
Une cuisine très ouverte, donc, comme on peut le voir sur la photo. En ne fermant pas cette pièce, on s’assure de profiter au maximum de la lumière naturelle du jour. Les designers ont aussi conçu la pièce de façon à ce qu’il n’y ait jamais d’ombre sur les surfaces de travail. Résultat: moins besoin d’éclairage artificiel, donc économie d’énergie. Dans un immeuble dont la principale caractéristique est de produire autant d’énergie qu’il en consomme, chaque watt économisé vaut son pesant d’or…
Cette volonté de maximiser l’usage de la lumière naturelle explique aussi pourquoi les concepteurs ont peint les murs d’une couleur pâle, ont choisi un bois plutôt clair pour les armoires et ont recouvert les comptoirs d’une céramique presque blanche.
Les matériaux choisis pour les armoires et les comptoirs ont eux aussi été triés sur le volet. Le merisier, dont est fait le placage des armoires, porte le sceau du Forest Stewardship Council, un organisme indépendant qui certifie que le bois provient de forêts bien gérées. Les armoires ne contiennent ni formaldéhyde ni composé organique volatil, deux produits toxiques – présents dans les colles, les vernis, la mélamine – qui peuvent être à l’origine de diverses maladies, dont le cancer.
D’autre part, sur le plan du design de la pièce, on a pris soin de placer le réfrigérateur loin de la cuisinière et de sa chaleur – pour des raisons évidentes. On veillera aussi à ce que l’air circule bien autour du frigo. Selon Alex Hill, du promoteur Ecocité, en s’assurant qu’il y ait au moins 1 po (2,5 cm) entre l’arrière du frigo et le mur, on peut diminuer de 25% la consommation d’énergie de ce gros électroménager.