
La patiente me regardait d’un œil suspicieux :
«Qu’est-ce que vous en pensez, vous ? Le pharmacien m’a donné du générique, il paraît que c’est moins efficace.
– Qui vous a dit ça ?
– Ma voisine. Elle en a pris, et ça marchait moins bien.
– Vous savez, si j’avais à prendre votre médicament, je choisirais le générique sans hésiter.
– Vous êtes certain ?
– Absolument. D’ailleurs, ils l’ont dit tantôt à la radio.
– Qui ça ?
– Moi.»
Fin de la discussion.
* * *
N’empêche qu’en rencontrant cette patiente et en préparant mon sujet, j’ai réalisé quelque chose de fort important, qui explique bien des choses : les vrais médicaments ont aussi un effet placebo !
C’est le chercheur Marc-André Gagnon qui m’a parlé de cette étude intéressante, où l’on démontre que plus un patient pense que son médicament coûte cher, plus il en ressent les bienfaits. Ce qui n’était pas sans me rappeler cette autre recherche dont j’avais parlé en 2013, où l’on démontrait que le cerveau «ajuste» sa perception du goût du vin en fonction du prix de la bouteille. Je n’ai jamais beaucoup cru les grands experts du vin — surtout quand ils sont médecins.
Cela explique sans doute une partie de l’attachement des patients pour les «médicaments d’origine», et peut-être même la propension des médecins à écrire : «Ne pas substituer» sur leurs prescriptions. Profiter de l’effet placebo supplémentaire coûte, au bas mot, 80 millions de dollars par année à la partie publique (touchant 40 % des gens) de l’assurance médicaments.
Mais dorénavant, les pharmaciens pourront substituer les médicaments, même si les médecins ont écrit «pas de substitution» sur la prescription — à moins que le médecin ait rempli un formulaire ou inscrit un code justifiant son choix. Et comme les médecins n’aiment pas beaucoup remplir de formulaires, il y a moins de chances que cela se produise.
C’est le ministre Gaétan Barrette qui en a décidé ainsi — une mesure qui permettrait d’économiser 40 millions de dollars. C’est peu de choses quand on compare aux dépenses de médicaments de plusieurs milliards de dollars annuellement (qui représentent plus de 20 % des coûts en santé actuellement, contre 6 % en 1975), mais c’est déjà ça de pris. Même si l’idée n’est pas nouvelle : apparemment, toutes les provinces le font déjà, de même qu’un bon nombre de pays qui gèrent beaucoup mieux les coûts des médicaments que nous.
Médicament d’origine ou générique ?
Rappelons que le médicament «d’origine» est mis au point par une compagnie pharmaceutique, qui détiendra un brevet lui permettant de «l’exploiter» un certain nombre d’années — c’est-à-dire de le vendre à bon prix afin d’encaisser un profit, jusqu’à expiration du brevet.
Par la suite, les compagnies de «génériques» en feront des copies et le vendront généralement au quart du prix de la version d’origine. Dans ce cas, la pharmaceutique qui a élaboré le produit original aura le choix : cesser de le produire, continuer à en vendre en baissant les prix, ou bien maintenir les prix, mais en mettant sur pied ce qui est joliment appelé un «programme de fidélisation».
Dans la majorité des cas, substituer un médicament par une version «générique» n’a aucune incidence sur l’efficacité du traitement. Pour des problèmes ou des médicaments très spécifiques (épilepsie, médicaments antirejets pour les greffés, certains antipsychotiques, etc.), il pourrait y avoir un risque théorique en passant d’une formulation à l’autre.
Notez : je n’ai pas dit «du médicament d’origine au générique», mais bien «d’une formulation à l’autre». Le passage inverse (du générique au médicament d’origine) pourrait en effet avoir exactement le même effet. Il ne s’agit donc pas d’une qualité particulière du médicament d’origine, mais essentiellement de la (petite) possibilité que la même dose de médicament se rende un peu plus ou un peu moins rapidement dans le sang.
Il y a beaucoup de marketing derrière cette idée de la supériorité des médicaments d’origine, auquel les médecins comme les patients sont perméables. Et même pas mal de litiges : une chercheuse a déjà été en guerre pendant des années avec une grande compagnie pharmaceutique, simplement parce qu’elle voulait publier son étude prouvant, dans ce cas, l’équivalence entre un générique et la formulation d’origine.
Pour assurer la sécurité des patients, il est simplement recommandé que pour un certain nombre de médicaments «sensibles», on ne passe pas continuellement d’une formulation à l’autre, ce qui pourrait en effet causer un problème en raison de la disponibilité variable de certaines molécules.
Des règles existent déjà
Il faut voir qu’il y a déjà des règles. Par exemple : le remboursement par le régime public au niveau du médicament le moins cher — donc, bien souvent, du générique. Et les choses évoluent : ce qu’on appelait la règle des 15 ans, qui assurait une protection du médicament d’origine pour cette durée au Québec, a été abolie par le ministre Réjean Hébert en janvier 2013.
Ce changement a toutefois conduit les pharmaceutiques à s’«adapter», en adoptant des stratégies qui ont pris de l’expansion ces dernières années, dans le but de favoriser la rétention de «leurs» patients et de continuer à favoriser la prescription de médicaments d’origine, même si les génériques étaient entre-temps apparus sur le marché.
En réaction à l’abolition de la règle des 15 ans, les «politiques de fidélisation» sont en croissance depuis quelques années. Il s’agit pour une pharmaceutique de débourser (directement ou indirectement) pour que les médecins prescrivent le médicament d’origine et que les patients le demandent.
Comme le rapportent les chercheurs Marie-Claude Prémont et Marc-André Gagnon, trois stratégies commerciales sont utilisées pour «fidéliser» : la fidélisation par le rabais, par l’accompagnement et par la compassion.
«La fidélisation par le rabais vise à maintenir les traitements au produit de marque et décourager la substitution au produit générique.
La fidélisation par l’accompagnement est basée sur une offre des services de suivi et d’accompagnement à domicile.
Enfin, l’industrie offre des programmes de compassion où les patients peuvent recevoir des traitements avant même que le médicament ne soit généralement disponible ou remboursé par son assureur. Dès que le médicament (le plus souvent très dispendieux) est inscrit à la liste des médicaments remboursés, le manufacturier met fin au programme de compassion et bénéficie d’une importante cohorte de patients déjà sous traitement.»
C’est justement contre ces pratiques que le ministre Gaétan Barrette entend lutter avec sa proposition. Le problème, c’est qu’il ne vise pas les assureurs privés, sur lequel il n’a actuellement pas d’emprise. La législation ne sera donc vraiment opérante que pour une part limitée des programmes de fidélisation.
Le pharmacien ne peut en effet pratiquer la substitution des médicaments du privé, entre autres parce qu’il est tenu de rembourser plus de 68 % du coût du médicament. Il faudrait que le ministre donne le pouvoir aux assureurs privés de ne rembourser que le prix du générique, ce qui n’est actuellement pas le cas, en raison des contraintes établies par la loi sur l’assurance-médicament.
Mais intervenir dans ce champ supposerait apparemment de rouvrir ces ententes — une boîte de Pandore où beaucoup d’autres clauses pourraient être remises en question.
Le défi de diminuer les coûts
On préfère donc agir à la marge, dans la partie contrôlée du système : celle de l’assurance publique. Comme j’en ai déjà parlé, cela montre le problème de notre système mixte d’assurance médicaments (privé-public), dans la mesure où le gouvernement ne dispose que d’une partie des leviers requis.
Par ailleurs, nombre d’experts reconnaissent que les assureurs n’ont pas d’incitatif réel pour faire baisser les prix, puisqu’ils reçoivent des montants correspondant à un pourcentage des revenus, basés sur les coûts des médicaments.
Résultat : pour ces raisons, parmi beaucoup d’autres, on paie beaucoup trop cher les médicaments au Québec — c’est-à-dire 30 % plus que la moyenne canadienne —, alors que le Canada est au second rang mondial pour ces coûts.
Le Bureau des enquêtes du Journal de Montréal révélait d’ailleurs récemment que les Québécois assurés au privé paient aussi les honoraires pour leurs médicaments jusqu’à 72 % plus cher que les Ontariens. C’est énorme.
Permettre aux pharmaciens de substituer, malgré l’annotation du médecin sur la prescription, est donc une mesure intéressante. Mais c’est une goutte d’eau dans la mer des actions possibles pour établir une vraie politique du médicament au Québec — et au Canada —, semblable à celle de beaucoup de pays «normaux», beaucoup plus habiles que nous pour contrôler les coûts.
* * *
À propos d’Alain Vadeboncœur
Le docteur Alain Vadeboncœur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, où il enseigne, il participe aussi à des recherches sur le système de santé. Auteur, il a publié Privé de soins en 2012 et Les acteurs ne savent pas mourir en 2014. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter (@Vadeboncoeur_Al), et il a aussi son propre site Web : alainvadeboncoeur.com.
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La substitution d’un médicament original n’est pas toujours une bonne chose, comme dans le cas du Concerta, utilisé dans le traitement du TDAH. Ce médicament utilise une technologie avancée pour libérer le méthylphénidate de façon continue dans le système digestif grâce à une pompe osmotique qui agit un peu comme une éponge. Il va sans dire que le générique n’utilise pas cette technologie, donc libère son contenu beaucoup plus vite.
Bonjour. Les deux produits sont reconnus bioéquivalents sur les paramètres acceptés par santé canada et efficaces cliniquement. Il est vrai qu’il existerait des différences subtiles, qui ne permettent pas de conclure à la supériorité de l’un ou l’autre, mais l’INESS reconnaît qu’il existe certains cas où le contrôle du problème aurait pu être altéré. Le tout est bien résumé dans le texte suivant. http://www.inesss.qc.ca/activites/evaluation-des-medicaments/evaluation-des-medicaments/extrait-davis-au-ministre/novo-methylphenidate-er-c.html. Merci pour le commentaire.
Il n’y a pasencore de générique existant pour le Concerta malheureusement. Vous faites probablement mention du générique du Ritalin, qui est en effet la même molécule, mais à libération rapide. Les génériques se doivent de respecter la libération. Il est donc impossible de substituer le Concerta pour du méthylphénidate en raison de sa libération. Il serait même impossible de le substituer pour du Méthylphénidate SR (qui est le générique du Ritalin SR), et ce, même si le SR a une libération plus lente que le Ritalin normal.
Dr. Vadeboncoeur, je suis assurée au privé et si je reçois le médicament d’origine et qu’il existe un médicament générique ma compagnie d’assurance ne me rembourse que le montant que coûterait le médicament générique. Je ne sais pas si toutes les compagnies privées font cela mais je sais que la mienne le fait déjà. Ce changement provient de la négociation entre mon employeur et la compagnie d’assurance sur le plan d’assurance qui nous est offert.
Les régimes privés semblent variables à cet égard et la négociation se fait effectivement compagnie par compagnie. Merci pour le commentaire.
La discussion repose toujours sur le fait qu’il y’a une équivalence complète ; les patients ignorent en général que la tolérance quant au contenu est plus élevée (+/- 20%) pour les génériques que pour les originaux; ceci peut se traduire par des non-équivalences (parfois) et justifie certaines non substitutions (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21858184)
Mr Gris, le contenu (en terme de mg) dans un médicament générique et dans un original est le même donc un 100 mg est un 100 mg. Bien sûr les compagnies ont le droit à un léger écart (6% il me semble), mais cet écart est le même dans toute l’industrie (novatrice ou générique) et ils ont vraiment interet à être le plus proche du 100% possible pour répondre aux critère de bio-équivalence. L’écart dont on parle souvent de +/- 20 % (qui en fait est 80 à 125 %) est un intervalle utilisé pour déterminer la bio-équivalence. Pour que 2 médicaments soient dit bio-équivalents, l’Intervalle de confiance 90 du ratio générique versus princeps des moyennes géométriques de la surface sous la courbe (SSC) et de la concentration plasmatique maximale (Cmax) doit tenir dans cet intervalle. Bien entendu pas grand monde ne comprend cette définition et les journalistes se limitent à ce +/- 20% mais cela n’a RIEN A VOIR et donne une impression d’une grosse marge là ou elle est minime… Les rares cas ou la différences peut devenir cliniquement significatives sont les médicaments à index thérapeutique étroit (mais pour ces médicaments, on demande déjà que l’intervalle de confiance tienne dans 90-112 %. Et les médicaments ayant une forme à libération modifiée (comme le Concerta) si le profil de libération est différent. Peut-être pourrait on demander au Pharmachien une explication en dessins…
Merci pour cette explication claire. C’est alors un principe de précaution qui est appliqué.
C’est bien ce que j’ai mentionné. Il faut parler de différences et non de supériorité ou d’infériorité. Finalement, un médicament « d’origine », c’est la première formulation brevetée – qui aurait pu être plutôt présentée sous la forme du premier générique. Merci pour le commentaire.
Je comprends l’argumentaire mais avec la tempête créée par Biomedic et ses génériques produits en Indes, qui s’assure de la véracité des contenus, Santé Canada, l »ordre des médecins ou Joe Blo dans sa cour arrière. Personnellement, je crois que les médecins sont d’accord avec le générique pour en avoir plus des fonds publics à leurs propres fins; je crois que les médecins devraient se tenir à l’écart de ce débat puisqu’à chaque fois qu’ils se mêlent de la santé, les médecins en ressortent plus riches et les contribuables avec moins de services inclus.
Qui police la police?
J’avoue ne pas avoir la réponse, mais êtes-vous bien certain que des formulations d’origine ne sont pas aussi « délocalisées »? Santé Canada s’assure par ailleurs de la qualité du médicament. Pour le reste, je vous laisse à votre opinion sur le rôle des médecins dans ce débat.
Merci…article très intéressant…………..
Je fais de l’hypertension et je suis passée des médicaments d’origine aux génériques. Ma t.a. s’est mise à grimper de façon alarmante. Le md a donc décidé de me remettre aux med. d’origine et ma t.a. s’est rétablie.
Si on ne t`avais pas dit lequel est lequel, sûrement que tu ne t`en aurais jamais aperçu.
Tiens donc Antoine sait ce qui a de mieux pour tous!
Intéressant!
Êtes-vous docteur Antoine?
Êtes-vous micro-biologiste ou un autre professionnel en rapport avec la santé Antoine?
Avez-vous étudiez le cas spécifique dont d’emblée vous avez « la » réponse Antoine?
Un peu de retenu Antoine !
Merci.
Je suis un peu d’accord avec Antoine. Il y a une grande différence entre un patient qui ressent un effet particulier avec un changement de formulation et la réalité de ce changement. Par exemple, l’effet placebo explique 40% de l’effet des médicaments anti-migraineux. Il est donc impossible de conclure quoi que ce soit sur un cas particulier, surtout lorsque la personne est au courant du changement. C’est plate, mais c’est comme cela que fonctionne la science.
Il peut y avoir des cas particuliers. Il est aussi possible que cela n’ait rien eu à voir avec le changement de médication. Mais tant mieux pour vous si la solution était de revenir au médicament d’origine. Merci pour le commentaire.
Peut-on prévoir une hausse du prix des médicaments génériques? Il me semble que c’est trop facile.
Il faut espérer que non, dans la mesure où nous payons déjà bien cher nos médicaments! Il y a des règles qui régissent le tout, mais aussi de la concurrence entre les fabricants de générique. Merci.
Bonjour Alain, suite à votre article sur les génériques, j’ai une question :
Je fais de l’angine vaso-spastique depuis plus de 4 ans, on a vu « live » mon angine lors d’une angioplastie pratiqué à l’hopital Laval à Qc . En injectant de la nitro pour dilater et placer un « tubing », l’endroit bloqué a disparu… (vaso-spastique)
Donc on a essayé bien des médicaments pour me stabiliser (cardizem, indur, norvasc…) Le problème est que j’ai un pouls lent et je ne fais pas de haute pression, (sans aucun médoc 120/80) donc la médication provoquait soit une basse pression, soit un pouls à 47-48 debout et réveillé, etc. Et si on baissait le dosage, l’angine apparaissait 4-5 fois par semaine, on était devant un dilem. Avec le temps on a réussi à stabiliser avec norvasc 7,5 mg / jour. (l’indur ne me fait pas) et au besoin j’ai ma pompe de Nitro.
Le problème est que cette stabilisation fut impossible avec le générique. POURQUOI: Mon cardiologue m’a expliqué que la molécule active du générique, dans une norvasc (amlodipine) 5 mg par exemple, pouvait varier de + ou – 2,5 mg…!!! Et que cette molécule (et la matrice) n’était testé que sur quelques sujets en santé dans la vingtaine… Donc, difficile de stabiliser quand on doit prendre 7,5 mg par jour en 2 doses à heures fixes.
On a essayé de me stabiliser avec le générique, mais impossible… Donc, je pense que le vrai médicament, bien tester a sa place.. NON ???
Je trouve cela inquiétant un cardiologue qui dit N’IMPORTE QUOI !!!!! Ou alors vous avez mal compris… Ça se peut aussi… Le générique, il contient le même principe actif, à la même dose, il est bio-équivalent mais à 1/4 du prix. Mais je trouve normal que ceux qui ne le veulent pas (quelle que soit la raison) aient le libre choix de le prendre ou pas, mais est-ce à la société de payer la différence ou à eux ???
Une variation de +/- 2.5 me paraît bien au-delà des limites évaluées par Santé Canada. Des différences dans la libération ne sont pas impossibles. Était-ce du au générique? C’est possible. Mais il faut savoir, par exemple, que les hôpitaux utilisent essentiellement des génériques, par exemple, et que des millions de patients prennent des génériques sans problèmes. Merci pour le commentaire.
Ou je me trompe? Peut- être pas rapport, mais quand je vais faire remplacer le pare-brise de mon auto pour en mettre un nouveau, le réparateur me demande toujours, est-ce qu`il assuré? si oui, c`est certain que la facture va être plus élevée…ou va l`argent, dans la poche du réparateur, ou va l`argent de l`assurance médicament ?
C’est tout à fait similaire à l’impact d’un régime privé d’assurance-médicament, où les coûts sont plus cher. L’intérêt d’un régime public est un meilleur contrôle des coûts. http://uniondesconsommateurs.ca/nos-comites/sante/rapports-et-memoires/pour-un-regime-dassurance-medicaments-entierement-public/
Amusant!
Comment peut-on croire qu’un médicament générique a entièrement le même effet que l’original qui lui a demandé des années de recherche.
Sont-ils eux aussi soumis aux mêmes études, à la même ethique, aux mêmes exigences?
Je m’adresse ici aux amateurs de ketchup Heinz, Coke, etc., trouvez-vous que ces produits ont le même goût que leurs copies? C’est certain que le ketchup peut importe la marque fait sa job de ketchup mais c’est quoi le petit quelque chose qui manque?
Peut-on honnêtement penser que dans le cas des médicaments, le petit quelque chose qui manque ne ferait pas la différence?
Je ne comprend pas pourquoi ma montre Rolex qui m’a coûté un gros 10 dollars ne tient pas l’heure?
Monique, il y a presque dix ans que je ne prend plus de coke et aucune boisson qui lui ressemble: comprendre brune. Mais j’ai remplacé mon très grand verre de coke par un petit verre journalier de boisson gingembre dont je ne nommerai pas la marque…mais si ce n’est pas du Canada Dry je n’en veux pas. « La » grande différence, à part son goût fort différent et le temps de s’y habituer, et aussi le sevrage au manque de sure du Coke, c’est la soif d’en prendre encore et encore comme avec ce dernier qui a disparu. À l’époque où j’avais coupé le Coke en même temps que le sucre, mais avant le soda gingembre, dans la première année j’ai perdu près du tiers de mon poids soit 100 livres. Tant qu’à moi, le Coke ça devrait être comme la cigarette: interdit! Oups, c’est vrai la cigarette n’est pas interdite. Et donc interdite à la consommation à moins de 60 mètres de tout les lieux publics. 🙂
La dernière fois que j’ai essayé un coke, je n’ai pu en consommer qu’une gorgée. J’ai trouvé cela tellement sucré, tellement sucré là là !
Je crois bien que j’en suis guérit.
Le Heinz madame. J’en mange beaucoup! Ça coûte moins cher qu’un château Margaux. Mais ce n’est plus la marque contrôlée de la sauce aux tomates. En fait c’est du Ketchup comme l’original mais pas d’une marque générique. Tout de même mes très excellentes et imbattables frites maison méritent mieux que cela. C’est de la très grande marque TG: Tigre Géant. Onctueux comme il se doit, goûteux, et 50% moins cher. En regardant sur la bouteille j’ai constaté que la marque est Giant Value fait pour TG. J’avais déjà essayé une marque générique comme SN que je n’avais pas apprécié. Mais si on regarde les ingrédients d’une bouteille GV et d’une Heinz on y voit aucune différence. Je ne serais pas surpris que ce soit la même compagnie qui les font. De toutes façons, depuis le temps que je n’ai pas goûté au Heinz, je suis certain que les deux goutent la même chose. Effet placebo ? Ou ajustement de mon cerveau au prix du ketchup? Dans ce cas-ci se serait alors au coût le plus bas qui fait plaisirs à mon porte monnaie… :-))
Tant qu’à votre Rolex à $10.00 ???
Bon prix !
Moi j’avais une Timex électrique à $33.33 qui non seulement ne tenait pas l’heure, mais en plus elle ne fonctionnait plus du tout.
Après avoir cherché le fils que j’avais sans aucun doute perdu, j’ai essayé de voir ce que donnerait le fait de changer sa pile.
Grosse différence ! Quoi que là, elle battait trop vite et prenait de l’avance.
Puis un jour est venu, les Rolex coûtaient moins cher que de changer la pile !
C’est comme ça que je me suis amassé avec une pile de montres dans mon tiroir à montres…plus d’une quarantaine. Toutes gardaient la cadence imperceptible et l’heure mieux que ma Timex.
À part pour le prestige, l’apparence et la galerie, je fais confiance aux montre Rolex à $10.00 pour donner l’heure juste. De la même manière je fais confiance au générique, bien qu’il y ait comme le docteur le souligne quelques fois des différences qui justifient le retour à l’orignal. L’orignal ou le chevreuil, bien apprêté, c’est délicieux ! Évidemment que je voulais écrire original ! 🙂
Parce que les médicaments génériques sont validés par Santé Canada et jugés bioéquivalents, ce qui n’est probablement pas le cas du ketchup.
Vous soulevez un point important portant sur les assurances. Dès que l’assurance couvre certains soins de santé, les prix augmentent. C’est la meilleure façon pour les gens travaillant dans ces domaines de voir leur revenus augmenter année après année, de façon presque exponentielle.
Les assureurs ne font absolument rien pour tenter de stabiliser les prix. Ils refilent l’augmentation des prix aux primes des assurés.
Je ne dirais pas qu’ils font « absolument rien », mais ils font moins, et les coûts sont plus élevés. Un des facteur est la taille. Dans un pays comme la Nouvelle-Zélance, il y a un seul négociateur. Passablement plus facile de bien négocier que s’il y a un multitude de compagnies d’assurances.
Dans la santé, au Québec, c’est à se demander si le remède miracle avec ou sans placebo générique ou pas fera en bout de ligne une différence significative.
Il y a les promesses.
Il y a eu des actions qui habituellement n’étaient pas à la hauteur des promesses. Beaucoup d’actions.
Mais peu de résultats.
Jamais de résultats à la hauteur des promesses en tout cas.
Et puis il y a ce gouvernement de docteurs et d’économistes conservateurs qui se font élire sous une bannière libérale qui sont à mettre en place à la pièce toutes sortes de mesures ici et là et ailleurs, y compris en santé, le tout comme sorti d’une boîte à surprises.
Dois-je avoir confiance?
Pas pantoute!
Une chose est certaine dans les circonstances, contrairement à l’habitude, il semble avoir un boss dans la cabane.
Le docteur Barette et moi avons plusieurs choses en commun.
Pour ne pas m’étendre à l’infini, je ne parlerai que le désirs d’emmener tout le monde dans la même direction, sans trop de tergiversations, sans trop de compromis si c’est pour retarder, à ses yeux l’atteinte de ses objectifs. Tout le monde par icitte, ça va y aller, ça va passer ou ça va casser.
C’est certain que pour le moment toutes ses bousculades préparées dans sa tête et sorties de son chapeau à la dernières minutes n’est pas pour plaire.
Mais pourrait-il en bout de ligne empirer la situation plus qu’elle ne l’est?
On a affaire ici à un orchestre qu’est la santé composé de différents groupes d’instrumentistes qui ont à leur tête un p’tit chef qui veut jouer la partition à sa manière, pour contenter ceux qui justifient sa position sur la partition que chacun veux interpréter à sa façon sans tenir compte des autres groupes, sans se préoccuper de l’orientation du son que veux obtenir le chef d’orchestre et qui veulent sans compromis travailler au même salaire que la plus grande orchestre du monde, sans tenir compte de la capacité de payer de ceux qui achètent les billets.
Pour une fois, j’ai le goût de dire attendons un peu si le son finira dans la cohérence et surtout s’il sera mieux que sous les anciens chefs.
Si on compose un peu en attendant avec la partition du jour, j’ai plusieurs anecdotes que j’aimerais apportées comme des sons de violons mal accordés.
Les pharmaceutiques, les pharmacies sont aussi des professionnels qui sont comme dans le même groupe des cuivres, comme les trompettes et les trombones de l’orchestre, qui tantôt peuvent jouer à l’unisson mais non seulement, faire quelques solos aussi. Ils est à se demander si des médecins dans cette section, sont aussi des instrumentistes ou des polisseurs d’instruments de l’un et de l’autre.
1- Jusqu’à l’automne 2013, je prenais du Nexium qui lui remplaçait le Pantaloc que je prenais depuis plusieurs années pour des troubles de retour gastriques mais qui ne semblait plus faire les effets attendus. Hors le gouvernement avait décidé qu’un certain nombre de médicaments de quelques catégories ne seraient plus remboursés au delà de $0.50 du comprimé. Nexium de mémoire était près du $0.90 et ne voulait pas baisser son prix. Le pharmacien avant de renouveler ma prescription mensuelle avec le générique ou avec le Nexium la différence de coût à mes frais m’a téléphoné pour m’en avertir. Étant donné que j’avais demandé un changement à ma gastro-entérologue à cause de inefficacité du premier médicament pris, j’étais inquiet. Mais en plus, dans ce cas-ci, ça prenait l’approbation du médecin. Hors, courriels et téléphones à répétitions n’ont pas impressionnés cette docteure spécialiste qui n’a jamais donné signe de vie…à ce jour. Ça ne m’a pas surpris…mais ce fut embêtant car j’arrivais à la fin de la bouteille. Heureusement mon médecin « de famille » a été contacté et a rapidement fait le nécessaire.
S’il était facile de changer de spécialiste comme cela devrait être le cas, comme on peut bien changer de garage lorsqu’on est pas satisfait je le ferais. Pour obtenir un rendez-vous, ça prend des dizaines d’appels qui peuvent s’étaler sur des mois (3 la dernière fois). Je devrai téléphoner à Sacré-Coeur en début de 2016 pour une coloscopie qui se fera au printemps 2017 !!! Obtenu après combien d’appels ??? Je ne commenterai pas d’avantage.
Sauf pour dire pourquoi n’a-t-elle pas voulu changer la prescription pour un médicament générique?
p.s.: je prends depuis ce changement du Lansoprazole qui à part dans 2-3 premiers jours est efficace depuis ce temps. Même peu-être plus efficace…à cause de mon porte-feuilles sans aucun doute ? Effet de mon cerveau constaté docteur ?
2- En février 2013 mon conjoint est décédé à l’hôpital Sacré-Coeur à la suite de deux pneumonies conséquences (de les avoir attrapées lors d’une hospitalisation sans qu’aucun médecin après de multiples rendez-vous ne les soupçonne) à un cancer de toute façon (que l’on m’a souligné à l’hôpital) fatal d’un mois à l’autre puisqu’en phase 4.
Ce que je veux souligner ici en rapport selon moi avec le sujet, c’est l’insistance d’une oncologue qui insistait après chaque traitement de chimiothérapie pour qu’il prenne 3 pilules contre la nausée sur 3 jours je crois suivant les traitements, sachant que nous n’avions pas d’assurances privées, que ses pilules coûtaient $35.00 chacune et que la SAMQ refusait de les prendre en charge…mais qu’en plus il ne présentait pas de problème de nausées significatifs observés. Elle a remplie de multiples demandes qui ont été refusées…sauf la dernière…mais lorsque j’ai reçu la confirmation de l’acceptation par téléphone: a) il n’avait pas de traitement de prévu avant la semaine suivante, b) il était décédé depuis 2 jours… Je ne commenterai pas d’avantage cette situation.
Sauf pour dire, pourquoi voulait-elle absolument prescrire « ce nouveau médicament super efficace » selon ses paroles, alors que son patient et celui qui s’en occupait lui disait ne pas en avoir besoin…en plus même payé en partie par le système…nous n’avions pas la capacité de payer les $15.-17.00 restant pour chaque pilule? Pourquoi s’acharnait-elle ainsi?
3- Générique: il y a probablement + de 10 ou même 15 ans, alors que je fréquentais une autre succursale de la même chaîne de pharmacies de mon secteur, un jour j’ai constaté que le nom de l’un de mes médicaments avait changé. J’ai demandé pourquoi? On m’a dit que c’était parce que c’était le générique qui m’avait été donné. Pourquoi? Parce que c’est ainsi. J’ai cru comprendre que l’on marchait sur des oeufs. À tord? Pourquoi change-t-on l’un de mes médicaments sans m’en avertir avant? Pourquoi ne m’en avertit-on pas au minimum à la réception des prescriptions? Qui a décidé? Et voilà qu’un pharmacien se présente, se disant le propriétaire, un associé et directeur de la chaine que je voyais pour la première fois après plusieurs années de fréquentations, d’un ton autoritaire et dominant, me déclara qu’il avait décidé qu’à l’avenir le générique était automatiquement donné s’il était le moins cher. La prise de bec s’en suivit. Jusqu’au moment ou il m’a dit d’aller ailleurs à l’avenir, parce que ce n’était pas moi qui lui dirait ce qu’il devait faire.
À cette époque, je travaillais et avais une assurance-médicaments collectives. Aussi il y avait peu de détail sur le reçu à part la date, le nom du médicament et le coût.
Après être allez à la maison et vérifié le prix de la dernière prescription de ce médicament, enfin de l’original, j’ai constaté aucune baisse de prix. Je suis donc retourné avec mes reçus. J’ai voulu savoir pourquoi le générique servi était le même prix que l’original du mois précédent. Il m’a dit de partir et de revenir lundi (3 jours plus tard) car il n’avait pas le temps: « pour ses choses là…trop occupé ». Comme j’insistais, il m’a demandé de sortir si non il appellerait la police.
Le médicament, l’industrie du médicament au Québec, c’est comme la mafia de la santé!
Pour créer des emplois au Québec les compagnies reçoivent des subventions, de grosses subventions.
Pour faire de la recherche, les pharmaceutiques reçoivent des subventions, des crédits d’impôts, de grosses subventions et de gros crédits.
Pour agrandir leurs édifices et les transformer, les moderniser, ils reçoivent aussi et encore des subventions, des crédits d’impôts et des congés de taxes municipales, de grosses….
Toutes industries confondues, les pharmaceutiques doivent être celles qui reçoivent le plus d’avantages fiscaux de toutes sortes (sans parler des paradis fiscaux (Jean Coutu au Delaware) légaux ou non).
Malgré tout cela elles ne nous font pas de cadeaux…le Québec et le Canada étant l’endroit ou les médicaments sont payés les plus chers.
Ententes, arrangements, changements de pratiques en se tournant vers l’achat du générique, qu’est-ce qui nous attend en bout de ligne?
Moins de choix, de l’économie et plus de services ?
Ah oui ?
L’expérience m’encourage au pessimiste.
Je crois que d’ici peu de temps, on paiera plus pour moins de services.
Je crois que le prix du générique ne sera pas très loin de l’original.
Je crois que l’incapacité de payer du gouvernement faussement démontrée, refusant d’augmenter les impôts mais augmentant les coûts des services et les taxes leur emmèneront une réélection en aveuglant la population de fausses promesses et en mettant au pas les plus démunis pour faire plaisirs à l’électorat.
$30.00 pour mettre des gouttes dans mes yeux à chaque visite chez l’ophtalmologiste, qu’il lui coûtent 6 sous j’en ai marre. Surtout que j’ai nettement l’impression que plusieurs appartenant à sa communauté ne les payent pas. J’ai retardé mon rendez-vous de 8 mois, ne voulant pas payer ce $30.00. Mais en plus j’ai annulé celui que j’avais en janvier à 3 heures d’avis, car les rues étaient sous la glace. Si on me demande des frais en compensation lorsque je rappellerai, je n’y retournerai jamais plus! À $16,000. de revenu annuelle, je n’ai plus les moyens de vivre convenablement, encore moins de payer ce que mes taxes ont payé lorsque j’en payais sans jamais m’en servir!
Si les médecins ne sont pas satisfaits de leurs conditions, ils ont la liberté d’aller pratiquer ailleurs…mais avant de partir qu’ils payent ce que la société à payé pour qu’ils deviennent médecins.
Lorsque je travaillais, je n’ai jamais eu une augmentation de salaire en argumentant qu’ailleurs au Canada, ceux qui pratiquaient mon métier avaient plus.
Contexte, coût de la vie (combien à Vancouver déjà pour une maison d’un million à Montréal ?), capacité de payé…mais aussi rendement, heures travaillées.
Ceux qui subissent des coupures à part les médecins, profitent-ils ou profiteront-ils comme eux d’un étalement de leurs conditions et espèrent-ils qu’un jour ou l’autre ils retrouveront ce qu’ils perdent maintenant?
Il y a quelques semaines, sur RDI le président des médecins généralistes, le docteur Gérald Godin nous affirmait sans rire,
que je cite mot-à-mot:
» Pour les gestes médicaux, on me demande d’un côté: délègue des tâches à d’autres professionnels, ce que l’on fait.
Donc je délègue des tâches qui sont en générales celles qui me prennent le moins de temps et je me consacre à celles qui me prennent le plus de temps.
C’est quoi que ça a pour effet?
C’est que la consultation qui pouvait me prendre avant 20 minutes va m’en prendre 30-35… »
??????????????????
Peu importe ce qu’il délègue, et donc ce qu’il sauve alors en temps, une consultation qui pouvait lui prendre 20 minutes, en déléguant à d’autres professionnels même ce qui lui prend le moins de temps, une consultation devrait lui prendre alors moins de 20 minutes.
Hors pour le Docteur Godin, s’il sauve un peu de temps lors d’une consultation en déléguant ce qui lui prend le moins de temps, au final, le même type de consultation lui prendra plus de temps, dans l’exemple donné, la consultation prendra entre 50% (30 minutes à la place de 20) et 75% (35minutes) plus de temps.
Et donc pour le Docteur Godin 20 – (moins) 1 ou plus, donne entre + (plus) 10 et 15 de plus soit: 20-? = 30 ou 35.
Les mathématiques ne semblent pas être la matière forte du Docteur Godin c’est le moins que l’on puisse dire !
Peut-être devrait-il consulter un grand nombre de ses confrères, médecins, pour qui on se demande souvent s’ils sont médecin d’abord ou homme d’affaires ? Ils doivent bien savoir mieux comprendre les additions et les soustractions…de bases…que lui !
Fait-il ses rapports d’impôts en appliquant les mêmes principes ?
J’imagine qu’il a un comptable !
Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…
Voici un exemple d’obstacles qui peut rendre les réformes quasi-infaisables.
Alors générique ou pas, qu’est-ce qui nos attend avec ce gouvernement qui a tout de prévu sous secret bien gardé dans ses coffres-forts et gardes armés ou avec n’importe quel autre qui pourrait prendre sa place.
Toute la machine est devenu un monstre.
Toutes les organisations sont pires que les mafieux les morts en moins…quoi que…il y a bien quelques milliers d’usagers qui en meurt chaque année, faute des soins adéquats au moment opportun.
Combien y-a-t-il de morts à cause des mafieux, des gagne criminalisés au Québec à chaque année? 10-20-50 ?
C’est un très bel article, je suis maintenant plus renseigner sur ce sujet. Merci beaucoup pour cet article!
Bonjour M. Vadeboncoeur,
Suite à la lecture de votre article, j’aimerais savoir s’il nous était possible d’obtenir plus de détails sur le passage suivant: « en raison de la complexité des ententes entre le gouvernement et les assureurs privés. ». Faites-vous ici référence à la loi sur l’assurance maladie ? En cliquant sur le lien hypertexte, nous arrivons sur une page qui donne des explications sur l’assurance médicaments (public vs privé, liste de médicaments, etc.) mais rien qui ne détaille davantage les ententes auxquelles vous faites référence.
Merci par avance pour votre aide
Bonjour. En fait, j’aurais du écrire: la loi sur l’Assurance-médicaments. J’ai modifié le texte en conséquence et donné la référence exacte. Merci pour lq question. http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/A_29_01/A29_01.html
le chocolat du Dollorama est-t-il la même qualité que celui du Lora Secord…… faire attention il y a une différence entre le vrai et la copie
Je doute que vous trouviez du chocolat chez Dollorama. Même la qualité du Laura Secord a diminué en plus d’être incomparable puisqu’il s’agit de recettes précises et particulières qui ne peuvent être comparer.
Même les plus grands chocolatiers du monde situés en Suisse, en France, en Belgique et ailleurs en Europe ont dû à contre coeur diminuer la qualité de leurs produits sous peine de disparaître l’un après l’autre, ne pouvant continuer à soutenir des prix que suffisamment de clients voulaient soutenir malgré la qualité, mais aussi la concurrence extérieure surtout des états-uniens qui eux passant dans ses domaines comme dans les autres, le prix de vente aux masses avant de soutenir la qualité.
Plus près de nous, au Québec d’abord, les biscuits Leclerc avant que cette marque familiale ne soit vendue et échangée plusieurs fois et aboutisse finalement dans les mains d’une multinationale, ceux au chocolat, étaient fabriqués avec du chocolat véritable. Hors cette norme n’est plus ce qu’elle était il y a 20 ans et même 10 ans, et ce chocolat à 100%, chocolat pur ou véritable contient de plus en plus de sucre et à part le nom est de moins en moins véritables…comme les sofa en cuir véritable qui n’en sont plus véritablement, les mots n’ayant plus des significations figés et établis mais pouvant variées selon des normes d’associations, les normes de chaque marchand.
Pour revenir un tant soit peu au sujet tout en conservant l’esprit de mes propos, en santé comme ailleurs, je préfère qu’il y ait des normes que pas de normes du tout, mais il semble bien que l’élastique qui les contiennent s’étirent de plus en plus. Le pire c’est qu’il semble bien, qu’à la place des les renforcer pour les rendre plus incontournables, ses normes, c’est l’élastique qui semble avoir une résistance d’étirement à toutes épreuves.
il mon changé un medicament generique pour un autre generique san me le demandé a la maison jai vue quil avais changement de medica ment et jai téléphoné a la phamaticienne et le di quil etais en rupture de stock je prend un medicament dans la je me sent mal le matin je prend un autre a quatre heures je pend ma pression 170- 90 je retourne a la phamacie il prene ma pression 210-110 il me dise qui on le medicament il le gardais pout une personne qui avais des alergies et il mon donné mon medicament il on pas dit la verité une ristourne plus forte avec se medicament au risque de ma vie