
Aux États-Unis, des policiers pourraient bientôt disposer d’un appareil permettant de vérifier directement sur les lieux d’un accident si un conducteur textait au volant. Des projets de loi en ce sens sont à l’étude dans trois États, dont celui de New York. Ils sont toutefois contestés par des défenseurs de la vie privée, qui craignent de voir les forces de l’ordre accéder aux données personnelles que renferme un téléphone intelligent.
Au Québec, les policiers n’ont pas besoin d’un tel gadget pour scruter votre cellulaire à la loupe en cas d’accident potentiellement criminel. « Si nous avons un motif de croire qu’un conducteur textait, nous pouvons saisir l’appareil sur-le-champ, puis demander un mandat pour l’analyser ou obtenir le registre téléphonique », explique le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole à la Sûreté du Québec. En recoupant l’heure de la collision avec les données d’utilisation, les enquêteurs sauront si l’appareil était en usage. Selon la situation, un conducteur fautif pourrait être accusé de conduite dangereuse ou de négligence criminelle.
Un agent ne peut toutefois pas procéder à une telle vérification lors d’une interception de routine sur la route. Mais rappelez-vous : le simple fait de tenir un téléphone en conduisant pourrait vous valoir une contravention de 80 à 100 dollars et quatre points d’inaptitude.
Cet article a été publié dans le numéro de juillet 2017 de L’actualité.
L’amende au QC est risible. En Colombie-Britannique l’amende pour une première infraction est de 368$ plus 4 points d’inaptitude et une pénalité additionnelle de 175$ pour l’assurance de ICBC (Insurance Corporation of BC – l’assurance-auto est géré en partie par la province) pour un total de 534$ pour une première infraction. Pour une deuxième infraction dans les 12 mois, l’amende reste à 368$ MAIS la pénalité d’assurance monte à 520$ pour un total de 888$… Le système de points prévoit qu’on vérifie annuellement le nombre de points perdus et à partir de 4 points il y a une prime à payer de 175$ jusqu’à 24 000$ si on a accumulé 50 points ou plus et la prime est payable par la personne qui détient le permis de conduire, elle n’est pas reliée au véhicule contrairement à l’assurance. De plus, dans le cas de deux infractions dans les 12 mois, le délinquant est considéré comme un conducteur à risque élevé en vertu du « Driver Improvement Program (DIP) » et peut être assujetti à une interdiction de conduire entre 3 et 12 mois.
Là on jase, c’est pas au Québec qu’on est à la veille de voir ça. On préfère mettre des radars-photos pour emmagasiner le fric. Mais où sont les policiers sur les stops mous, les lumières oranges et le manque de civisme? On ne voit pas de voitures de police sur l’heure de pointe. Ont-ils tous des enquêtes importantes? C’est comme le maire, faîtes la job de base pis vous ferez de l’extra après
Ça vaut pour les cyclistes aussi?
J’ose l’espérer, malheureusement, sauf erreur de ma part, les cyclistes obtient des amende qu’autour de 30 à 50$. Même brûler un stop donne des points d’inaptitudes, mais est doublé d’une amende ridicule.
@ Alain.
Effectivement. En plus, les cyclistes qui utilisent les infrastructures ne paient pas un sou pour leur utilisation et ne passent aucun test ou permis de conduire pour s’assurer qu’ils ont une connaissance minimum des règles de la circulation.
Il y a eu deux accidents mortels récemment à Montréal et dans les deux cas, les cyclistes n’ont pas respecté les règles de la circulation (un arrêt obligatoire et une lumière rouge) mais ça, nos vertueuses ligues de cyclistes n’en parlent pas. Elles préfèrent s’indigner aussitôt qu’un automobiliste enfreint une règle et en profitent pour taper sauvagement sur celui-ci.
J’utilise les deux moyens de transports et je peux vous affirmer sans me tromper qu’il y a beaucoup…beaucoup plus de cyclistes qui violent les règlements que d’automobilistes.