
Formateur spécialisé en expression devant public, Pöhm estime que cinq minutes après le début d’une présentation PowerPoint, 85 % de l’auditoire n’écoute plus. Une perte de productivité – en temps perdu à rêvasser – qu’il évalue à près de 475 milliards de dollars par année dans le monde.
Sa solution : les tableaux de papier, plus efficaces que PowerPoint, parce que le présentateur bouge, dessine, écrit. Il admet que son parti vise aussi à attirer l’attention sur son entreprise, Pöhm Seminarfactory. Mais sa démarche politique n’en est pas moins sérieuse, insiste-t-il. « Nous avons commencé avec 200 membres. Nous en avons aujourd’hui 1 409. »
Fort de cet appui, Pöhm a recueilli les signatures requises pour que son parti puisse être reconnu officiellement. Les Suisses pourront donc voter pour le Parti anti-PowerPoint aux élections fédérales du 23 octobre. Selon le système électoral proportionnel suisse, un parti peut obtenir un siège au Parlement avec seulement 0,4 % des voix !