Les jardins roulants de Madrid

Un nouveau type de toit vert imaginé en Espagne pourrait être adapté pour les besoins du Canada.

(Photo : Phytokinetis)

Des plantes poussent désormais sur les toits d’une centaine d’autobus de Madrid. Ce projet-pilote, s’il est concluant, pourrait convaincre les autorités de couvrir tous les autobus de la capitale espagnole d’un toit vert. Cela ajouterait 20 000 m2 de végétation dans la ville, en plus de permettre de capter 400 tonnes de CO2 chaque année. Ces jardinets mobiles ont un autre avantage : ils permettent de rafraîchir de 4 °C l’intérieur des autobus.

Sedums (Photo : iStockphoto)

L’idée a fait son chemin jusqu’au Canada : des végétaux pourraient bientôt couvrir les toits d’un parc de camions de livraison. Le créateur de ces jardins « mobiles » en Espagne, le Madrilène Marc Grañén, est actuellement en pourparlers avec une entreprise de transport torontoise, dont il tait l’identité pour le moment. La rigueur des hivers canadiens pourrait-elle nuire au projet ? Pas du tout, assure-t-il. « Nous utilisons des sedums, des plantes qui résistent aux conditions météorologiques extrêmes. »

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Pourquoi pas des plantes comestibles qui pourraient être données par la suite aux banques alimentaires?
C’est bien beau les sedums mais pas terriblement utile. Et le poids ajouté à l’autobus se traduit par une augmentation de la consommation en carburant.
La carrosserie des autobus actuels n’est pas conçue pour tolérer les fuites éventuelles de matières organiques.
Et il faut bien admettre qu’on n’a pas le climat de Madrid.
Je pense qu’on ferait mieux de continuer de planter des arbres, efficace et bien moins compliqué.

J’aimerais savoir combien d’énergie en carburant est dépensée par l’ajout de poids sur chaque autobus (poids du sol et des plantes en plus). Où est l’avantage, en plus des frais de travaux d’entretien ? Pas terrible comme idée ! Il y en a qui ont du temps à perdre en espérant se bâtir une réputation.

Chaque bonne idée commence par été démolie par des détracteurs qui pensent bien faire. Messieurs dames les sceptiques, « ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient… »

Il est évident que cet article raconte des blagues :
Une tonne de CO2 capté veut dire que le carbone est absorbé par les plantes et l’oxygène rejeté dans l’atmosphère. Or le carbone contribue pour ± 27% du poids de CO2. Donc, sur 400 tonnes de CO2 il resterait environ 100 t de carbone sur le toit des 100 autobus. Chaque autobus capterait UNE TONNE de carbone en UN AN ? On nous prend pour des valises ?

Cela semble une très bonne idée pour Madrid.
Pas certain que ce serait rentable ici. Après tout il faut du soleil…