
1. La gestion par les employés
La démocratie en entreprise, c’est déjà une réalité. C’est ce que l’on entend par un nouveau modèle de gestion participative appelé entreprise libérée : plus de patrons ni de cadres, que des comités d’employés, qui prennent des décisions selon le principe de « l’intelligence collective ». Bien qu’on associe ce type de gestion à la nouvelle économie, des entreprises plus traditionnelles, telles la filature Régitex, en Beauce, et Produits métalliques Bussières, à Montréal, l’ont adopté avec succès. Le modèle réussit également à de très grandes entreprises et même des multinationales, notamment la française Decathlon (matériel de sport) et l’américaine Morning Star (produits de la tomate).
2. Mini-mini-entreprises
On n’a jamais tant rêvé d’autonomie. Au Québec, 40 % des jeunes de 18 à 35 ans souhaitent se lancer dans les affaires, selon la Fondation de l’entrepreneurship. Aux États-Unis, près de la moitié de la main-d’œuvre pourrait d’ici 10 ans être constituée de travailleurs autonomes. Du côté des salariés, la durée en poste y est de 4,2 ans en moyenne, selon le Bureau de la statistique, et même de 3,2 ans chez les 25-34 ans ! Cette main-d’œuvre hyper-adaptable raffole des formations sur mesure. Selon Upwork, une plateforme de microtravail, près de 55% des travailleurs autonomes ont participé à une activité de formation au cours des six derniers mois. Dans les universités, les programmes de MBA multiplient les formations d’un jour : comptabilité pour gestionnaires non financiers, écriture professionnelle ou négociation collaborative. Cela touche toutes les facultés. À Stanford, un CLOT (cours en ligne ouvert à tous) sur les « principes fondamentaux de l’apprentissage machine » a attiré 1,1 million d’inscrits depuis sa création, en 2011. De quoi remplir 16 stades olympiques !

3. Les salles de conférence changent d’air
La technologie et le design entrent dans les salles de conférence. Outre les tableaux blancs interactifs, on intègre des appareils qui projettent sur les murs l’écran d’ordinateur de tous les participants. D’autres installent des bureaux tactiles qui font office de tablette géante, sur laquelle 40 personnes peuvent intervenir en même temps, et même à distance ! Pour décupler la créativité des remue-méninges, les designers ont imaginé des minisalles pour trois à six personnes, équipées de matériel dernier cri. Et les atmosphères se font ludiques : ambiance de bar-salon, avec fauteuils poires (bean bags) ou chaises longues. Qui voudra retourner dans son cubicule ?
4. Le potager au bureau
Après la réunion, on cueille le basilic et on se fait une sauce ? De grandes sociétés, comme Roche, L’Oréal et Google, ont fait entrer le potager dans leurs bureaux français ! Les adeptes jurent que le potager de bureau réduit le stress, améliore les fonctions cognitives et renforce l’esprit de corps. À la cafétéria, on se fait installer un bac avec lampe à photosynthèse et terreau non salissant ? Ou pourquoi pas un ensemble d’« aquaponie », qui combine l’aquaculture et la culture hydroponique, près de la machine à café ?

5. Les robots, nouveaux collègues
Le secteur des services a jusqu’ici été moins touché par la robotisation que ceux de l’exploitation des ressources naturelles et de la transformation des matières premières. Mais la révolution est en marche. Au Japon, par exemple, le travail de 34 employés de la compagnie d’assurances Fukoku est désormais accompli par le logiciel Watson Explorer AI, créé par IBM. Aux États-Unis, de 5 % à 15 % des emplois dans le secteur des services seraient menacés d’ici 2025, selon différentes sources. Les optimistes croient que l’intelligence artificielle libérera les employés des tâches les plus fastidieuses et répétitives, un peu comme le traitement de texte et la calculette ont libéré des millions d’employés de bureau de la machine à écrire et de la règle à calcul. Si l’automatisation des emplois de bureau est déjà commencée, reste encore à savoir quel tour elle prendra.
La BMW i8 Roadster est, jusque dans son plus menu détail, le parfait porte-étendard de la conception avant-gardiste que nous priorisons chez BMW. Ses lignes futuristes expriment une esthétique hautement dynamique, qui coupe le souffle du connaisseur avant même qu’il n’enfonce l’accélérateur. Au premier coup d’œil, ce sont ses imposantes portières en élytre en fibre de carbone légère qui font la plus grande impression. L’avant, très athlétique, affirme fièrement son unicité avec ses phares LED doublés des Air Curtains redessinés, mais garde des airs de famille en arborant l’iconique double calandre BMW. Sa distinctive Black Belt prend naissance sur le capot et s’allonge jusqu’à l’arrière du véhicule, venant accentuer la silhouette compacte de la voiture. Quant au design Streamflow, il permet l’écoulement optimal du flux d’air, prodiguant un aérodynamisme insurpassable. La BMW i8 Roadster constitue un mariage idéal entre fonctionnalité et splendeur, parfaitement combinées pour vous offrir, ultimement, une incomparable liberté.