30 ans de canicule : des progrès encore trop lents

Voici une histoire à méditer si vous avez du mal à fermer l’œil la nuit à cause de la chaleur accablante… ou quand vous recevrez votre prochaine facture d’Hydro-Québec si vous utilisez un climatiseur pour vous rafraîchir.

Photo : iStock

Été 1988. Les États-Unis connaissent leur plus grande sécheresse depuis le Dust Bowl des années 1930. Cette année-là, les vagues de chaleur qui se succèdent d’un bout à l’autre du pays tuent entre 5 000 et 17 000 Américains, selon les estimations. La sécheresse détruit aussi 45 % des plants de maïs et fait chuter le rendement du soya de 90 % dans certains États. Elle fait flamber plus de 3 200 km2 de forêts dans le parc national de Yellowstone. Bilan des dégâts : 40 milliards de dollars de 1988, soit environ 85 milliards de dollars américains d’aujourd’hui.

Dans une analyse publiée dans le magazine Science, trois chercheurs du National Center for Atmospheric Research attribuent cette calamité au phénomène El Niño de 1986-1987, qui fut particulièrement intense. Ils notent toutefois la possibilité que l’effet de serre ait joué un rôle, car des simulations climatiques publiées dans la décennie précédente montrent que l’augmentation des émissions de gaz tels que le gaz carbonique ou le méthane pourrait accroître la fréquence des épisodes de sécheresse.

Novembre 1988. Pressés par le gouvernement américain, l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement mettent sur pied le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) afin d’examiner ce fameux réchauffement planétaire dont les scientifiques commencent à sérieusement se préoccuper.

En 1990, le GIEC publie son premier rapport. Dans son résumé aux décideurs (page 115), il indique que :

Des vagues de chaleur plus nombreuses pourraient accroître les risques de surmortalité. De même, la mortalité et la morbidité liées à la chaleur pourraient augmenter par suite d’une hausse des températures estivales.

C’était il y a 30 ans. En 1988, le monde émettait 21,5 milliards de tonnes de CO2. En 2014, il en a émis 36,1 milliards de tonnes. Entre-temps, le GIEC a rendu cinq rapports prévenant des effets dévastateurs des changements climatiques, et en a fait cinq résumés destinés aux décideurs pour les inciter à l’action. Mais les progrès sont infiniment trop lents.

Cet été, tout l’hémisphère Nord enchaîne les canicules. Les changements climatiques amplifient l’effet des variations naturelles des courants océaniques et aériens, comme le Gulf Stream et le courant-jet. Les vagues de chaleur y gagnent en durée et en intensité. Or, ce sont des phénomènes dangereux : aux États-Unis, par exemple, les canicules font plus de morts chaque année que les ouragans, tornades, inondations et tremblements de terre combinés.

La chaleur en soi n’est pas forcément inquiétante, si les humains et les écosystèmes y sont habitués et que les infrastructures ont été pensées en conséquence. Mais les anomalies sont particulièrement ravageuses, provoquant coups de chaleur, aggravation de diverses maladies, insomnies et pertes de productivité, sans compter, entre autres, des feux de forêt et la chute des rendements agricoles quand les températures élevées se combinent à la sécheresse.

Depuis la canicule de 2003 qui a fait 70 000 morts en Europe, de nombreux pays ont multiplié les recherches sur l’adaptation aux vagues de chaleur, et mis sur pied des systèmes d’alerte pour veiller sur les personnes les plus à risque lorsqu’une canicule se déclenche. Mais même dans les pays les plus riches, on peine à s’adapter.

D’abord, il n’est pas si évident que ça de voir venir les canicules. Par exemple, une étude récente de l’Institut national de santé publique du Québec montre que sur les 98 vagues de chaleur mesurées par des stations météorologiques dans les différentes régions du Québec entre 2010 et 2016, 51 n’avaient pas été prévues par Environnement et Changement climatique Canada, alors que 43 des 90 avertissements ne se sont pas avérés. Voilà qui n’aide pas à mobiliser à temps les ressources nécessaires pour s’occuper des personnes vulnérables, ni à optimiser les avertissements à la population.

Mais surtout, s’adapter à la chaleur extrême représente bien des défis et des coûts majeurs. Au Québec comme ailleurs dans le monde, les hôpitaux ou centres d’hébergement pour personnes âgées qui ne parviennent pas à protéger leurs occupants des effets de la canicule sont encore légion. Malgré les efforts, il reste beaucoup d’îlots de chaleur urbains, et les gens qui y vivent ou y travaillent dans des lieux non climatisés sont toujours nombreux.

La Direction régionale de santé publique de Montréal a publié cette semaine un premier bilan de la canicule qui a frappé la métropole du 30 juin au 8 juillet derniers. Elle a répertorié 53 décès directement causés par les fortes températures. La plupart des victimes habitaient dans des îlots de chaleur. Si les arbres qu’on y plante aujourd’hui avaient 30 ans, elles auraient peut-être eu la vie sauve.

Si vous avez aimé cet article, pourquoi ne pas vous inscrire à notre infolettre santé ? Vous y lirez en primeur, tous les mardis, les explications toujours claires, détaillées et rigoureuses de notre équipe de journalistes et de professionnels de la santé. Il suffit d’entrer votre adresse courriel ci-dessous. 👇

Les commentaires sont fermés.

Je trouvais justement la nuit un peu collante avec ses 94% d’humidité. Je n’ai pas grand-chose à ajouter sur cette chronique mesurée et bien écrite qui dresse de manière équilibrée la situation telle qu’elle est et non…. Telle qu’elle devrait être.

Avec le temps, je deviens fataliste. Il y a dix ans je me serais encore époumoné contre la lenteur et l’impéritie des pouvoir publics. Maintenant, je bois de l’eau, beaucoup d’eau et tant que nous en aurons nous pourrons encore supporter stoïquement tous ces dérèglements.

Si l’eau devait réellement manquer, provoquant une crise majeure dans quelques contrées, alors il faudrait probablement s’attendre au pire. Il y a beaucoup de places dans le monde qui voient baisser de manière significative la hauteur des nappes phréatiques. C’est une tendance presque généralisée.

Ce qui fait peine, c’est de voir encore la destruction des écosystèmes, les animaux et beaucoup d’organismes vivants qui eux aussi souffrent de la chaleur. Des espèces qui disparaissent en silence. D’autres micro-organismes se développent là où on ne les attendait pas. Ils fragilisent notre survie.

De tout cela on ne parle pas ou pas trop ou du moins pas assez. C’est comme s’il allait de soi de pratiquer l’indifférence sous toutes ses formes. Je suis assez curieux de voir pendant combien de temps nous serons encore capables de maintenir cette course effrénée au progrès et au développement qui ne profite même pas à toutes et à tous qui plus est. J’aimerais bien savoir quand nous allons choisir de travailler ensemble sur des solutions.

Mais bon, Bill Gates croit résolument en un avenir souriant avec ces technologies (offertes seulement sur abonnement) qui devraient régler tous nos problèmes en un rien de temps. L’avenir peut-être de la planète : ce sont les robots. Ils ne boivent pas, ne mangent pas, ne rouillent pas, ils résistent à tout.

« pourrait » ; « des simulations »

Encore du monde pour gober cette propagande? Des phénomènes naturels comme El Nino, il y en a depuis des millénaires.

Même après tout ce temps ils n’ont pas réussi à prouver leur lubies. Mais manipulent juste assez pour collecter des milliards en subventions.

Pendant ce temps ces apôtres de la religion verte crient que nous sommes les pauvres victimes du capitaliste sauvage (sic!), mais en même temps prônent pour le corporatisme de l’industrie verte.

Les vrais scientifiques savent que l’homme ou le CO2 ne sont pas et n’ont jamais été la cause de changements climatiques. De plus en plus d’études concluent plutôt l’activité solaire comme une cause beaucoup plus probable.

Il y a aussi les volcans. Une grosse éruption peut causer dans l’atmosphère plus de dégâts que tout le parc automobile du pays pendant au moins 100 ans. N’avez-vous pas remarqué qu’il y a eu pas mal d’éruptions récemment?

SVP arrêtez de faire peur au monde avec des histoires de bonhommes sept heures..

Ah bon, et l’acidification des lacs et des océans, la pollution atmosphérique toxique, les déchets de plastique qui envahissement tout, la disparition de nombreuses espèces sous la pression de l’expansion humaine et toutes ces autres choses alarmantes… foutaises aussi j’imagine. Bien sûr, les actions combinées de l’humanité ne peuvent avoir d’effet sur l’environnement et nous n’avons vraiment pas à nous en préoccuper. Merci de m’avoir si bien apaisé.

« Probable? » L’activité solaire comme cause du réchauffement climatique serait alors une autre thèse non prouvée – du moins de la part des « vrais » scientifiques (au fait, à quoi exactement reconnaissez-vous les vrais des faux?).
Frederic, si je comprends bien votre position, vous êtes donc prêt à croire que les millions de voitures circulant chaque jour à Pékin ne contribuent en rien à créer le smog urbain de cette ville parce que c’est le soleil ou les volcans qui en sont responsables. Vous avez parfaitement droit à votre opinion, même si elle est indéfendable et qu’elle reflète un profond déni de la réalité. Mais une chose est certaine : c’est votre explication du réchauffement climatique qui risque de faire peur au monde – en fait de le terroriser littéralement! C’est que, voyez-vous, nous ne pouvons rien faire, absolument rien, pour modifier l’activité solaire ou pour empêcher les éruptions volcaniques. Par contre, si l’humanité est, au moins en partie, responsable du réchauffement climatique, elle a la possibilité d’agir contre ses propres pollutions. Mais peut-être croyez-vous que le fait d’affirmer que l’homme pollue l’atmosphère et les cours d’eau relève d’une vaste conspiration anti-capitaliste. Après tout, le plastique qui remplit peu à peu nos océans doit certainement être tombé du soleil…

Un petit peu de science pour les non initiés:
Selon une nouvelle étude, la Terre aurait subi des périodes de réchauffement planétaire plus fréquemment que ce que l’on pensait. L’étude, publiée dans la revue Nature, a également démontré que ces périodes de réchauffement étaient dues à des émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant des réservoirs de carbone océaniques. L’étude de ces évènements de réchauffement primitifs permet aux scientifiques de prédire comment le changement climatique actuel influence les schémas de circulation océanique et des écosystèmes.

Au cours du Paléocène et de l’Éocène (il y a entre 65 et 34 millions d’années), notre planète a connu de nombreuses périodes de réchauffement planétaire qui se sont déclenchées très rapidement et ont duré des dizaines de milliers d’années. Ces évènements de réchauffement se sont arrêtés lorsque la Terre est entrée dans une phase de refroidissement il y a 40 millions d’années.

La période de réchauffement la plus étudiée est appelée le maximum thermique du Paléocène-Éocène (ou PETM pour Palaeocene-Eocene Thermal Maximum), il y a 56 millions d’années, au cours de laquelle les températures mondiales ont augmenté de 4 à 7° C. Le PETM aurait été provoqué par l’émission de gaz à effet de serre provenant de sédiments enfouis. Lorsqu’elle s’est terminée, il a fallu quelque 200 000 années pour que les températures retournent à la normale.

Dans son étude, le Dr Sexton, aux côtés de ses collègues de la Scripps Institution of Oceanography, de l’université de Southampton au Royaume-Uni et de l’université de Bremen, en Allemagne, s’est penché sur les autres évènements de réchauffement moins drastiques du Paléocène et de l’Éocène. Connus sous le nom d’évènement hyperthermique, ces épisodes sont caractérisés par une augmentation de température de 3° C et ont duré près de 40 000 années.

Leurs analyses ont indiqué que ces évènements étaient beaucoup plus fréquents que les estimations scientifiques, et qu’ils se déroulaient toutes les 100 000 à 400 000 années. L’épisode hyperthermique moyen s’est étendu en moins de 10 000 années, ce qui est très rapide en termes géologiques, mais il a fallu plus de 30 000 années pour que les températures retournent à la normale.

De plus, alors que le PETM avait été provoqué par des émissions de gaz à effet de serre provenant des sédiments, la courte durée des épisodes hyperthermiques indique qu’ils sont induits par un mécanisme différent. Les chercheurs pensent que l’échange de carbone entre l’atmosphère et les océans y serait pour quelque chose. Les fonds des océans représentent d’importants réservoirs de carbone; les changements au niveau de la circulation océanique pourraient avoir provoqué une accumulation de CO2 dans les fonds marins. La libération de ce carbone aurait déclenché l’épisode hyperthermique.

Sur le même sujet :
Le CO2 à l’origine d’un ancien réchauffement planétaire
Réchauffement climatique : vers une augmentation du niveau des océans
Le climat de la Terre s’approche d’un « point de basculement »
Les glaces du Groenland face au réchauffement : les leçons du passé
La durée moyenne des épisodes hyperthermiques, qui est d’environ 40 000 années donc, a conduit les scientifiques à penser qu’ils étaient provoqués par les changements au niveau de l’inclinaison de l’axe de la Terre. L’axe terrestre est légèrement incliné, et il oscille entre 22,1° C et 24,5° pendant des cycles qui peuvent durer 41 000 années.

« Ces épisodes hyperthermiques ne semblent pas se produire en de rares occasions, ainsi, il existe de nombreux exemples de réchauffement planétaire similaire au réchauffement futur. Nous pouvons nous servir de ces évènements pour examiner l’impact du changement climatique sur les écosystèmes marins, le climat et la circulation océanique », commente Richard Norris de la Scripps Institution of Oceanography.

Les chercheurs sont arrivés à ces conclusions après l’étude de sédiments prélevés le long de la côte de l’Amérique du Sud. Dans ces carottes de sédiments boueux vert clair, les périodes chaudes sont représentées par des couches de sédiments gris riches en argile provenant des débris de squelettes ou de coquilles calcaires des organismes microscopiques dissous dans le sol marin. Au cours de ces périodes, l’océan était encore plus acide car il absorbait le dioxyde de carbone transformé en acide carbonique.

Notes

Les travaux étaient partiellement financés par l’UE au titre du projet PLANKTON PARADOX («Climate change, hydrography and the paradox of plankton extinctions»), d’une subvention internationale sortante Marie Curie d’une valeur de 265 000 euros octroyée dans le cadre du sixième programme-cadre (6e PC) qui a permis à l’auteur principal de l’article, Philip Sexton, de travailler à la prestigieuse Scripps Institution of Oceanography aux États-Unis. Le Dr Sexton travaille actuellement à l’Open University, au Royaume-Uni.

Référence
Sexton, P. F., et al. (2011) Eocene global warming events driven by ventilation of oceanic dissolved organic carbon. Revue nature 471: 349-352. DOI: 10.1038/nature09826.

@ Frederic,
Vos commentaires du 26 juillet 2018, 16 h 34 min :

Vos propos ne portent pas sur une étude, ils portent plutôt sur ce que vous avez compris d’un « compte-rendu » publié par la revue « Nature ».

Quoiqu’il en soit, je doute que ce texte voit dans ces observations géologiques, l’explication de nos changements climatiques actuels qui seraient seulement dus comme vous l’écrivez, je vous cite : « L’étude, publiée dans la revue Nature, a également démontré que ces périodes de réchauffement étaient dues à des émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant des réservoirs de carbone océaniques » [Sic].

Il ne serait pas inutile de préciser que ces réservoirs océaniques que vous mentionnez ne sont pas formés de CO2, mais plutôt de méthane liquéfié. Ces réservoirs existent toujours soit dit en passant.

Quoiqu’il en soit, malgré les détails apportés par cette étude, ces phénomènes sont connus depuis longtemps.

Quels impacts d’après-vous ont-ils eu sur la faune, sur la flore, sur les écosystèmes ? Les changements climatiques menacent-ils diverses espèces et ceci ne risque-t-il pas d’engendrer l’extinction de plusieurs d’entre elles ?

Ici comme vous en faites mention, il s’agit plutôt dans cette étude de comprendre les causes de la raréfaction du phytoplancton, dont se nourrissent les baleines menacées d’extinction.

Vous écrivez encore ceci : « Les chercheurs pensent que l’échange de carbone entre l’atmosphère et les océans y serait pour quelque chose » [Sic].

Eh bien, cela m’étonne que ces chercheurs puissent penser cela, il y a sur Terre des échanges thermiques constants. Il faut par conséquent étudier les facteurs qui engendrent toute forme de distorsion anormale. Qu’est-ce qui fait qu’une partie du méthane, en vertu de quels mouvements et de quels réchauffements serait-il passé d’un état liquide à un état gazeux ?

De tels de phénomènes sont pourtant connus dans le « Grand Nord », la fonte du pergélisol entraine l’émission de méthane par la fonte des glaces qui en referment notamment. La question est alors : Quels sont les facteurs qui entrainent ces changements de masses thermiques relevés dans la géologie de la Terre ?

L’oscillation de la Terre sur son axe pour expliquer ces périodes d’hyperthermies suivies d’ailleurs de périodes d’hypothermies (ce dont vous ne parlez pas) tout cela relève d’hypothèses et non de faits prouvés et avérés. Il serait surprenant que les changements climatiques soient dus à ce seul facteur. De plus cette oscillation doit plutôt être considérée comme un régulateur et non comme un facteur aggravant.

L’accumulation de méthane est un phénomène naturel. Les astrophysiciens qui recherchent actuellement des exoplanètes attachent une grande importance à cette composante gazeuse.

À contrario, un phénomène cataclysmique peut entrainer ce genre de dérèglements. Tout dépend donc du type de cataclysme, de la force du dit cataclysme et de son impact.

Par exemple, une guerre atomique produirait automatiquement un refroidissement considérable de la température moyenne de la Terre pendant plusieurs siècles. Cela prouve d’ailleurs que l’activité humaine peut techniquement sur un court laps de temps modifier le climat effectivement.

Vous relevez toujours dans vos commentaires que ces changements climatiques s’étendent sur des périodes assez longues, plusieurs dizaines de milliers d’années et dans certaines phases plus longtemps. Qu’à l’échelle géologique du temps, ils se produisent très progressivement pour des écarts de 4 à 7 degrés.

Cela ne vous interpelle-t-il pas que nos changements climatiques actuels se soient produits en seulement quelques dizaines d’années, qu’ils soient en constante accélération, qu’un seuil irréversible de 4 degrés en moyenne puisse être atteint assez prochainement ?

Vous ne démontrez pas que les changements climatiques que nous vivons dans le moment présent, soient exclusivement dus à des phénomènes physiques incontrôlables et non plus spécifiquement à l’activité de l’homme.

Ce que pourtant vous rapportez de cette étude, devrait vous conduire à effectuer ce type de méditation. Nous savons tous que la déforestation, la disparition de milieux humides, l’urbanisation, la production d’ilots de chaleur, la pollution atmosphérique, etc. ; que tous ces phénomènes sont générés par l’humain ; lorsque ces pertes d’autonomie conduisent à rendre plus inconfortable pour nombre d’entités vivantes ces changements de climats.

Ne pensez-vous pas qu’une gestion saine de nos ressources, une transformation de nos espaces de vies en milieux bioclimatiques plus équilibrés ; que tout cela ne conviendrait-il pas pour accroitre nos petites chances de survie ?

— Êtes-vous prêt dès demain à mourir de soif s’il le faut, crever de faim et supporter des chaleurs extrêmes jusqu’à votre totale extinction ? Considérez-vous que ce soit le prix que devrait être prêts à payer avant peu, grosso-modo les ¾ de l’humanité ? Plus pragmatiquement êtes-vous prêt à voir vos polices d’assurances multiplier par 3 ou plus, attendu que les indemnisations pour les catastrophes grimpent de nos jours exponentiellement ?

@Frédéric,
Bon sang et moi qui était convaincu que le réchauffement climatique était une réalité causé par l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, résultant de la combustion des énergies fossiles. Votre commentaire m’a ouvert les yeux. Que j’ai pu être naïf, j’avais oublié la fameuse théorie du complot. Je ne sais pas encore qui et pourquoi ils veulent nous faire croire ça mais je compte sur vous pour m’éclairer la dessus.

Nous sommes au Danemark depuis 2 semaines et il fait entre 25 et 32 tous les jours. Pas une goutte de pluie depuis le mois de mai non plus! Et ils ne sont vraiment pas equipes pour de telles chaleurs.

Bizarre…l’année dernière, les gens se plaignaient du contraire: été de m… trop pluvieux, trop froid et pas assez de soleil.

Ce sera quoi l’été prochain?

Voilà une vraie constatation du mouvement « terroriste » quant aux climato-alarmistes qu’on a aucunement entendu l’été 2017… En 1 ans seulement, l’activité humaine aurait eu tant d’impacts ??? On profite, du moins certains qui en retirent des $$$, de cette vague de chaleur pour faire le plus de peur possible, voir jusqu’à en « bouillir », comme la religion le faisait à l’époque, POUR NOUS MANIPULER !!! Lâchez le CO2, la planète, et occupez-vous dont des hyper-riches qui cherchent à tout prendre, tout exploiter, nous voler carrément. Eux, vous n’osez pas les confronter hein ??? Ils vous feraient taire vite ! Et aussi, méfiez-vous en ce sens, de l’intelligence humaine qui est si facilement achetable, et souvent sous l’emprise de leurs propres ego….

Jean
D’après tout ce que j’ai lu de ces commentaires, un dénominateur commun en ressort. C’est l’effet multifactoriel qui est responsable du réchauffement climatique de la planète. Cessons de chercher les responsables de ce dérèglement. Tous les facteurs naturels ont toujours été là au cours de ces réchauffements climatiques qui se sont succédés à travers les millénaires. Cependant, pourrait-il y avoir d’autres facteurs qui pourraient par synergie aggraver le phénomène ? L’Homme et son industrialisation, ses technologies couplé à sa cupidité et sa vision à court terme s’est rendu aveugle volontairement à l’impact de ses recherches sur l’environnement. Pour les décideurs de ce monde, c’est économiquement non rentable de protéger l’environnement des effets nocifs de ces recherches. Notre survie est en jeu. La Nature vient de nous gifler pour nous réveiller. Vu que nos instances politiques n’ont que l’économie en tête, qu’est-ce qu’on peut faire ? Commençons par aller sur le site de »Vire au Vert » et de lire les recommandations et les actions que nous voulons qu’ils fassent s’ils veulent nos votes. Il faut forcer les gouvernements à prioriser l’environnement par rapport à l’Economie car l’Économie est dépendante d’un bon environnement. Il est grandement temps qu’on se lève debout pour sauver la planète.