Cet article fait partie d’une série sur les lauréats des Prix de l’impact social.
Catégorie : Entrepreneuriat social
Depuis plus de 10 ans, Claudine Labelle et son organisme, Fillactive, luttent contre le décrochage chez les filles. Pas scolaire, mais sportif.
À la fin du secondaire, 9 filles sur 10 ne répondent pas aux normes canadiennes en matière d’activité physique. La plupart sont pourtant actives au primaire. « L’arrivée des menstruations leur donne moins envie de bouger ; le sport est présenté dans un contexte de compétition, ce qui leur parle moins ; elles ont peur d’être jugées par les autres… », explique Claudine Labelle, 37 ans
Fillactive envoie des conférencières aux quatre coins du Québec et de l’Ontario. Des femmes dynamiques dans lesquelles les adolescentes peuvent se reconnaître. L’organisme propose aussi une foule d’activités physiques qui mettent en avant le plaisir.
Tout ne repose pas sur le désir des filles de bouger. « C’est l’ensemble de leur environnement qui compte. » Fillactive aide donc les écoles à déterminer quels sont les freins. Cela peut être aussi simple que de revoir l’accès au gymnase, qui est souvent réservé aux équipes sportives.
Les effets sont incroyables, assure Claudine Labelle. « Je le vois dans les écoles qui sont avec nous depuis longtemps : les conférencières sont d’anciennes élèves ! »