
Le matsutake se fait désormais rare au Japon, un insecte ayant détruit plus de 80 % des forêts où il pousse. Cette pénurie force les amateurs à s’approvisionner ailleurs. Et le matsutake québécois – ou armillaire pesant – serait le plus près génétiquement de la variété japonaise.
L’an dernier, plus de deux tonnes de ce champignon ont été récoltées à la baie James. Carole Raison, consultante pour Waska Ressources, une entreprise crie de Waskaganish, collabore avec l’Association Canada-Japon de Montréal sur ce projet. « Nous avons formé des cueilleurs à Chisasibi et à Mistissini, dit-elle. Des chefs cris apprendront à apprêter le matsutake et le personnel destiné à recevoir les Japonais sera initié à la culture nippone. »
Waska Ressources espère accueillir ses premiers mycophiles dès 2013.