Des gilets jaunes partout

Le ras-le-bol des classes exaspérées par la gouvernance déconnectée des élites n’est pas que français. Il faut bien entendre cette grogne, nous dit Marie-France Bazzo.

À la fin de l’automne dernier, la France a vu déferler sur ses fameux ronds-points un phénomène inédit : le mouvement des gilets jaunes, qui s’est distingué par ses manifestations violentes aux Champs-Élysées.

Tous les analystes et politiciens de l’Hexagone se tâtaient : que voulaient-ils, mais surtout, de quel malaise ce mouvement sans direction était-il le nom ? Emmanuel Macron aura répondu tardivement à cette détresse hurlante. Difficile de prédire l’effet à long terme que cette fronde aura sur sa gouvernance, mais il est évident que ce mouvement est tout sauf anecdotique.

Le malaise couvait dans la société française, d’abord exprimé lors de l’élection qui congédia les vieux partis. Mais l’espoir d’autre chose était si vif que Macron était condamné à décevoir. Les gilets jaunes reflètent le désarroi des classes moyennes. Celles qui ont de la difficulté à arriver avec deux jobs, les retraités écrasés par les taxes, le travailleur écœuré par la redevance écologique sur le carburant. Mais au-delà, il y a désenchantement. Le sentiment d’un ressac. D’une inutilité, d’un gaspillage. À force de ne pas être écoutés, les gens qui ont traditionnellement formé le cœur de la société se sentent déclassés. Le mot « marginalisés » revient sans cesse dans leur discours. Beaucoup ont pourtant une maison, un revenu, un réseau. La plupart ne sont ni isolés ni en situation précaire.

Pourquoi alors ce sentiment d’injustice sociale et fiscale, de marginalisation ?

Ce ras-le-bol n’est pas que français.

Revenons un moment sur cette stupéfaction des élites américaines au lendemain de l’élection de Donald Trump, en 2016. Des femmes, des minorités noires et hispaniques, des chômeurs des mines de charbon auront voté pour un richissime, menteur et misogyne, mais qui leur promettait une chose inédite et précieuse : rendre à l’Amérique sa grandeur.

Depuis son élection et malgré sa hargne et des mensonges, le Donald demeure populaire auprès de sa large base. Les politologues s’arrachent les cheveux : pourquoi un tel soutien ? Là encore, il y a une fronde des classes moyennes qui en ont assez de se sentir méprisées. On se méfie des journalistes « menteurs » qui ne parlent pas des gens ordinaires. Une colère sourde gronde aux États-Unis, pays de plus en plus coupé en deux. Le clivage traverse les groupes d’appartenance ; se fait sur l’axe des déclassés par rapport aux élites.

On vit au Québec de manière assourdie les sursauts qui agitent le monde. Mais le fond de l’air y est semblable. Un fossé se creuse entre ceux que les démagos appellent « le vrai monde » et les élites.

Le malaise a ses particularités nationales en France et aux États-Unis, mais il s’exprime sur un terrain ouvertement politique. Les révoltés des deux pays ont en commun de court-circuiter la démocratie traditionnelle. Quelque part, les GJ et Trump, si dissemblables soient-ils, se font les porte-paroles de peuples tannés, exaspérés par la gouvernance déconnectée des élites.

Le Québec est en banlieue de ces mouvements de fond, mais pas complètement sur une autre planète. Nous avons aussi voté pour le dégagisme, et écarté les deux partis traditionnels du pouvoir. François Legault n’a rien à voir avec le populisme de Trump, le vote caquiste était à mille lieues de la colère française. Mais les Québécois en avaient quand même marre et ont mis beaucoup d’espoir dans un parti qui leur propose un discours pragmatique et du changement. Une minivague de ras-le-bol a battu nos berges.

Un autre phénomène a encore mieux traduit cette exaspération envers les élites. En novembre, le metteur en scène Dominic Champagne lançait le Pacte pour la transition, un engagement écologique qui dit l’urgence d’agir pour protéger l’environnement, individuellement et politiquement. Comme 400 autres personnalités, j’ai signé. Même si ce pacte a été signé à ce jour par plus de 250 000 Québécois, le ressac envers « les artisss qui nous disent quoi penser » a été intense. Il venait tant de la droite climatosceptique que des réseaux sociaux, de la gauche comme du commentariat de Québecor. L’argument principal étant que cette élite montréalo-artistique est coupée du vrai monde et n’a aucune autorité morale pour dire quoi faire aux gens.

Certes, le Québec est confortable et douillet. On y vit de manière assourdie les sursauts qui agitent le monde. Mais le fond de l’air y est semblable. Un fossé se creuse entre ceux que les démagos appellent « le vrai monde » et les élites. La méfiance est tangible. Il y a déconnexion.

Partout, ces symptômes sont inquiétants pour la démocratie. Quand ça explose, il est trop tard. Il faut entendre ce que dit cette grogne. Quelle est cette colère qui sourd, qu’est-ce qui la nourrit ? Que peut-on en faire ? Que peut-on faire, ensemble ?

Je n’ai pas de solution, mais ce que je dis, c’est : ne soyons ni sourds ni aveugles. Visiblement, les États-Unis et la France n’ont pas écouté…

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Qui est l’amplificateur, la caisse de résonance de toutes ces colères? Pourtant simple! Les réseaux sociaux qui ont libéré la parole pour le mieux et pour le pire.

Comment écouter quand les climato-sceptiques sont bannis des principaux médias québécois, Radio-Canada, La Presse, Le Devoir, L’actualité, TVA ? Ils sont aussi bannis de TLMEP par un animateur qui les traite d’imbéciles.

Très drôle! Les climato-sceptiques sont au pouvoir dans la grande majorité des pays de la planète, y compris ici au Canada avec Monsieur Pipelines Trudeau et chez nos voisins avec oncle Donald! Les gouvernements sont contrôlés par les grandes multi-nationales, les Monsanto, pétrolières de tout acabit et autres climato-sceptiques qui peuvent s’enrichir impunément grâce à l’aveuglement volontaire de la population. Alors nous, le reste de l’humanité, on en est quitte pour subir les changements climatiques plus ou moins violents selon où on se trouve sur la planète.

Heureusement, il y a quelques irréductibles comme Guy-A qui ne se laissent pas emberlifficotter par le pouvoir et l’argent mais ils demeurent une minorité. Collectivement, nous sommes comme la grenouille dans la casserole alors que l’eau qui va la tuer se réchauffe tranquillement sans qu’elle ne s’en rende compte… On sait très bien que nous vivons une grande extinction et que ce n’est que le commencement mais on préfère vivre dans sa bulle d’eau tiède, laissant à nos enfants et petits-enfants le soin de se laisser mourir dans l’eau bouillante!

Comment ne pas réagir devant ces personnes qui ne voient pas que la planète s’en va à la dérive. La pollution des océans, la température qui monte et descend d’une journée à l’autre, et tant d’autres phénomènes inquiétants. Il faut être aveugle pour ne pas constater tout cela et admettre que quelque chose ne va pas bien….

Pour appuyer votre commentaire, je suggère à NPierre quia répondu à celui-ci de lire la chronique de Mario Dumont dans le Journal de Montréal d’aujourd’hui; il mentionne notamment une étude récemment publié par la NASA et qui confirme une amélioration substantielle du verdissement de la planète (dont plus de 4% pour le Canada) depuis 20 ans! Évidemment, on n’en entend peu parler, c’est positif! C’est plus facile de dire que tout va mal, cela fait plaisir la la supposée élite gauchiste!

Merci Mme Bazzo,
C’est toujours un plaisir de vous lire.
Vous avez tout-à-fait raison car l’avenir n’augure rien de bon. Espérons que le Québec, à tout le moins, se réveille au plus tôt, en espérant donner l’exemple aux autres.

Oui tout à fait d’accord.Les politiques n’entendent pas la grogne
des gens.Le fossé se creuse entre les bien nantis et le petit peuple…
Mais le plus gros problème mondial viendra de l’immigration.
Pour leur survie les gens partiront en grand nombre et quitteront
leur pays car avec le réchauffement de la planète ils iront où il y aura
encore une chance de survivre.Alors aucun mur ou barrière ne saura
les arrêter.Ce n’est pas nouveau il y a toujours eut de telle immigration
où exode dans l’histoire de notre planète.
Merci pour cet article. Domi.
n

N’oublions pas les gilets jaunes qui sont partis de l’Alberta avec leurs gros camions pour venir à Ottawa protester les politiques du gouvernement Trudeau qu’ils perçoivent comme anti-pipelines alors que c’est le contraire! C’est un bel exemple de fake news! Mais ce qui est plus préoccupant, c’est que ce mouvement est parsemé de néo-nazis et autres extrémistes de droite, anti-minorités.

On dirait que ce mouvement est orchestré un peu partout en occident dans le but de déstabiliser les démocraties et on sait qu’en France on soupçonne la Russie d’être l’agent derrière les gilets jaunes. C’est très possible car on sait que les États-Unis ne se sont pas gênés pour utiliser la même tactique, via la CIA, pour déstabiliser plusieurs pays, surtout d’Amérique latine (le Chili d’Allende est un bon exemple, bien documenté). Il est donc difficile de savoir si c’est vrai mais il reste un fait, c’est que ces mouvements anti-démocratiques (malgré ce qu’ils prétendent) peuvent facilement servir à déstabiliser un pays et favoriser l’émergence de dictateurs à la Poutine, voire Kim Jon Un! La pire erreur serait de banaliser ces mouvements et de ne pas les prendre au sérieux; les lendemains pourraient être surprenants voire très difficiles.

La gestion en silots des gouvernements éloigne aussi la population de la démocratie. Les ententes avec les grands lobbys représentent des intérêts particuliers qui n’ont souvent rien à voir avec les besoins d’ensemble de la collectivité. La vie en société n’est pas la somme des besoins des groupes de pression.Je ne sais pas tout comme vous comment les gouvernements doivent établir une relation nouvelle avec la population pour s’en rapprocher.

Bonjour,
Il y a actuellement au Québec un clivage qui grossit entre les gens de Montréal et ceux des régions. On a pu s’en rendre compte lors des dernières élections provinciales, ainsi que lors de la pétition de Dominique Champagne. On devrait se demander (et surtout leur demander !) la raison de ce clivage et alors, on aurait déjà une bonne partie de la réponse à votre interrogation.
N’importe lequel <> parle en notre nom, sans nous avoir aucunement consulté, ni donné la chance de s’exprimer.
Pour preuve, nommez-moi seulement 2 individus provenant des régions et qui interviennent régulièrement dans des émissions de radios / télévision provinciales ou nationales..

Je suis un homme de 70 ans, pas noir, pas autochtone, pas immigrant, pas musulman, pas femme, pas transgenre, pas gay, autrement dit RIEN.
Et je trouve cela dur d’être rien et quand il y aura des gilets jaunes dans ma ville, je serai avec eux pour hurler mon ras-le-bol comme dans le film Network.
J’apprécie vos commentaires et je vous lis avec plaisir.
Gaétan G.

L’immense majorité des problèmes vécus par l’humanité sont des problèmes de communication. Même les problèmes les plus insignifiants résultent de cette incapacité de bien communiquer.

Effectivement, c’est par nos sens que nous communiquons, bien voir, bien entendre, sentir, etc., tout cela contribue à une communication réussie. Si ce n’est que pour communiquer, c’est comme pour la valse ou le tango : il faut être deux.

Pourquoi, sommes-nous coincés dans toutes sortes de situations ? Si j’emploie le « nous » c’est qu’on soit au sommet de l’échelle ou en bas, qui d’entre nous est à l’aise pour comprendre ce qui se dit, ce qui se fait, ce qui devrait être fait ? Comment et pourquoi ?

Peu importe la position que nous occupions sur l’échiquier ou sur la planète. Nous devenons irrévocablement prisonniers de ce que nous sommes. Notre perspective est celle de notre condition.

Bien que je lise avec attention les propos de madame Bazzo. Puis-je dire que j’ai bien lu et bien compris le message qu’elle souhaitait passer ? À qui souhaitait-elle le passer ? Que devrais-je faire ? Que devrais-je conclure ?

Si j’exprime quelques réserves sur ce que je lis. Est-ce que j’engage un dialogue ? Est-ce que c’est la suite d’un long monologue avec moi-même ? Est-ce que je me contente de réagir confronté au poids de ma propre existence ?

Henry David Thoreau est un auteur qui redevient à la mode, car son message est à la fois politique et poétique. Les humains constituent une force lorsqu’ils savent se réunir sur de bons projets. Ils ont la capacité de se gouverner par eux-mêmes, de se valoriser les uns par rapport aux autres, la capacité de voir loin, grand et beau sans devoir se soumettre à quelle qu’autorité constituée que ce soit.

Celles et ceux qui exercent une autorité doivent apprendre à la partager, donner aux autres les moyens de pouvoir tout aussi également exercer cette autorité. Cela s’appelle usuellement : la démocratie.

Reste à savoir si ces démocraties dont nous nous gargarisons existent vraiment ? Comme simultanément je conçois que je pourrais dire exactement la même chose du : droit.

Il n’est de droit, de liberté, d’égalité entre qui que ce soit, s’il ne s’engage pas une bonne, franche et sincère confidence entre toutes et tous.

«Certes, le Québec est confortable et douillet. On y vit de manière assourdie les sursauts qui agitent le monde. Mais le fond de l’air y est semblable. Un fossé se creuse entre ceux que les démagos appellent « le vrai monde » et les élites. La méfiance est tangible. Il y a déconnexion»

La commission Charbonneau sans conséquence pour nos élus, es et Jordan sans vient…les chanceux.

Récemment, SNC-Lavalin des sentences bonbons pour les fautifs mais surtout des coûts additionnels qui ne vont pas ou les besoins sont dans notre société.

Ce qu’il survient à la caisse de dépôt, le Monsieur en chef n’était au courant de rien, «come on man» on as-tu une pogné dans le dos. Il serait peut-être temps que le gouvernement en place remettre de l’ordre dans la mission de cette immense compagnie qui gère notre avenir financier. Ça ne sent pas bon ce qu’il s’y passe et faut qu’il y ait une enquête en profondeur car le 40 milliard de Rousseau je ne crois pas être le seul à ne pas l’avoir oublier.

Je ne sais pas pour vous mais pour moi il y a trop de choses illégales qui nous coûtent une fortune, argent qui ne va pas ailleurs ou sont les besoins urgents pour que l’on continue à fermer les yeux sans que les coupables payent pour leurs malversations. La planète attends de voir ce qui va se passer au Vatican. Bien moi je me contenterais d’un ménage dans l’administration de la province de Québec.

La situation de nos jeunes avec les dépressions, l’anxiété, TDA avec ou sans H, tout cela gérer à coup de médications exagérés.

La situation de notre système scolaire ou l’on met l’accent sur les résultats au lieu de mettre l’accent sur la qualité du produit offert de façon à donner la chance d’y voir sortir des jeunes avec une bonne tête prêts à affronter les défis de la vie qui est de plus en plus compétitive avec les changements qui se succèdent sans qu’on est le temps de s’y ajuster. La négligence des dernières décennies se reflète dans l’état des infrastructures, la dévalorisation du métier d’enseignant et la tolérance ou la banalisation des abus des jeunes et certains parents envers ceux-ci.

La situation des vieux, comme si ce passage obligé d’un groupe immense vers la retraite, la vieillesse et la fin. La démographie n’a pas été inventé en l’an 2000. Ou était tous ces gens qui sont payé pour prévoir ces situations et prendre les mesures nécessaires pour les affrontées. C’est quoi la job d’un actuaire.

Non, on a pas encore de gilets jaunes dans nos rues. Et avec ce qu’il se passe chez nous, je me l’explique difficilement car malgré l’ambiance générale qui semble correct en surface, il suffit de creuser juste un petit peu pour se rendre compte que ça va pas aussi bien qu’on veut bien nous faire croire.

Nous entendons parlé d’intelligence artificielle et de robotique depuis plusieurs années. C’est à nos portes tout cela, tous ces emplois qui vont disparaître due à ces avancées technologiques du future dans notre présent. Avez-vous entendu nos dirigeants sur la suite des choses pour ceux-là qui vont perdre leur emploi.
C’est quoi le plan pour ces plusieurs milliers d’emploi qui n’existeront plus sous peu. Est-ce qu’il y en a seulement un ou on va géré ça comme les vieux nourrit au mou dans leurs couches pleines avec un bain par semaine donné par les immigrants qu’on désespèrent de faire rentrer pour combler tous ces besoins en cheap labor que le valeureux québécois ne s’abaissera à combler comme ceux dans l’agriculture industrielle ou les manques sont criants à un salaire de crève la fin.

Finalement, ça va-tu si bien que cela. Pour la grande majorité…oui car nous sommes encore capable de rencontrer nos obligations financières précaires, nos enfants sont pris en charge par l’état (en partie) on les voit un ti-peu le soir puis les fins de semaines et y dorment à maison. Les maternelles 3 ans puis après ça 2 ans c’est pour quand, faut ce qu’il faut pour affronter le stress de la vie artificielle
qui les attends dans le monde ou l’intelligence artificielle prédominera. C’est pour quand le paradis comme promis au début à Adam et Ève, pas besoin de travailler, s’instruire ou quoi que ce soit d’autres juste s’amuser et profiter de toutes ces découvertes qui prennent soin de tous sans qu’ils lèvent le petit doigt.
Faut rêver non que les détenteurs des richesses se contenteront d’aller faire des safaris pour garnir leur collection de tête de bétails au lieu d’empiler du cash dans l’avenir du merveilleux monde artificiel intelligent.

Juste une question comme ça. Est-ce que cette situation ci-dessous pourrait en partie expliquer la désolation qu’on peut constaté dans nos appareils gouvernementaux. Je sais que ça coûte cher en taxes et impôts au Québec mais si on ne fait rien pour garder nos gens d’expériences et compétents, est-ce qu’on ne pelte pas nos problèmes vers l’avant en continuant à régresser. Les coût de toutes les malversations des dernières années n’est-il pas en train de nous rattraper à vitesse grand V.

Imaginons tous ces argents gaspillés en trop partout dans le système ou plus simplement disparu dans les poches de gens malhonnêtes qui sont encore en liberté et bien ploguer pour continuer malgré les enquêtes..qui n’ont pas donné grand choses de concret sauf nous appauvrir encore plus et cela mène à ce qui suit.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1095780/quebec-etat-ou-club-ecole-administration-salaires-remunerations-exode-talent-expertise-personnel

Nos problèmes d’actuariat qui nous ont conduit vers le déficit sociétale actuel, ne seraient-ils pas une autre tuile sur le tas de tuiles qui nous tombent dessus sans qu’on puissent voir la lumière d’un changement à court ou moyen terme dans cette situation catastrophique.

on les a banni, comme on a banni les astrologue comme jo-jo savard et Richard Glenn avec son esoterisme experimental, la bullshit a pas sa place dans les média d’information

Comme dans le temps de Duplessis: les régions votaient Conservateur et Union Nationale et les citées votaient Libéral et progressiste.

Rien de nouveau. Les gens des régions ont toujours eu un certain retard sur les citadins.