
Qu’est-ce qu’on fait avec le Québec maintenant? La question posée par L’actualité nous laisse comprendre que nous sommes à un tournant de notre histoire. Il faudrait un nouvel élan. Ce n’est pas faux. Si on me l’avait posée il y a quelques années, j’aurais spontanément répondu: l’indépendance! En fait, je le répondrais encore. Gaston Miron n’avait pas tort: tant qu’elle n’est pas faite, elle reste à faire. Mais le Québec n’a jamais été aussi éloigné de la souveraineté. La défaite défait et nous subissons aujourd’hui comme jamais celle de 1995. Malgré l’immense dépense d’énergie des 40 dernières années, le Québec n’est ni souverain ni reconnu comme une société distincte dans le Canada. Ceux qui s’imaginent aujourd’hui qu’il suffirait d’une grande volonté pour relancer le combat pour la souveraineté vivent dans un monde parallèle. Soyons honnêtes: si un éventuel gouvernement souverainiste s’entêtait à tenir un référendum au lendemain des élections de 2018, le Oui se ferait écraser.
On connaît la réflexion de Camus selon laquelle il importe moins, aujourd’hui, de changer le monde que de l’empêcher de se défaire. Il faut oser une démarche de lucidité, aussi cruelle soit-elle. Car quoi qu’en pensent les optimistes aux ordres du système médiatique, le Québec va mal. Et comme chaque fois qu’il va mal, le Québec se réfugie dans un fantasme. Au XIXe siècle, après l’écrasement des Patriotes, c’était le rêve ultramontain. Nous allions convertir l’Amérique au catholicisme en étant son phare sur le continent. C’était un délire. Mais c’était aussi une manière, pour un peuple vaincu, de se donner une raison de vivre et de s’imaginer une place dans le monde. De la même manière, depuis une vingtaine d’années, le Québec s’est réfugié dans un progressisme messianique compensatoire. Le Québec n’est pas un pays souverain, mais ce serait la société la plus progressiste du monde, en avance dès qu’il s’agit d’embrasser la passion du métissage, de la diversité, de la mondialisation, du féminisme ultra. Nous serions un modèle pour la planète entière. Le Québec embrasse l’époque jusqu’à s’y dissoudre.
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Depuis 1995, les souverainistes ont fait de l’indépendance la poursuite du progressisme par d’autres moyens. Pendant une dizaine d’années, ils ont vidé la nation de son identité pour la définir seulement par ses valeurs progressistes. De ce point de vue, la gauche souverainiste a préparé le terrain pour l’adoration de Justin Trudeau actuellement dominante dans la jeunesse. L’heure est à la déconstruction et on déconstruira hardiment. Le Québec a l’allure d’un laboratoire de la postmodernité. À l’école, on apprend à être citoyen du monde. On déconstruit l’homme, la femme, la culture et le pays. Dans l’Université, la rectitude politique est dominante. La vie intellectuelle étant de plus en plus coupée de la vie nationale, cette dernière se désintègre dans une forme de banalité gestionnaire sans relief.
VIDÉO | Défi 60 secondes : Mathieu Bock-Côté
Officiellement, les Québécois se définissent toujours comme des Québécois. Dans les faits, ils se font canadianiser comme jamais. Le régime de 1982 entre dans leurs têtes. La culture québécoise devient une culture optionnelle au Québec et le multiculturalisme confirme son hégémonie idéologique. Et la langue française se laisse dévorer par l’anglais à Montréal. Le franglais devient la norme dans la nouvelle génération, et on l’en félicite au nom du métissage linguistique et de l’hybridité des cultures. Dépoétisons la chose: le français est simplement victime d’un rapport de domination culturelle. Il ne parvient plus à nommer le réel. Mais le Québec contemporain est tellement fier d’être émancipé qu’il n’est plus capable de penser la domination qu’il subit — ceux qui la lui rappellent sont accusés de vivre dans une autre époque. Nous cultivons, ici, un art exceptionnel du déni.
L’immigration massive pèse aussi sur le destin du Québec. Le PLQ mise sur elle pour cadenasser démographiquement son avenir constitutionnel. À Montréal, ce sont les Québécois liés à la majorité historique francophone qui sont appelés à s’intégrer à un nouveau peuple montréalais, qui se sent de moins en moins lié au Québec dans son ensemble. On se souvient du débat sur la charte des valeurs: les candidats à la mairie s’étaient engagés à soustraire Montréal à l’application du nouveau cadre définissant la laïcité québécoise. Si on souhaitait demain renforcer la loi 101, la métropole se rebellerait politiquement contre elle. Ce qui est étonnant, c’est qu’on invite les Québécois francophones à se réjouir de leur érosion démographique, comme si leur minorisation dans leur propre pays allait dans le sens de l’histoire. Un Québec bilingue et multiculturaliste, ce ne serait plus le Québec.
L’esprit de l’époque n’aide pas. Les Québécois ne doivent pas seulement résister à un régime fédéral qui les dépersonnalise, mais aussi à l’idéologie dominante qui pousse au déracinement des peuples au nom d’une mondialisation maquillant derrière le fantasme du citoyen du monde le rêve d’un individu hors sol, délié de toutes ses appartenances et soumis à la fois au mouvement du capital et aux différentes entreprises d’ingénierie sociale. Au nom de la diversité, on pousse à une déconstruction généralisée des références identitaires, ce qui n’est pas sans provoquer une forme de détresse existentielle. C’est la conviction de notre époque: en détachant l’individu de toutes ses appartenances, il pourrait enfin trouver sa vérité. On le condamne plus certainement à l’errance.
Que faire, alors? Ma réponse en décevra beaucoup, probablement, mais je crois qu’il faut d’abord et avant tout reprendre contact avec la réalité. Il faut se dégager de la brume idéologique qui nous empêche d’analyser sérieusement notre situation collective, et en finir avec le lyrisme qui nous pousse à toujours traduire nos défaites en victoires et notre décomposition en mutation heureuse. J’aimerais bien en appeler au grand sursaut indépendantiste qui nous extrairait des sables mouvants de la médiocrité. Pour l’instant, toutefois, il faut simplement sauver les meubles. C’est peu et c’est immense à la fois. L’objectif, en quelque sorte, c’est que les Québécois continuent de se sentir d’abord et avant tout des Québécois, qu’ils ne se laissent pas digérer par l’époque ou par le Canada de Trudeau.
Heureusement, le Québec n’est pas sans ressorts. Depuis une dizaine d’années, les Québécois protestent de bien des manières contre les accommodements raisonnables et ce qu’ils représentent. C’est ce qu’on appelle la question identitaire. La querelle entourant la charte des valeurs a rappelé que la grande majorité souhaite un renforcement des repères collectifs allant dans le sens d’une laïcité assumant positivement le patrimoine historique québécois. Malgré le désaveu des élites médiatico-intellectuelles qui hurlèrent sottement à la xénophobie, le grand nombre appuyait la charte des valeurs. La question identitaire, aujourd’hui, demeure le ressort principal à partir duquel on peut redonner une vitalité politique au Québec. Le peuple québécois peut et doit persévérer dans son être historique.
Imaginons un programme nationaliste: il passerait par une diminution notable des seuils d’immigration, par une politique de convergence culturelle et par un renforcement de la loi 101 sur tous les plans — même si les Québécois, pour l’instant, sont généralement hostiles à cette dernière mesure, tant ils ont intériorisé l’idéologie du bilinguisme obligatoire, qui veut déclasser le français et n’en faire qu’une langue sur deux dans une société plurielle. Il faudrait soustraire le Québec à l’application du multiculturalisme fédéral. On me pardonnera l’image, mais il faut passer d’une représentation du Québec comme société faite de millions d’individus blindés dans leurs droits à une représentation du Québec comme peuple et l’amener à renouer avec son identité profonde, ce qui impliquera aussi de se réconcilier avec la mémoire d’avant 1960. Le grand récit, par ailleurs admirable, de la Révolution tranquille peut se passer du mythe toxique de la Grande Noirceur.
La question de l’héritage nous pousse vers celle de l’école. Elle a été confisquée par le lobby pédagogiste, qui a multiplié les expérimentations idéologiques en traitant les enfants comme des cobayes. L’école doit aujourd’hui renouer avec sa mission, qui est de transmettre un patrimoine de civilisation. Qu’il s’agisse de l’enseignement de l’histoire, de la littérature, de la géographie ou, plus largement, de la langue française et des sciences humaines, l’école peut et doit être le lieu d’un ressaisissement de notre héritage occidental et québécois. Elle ne le fera pas sans redécouvrir les vertus de l’autorité. On pourrait même croire qu’en réhabilitant le culte de la lecture et des grands livres, elle contribuera à la résistance contre la frénésie technologique et l’obsession de l’immédiateté.
Retour au point de départ. Le Québec est hanté par le fantasme et le désir de sa propre disparition, comme s’il voulait se délivrer d’une culture qui le sépare du reste de l’Amérique — c’est ce que l’essayiste Jean Bouthillette appelait autrefois la tentation de la mort. Ceux qui croient encore au peuple québécois doivent résister à cette tentation. À court terme, cela implique de trouver une solution pour remettre les nationalistes au pouvoir. À long terme, cela implique de ne pas abandonner l’idéal de l’indépendance. Ce ne sera pas facile. Mais il faut tenir. Parce que tenir vaut mieux que se coucher. Dans les années à venir, il s’agira à nouveau de survivre, de se refaire des forces, de résister aux discours culpabilisants et à la tentation qu’ont nos élites de renier une société qu’elles trouvent trop petite. Pour qu’il y ait un jour un Québec indépendant, il doit y avoir encore un Québec.
Mais cette « identité profonde », elle est continentale. Comment alors « sauver les meubles » de la province? #AmFr
Écrire sous un pseudonyme, démontre que votre identité est bien floue tout à fait comme votre réponse, car le « ameriain way » auquel vous associés votre « identité profondeur » n’est pas celle auquelle la majorité des québécois s’associe, et cela peut-importe leur allégeance politique.
Il suffit de lire quelques articles sur les modes de consommation, de culture, de programme sociaux, de sondages ect., tous nous éloigne des créationnistes, des conservateurs de l’ouest canadien ou des républicains de Trump.
Je vous invite à relire les nombreux articles publiés dans l’Actualité qui souvent mettent en lumière notre société distincte. Notre société n’est pas la meilleure, elle a bien des défauts, mais elle est bien distincte et aspire à un meilleur vivre collectif, ce qui est encore un de ces caractères particuliers. Les analyses de M. Côté ne sont pas complaisantes, mais elles nous amènent vers une prise de conscience moins « libéraleuse » et traditionnelle que les médias « attaché politiquement », tel « Radio Banana » nous présentent constamment..
@ Daniel Ouellette « Écrire sous un pseudonyme, démontre que votre identité est bien floue… », Si vous le permettez je vais réutiliser votre argument et l’appliquer à M. Jack2 qui semble pourtant penser les mêmes choses que vous… Troublant comme constat, un autre être floue….
Oupppsss:
Expressions: Entrer en lice, s’engager dans une lutte, une compétition, intervenir dans une discussion.
En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/lice/47028#dkf0W9A9gdmHxVd1.99
De rien…
Le texte de MBC m’amène deux questions : pourquoi l’indépendance? Sinon, pour être capable de brimer les citoyens. On a l’impression que le mouvement d’indépendance du Québec est le seul au monde qui a pour objectif de rendre ses citoyens moindre libre après qu’avant leur indépendance. La patrie avant les individus! C’est un peu triste. Mais surtout, qu’est-ce que la culture? Si j’aime Leonard Cohen, mais pas Gilles Vigneault, est-ce que je suis un sous-québécois? J’entends déjà les critiques qui vont dire que je suis en train de m’américaniser (ou le le suis déjà), mais ce que je déduis de leur discours est cette petite liste de choses que je me dois d’aimer, car je vis au Québec. Et bien, je répond NON! Si les indépendantistes veulent ma liberté et bien qu’il me laisse libre de faire mes choix de livres, de musique, de films, de théâtre… Je ne veux plus subir leur tyrannie du bon goût!
Bravo! Excellent commentaire.
Ce que vous regrettez, c’est que l’État vous empêche de vous assimiler le plus rapidement possible. Vous êtes la preuve vivante que M. Bock-Côté a raison. Dans un pays normal, c’est la minorité qui a tendance à s’assimiler à a majorité, mais le Québec n’est pas un pays normal, sans doute pour la bonne raison qu’il n’est pas encore un pays.
Vous devriez vous documenter un peu sur les lois linguistes au Canada. Vous verrez que le Québec et la loi 101 font pâle figure à côté de ce qui s’est passé dans le ROC. Allez lire sur les règlements 17 et 18 en Ontario, ça vous permettra de juger à quel point le Québec vous brime en comparaison.
@ Calina Passe, vous êtes la personnification même de tout ce qui me fait peur dans un Québec souverain. Pour me rééduquer, pour que je redevienne un bon Québecois, quelle est votre solution? Filtrer Internet, comme le fait la Chine? Mes ancêtres remontent à 1664 sur ce continent, mais pour vous je ne suis pas assez Québécois, parce j’aime autres choses qui sortent de vos normes! Bravo. Si je vous dis que cet automne, je compte aller voir un film tourné à St-Fabien! Oui, oui, St-Fabien dans le Bas-St-Laurent. Un film de Denis Villeneuve, oui, oui, notre Denis Villeneuve et que le film s’appelle The Arrival…. Oh! Là, je viens de vous faire de la pepeine… On est rendu là, on est à l’époque des métissages cultures où les frontières ne sont plus du tout étanches.
+ 1,000!
Il est toujours intéressant de vous lire M. Bock-Côté. J’ajouterais que l’indépendance du Québec demeurera dans la tête des québécois tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas eu lieu car d’elle dépend la survie de notre identité, notre culture et notre langue.
Quand vous parlez de l’ indépendance qui demeurera dans la tête des Québecois; parlez – vous au nom de tous les québecois ou de seulement la mince minorité qui parle encore de se séparer après tant d’ années!! La majorité des québecois ne veulent plus entendre parler d’ indépendance. C’est pourtant très clair dans les sondages!!!
C’est drôle mais moi, je constate exactement le contraire. De MOINS EN MOINS de Québécois sont attirés par le délire séparatiste.
Nos ancêtres sont parvenus à conserver « notre identité, notre culture et notre langue,,, » à l’intérieur de notre beau et grand pays, Le Canada. Et nous également by the way!
Si VOUS avez un problème d’identité, vous avez besoin d’un psychiatre. Pas d’autre chose.
t’As tellement raison!!
le canada est un beau grand pays.. un pays fait d’amérindien et d,.immigrants.. chacun a une place au seins de ce pays! que nous parlions francais, anglais ou meme les centaine d’autre langue.. le canada assure 1 chose c’Est qu’ici tous sont égaux .. moi je n’ai pas envis de voir un québec souverain qui me dira de manger du porc 3 fois semaine et d’écouter michel louvin et mitsou au moins 3h par jours et je n’ai pas plus envie de me faire dire que je suis obligé de fêter noel en me faisant interdire de fête aussi hannuka et l’aid!.. non franchement, je préfère de loin vivre avec mes voisins meme si on ne parle pas la meme langue … le canada est un pays de paix et de d’égalité, le souvrainisme ne tangue que vers le racisme et la xénophobie! bref, ils ne cherchent qu’a ce refermer sur eux-meme oubliant même que c’est dans l’échange et le partage que l’on arrive a faire de grande choses… sans les arabes, nul au monde ne saurait compter.. et sans les chinois nous ne connaitrions pas l’encre etc.. bref sans les autres jamais l’humanité aurait évollué et nous serions encore au stade de l’homme des caverne.. mais peut-être que c’Est ce que désir les souvrainiste.. retourner en arrièere a l’age de pierre.. j’imagine que ce serait plus a leur niveau intellectuel
Toujours le même refrain, sans indépendance le Québec serait condamné à disparaître comme nation francophone. Pourquoi ? Sa réponse est toujours un simple »parce que » c’est à prendre ou à laisser et ceux qui le laisse seraient des assimilés, des alterrmondistes multiculturalistes ou de simples ignares.
Comme si, faute d’atteindre l’indépendance politique, l’immense dépense d’énergie depuis 40 ans n’avait rien donné. Faut être plus vieux que MBC pour se rappeler la totale dominance de l’anglais et des anglo-québécois sur Montréal et toutes les villes industrielles du Québec comme Sherbrooke, Shawinigan, St-Jean etc. Il y a un manque cruel de perspective historique dans la philosophie de MBC, à force de toujours crier au loup ….
Il faut ne pas connaître Montréal, ou refuser de voir Montréal telle qu’elle est devenue en 2016, pour ne pas voir le danger. Le danger de l’assimilation et de l’acculturation ne vient plus de l’extérieur, il parasite maintenant de l’intérieur. Quand on constate que les francophones en sont rendus à communiquer entre eux en anglais ou en franglais, il est évident qu’il existe un problème.
Je n’ai jamais vu deux francophones se parler en langue anglaise de ma vie et j’ai 67 ans, si ce n’est que lors de conseils d’administration d’entreprises américaine en sol Québécois que nous pouvons compter sur nos dix doigts. Je ne me suis, non plus, jamais adreeé en anglais à un francophone. D’où tenex vous cette idée ridicule car elle ne colle pas à la réalité. Cependant il est certain que lorsqu’un groupe de dizaines de personnes dont la grande majorité sont des anglophones, il est clair que les francophones utiliseront la langue anglaise, mais la réciproque existe aussi.
Je vois ceci se produire tous les jours sur Facebook. C’est particulièrement vrai chez les 35 ans et moins. C’est encore plus ridicule quand cet anglais est approximatif et laborieux.
Des liens?
bien dit
Le danger a toujours existé et existera toujours étant donné notre situation démographique. Ce que je reproche à MBC c’est son incapacité de démontrer clairement en quoi l’indépendance politique diminuerait ou éliminerait ce danger.. En passant la situation du français à Montréal n’a rien de comparable avec celle qui existait voilà une cinquantaine d’années. Les grands magasins s’appelaient Eaton’s, Simpson’s, Morgan’s, Ogilvy’s et Holt Renfrew et on y parlait presque exclusivement anglais. Dans toutes les usines un contremaître devait parler anglais pour se faire comprendre des patrons etc etc. C’est cette perspective qui manque à l’analyse de MBC.
Je n’ai jamais entendu d’argument logique pour démontrer que l’indépendance changerait tout cela. Par contre les tenants de l’indépendance ont trop souvent la tendance à accuser leurs adversaires de manquement intellectuels ou de couardise, ce qui ne fait que diminuer leur argumentaire déjà faible.
Hum… Pas vu souvent 2 francos se parler en Anglais…
le problème est que, nivellement par le bas imposé par l’État québécois socialisto-syndicaliste oblige. les francophones ne maîtrisent pas ou peu leur propre langue. Et ce n’est absolument pas la faute des Anglais et/ou autres mais exclusivement la faute des Québécois!
L’indépendance ferait du peuple québécois des misérables. Dans la vie, il faut voir grand et voir grand, c’est parler plusieurs langues et surtout l’anglais, langue internationale. Le Québécois qui a réussi de peine et de misère à apprendre cette langue n’est plus un serviteur dans cette province. L’immigrant qui arrive ici, on lui paie des cours de français avec nos taxes. Alors, il parle 2 à 3 langues. Quand vient le temps de trouver un emploi, il se trouve favorisé et le petit québécois qui a fait instruire cette personne avec ses taxes, se retrouve dans le backstore à classer des boites ou a tout autre emploi de serviteur. Pourquoi c’est si difficile de faire comprendre au peuple québécois que la richesse passe par les connaissances.
Monsieur Plourde, c’est ce que je répète depuis des décennies. Le pire de tout est que les québécois sont entourés de 350 millions d’anglophone, a une présence médiatique télévisuelle(film, documentaires etc) anglaise qui dépasse de beaucoup les nombreuses émissions dites de « lèchent bottel » pour demeurer polit, entre les « vedettes » québécoises dont le nombre d’émissions se sont multiplier au cours des années.
Seuls les québécois ont sur cette planète la possibilité d’apprendre rapidement la langue internationale dont notamment celle du commerce et ne veulent pas en profiter sous prétexte qu’ils se feront immerger et qu’ils perdront leurs connaissances de la langue française par magie. Un jour tu parle le français et le lendemain tu a tout oublier et tu ne parle que l’anglais.
Si au moins, la langue française était bien parlée et surtout écrite. Lorsque je vois les journslistes utiliser le mot « lice » comme exemple « les politiciens en lice pour le prix gougoune » alors que le mot est depuis que la langue française existe est « liste » nous démontre bien que l’excuse de français n’a rien à voir avec la question de culture québécoise.
Faut-il aussi remarquer que près de 2 milliards de personnes tentent d’apprendre l’anglais mais n’ont pas cette opportunité qu’ont les québécois, c’est à couper le soufle.
Il est heureux cependant que de plus en plus de jeunes comprennent qu’une carrière dans quelque domaine que se soit commence par l’apprentissage de la langue anglaise. Les errreurs basées sur les émotions de leurs grands parents, ça leur passe 80 pieds par dessus la tête.
Il y a bien les agriculteurs qui peuvent s’en passer mais combien sont-ils ?
Les McDonald, Burger King, Tim Horton n’ont pas finis de se trouver du personnel sans difficulté avec une pareille mentalité.
C’est désolant de se faire prendre pour une valise après 45 ans de débat (les chevaliers de l’indépendance et 55 ans par le RIN (Rassemblement pour l’indépendance nationale) créé en 1960 par Pierre Bourgeau mouvement qui mena au PQ des années 70.
Au troisième paragraphe, vous avez tort. La locution « en lice » existe bel et bien en français et l’exemple que vous nous fournissez n’a rien de fautif. C’est ainsi que lorsqu’une personne entre en lice, elle s’engage dans une lutte ou une compétition, ou elle intervient dans un débat. Lorsqu’on dit d’une personne qu’elle reste en lice, cela signifie qu’elle demeure dans une compétition (source : Le Petit Robert). De grâce, procurez-vous un dictionnaire dans les meilleurs délais et faites-en bon usage avant de donner des leçons erronées à autrui. Vous en sortirez grandi (et nous aussi, par la même occasion).
Veuillez consulter http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/generic/cherche.exe?83;s=3175279125;; Vous pourrez constater que lice ou en lice ne sont pas de racine latine, ni grèque ou arabe. En fait l’Académie Française note que nous n’en connaissons pas la provenance.
Un jargot des années 1800 qui réapparût il y a quelques années et dont Wikipedia résume très bien qu’il s’agit d’un paronyme sans plus. Un paronyme est un mot dont la prononciation et l’orthographe ressemblent à celles d’un autre mot, mais dont le sens diffère.
Voici quelques exemples de paronymes : Inculper et inculquer, éruption et irruption, collision et collusion, amnistie et armistice, éminent et imminent etc.
Selon ce qui s’y confère, l’expression « en lice » a subite de nombreuses transformations au gré des années et selon de petits groupes tentaient de se démarquer des autres, n’atteindrait même pas le titre de jargon mais simplement celui de l’argot comme suit :
« Le mot argot désigne un « langage ou vocabulaire particulier qui se crée à l’intérieur de groupes sociaux ou socio-professionnels déterminés et par lequel l’individu affiche son appartenance au groupe et se distingue de la masse des sujets parlants ». « Selon certains auteurs, un argot est un registre de langue ou un parler particulier à un groupe social, c’est-à-dire un sociolecte, qui vise à exclure tout tiers de la communication… »
De grâce, lacher le Petit Robert et ayez la décense de savoir ce sont vous parlez en l’appuyant sur les bases mêmes de votre lanque, laquelle est ma seconde langue et faites-en bon usage AVANT DE DONNER DES LEÇONS ERRONÉES À AUTRUIT. Vous en sortirez grandi (et nous aussi, par la même occasion).
Il demeure sans contredit que les cinq années de latin que j’ai fais au secondaire m’ont clairement démontré la structure des langues latines (espagnole, française, italienne, portugaise ainsi que roumaine.
@ Wentworth Roger
Belle tentative de diversion… mais avec moi ça ne prend pas. L’usage de la locution susmentionnée est bel et bien attesté dans des sources dignes de foi, alors que ce que vous prétendiez au départ (employer « en liste » plutôt qu’« en lice » dans le cas ci-dessous) est carrément faux. Pour ma part, le français est ma langue maternelle, mais je m’assure de vérifier la véracité de mes dires avant d’avancer n’importe quoi. Je vous invite à faire de même.
Bref, vous vous êtes royalement fourvoyé, mais vous refusez de l’admettre. Dommage, moi qui voulais simplement vous aider…
eh bien vous avez toute une mentalité Ladakk,pensez que les Anglais dominent partout au Québec et que c’est normal donc que les nationalistes cessent de militer pour la survivance du Québec français.On appelle cela de la lâcheté, mais surtout de la servitude.En passant St-jean est 98? francophone comme à Shawinigan etc…
Cher Monsieur, en tout respect vous devriez au moins lire ce que j’ai écrit avant de répondre.
Il y aurait des millions de choses à reprocher au PLQ, et ce qui vous vient en tête, c’est l' »immigration massive »??? Pourtant, elle n’est pas particulièrement plus élevée maintenant; elle tourne autour de 50 000 depuis plusieurs années. De plus, les libéraux ont reculé sur l’idée d’en accueillir davantage. Bref, en restant à 50 000, le pourcentage diminue chaque année, puisque la population tend à augmenter.
Pas un mot sur les politiques d’austérité des libéraux, les coupures en santé et en éducation? Pourtant je trouve que c’est pas mal plus ça qui démolit le Québec. Le Québec n’a presque plus rien de progressiste. On est très, très loin d’être la société la plus progressiste du monde, comme vous dites. Nos taxes et impôts ne financent même plus les programmes sociaux; elles servent plutôt à payer un aréna à un milliardaire qui nous cache les profits, à investir dans des compagnies qui délocalisent les emplois au tiers-monde, ou même à financer les projets « verts » des pétrolières! Nous ne sommes même plus capables d’aider nos plus faibles, on a même fermé une prison pour femmes, qui vivent maintenant avec des hommes dans des conditions dénoncées par l’ONU. On a des conditions dignes du tiers-monde pour elles, pour nos aînés, et pour nos enfants au primaire. Pas un mot sur ça? Où est le progressisme dans ça? Un simple parti progressiste comme Québec Solidaire se fait traiter d’extrémiste. Ceux et celles qui veulent changer les choses se font traiter de rêveurs. Pour le « progressisme messianique compensatoire » on repassera.
Quant à la rectitude politique, je n’ai aucune idée de quoi vous parlez, et je ne sais pas pourquoi vous revenez toujours sur ça: les chroniqueurs du journal où vous écrivez tapent quotidiennement sur les immigrants, les féministes, les autochtones, les musulmans, les syndiqués, les fonctionnaires, les étudiants. Sans compter les nombreux blogueurs et faiseurs d’opinions du même genre dans d’autres médias, et malheureusement tout ça n’est rien comparativement aux radios d’opinion de la Capitale. En plus de ceux qui font des dons pour supposément protéger le droit d’insulter tout le monde. Vraiment, mais vraiment, je me demande où vous voyez de la rectitude politique?? Au contraire, c’est maintenant les gens qui ne sont pas racistes qui se font insulter, c’est le monde à l’envers.
On dirait de plus en plus que c’est vous Mathieu Bock-Côté qui vivez dans un monde parallèle.
vous avez entierement raison
D’accord en partie avec vous mais je décroche lorsque vous parlez « d’austérité » au Québec alors que les dépenses du gouvernement AUGMENTENT EN SANTÉ ET EN ÉDUCATION!!!
Quand je suis arrivé au Québec en 1993, j’avais un rêve (I have a dream), mais ai-je toujours ce rêve (I still have a dream) ? Pour paraphraser Martin Luther King. Mon rêve était bin bin simple. Celui de devenir un vrai québécois. Celui de vivre en français et aussi un peu en anglais dans cette grande famille francophone que je croyais être ma nouvelle famille.
Dire que je déchante un peu 23 ans plus tard et un euphémisme. 23 ans plus tard je sais que je ne serai jamais québécois, que je ne ferai jamais partie de la famille, que je serai toujours un maudit chien sale, un étranger et disons-le : un sale juif méprisable et puant.
Franchement Mathieu Bock-Côté pense-t-il consciemment qu’avec la seule restauration de l’autorité à l’école, on va restaurer quoique ce soit ?
Peu importe dans tout ça d’ailleurs que mes ancêtres bretons qui étaient dans la « Royale » depuis des générations ont contribué à faire l’Acadie, la Nouvelle-France, la Louisiane, la Dominique, la Martinique et encore la Guyane. Un vrai petit empire où il faisait bon d’être tous français.
Peu importe que mes ancêtres qui étaient soldats aient contribué à défricher ce coin de pays. Peu importe s’ils ont servi à construire la première voie qui ait de l’allure au Canada : le chemin de Longueuil à Chambly.
Ainsi pour moi le Québec est devenu ce qu’était Ithaque à Ulysse qui après une éternité revenait seul et unique survivant de la guerre de Troie dans son coin de pays…. Sous un autre visage…. Mais toujours le même intérieurement. Un monde où plus personne ou presque ne le reconnait.
Comment être québécois dans un monde qui ne vous reconnait pas ?
La différence entre Ulysse et moi s’arrête précisément là. Ulysse était un roi et son privilège était de pouvoir faire couler le sang impur pour reconquérir son Royaume. Quant à moi, je vis dans un monde de merde qui s’appelle le Québec, dans un monde purement inféodé et soumis aux restes de l’Empire britannique et qui donne le change par des manières langagières qui ressemblent au français, mais des mœurs, une philosophie et une morale qui n’a rien de française.
Est-ce que c’est ça notre différence identitaire qu’il faudrait préserver pour des siècles et des siècles ? — Bullshit !
Je vis sans qualité de vie dans un pays étranger, censé être mon pays et dans lequel je n’ai pas de vrais droits, dans lequel il m’est interdit de reprendre mon royaume, ni même tout simplement de prendre ma place, dans un monde où l’opprobre est la seule et unique rétribution que je reçois depuis plus de 23 ans d’un Québec plus excentrique, interlope, qu’il n’est à proprement parler une société réellement unique et distincte. C’est devenu ça « Mon » Québec, un monde auquel envers et contre tout décidément je n’appartiens pas !
Voici ce Québec qui n’intègre pas même ses propres concitoyens. Ce Québec qui n’intègre pas ses nouveaux arrivants. Ce Québec qui ne retient pas ni ses propres concitoyens, ni ses immigrants. Ce Québec « schizophréniforme » qui parle de progressisme « ad nauseam » comme le précise dans ce cas fort justement Mathieu Bock-Côté.
Ce Québec qui prétend être le seul maître de ses propres lois et qui est complètement incapable d’appliquer avec entregent ses propres lois et ses règlements. Ce Québec toujours à l’affut pour tyranniser et exploiter les minorités visibles ou invisibles. Ce Québec croche est une véritable honte tant pour le Québec lui-même que pour le Canada dans son intégralité.
Au risque de déplaire à ce « grand intellectuel » est néanmoins respectable Mathieu Bock-Côté, je dirais que pour moi, la seule et l’unique identité québécoise cela se résume en un mot : le français auquel j’adjoindrai une vertu : l’assiduité. Le français c’est la seule et l’unique chose qui nous unie. La seule et unique mère patrie. Le français c’est d’abord et avant tout la langue de l’amour et des philosophes. Pas spécifiquement la langue de l’ordre et de la logique. Dans ce cas apprenons plutôt l’Allemand.
La patrie c’est la langue, c’est la seule et unique chose qui fait que nous sommes tous frères et sœurs. Ce n’est pas le projet chimérique d’un pays qui n’a jamais existé. Le seul pays qui ait jamais existé : c’est la France. C’est la langue vivante, seule et l’unique chose qui fait que le francophone du monde existe bel et bien. C’est la seule chose qui fait que nous faisons partie d’un tout. C’est la seule garante de la poursuite de l’harmonie et de la liberté.
Forget my friends : La charte des valeurs québécoises. This is not what we want ! La culture québécoise n’existe pas, l’identité québécoise n’est pas spécifique, pas plus que l’identité canadienne comme telle d’ailleurs. Ce qui existe c’est le sentiment d’appartenir à une grande famille. C’est le droit d’être. D’être reconnu de tous et celui d’être aimé. C’est le sentiment de réconfort qu’est de partager le même pain. C’est l’émotion qui chasse l’angoisse et l’anxiété existentielle. C’est le bonheur de partager un même souffle de vie.
Tous françaises et français ! Tous ensembles ! Tous canadiens ! Tous citoyennes et citoyens ! Tous unis et solidaires dans la marche du monde ! Cette danse extraordinaire de la déambulation des étoiles ! C’est la joie de n’être rien et l’ivresse d’être tout !
Quand pour le reste…. Eh bin ma foi, c’est tout tintin et ce sera basta !
Voilà la réalité du Québec et des Québécois. Le PQ les a tellement martelé de « maître chez nous » discours repris de monsieur Lesage qui avait une toute autre signification, l’économie.
Une seule chose qui m’aggace cependant est la question de votre énoncé « La patrie c’est la langue, c’est la seule et unique chose qui fait que nous sommes tous frères et sœurs ». Il n’y a rien de plus faux, vous n’avez sans doute pas beaucoup voyager. Je parle courrament la langue Allemande, apprise de ma mère. Nous prenons, mon épouse et moi (née à Dermotz au sud de Zuriïch) le tiers de nos vacances en Allemagne ou en Suisse. Ces pays de par sa langue (langue de la psychologie et phylosophie et poésie) s’inscrit comme plusieurs autres peuples de par leurs racines linguistique mais aussi de par les intonations différente selon les régions.
J’ai une bonne connaissance de la langue Russe et de ses racines Slave. C’est un peuple et une langue lyrique, d’une complexité innatendue mais d’une richesse sans égal.
Le moussaillon que vous êtes en apprend tout les jours et ce n’est pas terminé, dieux merci 🙂
@ Patrice Leclerc,
Tout dépend de ce que vous appelez : « vous n’avez sans doute pas beaucoup voyager », il est vrai qu’il y a plus d’endroits que je n’ai pas visité que d’endroits que j’ai visité. Mais je connais encore assez bien la Suisse précisément. C’est même un des pays que je connais le mieux au monde 🙂 Je connais bien aussi l’Autriche et assez bien l’Italie jusqu’à Rome et tout particulièrement la Toscane.
Je vous félicite pour votre connaissance du russe, malgré mes origines en partie slaves je suis encore très médiocre dans ma pratique de la langue, mais je m’améliore.
En fait : « La patrie c’est la langue, c’est la seule et unique chose qui fait que nous sommes tous frères et sœurs » est une formule paraphrasée que j’ai emprunté à François Hollande, c’est grâce à cette formule que les portes de l’Académie Française se sont ouvertes à l’écrivain haïtien-québécois-canadien Dany Laferrière. En principe pour être académicien, il faut avoir la nationalité française.
Le beau langage employé par Laferrière vaut tous les passeports.
En ce sens, la langue est une forme de patrie ou si vous préférez une forme patrimoniale qui dépasse le clivage des seuls nationalismes et des seules nationalités.
Puisque vous connaissez bien la culture russe ; c’est ce que l’occident reproche à Poutine, son attachement aux russophones et aux russophiles, ce qui forme une sorte de Grande Russie informelle que la Russie doit protéger.
Puisque vous connaissez bien l’Allemagne et la Suisse et bien que ces pays soient différents, il se décline aussi des affinités parmi les personnes qui en pratiquent la langue… accents mis-à-part.
Ce que je voulais dire tout simplement, c’est que les langues dépassent les seuls clivages nationalistes. Ce que j’entendais par là c’est qu’une bonne acquisition de votre culture de base et de votre langue maternelle permettent plus facilement de vous ouvrir sur d’autres cultures et de les apprécier. Car le noyau est solide.
À l’inverse lorsque vous êtes limité à plus ou moins mille mots dans votre langue et votre culture d’origine, votre ouverture sur les choses de ce monde, votre relation avec les autres risquent d’être sensiblement plus pénibles.
N’ayant pas personnellement un grand attachement pour les nationalismes, le monde pour moi est une sorte de mosaïque qui est d’abord formée par des gens.
Soyez toutefois assuré que je n’oblige personne à partager mon point de vue, ni usuellement par la force, ni sous quelque forme de coercition que ce soit. En principe je préfère ce qu’on appelle conventionnellement : le libre arbitre ou le libre choix 🙂
Добрый день.
mdr
Je garde précieusement votre texte, C’une Une pièce de collection! Une ode au « maudit Français incurable »
@ jack2,
Bien heureux que vous conserviez mon texte. Merci beaucoup. Au moins je ne l’aurai pas écrit en pure perte.
Commentaire technique: Depuis quekques jours le gris pâle des caratèes rend la lecture très diffivile voir impossible selon la clarté ambiante.
Voici la plus pathétique déclaration de défaitisme que j’aie lu à date, avec pour stratégie de survie, une diminution du taux d’immigration. Suivez Mathieu Bock-Côté et vous avez la recette sans faille d’un Québec rabougri, séché, vieilli et voué à un affaiblissement irréversible. Quand on parle de « survie », un parle du sauve-qui-peut dans un naufrage. C’est bien là où l’indépendance du Québec nous conduit depuis les cinquante dernières années. Durant cette période, la croissance de la population du Québec a été de 36% alors que celle de l’Ontario a été de 91%. Un « Québec accueillant » est une pure fumisterie. Vous êtes incapables de retenir vos immigrants. Vos jeunes s’enfuient à la recherche d’un meilleur avenir. Contrairement à tout ce que vous proclamez, c’est en érigeant des frontières autour de votre territoire (dont une grande partie appartient aux Premières nations) que vous allez vous détruire.
100% d’accord
Cet excellent article me fait tristement réaliser la pertinence de Pierre Bourgault en 1995; « L’indépendance maintenant ou jamais! ». …et ce ne fut pas lors…
Vous ne semblez pas, Mathieu, comprendre que la survie du Québec francophone, et l’indépendance du Québec, passe par la droite, et non par la gauche.
Pour mettre les choses au clair, la droite est : Liberté individuelle; comprenant liberté de penser, de s’habiller comme on veut. Liberté de religion. Liberté de rentrer et sortir du pays comme on veut, liberté des capitaux, liberté des échanges commerciaux.
La droite est aussi : impôts bas, règlementations minimes, syndicalisation minime, gouvernement minime, militarisation forte, nationalisme fort, individualisme fort, richesse individuelle forte,
Votre charte, Mathieu, la charte qui va sauver le Québec, est exactement ce qui a coulé le Québec. La charte à Drainville a été le dernier clou dans le cercueil de notre Nation. Le PQ a perdu les élections là-dessus. Comment être plus clair? Comment pouvez-vous aujourd’hui dire que les québécois veulent une charte?
La charte à Draiville a créé un contexte qu’aujourd’hui à Montréal, pour les anglophones et immigrés anglophones, et pour beaucoup de touristes anglophones, et pour beaucoup de francophones fédéralistes et parlant anglais; (tous ces gens fortement majoritaires à Montréal), les québécois francophones ont le statut de ‘’lépreux’’. Des gens à éviter à tout prix, des mourants à éviter et à ignorer. Aussi, des gauchistes chialeurs, paresseux, sans le sous. Des perdants. Des morts vivants.
Vous pensez que j’exagère?
Allez voir, Mathieu. Ou, si à cause de votre stature, façon de parler, à cause de votre célébrité, vous ne pouvez pas voir, faites faire une enquête par d’autres. Infiltrez les anglophones, surtout chez les jeunes, mais aussi tous les anglophones. Vous allez voir l’exclusion totale des québécois ‘’chartistes’’ de la majorité. Et, je dis bien TOTALE.
Lâchez cette maudite charte, Mathieu.
On est déjà à forcer, depuis 40 ans, tous ces gens à connaitre la langue française; c’est déjà beaucoup, et c’est objectivement un succès.
L’échec, le lamentable échec, est que tous ces gens n’ont aucune raison de parler notre langue. Il est là le problème. La langue française est associé socialisation, xénophobie, pauvreté individuelle, et pauvreté intellectuelle. Il est là le problème.
Alors, la solution, s’il y en a une, est l’ouverture au monde, des québécois. L’acceptation des différences. Et, surtout la liberté des individus. Alors, la charte, la laïcité, l’égalité homme/femme, et toutes ces choses anti liberté individuelle, ne doivent JAMAIS être légiférés. Que toutes ces choses existent, et fassent partie de la vie de tous les jours; tant mieux, mais elles ne doivent jamais être légiférés. Sauf pour la langue française, (loi 101), au Québec, aucune valeur morale, ou valeur philosophique ne doivent être légiférés.
Si non, on est mort. De toute façon, on est déjà mort.
Dites-vous bien, Mathieu, que la journée que la très vaste majorité les propriétaires d’immeubles, d’immeubles à revenus, de commerces, d’entreprises, seront francophones, au lieu d’être anglophones comme ce l’est aujourd’hui, cette journée-là, à Montréal et au Québec, tout le monde vont parler français et tout le monde vont penser et s’habiller comme nous. Et, cette journée-là, le Québec va être un pays indépendant.
Pour le moment, on demande à tous ces anglophones de se joindre à notre société de gauchiste, syndicaliste, notre société de pauvreté financière individuelle, notre société de ‘’loser’’.
Oubliez –ça. Ils ne le feront jamais.
Vous ne semblez pas, Mathieu, comprendre que la survie du Québec francophone, et l’indépendance du Québec, passe par la droite, et non par la gauche.
Pour mettre les choses au clair, la droite est : Liberté individuelle; comprenant liberté de penser, de s’habiller comme on veut. Liberté de religion. Liberté de rentrer et sortir du pays comme on veut, liberté des capitaux, liberté des échanges commerciaux.
La droite est aussi : impôts bas, règlementations minimes, syndicalisation minime, gouvernement minime, militarisation forte, nationalisme fort, individualisme fort, richesse individuelle forte,
Votre charte, Mathieu, la charte qui va sauver le Québec, est exactement ce qui a coulé le Québec. La charte à Drainville a été le dernier clou dans le cercueil de notre Nation. Le PQ a perdu les élections là-dessus. Comment être plus clair? Comment pouvez-vous aujourd’hui dire que les québécois veulent une charte?
La charte à Draiville a créé un contexte qu’aujourd’hui à Montréal, pour les anglophones et immigrés anglophones, et pour beaucoup de touristes anglophones, et pour beaucoup de francophones fédéralistes et parlant anglais; (tous ces gens fortement majoritaires à Montréal), les québécois francophones ont le statut de ‘’lépreux’’. Des gens à éviter à tout prix, des mourants à éviter et à ignorer. Aussi, des gauchistes chialeurs, paresseux, sans le sous. Des perdants. Des morts vivants.
Vous pensez que j’exagère?
Allez voir, Mathieu. Ou, si à cause de votre stature, façon de parler, à cause de votre célébrité, vous ne pouvez pas voir, faites faire une enquête par d’autres. Infiltrez les anglophones, surtout chez les jeunes, mais aussi tous les anglophones. Vous allez voir l’exclusion totale des québécois ‘’chartistes’’ de la majorité. Et, je dis bien TOTALE.
Lâchez cette maudite charte, Mathieu.
On est déjà à forcer, depuis 40 ans, tous ces gens à connaitre la langue française; c’est déjà beaucoup, et c’est objectivement un succès.
L’échec, le lamentable échec, est que tous ces gens n’ont aucune raison de parler notre langue. Il est là le problème. La langue française est associé socialisation, xénophobie, pauvreté individuelle, et pauvreté intellectuelle. Il est là le problème.
Alors, la solution, s’il y en a une, est l’ouverture au monde, des québécois. L’acceptation des différences. Et, surtout la liberté des individus. Alors, la charte, la laïcité, l’égalité homme/femme, et toutes ces choses anti liberté individuelle, ne doivent JAMAIS être légiférés. Que toutes ces choses existent, et fassent partie de la vie de tous les jours; tant mieux, mais elles ne doivent jamais être légiférés. Sauf pour la langue française, (loi 101), au Québec, aucune valeur morale, ou valeur philosophique ne doivent être légiférés.
Si non, on est mort. De toute façon, on est déjà mort.
Dites-vous bien, Mathieu, que la journée que la très vaste majorité les propriétaires d’immeubles, d’immeubles à revenus, de commerces, d’entreprises, seront francophones, au lieu d’être anglophones comme ce l’est aujourd’hui, cette journée-là, à Montréal et au Québec, tout le monde vont parler français et tout le monde vont penser et s’habiller comme nous. Et, cette journée-là, le Québec va être un pays indépendant.
Pour le moment, on demande à tous ces anglophones de se joindre à notre société de gauchiste, syndicaliste, notre société de pauvreté financière individuelle, notre société de ‘’loser’’.
Oubliez –ça. Ils ne le feront jamais.
Mes deux enfants et mes cinq petits enfant ont des amis dans les deux langues, vous dérailler.
Monsieur Bock-Coté est célèbre, ah oui, ah bon ? Allez vérifier le nombre d’adeptes qu’il a sur youtube.
Monsieur Bock-Coté est un de ces Frrannçais qui croient à tort qu’il viendra faire des sermons aux Québécois et leur dire ce qu’ils ont à faire avec de grands discours redondants qui ne mènent nul part.
Il a comme idole, le Général de Gaulle, faut le faire quand même ?
Il aurait dû s’attarder au problème des maghrébin en Frrannce qui leurs servi de tapis durant trois ou quatre décennies pour faire leur sales besognes et aujourd’hui ils sont de trop, c’est le modèle américain par excellence avec les Mexicains.
C’est un individu qui malheureusement, parle des deux côté de la bouche en même temps et ne dis pas grand chose, un autre Nadeau-Dubois dont la popularité :-))) de patate chaude est la même.
En quoi Mathieu Bock-Côté est-il Français?
Monsieur Bock-Côté est né à Lorraine en 1980 au nord de Laval. Je croyais qu’il était natif de Lorraine en France. Sa généalogie est d’ailleurs Française. Ce n’est pas tant son point de naissance mais son discours très à la Française qui détonne le plus.
Sa méconnaissance de l’histoire canadienne du point de vue sociale me parait fort limité même s’il a effectué des écutes en sociologie avec des visées sur le « nationalisme québécois » le « conservatisme et démocratie occidentalesl » qui ne mène que vers la vision de « communautés historiques ». à la Française et tout à fait dépassé depuis la deuxième guerre mondiale, sauf pour les « communautés qui baignent dans leur conservatisme à oeillères qui ne cole plus avec la réalité des 60 dernières années et ne sert qu’à penser par aveuglement volontaire. De plus en plus réel lorsque nous constatons que depuis les 30 dernières années, la mondialisation a fait de très grands pas et sommes dans une ère d’uniions et non de séparation.
Par définition la « communauté historique » est « Une communauté est un groupe humain constitué géographiquement ou historiquement sur un territoire donné, et qui partage une culture ou une langue commune. C’est le cas des peuples, nations, civilisations, ethnies ou minorités ethniques, pour lesquelles les critères géographique et historique sont fondamentaux. »
Exactement le carcan dans lequel les québécois se sont fait tarer par un goupuscule de ministres tels que Camille Laurin, monseigneur Bernard Landry, sa seignerie Pauline Marois, Serge Moumoune Ménard, l’intellecte de clocher Louise Beaudoin, et bien entendu Denis Lazure sans s’y limiter.
Un language à la Le Pen qui paraphrase constamment sur des idéaux des péquistes et du RIN des années 60. Un grand orateur dont les discours redondants ne veulent rien dire et tente de se trouvez une gallerie alors qu’il a, à peine, un balcon d’auditeur.
MBC un Français??? Eh ben…
« Monsieur Bock-Côté est né à Lorraine en 1980 au nord de Laval. Je croyais qu’il était natif de Lorraine en France ».
Wentworth Roger a avancé ce qu’il croyait être vrai, puis il a vérifié les faits. Normalement, on fait le contraire…
Toujours le même refrain: que nous faisons pitié dans notre petit coin de l’Amérique. Les pro- indépendance semblent tous oublier que nos ancêtres étaient des entrepreneurs qui ont fait le choix de s’installer en Amérique, de l’explorer comme personne d’autre ne l’a fait et de s’y établir. Qui d’entre vous n’a pas un cousin américain? Il y a plus de gens de source francophone aux États-Unis qu’au Québec.
Je pense que la nouvelle génération revient à cette perspective d’ouverture vers l’exploration de l’ailleurs. Une ouverture que les ´´restons chez-nous’´ ne semblent pas reconnaître. Un société ne progresse pas en regardant son passé, elle progresse en batissant un nouvel avenir! Que de temps perdu pendant les derniers 40 ans en refusant de participer à l’évolution du monde qui nous entoure. Allez les jeunes, bâtissez votre futur comme vous l’entendez! Comme vos ancêtres l’ont fait. Pas selon les dictats des curés et des autres bien-pensants. C’est ça être québecois – comme vos ancêtres qui ont créés l’Amérique du Nord française du 18 ième siècle, qui l’a peuplée, et qui l’animent encore.
M. Buck-Côté et autres, si l’indépendance est si progressiste, bien, faites en la démonstration. Ça fait plus de 40 ans que nous attendons vos raisons. Accouchez ou laissez- nous enfin tranquilles avec vos récriminations. La mondialisation est là, le multiculturalisme est là, l’immigration est là, la technologie est omniprésente. Aidez notre société à évoluer dans cet environement au lieu de la critiquer tous le temps. Comme citoyens du monde, nous nous devons d’être présents et d’y participer activement, comme nos ancêtres entrepreneurs qui ont bâti leur environnement ici et ailleurs.
Monsieur Bock-Côté
Il transparaît que vous ne vivez pas depuis très longtemps au Québec et donc sur le continent nord-américain une assertion comme celle de “Le Québec n’est pas un pays souverain, mais ce serait la société la plus progressiste du monde…” tient du rêve en prismacolor de certains Québécois.
Le Québec trouve toujours des façons différentes des autres parce qu’ils sont soi-disant différents pour se rallier au bon sens après avoir dépenser des fortunes sur ce que les autres avaient mis en place depuis des années. Cette hégémonie narcissique à son meilleur n’a fait qu’écraser les Québécois qui se sont fait endormir au gaz par les Parizeau, Bouchar et Marois de ce monde. Quel beau patrimoine !
Quand nous crachons dans les airs la Lisée, le crachat a beaucoup de chance de nous retomber dessus.
La réalité du Québec ne s’inscrit pas qu’à partir de 1995 mais bien de 1867. La seule chose qui a mené le PQ au pouvoir est d’avoir jouer avec les émotions de la différence et de la suprématie québécoise mais surtout des mauvais “angla” qui nous ont maltraités, il y a deux et trois siècles. Il faudra bien que les citoyens du Québec “en reviennent” avec l’histoire des patriotes car nous sommes en 2016.
Exactement la même pratique que dans plusieurs pays depuis la première guerre mondiale, le cas de l’Allemagne et de l’antisémitisme et de la place honorifique de la “race arienne” dans le monde a permis au plus grand criminel de tuer quelque 6 millions de juifs, sans compter les 2 millions de combattants et personnes arrêtées et tuer sans fondement sur la seule présomption qu’ils étaient anti-naziste, voire anti-Allemand.
Concernant votre assertion “Malgré le désaveu des élites médiatico-intellectuelles qui hurlèrent sottement à la xénophobie…”
Comme vous le constater ma souche paternelle est britannique mais ma mère était franco-Ontarienne. Étant né à Ottawa et y vécu toute ma vie, malgré les années passées en Europe et Afrique, j’ai vécu la xénophobie mur à mur des francophones.
Plusieurs cessaient de me parler lorsqu’ils découvraient mon nom car j’utilisais mon “middle name” Christophe pour ne pas subir les affres des francophones et ce durant 55 ans, j’ai pour ainsi dire la paix que depuis 12 ans. Puisque nous vivions à Ottawa, mon père ne tolérait pas que nous parlions en langue anglaise à la maison pour ne pas perdre justement cet héritage bilingue qui a constitué le Haut et Bas Canada. Sa mère était Bretonne et il parlait un excellent français.
Concernant votre assertion “tant ils ont intériorisé l’idéologie du bilinguisme obligatoire, qui veut déclasser le français et n’en faire qu’une langue sur deux dans une société plurielle…” Le bilinguisme n’est pas obligatoire, je ne sais vraiment pas d’où proviennent vos informations mais il est pratique lorsque l’on reconnaît que près de 75% de nos exportations vont aux États-Unis et pour ce faire, il faut du personnel bilingue, du directeur général, en passant par les comptes payables et recevables, les comptables, les vendeurs et le marketing jusqu’aux employés qui sont au “shipping”. Des 30% du reste de ce que nous produisons, 18% est dirigé vers les autres provinces du Canada.
En ce qui a trait aux importations c’est exactement la même chose, les Asiatiques et la presque totalité des pays de l’Europe transigent en anglais, sauf cette chère mère patrie la Frrrannnce.
Concernant votre assertion “L’école doit aujourd’hui renouer avec sa mission, qui est de transmettre un patrimoine de civilisation. Qu’il s’agisse de l’enseignement de l’histoire, de la littérature, de la géographie ou, plus largement, de la langue française et des sciences humaines, l’école peut et doit être le lieu d’un ressaisissement de notre héritage occidental et québécois…”
L’histoire démontre que c’est le clergé Catholique, s.v.p. qui a mené les politiciens et les politiques par le bout du nez durant plus de 60 ans au Québec, que dis-je depuis le début de la colonie. Le Québec a pu s’en départir durant les années 70.
Le Canada durant ce temps pouvait avancer à grand pas puisque les églises Anglicane et Protestante ne se mêle pas de politique. Si le clergé s’était mêlé de ses affaires, les francophones n’auraient pas procréé des familles de 12, puis de 8, puis de 6 enfants, les conservant dans la pauvreté la plus abjecte et puisqu’ils avaient le contrôle de l’enseignement, ils les ont conservés dans l’ignorance la plus complète.
C’est grâce à monsieur Jean Lesage que l’éducation est devenue publique et pris un nouveau tournant et c’est grâce à monsieur Bourrassa par la suite qui instaura l’obligation de compléter 12 années d’éducation.
C’est cependant grâce aux gouvernement de monsieur Lévesque qui fit au cours des années, trois réformes de l’éducation et mena les Québécois vers une éducation de patate qui ne savent pas écrire correctement leur propre langue.
Vous devez savoir que plus de 50% des étudiants qui se présentent d’années en années à l’inscription universitaire en pédagogie ne passent pas le test de la langue française.
Vous radoter tout comme bons Français qui se croient au-dessus de tout mais qui sont en réalité aux prises avec de profonds problèmes identitaires.
Ce ne sont pas les Canadiens qui se font attaquer par les terroristes, mais les États-Unis, l’Angleterre et la Frrrannce, cette grande Frrannce dont le parcours est parsemé d’emmerdes qu’ils ont causées notamment en “terre d’Afrique et au Moyen-Orient” durant plus d’un siècle et en paient les répercussions depuis quelques années.
Connaissez-vous quelle est la proportion des employé(e)s chez Airbus et (EADS) qui parlent couramment la langue anglaise ? 27%. Ils sont pourtant en Frrannce ! Combien d’entreprises d’importance voulez-vous que je vous énumère monsieur Bock-Coté ?
Connaissez-vous aussi combien d’étudiants ne font pas leur maîtrise ou doctorat parce que plusieurs volumes d’enseignement n’existent qu’en langue anglaise ?
Saviez-vous que l’Université McGill ont à leur actif près de quatre fois plus de détenteurs d’une maîtrise et plus de deux fois plus de détenteurs d’un doctorat que l’ensemble des universités de langue française au Québec pour la période 2000-2009.
La question linguistique n’est pas qu’une question identitaire au Québec mais bien une question touchant l’économie qui la fait vivre, ce n’est pourtant pas difficile à comprendre.
Le nombre d’insignifiance et la pratique mur à mur du patronage durant les années où le P.Q. était au pouvoir a mené le Québec vers la faillite qui prendra plus de 40 ou 60 ans à payer.
http://www.lactualite.com/lactualite-affaires/chronique-de-pierre-fortin/dette-du-quebec-rien-ne-justifie-la-panique/
Au lieu de dépenser les ressources humaines du Québec à trouver des solutions, ils préfèrent perpétuer leur dégueulage (sic) dans le dos des Canadiens. C’est leur prérogative mais cela ne mènera jamais à rien.
J’ai lu votre texte en éprouvant un certain malaise et j’ai compris pourquoi en arrivant à votre paragraphe où vous parlez de l’école et affirmez « Elle ne le fera pas sans redécouvrir les vertus de l’autorité. » Donald Trump ne ferait pas mieux. La tentation de la mort c’est d’écouter ce genre de discours qui invite au repliement sur soi. Le fédéralisme n’est qu’un arrangement politique, pas une religion. Un Québec indépendant devrait de toute manière renégocier de nouveaux arrangements avec tous ses partenaires actuels avec aucune garantie que le résultat final serait meilleur que la situation actuelle. J’aimerais vous citer ce que Robert Powell disait dans son livre « L’Esprit libre »: « Plus nous manquons de sécurité et plus nous nous sentons perdus et mal ajustés à la vie, plus nous chérissons les souvenirs du temps passé et plus les pensées associatives fondées sur le passé interviennent dans notre conscience du présent. » C’est ce que je ressens de votre part dans votre texte. Une certaine difficulté à accepter d’être un homme libre et surtout de laisser les autres libres de s’enrichir de ce qui peut bâtir leur identité personnelle et non leur identité « nationale ». Dès 1929, Walter Lippman, dans son ouvrage « A preface to morals » écrivait d’ailleurs que (traduction libre) « la vie de l’homme moderne n’est pas tant l’histoire d’une seule âme mais plutôt le jeu de plusieurs personnages dans un seul corps ». Voilà le défi que nous sommes vraisemblablement majoritairement prêts à relever au lieu de tomber dans la dépression. Il ne s’agit pas de se « dissoudre » dans le monde comme vous le suggérez, mais de l’habiter pleinement et même de le conquérir comme certains et certaines le font en acceptant d’être changé en cours de route par l’apport des autres.
L’auto détermination d’un peuple est normal, et on peut discuter des pour et des contre pour notre situation. Mais même avec le projet le mieux ficelé et une entente avec le fédéral, je ne laisserais pas le projet entre les mains de nos polliticiens actuels. Dans le fond, le PQ et le PLQ sont actuellement semblables sauf pour l’indépendance.
Bock-Coté a raison sur toute la ligne
Bock-Coté est l’un des rares intellos québécois qui nous représentent présentement, qui expriment dans des mots de 4 syllabes ce que le peuple ressent dans ses tripes profondes, les autres intellos s’étant tous couchés devant le monstre multiculturel qui est en train de nous dévorer tout rond, dans l’indifférence de nos élites.
Chapeau. Et honte aux autres qui marchent piteusement derrière Trudeau
Vraiment ? Qu’ est-ce que tu en sais ce que le peuple québecois ressent? Parle pour toi et cesse de penser que les québecois pensent comme toi! Franchement cette maudite manie des gens comme toi mini-minoritaire veulent nous faire avaler de force des fabulations !
Monsieur Beauly02, comme disait ma tendre mère « heureux les creux, les cieux sont à eux ».
Ouais…même combat que Donal Trump!
« …ce que le peuple ressent dans ses tripes profondes… » (sic).
MBC ne représente que lui-même et personne d’autre; d’ailleurs, ses idées, selon tous les sondages faits depuis des lustres, n’attirent que de MOINS en MOINS d’adeptes, les séparatistes étant en nette perte de vitesse partout au Québec.
Très bon texte lucide.
Monsieur Bock-Côté, je vais me permettre un commentaire désobligeant après vous avoir dit que vous êtes un icone et un leader qui porte le plus grand objectif intelligent du Québec. Je vous regardais dernièrement à la télévision et j’ai été bouleversé de vous voir aussi gras. René-Levesque et d’autres grands souverainiste sont décédés des suites de l’abus du tabac. Ne faite pas la même stupide erreur en négligeant votre santé. Oui, je vais faire un commentaire boiteux mais qui mérite une réflexion: « Comment être aussi intelligent sur le plan de la réflexion politique et être aussi minable dans sa volonté de garder la santé ». Voilà, mes excuses monsieur , j’espère que l’actualité ne bloquera pas mon commentaire, je crois qu’un être de votre qualité doit marteler son discours logique pour encore bien des décennies!
Non, le Québec n’est pas et ne croit pas être le plus progressiste au monde. Son peuple fait simplement de son mieux, depuis les tout débuts, pour tirer son épingle du jeu. Ses pires ennemis ne sont pas la haine de soi, l’oubli de l’Histoire, ou une soi-disant lâcheté (le refus de se prendre en main), mais ses élites corporatiste, médiatiques et commerciales qui lui fabriquent sans cesse une identité susceptible de leur ‘être « utile ». Bref, les québécois se croient honorés alors qu’ils sont manipulés. Et leurs plus grands maîtres en la matière sont tous ceux qui comme M. Block-Côté en cessent de les appeler à être fidèles à une Histoire qui serait unique, fondatrice et qui ne cessent d’évoquer un tronc commun qui n’existe pas et n’a jamais existé. Les premiers colons, venus de provinces françaises bien différentes à cette époque, ont survécu en obtenant de l’aide, des conseils et des pratiques des » sauvages » des Pays d’en Haut, puis des Anglais (l’Agriculture, l’éducation, le parlementarisme), puis des Écossais (l’épargne et l’industrie), puis des Irlandais (musique, danse, syndicalisme), puis des juifs d’Europe de l’Est (des enrichissements culturels importants), puis de bien d’autres depuis deux-cents ans. L’anthropologue français Marcel Detienne, pas très populaire chez les adeptes du Front National, dénonce justement ce type d’appel de certaines élites Françaises à la ‘mêmeté’. Cet appel, dit-il, doit son efficacité à des mythologies durables qui débouchent sur des absurdités scientifiques comme le culte de la « terre et les morts » (France), ou du « sang et de la terre – Blut und Boden » (Allemagne). Les représentations de la mêmeté selon Detienne sont de faire croire, ou se faire croire qu’on appartient à une collectivité dont les individus se ressemblent plus qu’ailleurs, sont nés du même sol ou possèdent le même sang depuis toujours. Or nos identités sont multiples et elles croissent en nombre et en complexité avec le processus de civilisation en cours.
Si le Canada ou le Québec naissait aujourd’hui et que l’un et l’autre devaient se bâtir un modèle de gouvernance à partir de rien, la pire des options à considérer serait autant pour l’un que l’autre le modèle actuel qu’est le fédéralisme à la canadienne. Modèle où chaque digne citoyen disperse ses contributions fiscales à deux gouvernements de cultures différentes, d’images différentes, de valeurs différentes, de clientèles aux intérêts souvent incompatibles, aux dédoublements sournois (le fameux pouvoir de dépenser) et onéreux. Un système inutilement complexe et lourd de sur-gouvernance où tout devient possible pour dominer l’autre sans que le bon peuple ne soit pris en compte. Le fédéralisme canadien est une aberration en soi qui a comme défaut additionnel d’être impossible à réformer. Il me semble qu’il y a là une piste de discussion intéressante pour nous mener vers le seul issue porteur d’espoir; en sortir, laisser le Canada faire ses choix et devenir un pays à faire sur des bases nouvelles et fonctionnelles. L’analyse des nombreuses lacunes du fédéralisme canadien pourrait nous amener à plus de lucidité et plus d’objectivité dans nos décisions collectives. Oui 1995 a fait mal, oui la désaffection citoyenne a été catastrophique… Ce référendum manipulé pour ne pas dire plus, la réaction du gouvernement Chrétien contraire à toute éthique politique a rendu la tricherie victorieuse et profitable; pas étonnant que les années 2000 soient devenues celles de l’avènement de la politique à l’éthique de plus en plus élastique. Cela aussi devrait nous servir de leçon. Si la tricherie triomphe, il se trouvera un peu partout quelqu’un pour croire que ce qui est bon pour l’un est bon pour tous et oups trichons comme tout le monde…
Si l’appartenance exprimée à une entité politique est contestée par 50% des électeurs, un chef d’état au service des citoyens aurait songé à tout remettre en question. Au contraire, on a additionné les cadenas; tout à fait contraire à la démocratie. Il y a, dans toute cette histoire, tous les ingrédients pour une remise en question du statut du Québec. Ce n’est pas d’un sauveur que le Québec a besoin, mais d’un animateur de discussion qui dénonce tous les tabous que certains politiciens trouvent bien commodes et qui ouvrent les portes de la créativité et de la saine réflexion.
Monsieur Toupin, très bon énoncé. Les systèmes politiques d’aujourd’hui sont complexes parce que la mondialisation les ont complexisés. Les fédérations ne fonctionnent pas toutes dans un brou ha ha comme celle au Canada. En fait il n’y a que le Québec qui rend la fédération Canadienne sans dessus dessous tout comme en Belgique, les français d’un côté et les flamands de l’autre, dans un discours de sourds éternalisé sur des bases émotives et donc nullement rationnelles.
Hors si la tricherie de Chrétien a servi, ,je crois que ce fut pour le meilleur puisque Parizeau a déclaré quelques années plus tard que le PQ n’avait rien de préparé, ni même l’ébauche d’un budget. Le Québec aurait fait face à quoi exactement, une véritable parodie qui aurait tourné à la cataqsthophe, et ce très rapidement.
Mais est-ce seulement la tricherie de Chrétien qui est le résultat du 60/40 de 95 où étais-ce en fait une progression naturelle depuis celui de 80 à 52/48. Si nous extrapolons avec les chiffres actuels nous pouvons constater une corrélation assez stupéfiante puisque l’ensemble des sondages nous démontrent qu’en 2015 la proportion était de 68/32. Les denières élections sont venus confirmer ce que les sondages nous démontraient depuis un bon moment.
À chaque fois que le Québec sort d’une entente fédérale, elle augmente sa dette, et ce depuis près de 40 ans. Le seule ministère du Revenu du Québec coûte 600$ millions, tout à fait inutilement. Les Québécois ne comprennent pas comment le système d’imposition partout dans le reste du Canada, fonctionne. Si c’est le fédéral qui perçoit les impôts des provinces, les provinces obtiennent leurs quote parts selon ce qu’ils ont décidé d’obtenir et non de ce que le fédéral veut bien leur donner. L’argent est remise aux provinces deux fois par mois avec un montant d’intérêt calculé quotidiennement. Il faut absolument cesser de voir des bibites où il n’y en a pas.
Ce n’est plus une question de « culture » mais bien d’obstination sans fin parsemé d’embuches que se cré inutilement, le Québec. Je suis carrément écoeuré d’entendre certains Québécois dire qu’ils ne reçoivent pas leur part du fédéral alors qu’ils dépassent depuis 40 ans leur quotas et ce au détriment des autres provinces.
Vous avez raison. Pourquoi perpétuer ce dialogue de sourds au Canada et supporter financièrement trois niveaux de gouvernance – municipal, provincial et fédéral. Un Québec français indépendant avec deux niveaux de gouvernance et pour l’éternelle «chicane» constitutionnelle, ‘Bonsoir, elle est partie!’ comme dirait Rodger Brulotte.
La plus grosse légende urbaine continue d’alimenter l’amertume des souverainistes. Pensez-y un petit instant, en 1995 le camp souverainiste a choisi tout seul et sans négos avec le camp adverse, non seulement le libellé de la question ( les accords du 12 juin, vous vous en souvenez ?) mais aussi la date du scrutin, le tout pour avantager au maximum les chances du OUI avec une question équivoque. Et ils maintiennent toujours que les fédéralistes ont triché ? Faites comme en Écosse et négociez au moins un an à l’avance et la question et la date et on verra .
Nous savons tous que cela n’arrivera jamais .
Croyez vous sincèrement qu’il fut possible de discuter avec le gouvernement Chrétien de l’époque? Décidément je ne comprend pas… Que le gouvernement du Québec puisse consulter sa population sur son appartenance à la fédération canadienne est un geste de démocratie légitime. Il peut le faire en consultant le gouvernement canadien si la bonne foi existe; sinon il peut très bien le faire unilatéralement et le peuple décidera. C’était tout même plus démocratique que le rapatriement de la constitution en 1982.
Le libellé de la question aurait pu être négocié au Québec entre les forces du OUI et du NON, la date aussi. Ne mêlez pas Chrétien là dedans. Mais non, les souverainistes ont tout imposé et ensuite ils ont crié que l’autre avait triché. Pensez-vous vraiment qu’une troisième question aussi alambiquée que la dernière aurait un semblant de crédibilité, surtout avec l’exemple de l’Écosse et du Brexit ?
De toute façon tous les sondages depuis 40 ans démontrent que poser la question simple sur l’indépendance fait reculer le OUI de 15 à 20 points. C’est pour ça que vous ne le ferez jamais.
…et pourtant, notre pays, Le Canada , cette « pire des options » fait l’envie de toute la planète et est classé presque à chaque année le meilleur pays du monde.
Vous transformez mes propos. Je dis que le système de gouvernance est lourd et dysfonctionnel; une gouvernance où les politiciens se sont servis dans le plat des pouvoirs avant de songer à l’efficacité, la cohérence et la fonctionnalité de l’état. Et cela coûte cher et sert mal la protection du fait français et la différence du Québec. Cela n’a rien à voir avec les valeurs d’un pays et sa situation dans les démocraties du monde. Vous avouerez que la partie est plus facile lorsque vous êtes seulement 36 millions à vous partager les richesses d’un pays. Le Québec est une province où les valeurs d’équité et de soutien de ses citoyens sont importantes; il en résulte qu’ici, il en coûte moins cher pour l’essentiel de la vie et l’écart entre riches et pauvres est moindre. Ces valeurs seraient présentes aussi dans un Québec indépendant et ferait de lui un pays à envier. Je ne dit pas que le Canada jouit d’une réputation surfaite, mais que le Québec peut considérer objectivement sortir de cette gouvernance lourde et dysfonctionnelle et bâtir un pays différent et lui aussi enviable.
Notre pays, Le Canada est actuellement classé premier ou deuxième meilleur pays AU MONDE. Le Québec, lui, est classé autour de la 29e place si l’on utilise les mêmes critères de classement; cependant, s’il devient indépendant et n’a plus accès à toutes les ressources Canadiennes qui l’aident à se tenir debout, je doute fort qu’il occupe la même place. Il glisserait sûrement dans le peloton de queue.
D’habitude, les gens intelligents veulent AVANCER, pas RECULER!!!
Mais vous êtes tombé sur la tête ou quoi. On va risquer une déchirure majeure avec tout ce que ça implique comme risque pour quoi au juste ? Pour rajuster le système de gouvernance devenu trop lourd ? Wow y pas beaucoup de peuples au monde qui monteraient au front pour cela, pourquoi les Québécois le feraient-ils ?
Mathieu Bock Côté docteur en sociologie et Gabriel Nadeau Dubois maîtrise en sociologie qui nous parlent de leur états d’ âme ! Que c’ est pathétique et loufoque en même temps! Parfois j’ ai l’ impression d’ être un psychologue qui écoute à la semaine longue les profondes préoccupations de ses personnes ! Mais ce qui me chatouille le plus c’ est que ces personnages sont absolument sûr d’ avoir raison et que si on ACHÈTE pas leur idéologie c’ est soit qu’ on est pas assez intelligent pour comprendre ou bien nous sommes des personnes qui ont le cerveau complètement lavé par soit l’ Amérique et / ou le néo-libéral !!!! Moi j’ appelle cela , être en possession de la science infuse!!!! Le Québec est une province dans un grand pays le Canada comme le L’ Ohio est un état américain dans les USA !
L’Ohio c’était aussi notre pays avant de le perdre. Comme l’Illinois et le Missouri.
Mathieu a un doc et Gabriel une maitrise
Je doute que tu aies un gros Secondaire V
et toi doit-on te rappeller que tu est même pas sur ta terre?.. tu es ici chez les amérindiens..
« L’Ohio c’était aussi notre pays avant de le perdre. Comme l’Illinois et le Missouri. » (sic)
Ouais… Ça c’était avant que la France N’ABANDONNE lâchement la Nouvelle-France en Amérique…
Les Québécois ont perdus de vue leur avenir en tant que peuple en s’inscrivant dans l’esprit actuel du monde qui se résume à la prospérité, la gratification immédiate et la paix personnel. L’une des conséquences se manifeste par la baisse des naissances. On veut se donner un pays que l’on ne veut pas nous-mêmes peupler. Le problème fondamental est plus important et inquiétant que la souveraineté qui ne peut être la solution.
Les Québécois ont perdus de vue leur avenir en tant que peuple en s’inscrivant dans l’esprit actuel du monde qui se résume à la prospérité, la jouissance et la paix personnel. L’une des conséquences se manifeste par la baisse des naissances. On veut se donner un pays que l’on ne veut pas nous-mêmes peupler. Le problème fondamental est plus important et inquiétant que la souveraineté qui ne peut être la solution. Le problème n’est aucunement politique mais plutôt d’ordre moral.
MBC et Donald Trump même combat?
Note à M. Wentworth Roger : allez consulter le mot lice sur le site Internet de l’Office de la LANGUE FRANÇAISE. Vous serez surpris!.
Mlle Perron, veuillez vous rapporter au texte au texte que j’ai soumis le 13 aoüt sur la question, cela répondra à toutes vos question. Selon l’office de la langue franàaise, il s’agit tout au plus de paronyme. En fait il s’agit d’un mot provenant du Moyen Âge du francisme (La langue des Francs) et n’a rien à voir avec une racine latine, grèque, voire arabe. Il y a plusieurs mots qui ont été introduit dans la langue dite française depuis une décennie telle que efficience au lieu d’efficace. En fait il s’agit d’un anglicisme (efficiency) mais comme les québécois soi-disant intellectuels en font un délecte pour épater leur galerie, il n’en demeure pas moins que l’Académie Française veille à la langue.
L’Office de la langue française, après s’être batue jusqu’à la Cour Suprême contre « The Warehouse » durant les années 80, a accepté l’Équipeur comme substitut. Toute une avancée pour un peuple qui se dit être les maître de la défense de la langue française en Amérique du Nord.
Madame, vous avez entièrement raison! Mais Wentworth Roger tente de dissimuler son erreur au moyen d’une diversion interminable. C’en est lamentable…
Prétendre qu’il faut employer « en liste » plutôt qu’« en lice » dans son premier message relève d’une ignorance crasse, lui qui s’autorise à donner des leçons aux autres. Mais n’allez surtout pas lui dire la vérité. Il n’est pire aveugle que celui qui refuse de voir…
Ce n’est pas le Petit Robert ni Larousse qui entérine la validité des mots et expressions, c’est L’Académie de la langue française dont je vous ai donné le lien pour en vérifier l’autenticité. Les dictionnaires sont devenus des fourres-tout qui briment les fondements de la langue française. Ils en ont la prérogative mais je préfère les fondements de l’Academine de la langue française que du verbiage que sont devenus les dictionnaires.
Votre libellé démontre avec justesse, la personne ainsi que le caractère dont vous êtes épris, monsieur Yann.
@ Wentworth Roger
Vous faites encore une fois diversion, alors que vous aviez tort au départ. Plus vous réagissez, plus vous devenez risible…
Avec votre prénom Yann, anglicisé de Ian qui existe depuis des siècles, votre obstination démontre que vous ne raisonnez pas mais résonnez (comme une cloche).
Fin
@ Patrice
D’une part, pour votre gouverne, Yann est un prénom originaire de Bretagne, en France.
D’autre part, je ne suis pas ici pour ménager les susceptibilités d’autrui, surtout si des faussetés sont propagées.
Enfin, l’insulte est l’arme des faibles. Vous en faites éloquemment la preuve ici.
Monsieur Yann. Je vous transmet les deux liens principaux, si parfois vous les auriez oublier, le premier est celui de l’Academie de la langue française l’autre celui de Wikidictionnaire. http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/generic/cherche.exe?83;s=3175279125;; ainsi que https://fr.wikipedia.org/wiki/Argot et https://fr.wiktionary.org/wiki/entrer_en_lice mais aussi http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/48/entrer-en-lice/. Il y a tellement de sites qui en dénote la provenance qu’il est inutile des tous les énumérés.
Nous quittons pour Les Seychelles et la Nouvelle Zélande pour un mois, vous aurez amplement le temps de cracher votre venin dans le dos des autres.
Ne voyez-vous donc pas, monsieur Bock-Côté, que les Québécois en ont ras le bonbon des grands discours sans fondements qui ne mènent nul part. La xénophobie intrinsèque à ce peuple fut bien inculqué par le clergé et les politiciens de patate des brillantes années du PQ. Le fait d’avoir un doctorat en sociologie ne fait aucunement de votre personne un expert en politique et encore moins en économie. Tout comme Lisée et Nadeau-Dubois, vos palabres demeureront sans résultat ni répercussion.
J’ai pris connaissance sur youtube de votre passage à Tout le monde en parle » pour constater que vous vous écoutez parler. Le psychologue que je suis, avec ses 37 ans de pratique m’indique que votre verbiage et attitude et croyances sans connaître dans tous ses détails, l’histoire du Canada est une embûche de taille pour vos allocutions irréfléchies, voire risible.
Vous avez pu constater que le blogue sous Nadeau-Dubois démontre que les Québécois en ont assez des péquoistes et de leur référendums et veulent vivre tout comme en Europe avec son Union, en Afrique avec ses deux Unions, l’Asie etc. Alors que les citoyens de la planète toute entière font tout pour se rassembler, il y a encore des petites têtes chaudes qui continuent la méthode du « braillage » (sic), de la déinsformation et du séparatisme.
M. Mathieu Bock-Côté, dans un style de language qui le est propre, tend la ligne comme il le fait depuis plusieurs années. Et les anti-souverainistes mordent encore à l’hameçon. Ha, ha!
…une coquille, «lui est propre». Coquille, coquillage, hameçon – est-ce que ça commence à sentir le poisson?
Les raccourcis de MBC ne convainquent pas. Résumer le 19e siècle à l’écrasement des patriotes et au rêve ultramontain fait fi de l’extraordinaire développement de Montréal à cette époque où malgré la domination anglophone, les descendants de la Nouvelle-France réussissent à prendre leur place et à créer la société métissée que renie MBC. Le mouvement ultramontain a aussi induit son opposant l’Institut Canadien et c’est bien plutôt une société de débats qui s’est imposée laquelle perdure toujours aujourd’hui.
La révolution tranquille c’est la victoire de la liberté contre le nationalisme religieux qui régnait non seulement au Québec mais sur une partie de l’Europe. Nous nous en sommes débarrassé sans aucune goutte de sang du joug de la religion et de l’ignorance, et de cette liberté qui déplaît tellement à MBC les Québécois ont construit un État. Jamais les Québécois ne retourneront dans un monde moisi que les nostalgiques anachroniques de la grande noirceur implorent.
Comme dans toute révolution, cet état s’est structuré en favorisant certains groupes au détriment de d’autres. C’est le Québec des corporations professionnelles, des entrepreneurs, des banquiers et des syndicats qui s’est partagé la richesse au détriment de la pauvreté, de la misère et de l’ignorance parce que la richesse et le savoir n’ont pas été distribués de façon égalitaire. De ce partage déséquilibré nous avons un devoir d’inventaire. C’est pourquoi l’indépendance sans rééquilibrage du projet collectif n’arrive pas à mobiliser la population québécoise.
Le repli nationaliste que propose MBC est la solution la plus délétère qui soit. Ce nous exclusif n’a pas d’avenir. Les Québécois ont découvert qu’ils ont leur place dans le monde qu’ils n’ont plus à vivre en reclus sous jupe des prêtres et des élites formées par les prêtres pour les diriger.
Dommage pour MBC qui aurait eu un bel avenir n’eut été de la Révolution tranquille.
Avez-vous remarquer que les titres et crédits que l’on octroyait à Monsieur Bock-Coté n’ont pas la probité qu’ils le soutiennent.
Monsieur, que l’Actualitée présente comme collaborateur du Figaro n’en fut jamais partie si ce n’est que par ces 103 écrits dont le plus grand nombre pas le biais de “figarovox” qui n’est qu’un blogue comme celui-ci.
Sur 103 écrits, 45 sont demeurés sans aucune réplique ni partage. Pour ce qui est des autres, ils lui infligèrent plusieurs centaines de répliques plus acerbes les unes que les autres malgré que la moyenne au bâton est très faible. Je tiens ces informations du Figaro après voir demandé à un ami de contacté son frère qui y travaille depuis plus de 25 ans. Il nous a mis en lien avec une des personnes clefs du Journal.
Sur les sept livres publiés, vous retrouvez six éditeurs, démonstration probante que les éditeurs ne sont pas très friands des résultats de ses écrits.
Ses passages aux Universités de Montréal et du Québec à Montréal puis chargé de cours à l’Université de Sherbrooke nous indique encore une fois, un parcours semé de difficultés pour un jeune homme de seulement 37 ans dans le domaine de l’éducation universitaire. Hors avant d’être un professeur titulaire, il faut être chargé de cours depuis plusieurs années.
Il est clair que les universités ont toutes un Code d’étique
Voir controverse sur les chargés de cours au Québec : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/11/28/005-sommet-enseignement-qualite.shtml
Veuillez aussi consulter : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Bock
À monsieur Bock-Côté : “Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement” ne semble pas faire partie de votre credo.
Votre propension à parler le plus rapidement possible en répétant sans cesse certains mots clefs, s’apparente à des discours subliminaux, mais les Québécois en ont entendu durant plus de 30 ans avec les péquoistes dans les jambes. Je ne crois pas que votre tribune de joyeux troubadours puisse changer quoi que se soit.
Classique. Quand on n’aime pas le message, on tire sur le messager.
Quand le message provient du messager, je ne vois pas où est le problème surtout lorsqu’une personne se donne des titres de noblesse qu’il n’a pas. C’est souvent le cas lorsqu’il s’agit de diplômés en philosophie et sociologie et leur imaginaire tracensandales. De grands exposés sans fond, sans plus.
Les québécois sont des dépendantistes.
Moi j’ai perdu espoir. Désolé, ce peuple est en dépression et se contente de se faire gouverner par des intendants.Incapable de se projeter dans quelque chose de mobilisant. Nous sommes lamentables et trop de personne se contentent d’être férocement pour ce statut quo misérabiliste. Même d’un point de vue fédéraliste les québécois sont incapable se se mobiliser pour construire, nous continuons de réclamer (passivement) le maintien de l’ordre établi et ne cherchons même pas a faire évoluer les fondements de la fédération. Les québécois n’ont se qu’ils méritent: le marasme politique. Faites moi mentir, je ne demande que ça.
Être « dépendantiste » du meilleur pays au monde? No problemo pour moi…
Puis-je ajouter que le français a une valeur économique. Il crée de l’emploi. Fait travailler des avocats, des économistes, crée une culture qui par le fait d’exister crée une économie par sa singularité.. Il n’y aucune raison valable à ce que le français quitte l’Amérique. Tout au contraire et tout le monde devrait savoir ça. Et le français est une langue si magnifique.