
À l’intérieur du Québec, les gens déménagent de moins en moins d’une région à l’autre, révèle une récente étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Seuls 190 000 «migrants», soit un peu plus de 2 % de la population, se sont déplacés entre les régions du 1er juillet 2014 au 1er juillet 2015, le nombre le plus faible des 15 dernières années. Ils étaient 224 000 à faire de même en 2001-2002.
Les régions éloignées continuent de perdre des habitants au profit des villes importantes, mais le pic de l’exode des années 1990 et 2000 est passé, assure la démographe.
À Montréal, le solde migratoire négatif se résorbe lentement ; il est passé de 23 600 personnes en 2009-2010 à 14 500 en 2014-2015. «Mais la population de Montréal augmente tout de même, notamment en raison des naissances et de l’immigration», souligne-t-elle.
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