qui ferait peut-être mieux de boire de l’eau. Mais là aussi le couperet est tombé récemment: après plus de 100 ans de recherche et de très nombreux essais cliniques, on n’a toujours aucune preuve que la canneberge permet de prévenir les infections urinaires, expliquait en novembre dans le Journal of the American Medical Association la chercheuse Lindsay Nicolle, de Winnipeg, spécialiste reconnue des infections urinaires. Time to move on, le titre de son éditorial, est sans équivoque.

Kale?

Les heures du kale sont elles aussi comptées depuis qu’on lui prête des pouvoirs de supervilain: quelques études plus ou moins bien faites ont montré que cette plante a, comme d’autres, la capacité de fixer les molécules de thallium, un métal toxique, qui pourraient être présentes dans le sol. Il n’en fallait pas plus pour placer un clou dans le cercueil du kale, même si rien n’indique que les infimes quantités de thallium que l’on pourrait absorber en en mangeant aient un quelconque effet. L’histoire est très bien racontée ici.

De toute façon, les superaliments sont voués à disparaître de l’écran radar au bout d’un moment, car les consommateurs s’en lassent et d’autres attendent de prendre leur place.

La nutrition est un domaine d’étude extrêmement complexe: on mange tellement souvent, et tellement de choses différentes, qu’il est incroyablement difficile (voire impossible) d’isoler l’action d’un seul aliment sur une personne, puisque la santé de celle-ci est aussi influencée par d’innombrables autres facteurs — le reste de son alimentation, sa génétique, les conditions socio-sanitaires dans lesquelles elle vit, des maladies sous-jacentes, etc.

Les résultats des études dépendent très fortement des paramètres choisis pour qualifier l’efficacité d’un superaliment. A-t-on au final des gens qui vivent plus vieux, tombent moins souvent malades ou ont simplement un taux de je ne sais quel marqueur biologique un peu différent de celui des autres? Ou bien sont-ce des cellules cultivées in vitro qui ont l’air d’avoir bénéficié d’un extrait de superaliment tellement concentré qu’il faudrait en manger deux tonnes par jour pour observer un petit effet chez un humain?

L’industrie du rêve ne s’embarrasse pas de détails de ce genre. Les entreprises de production et de transformation des aliments, aidées par les médias qui savent bien que ce genre de sujet fait vendre de la copie, sont prêtes à faire mousser n’importe quelle étude pour attirer l’attention. Quelle que soit l’épaisseur du vernis scientifique qu’on donne au superaliment, il séduit. Voyez comment le sirop d’érable se pare de nouvelles vertus ces temps-ci!

Mais malgré toute l’énergie qu’on leur a consacrée, aucun superaliment n’a jamais tenu ses promesses. Le concept même de superaliment est battu en brêche par les véritables spécialistes en nutrition: aucun aliment pris individuellement n’est miraculeux. Manger santé, c’est avant tout manger en quantité raisonnable des produits frais et diversifiés, comportant une bonne dose de fruits et légumes.

Après la banane, le pamplemousse, l’huile d’olive, le thé vert, l’huile de poisson, la canneberge, les baies de goji, le kale, les jus verts et j’en passe, est-ce qu’on va enfin finir par comprendre que les miracles n’existent pas?


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Vous jetez le bébé avec l’eau du bain. Si vous faites quelques recherches, vous allez pouvoir constater que plusieurs études scientifiques démontrent les effets bénéfiques de certains aliments sur la santé

À M. St-Laurent : Il faut quand même se méfier des « études » qui passent leur temps à « suggérer » des effets. Une suggestion n’est pas une démonstration, elle laisse un doute, et un doute très raisonnable. On peut suggérer que 1 + 1 = 3, mais ce n’est pas une démonstration hors de tout doute, loin de là (selon un certain contexte, cela peut être vrai [un homme et une femme peuvent engendrer un bébé], mais il y a beaucoup de bémols à ajouter).

La chance que l`on a de nos jours en alimentation, c`est l`immense variété d`aliments que l`on trouve dans les marchés, donc pour être en santé, c`est de profiter de la chance que l`on a de manger varié, ainsi on peut profiter des bienfaits de chaque aliment en particulier je pense. Autre ordre d`idée, Je suis peut-être chauvin, mais le Québec est le plus gros producteur de canneberges au monde…comme par hasard un de nos voisins du sud , « scientifique » confirme que la canneberge.. ça vaut pas cher, on est pas chanceux….

Évidemment que les aliments miracles n’existent pas. Mais quand on parle de « superaliments », pour employer l’expression à la mode, on ne parle pas d’aliments miraculeux, mais bien d’aliments qui exercent des bénéfices sur la santé. Dans l’étude randomisée PREDIMED, par exemple, où l’effet du régime méditerranéen sur l’incidence de maladies cardiovasculaires était étudié, les chercheurs ont clairement montré que les personnes qui consommaient régulièrement de l’huile d’olive extra vierge ou des noix avaient un risque d’événements cardiaques diminué d’environ 30 % (ce qui est supérieur à la protection offerte par les statines, en passant) (voir NEJM 2013; 368: 1279-1290). Ce n’est donc absolument pas vrai que tous les aliments se valent et qu’il s’agit simplement de « manger équilibré et diversifié »: certains aliments (d’origine végétale, pour la plupart), sont clairement dans une classe à part et leur consommation peut réellement diminuer le risque de certaines maladies. En critiquant les superaliments, il ne faut pas confondre les individus sans scrupules qui tentent de profiter de l’engouement envers une substance ou un aliment quelconque pour s’enrichir avec le travail de recherche sérieux qui est réalisé sur les propriétés de ces aliments sur la santé.
Un petit mot sur l’article portant sur la curcumine: les auteurs ne remettent aucunement en question le curcuma (comme votre billet le suggère), mais bien la curcumine. Ce qu’ils recommandent, c’est de continuer à étudier les propriétés de l’épice dans son ensemble et de cesser de focaliser sur cette molécule. Et on ne peut qu’être d’accord : s’il y a un message à retenir des dernières décennies, c’est qu’aucune molécule d’origine alimentaire n’est capable à elle seule de reproduire les effets positifs des aliments sur la santé. Vitamines, sélénium, isoflavones, oméga-3, etc., toutes les études réalisées avec des fortes doses de ces molécules sous forme de suppléments ont été négatives et ce n’est donc pas étonnant que le même phénomène soit observé avec la curcumine. En ce sens, une émission diffusée sur la BBC l’automne dernier (Trust me, I’m a doctor) a réalisé une expérience auprès de volontaires qui montrait que les suppléments de curcumine n’ont pas d’effets sur certains phénomènes (méthylation de l’ADN), contrairement au curcuma total. Anecdotique, sans doute, mais néanmoins intéressant.

Faut pas se laisser leurrer par ce genre de scientiste, a la sauce « association des sceptiques »… Empiriquement, bien des aliments ont démontré leur efficacité… Huile d’olive, canneberge dont est dérivé le D-Mannose, oui qui a eu des effets tres signifacatifs pour problèmes urinaires et cystites… La tradition indienne, comme pour le curcuma, a été étudié depuis des millénaires, et leurs recherches empiriques, bien mieux que les recherches ici subventionnés par les pharmaceutiques, ont démontré leur eficacité.. Faut pas être comme le « pharmacien », a la recherche et etude a l’eau de rose, qui est d’une superficialité incroyable, comme si les pharmaceutiques etaient les dieux modernes de la medecine… Les recettes dites « de nos grand-mères » ont résolu bien des malaises…. et oui, çà, c’est empirique, c »est là que çà se joue, pas dans un foutu laboratoire, ou les variables qui influent la recherche ne sont pas toujours considérées…

À chaque fois que quelqu’un invoque le scientisme, je sais que j’ai affaire à un pro-chalatanisme.

La sciences est empirique. Mais, quand cela fonctionne une fois dans des conditions non contrôlées, c’est pas de l’empirisme.

La saignée a été utilisée pendant 2500 ans. Pourquoi ne pas continuer cette pratique ancestrale qui a fait ses preuves?

Faut cesser de croire à la supériorité des molécules isolées aux vertus miraculeuses. On est tous à la recherche d’une recette miracle qui nous faciliterait la vie, nous redonnerait la santé sans faire d’efforts et surtout en continuant de nous empiffrer d’aliments transformés riches en additifs, en gras, en sucre et en sel. Les aliments miracles existent bel et bien, ils sont constitués d’aliments entiers à base de plante : fruits, légumes, légumineuses, noix, céréales consommés entiers et biologiques si possible, voilà la recette pour maigrir, guérir de ses maladies chroniques et être bien dans sa peau tout en améliorant l’environnement. J’ai perdu 65 lbs en quelques mois, vu disparaître mes maux de genoux chroniques, mon taux de sucre est redevenu normal, ma pression artérielle redescendu à celle d’un jeune homme, mon arythmie est chose du passé et mon médecin me dit que de toute sa carrière il n’a jamais vu de taux de mauvais cholestérol aussi bas. Tous les jours, le Dr Michael Gregor publie une vidéo de 4 ou 5 minutes (nutritionfacts.org) résumant les études scientifiques publiées sur la nutrition, la preuve est éloquente : manger des plantes et cesser de consommer des animaux font des miracles que seuls les lobbies de l’alimentation, de l’agriculture, de l’élevage, de la chimie agricole et des pharmaceutiques continuent de nier ou pire de semer le doute comme l’ont fait l’industrie du tabac 50 ans plus tôt. Quant aux médecins, lorsqu’on leur enseignera la nutrition dans leur cursus universitaire, ils découvriront eux aussi les vertus d’une nourriture miracle : les plantes et cesseront de croire les apprentis-sorciers qui se croient plus fins que la nature en isolant des molécules et en sacrifiant les effets synergiques des nutriments des aliments entiers non-transformés.

Si vous lisez correctement ce que donne Wikipédia (la première référence), vous remarquerez qu’ils ne soulignent aucun résultat in vivo chez l’homme. Les essais sur l’homme sont négatifs.

Quant à la deuxième référence, vous faites confiance à un site de produits naturels… Ils citent les études qui vont dans le sens de leurs convictions. Ils n’ont pas analysé ces études pour savoir si elles étaient bien conçues ou si elles ont pu être reproduites. Plusieurs études qui donnent des résultats positifs ont été faites sur un petit nombre de patients (donc sujettes à l’erreur), avec des doses très élevées.

Cependant, comme le curcuma est dégradé très rapidement à la température du corps, et qu’il n’est pas biodisponible, toutes ces études sont à regarder avec beaucoup de suspicion. Ce sont les produits de dégradation qu’on devrait tester.

L’autre problème majeur avec le curcuma, c’est qu’il semble montrer une activité dans énormément de tests biologiques in vitro. Ceci est dû à ses propriétés chimiques qui font en sorte qu’il donne de faux résultats positifs.

Pour plus de détails sur le curcuma: http://blogues.lapresse.ca/sciences/2017/01/11/le-curcuma%C2%A0-un-%C2%ABtrou-noir%C2%BB/

Un article qui, comme celui-ci, commence par une grossière erreur, ne m’incite pas à en continuer la lecture. En effet, vous qualifiez de supercherie, le fait que des médecins aient substitué, en 1917, des aliments contenant du gluten par des bananes chez des personnes atteintes de la maladie coéliaque, et vous en concluez que c,était arrangé avec l’industrie pour vendre plus de bananes. Hors, » le lien entre la maladie coéliaque et le gluten n’a été établi qu’après la seconde guerre mondiale suite à des observations du pédiatre hollandais Willem-Karel Dicke entre la pénurie de pain et la mortalité des enfants au Pays-Bas et suite à des études sur les constituants du blé menées par son équipe. » https://lamaladiecoeliaque.wordpress.com/presentation-et-histoire/
Avant cette époque, cette maladie était décrite comme un mal de ventre dont on pouvait souffrir à tout âge, mais on ne savait pas quelle en était la cause. D’ailleurs il y a à peine 40 ans qu’un test existe pour réellement diagnostiquer cette maladie qui n’affecte que 1% de la population. Alors, comment pouvez-vous donc accuser de supercherie, des chercheurs en 1917 alors qu’à cette époque, on ne soupçonnait même pas le gluten d’être en cause dans cette maladie, et que par conséquent, rien ne pouvait prouver que les patients du groupe témoin aient été affectés par cette pathologie spécifique,, étant donné qu’aucun test de dépistage n’existait ? Ce manque d’objectivité vous permet-il de jeter de la poudre aux yeux de lecteurs qui, contrairement à moi, ne connaissent que peu ou pas cette maladie ? SVP, faites adéquatement vos devoirs de recherche, et, de mon côté. je lirai la suite de votre article si corrigé, car pour le moment, il ne m’inspire aucune confiance.

L’étude du JAMA qui a été publié sur la canneberge il est impossible de savoir la dose administré en PAC, qui est reconnu comme le principe actif de la canneberge. De plus, la population de patients utilisée est loin d’être représentative de la réalité de la population (âge moyen des patients 88 ans, tous dans le cadre d’un foyer pour personne âgée). Une étude en cours à l’INAF à Québec appelé PACCAN et menée par le Dr. Sylvie Dodin devrait répondre d’une manière ou d’une autre à cette question. (Jean Leclerc Directeur Marketing Scientifique Diana Food)