Bonjour, mon nom est Josh Freed. Je suis anglophone.

Bonjour,

Mon nom est Josh et, je l’avoue, je suis anglophone.
En fait, je suis assez typique pour un anglo montréalais; je suis Juif.

Comme la plupart des Juifs ici, je suis allé à une école protestante, parce que, à cette époque, les écoles catholiques nous voulaient pas vraiment de nous.

J’ai donc passé tous les matins de mon enfance à apprendre les chansons traditionnelles chrétiennes –que seul les Juifs de Montréal chantent, comme Jesus loves me, this I know, for the Bible tells me so et Onward Christian Soldiers.

Malheureusement, pendant que j’apprenais tous ces hymnes protestants, je n’ai pas appris beaucoup de français. Les écoles anglaises du Québec n’enseignaient pas bien cette langue dans ma jeunesse.

À l’école secondaire, mon prof de français était Mme Schwartz. Elle m’a appris le français trois heures par semaine avec un accent anglais du West End – qui provenait en partie de Paris et en partie du centre commercial Cavendish. Mais mon français devenait incompréhensible dès que j’allais à l’est de la Charcuterie Schwartz.

J’ai grandi sur une rue de Montréal qui s’appelait Deleppy. À 15 ans, j’ai appris qu’elle se nommait plutôt De L’épée. Je l’ai découvert lorsque j’ai pris un taxi pour la première fois et que le chauffeur (un francophone) est passé deux fois sous le panneau indiquant le nom de ma rue sans la trouver.

Après l’école secondaire, j’ai déménagé au centre-ville de Montréal, où j’ai finalement commencé à comprendre comment notre ville fonctionnait. Je vivais dans un quartier plein de francophones, près de « Gene Manz » Street… apparemment un cousin anglais de Jeanne Mance, le nom utilisé par tous les francophones que j’ai rencontrés. (Même chose pour Pine Avenue, que les francophones appelaient Avenue Des Pins.)

Lentement, j’ai appris à m’adapter, à mieux parler français et à vivre dans cette ville francophone pleine d’anglophones, d’allophones, de xylophones !

J’ai travaillé en français, j’ai flirté en français, j’ai même voté pour René Lévesque en 1976, pour booster le pouvoir du français.

Par la suite, ma femme (aussi anglophone) et moi avons envoyé notre fils dans des écoles francophones durant huit ans. Au début, il parlait d’ailleurs une langue bâtarde où apparaissaient des phrases comme : « Dad, I want a collation . »

Aujourd’hui encore, il pense que « dépanneur » est un mot standard en anglais, partout Canada, comme « métro » et « autoroute ».

Notre but était de s’assurer qu’il parle français beaucoup mieux que moi. Et nous avons réussi. À 16 ans, il est bilingue et totalement gêné d’entendre mon accent anglo d’avant-la-loi-101, qui me fait prononcer ‘Longay’ au lieu du Longueuil.

Et je pense que mon histoire est typique de beaucoup d’entre nous. La communauté autour de moi a changé et s’est énormément adaptée en 30 ans.

Nos grands-parents et leurs ancêtres ne parlaient pas du tout français ; ils étaient trop occupés par leur lutte quotidienne pour survivre.

Maintenant, presque tous les anglophones envoient leurs enfants en immersion ou à l’école française. Et beaucoup de ces enfants ont l’accent québécois d’un bûcheron et la sophistication d’un sommelier.

« Dad, passe-moé le Grand Cru Château Dépanneur 2004, s’il te plaît. »

De plus en plus, ils marient des francophones et élèvent leurs enfants en français, comme le révèle le sondage de L’actualité, dans son numéro en kiosque ce vendredi.

Nous sommes aussi de plus en plus nombreux à lire La Presse et L’actualité. Nous regardons presque tous le hockey sur RDS, depuis que CBC a commencé à favoriser les Leafs de Toronto. Personnellement, je suis un fan de Di Stasio et Désautels, entre autres.

Pour emprunter une blague d’Yvon Deschamps: « On ne peut plus se moquer de nos anglophones, ils sont devenues  bilingues! Ils nous comprennent. »

Cela dit, il semble que nous ne connaissons pas Normand Brathwaite, Véronique Cloutier, ni de nombreuses autres vedettes francophones sur lesquelles L’actualité nous a testés. Même moi, je ne connais pas vraiment Marie-Mai. Mais bon, je ne connais pas non plus 99 % des jeunes chanteurs pop canadiens-anglais.

Comme la plupart des anglos, je regarde la télévision américaine. Posez-nous des questions sur Charlie Rose, Larry David et des shows comme Modern Family ou  Downton Abbey – une fabuleuse série dramatique sur PBS, que tout le monde regarde, ici et sur le reste du continent.

Je suis désolé que la plupart d’entre nous ne connaissent pas le nom du maire de la ville de Québec, mais nous ne connaissons pas le maire de Toronto non plus !

Oui, beaucoup d’entre nous sont solidaires avec les rêves et les peurs du Québec francophone, mais, comme L’actualité l’a découvert, beaucoup sont tout simplement fatigués de la politique québécoise.

La chose importante, c’est que 80% des anglophones disent qu’ils se définissent comme Québécois dans le sondage, une affirmation que nous n’aurions jamais faite il y a même une décennie. (Et c’est même plus que le nombre de personnes qui s’identifient comme Ontariens chez nos voisins).

Nous, anglos, avons choisi de rester ici alors que des centaines de milliers d’autres sont partis (bien que leurs enfants aient été nombreux à revenir étudier et vivre ici parce que leur ville natale leur manquait).

Nous, anglos, aimons Montréal, alors que trop de francophones l’abandonnent pour la banlieue. Peut-être que nous avons besoin d’un nouvelle Loi «301», qui empêche les francophones de quitter l’Île, afin de s’assurer que Montréal reste francophone ?

Comme de nombreux anglos, j’ai essayé de vivre ailleurs, mais ma ville m’a toujours manqué. J’ai trouvé Ottawa trop prudente, alors que Toronto se réveillait trop tôt et que Vancouver ne se réveillait pas du tout.

Je suis Montréalais dans mon sang. C’est une ville que j’aime beaucoup ; une ville totalement imprévisible, chaotique et plus vibrantes qu’aucune autres au Canada.

C’est une ville tolérante, parfois frustrante, mais  toujours amusante.

C’est un grand laboratoire où la langue française et la langue anglaise se mélangent comme dans aucune autre ville sur la planète. Un endroit où le stand-up comic Sugar Sammy peut faire un show où se mêlent l’anglais et le français et vendre plus de 30 000 billets.

Non, les anglos et les francos ne se mélangent pas assez dans leur vie personnelle… Cela va prendre du temps.

Si on se fie au sondage, 80 % d’entre nous n’ont jamais eu une vraie conversation avec un francophone. Mais là encore, comme le Québec est francophone à 80 %, ça signifie que seulement 4% des francophones ont eu une vraie conversation avec un anglophone.

À qui la faute? À personne, à mon avis.

Traverser les cultures est un business difficile partout dans le monde et seulement une minorité de gens peuvent réussir à le faire.

Le point important pour moi, c’est que les choses s’améliorent rapidement ici au Québec ; notre communauté anglophone évolue plus rapidement que beaucoup d’habitants du monde occidental.

Le Québec est un lieu fascinant et il nous a rendus, nous les anglophones, plus intéressants aussi. Je pense que, à l’image de mon voyage de la rue Deleppy à la rue De L’Épée, notre communauté a parcouru un long chemin au cours des années.

Mais c’est un voyage qui vient de commencer, et il faut que nous fassions tous preuve de patience, de générosité et d’empathie pour l’aider. Avec ça, je crois qu’on pourra construire une communauté anglophone forte dans un Québec francophone fort, un endroit où les deux solitudes ne feront qu’un.

Mon nom est Josh et, je l’avoue, je suis toujours anglophone.

À la prochaine !

Les commentaires sont fermés.

Vous devriez vous joindre aux francophones pour bâtir un Québec fort et indépendant. Ce serait assurément une recette gagnante et quelle meilleure façon de faire disparaître les deux solitudes que d’être les cofondateurs d’un nouveau pays à notre image?

Co-fondateurs anglos et francophones qui créent un nouveau pays?? Cela existe déjà… le Canada.

Dans le temps, on aurait appelé ça la république du Bas-Canada. Anglos, francos, républicains.

co-fondateur? je vous demande de réfléchir un peu. je ne crois pas: les Anglais ont conquis le peuple Canadiens-français par les armes pour ensuite le soumettre sans considération pendant des siècles. Il n’y a eu aucun travail d’équipe, aucune complicité. La naissance du Canada s’est faite dans le sang et la haine, elle s’est faite par la dominance des Anglais sur les Français.

Pour commencer, les français ont tout autant déplacer les premières nations du « futur » canada par la forces et des stratégies douteuses… Je tiens à dire que maintenant, l’homme a apris de ses erreures et que l’histoire ne devrait pas se répéter! Le peuple francophone conquis par le peuple anglophone n’existe plus, ces hommes et cette culture n’existe plus, le monde est différent de l’époque et plus concient que nos ancètre l’ont été. Les anglophones aujourd’hui ont évolués et ne désirent plus nous conquérir… Le canada est un pays bilingue et multi-culturel, merci à l’évolution! Je crois que le disour de Mr. Freed est très louable et ce n’est pas avec des discours haineux et hypocrites que l’on permet à un meilleur pays de voir le jour.

Je ne suis pas d’accord avec vous concernant le désir des anglophones de nous assimiler, je crois quele rêve des canadiens est de nous assimiler car ils ne comprennent rien à l’importance de sauvegarder le français, et tous els commentaires de quebec bashing ne vont pas dans votre sens, oui le canada anglais en a assez des francophones qui refusent l’assimilation, qui refusent les nouvelles prisons, qui refusent le démantellement du registre des armes à feu, qui refusent d’être associé aux sables bitumineux, qui refusent de sortir du protocole de Kyoto, ne vous en déplaise je crois que ça leur ferait bien plaisir qu’on disparaisse de leur circulation, à leur place je tiendrais un référendum pour nous mettre dehors !

Hey bob on a fait quoi des indiens nous tu penses? Laisses donc faire le passé et regarde en avant, on appelle ça le progrès.

Il faut faire attention avec ce genre de propos car les Irlandais, aussi angliphones se sont batus au côté dans Français dans cette bataille qui était réellement entre Catholiques et Protestants. Pas tous les anglos étaient contre les franco. Trop peu de québécois conaissent ce fait et ne font pas la nuance.

Je ne suis pas d’accord avec vous Marc! Il faut quand même se rendre à l’évidence que les anglos et les francos du pays ne se parle pas, pire encore dans bien des cas, on ne se respecte pas! Mr. Freed en a fait la preuve. Il n’y a que 20% d’anglo et que 4% de franco qui ont eu une vrai conversation ensemble et je vous ferai remarquer qu’on vit vraiment ensemble ici. Alors, imaginez dans le ROC! Il faudrait tous faire comme Josh Freed et arrêter de se mettre la tête dans le sable et voir la réalité telle qu’elle est. On devrais arrêter également, surtout chez les fédéralistes, de se faire croire que le Canada est un pays uni. En fait, il l’est encore moins entre les anglos et les francos! Peu importe vos allégences politiques, il y a un monde à franchir avant que nos deux peuples s’unissent pour une même cause et pour un même pays!

Merci monsieur pour ce beau témoignage vous avez parfaitement raison et je vous félicite de dire tout haut ce que la plus part des personnes pense tout bas……merci pour tout.

Moi j’ai rien contre les anglais, oui une minorité nous regarde de haut, n’essaient pas de nous parler français, je le vis chaque jours au travail, mais ne jugeons pas un groupe sur une minorité, je suis souverainiste parceque je crois que nous sommes suffisamment apte à prendre le contrôle de notre avenir, et parceque les division culturelle et politique sont flagrante entre nous et nos amis canadiens. J’ai traverser le Canada deux fois, j’aime les canadiens, j’aime Le Canada, pourquoi un Québec indépendant devrait signifier un Québec isoler et sans contact et relations? Pourquoi indépendance rime souvent pour certain avec isolationnisme et une certaine faillite économique alors qu’il serait si facile de continuer à s’entraider et se supporter en étant deux pays distinct? L’indépendance pour moi c’est seulement se gouverner selon ce que nous avons comme besoins et comme valeurs, en gardant de bonne relations avec nos voisins et en respectant les minorité d’ici parcequ’ils sont chez eux eux aussi

« Mais là encore, comme le Québec est francophone à 80 %, ça signifie que seulement 4% des francophones ont eu une vraie conversation avec un anglophone. »

Ben non. Les francophones ont bien pu avoir une conversation avec un anglophone de l’extérieur du Québec, par exemple en voyage. Ou encore avec un touriste anglophone de passage ici.

Wow! Quel article intéressant! Je suis content de lire le «revers de la médaille». Ce qui me touche le plus est cette phrase vraiment représentative des deux solitudes: «Si on se fie au sondage, 80 % d’entre nous n’ont jamais eu une vraie conversation avec un francophone. Mais là encore, comme le Québec est francophone à 80 %, ça signifie que seulement 4% des francophones ont eu une vraie conversation avec un anglophone.» Merci M. Freed pour ce texte éclairant et rassembleur. Oui, rassembleur!

Bonjour Josh, mon nom est Serge et, je l’avoue, mes convictions souverainistes seraient ébranlées si l’ensemble des Québécois d’origine anglophone étaient comme vous.

Heureusement pour mes conviction, je n’aurais qu’à tourner les yeux vers l’ouest, vers ce Rocanadarpeur, pour, vite, reprendre mes esprits.

Avec plaisir !

Bonjour M. Freed,
Je crois avoir l’honneur d’être le premier à commenter online votre brillant article. Il est inspirant, optimiste, peut-être même un peu trop à propos de certaines statistiques, mais il véhicule un message d’espoir. Je vous remercie donc de votre contribution à notre réflexion sur la société québécoise. Me considérant moi-même comme un grand voyageur entre les deux solitudes, il fait bon de savoir que nous ne sommes pas seuls. Je persiste à croire qu’en général et malgré les frustrations, ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise! Thank you sir!

Bonjour, très intéressant comme texte et je trouve intéressante votre version et votre vision de l’histoire.

J’aimerais par contre vous corriger sur la statistique du 4% de francophones qui ont eu une conversation en anglais. Rappelons que les francophones ont à parler en anglais partout sur le continent et au téléphone à l’occasion alors qu’une des seules sources pour parler français pour un anglophone est le Québec, voire Montréal pour plusieurs anglophones qui n’auraient pas visité le Québec. Donc, je ne pense pas que la déduction tienne la route.

Sur ce, c’est un texte très positif qui méritent des félicitations.

Beau texte que voilà, mon cher M. Freed. Je suis d’accord avec l’ensemble de vos observations… avec quelques bémols. Vous êtes d’une autre génération, vous avez connu l’époque du PQ (et même compris le sens de son message, ce qui est rare chez un Anglo) et avez été témoin de la transformation de Montréal depuis des années. Avec ce recul, êtes-vous capable de reconnaître que nous vivons en ce moment un mouvement en sens inverse, dans lequel de plus en plus d’Anglos ne voient plus la nécessité d’apprendre le français? À entendre plusieurs de ces jeunes Anglos, Montréal ne fait pas vraiment partie du Québec. C’est comme un « outpost » Canadien dans cette contrée sauvage et reculée qu’est le Québec.

J’aimerais beaucoup que nous puissions vivre en totale harmonie, dans le Québec fort dont vous parlez. Je suis cependant désolé de vous dire que la seule façon d’atteindre cet eldorado est la souveraineté du Québec.Seule la souveraineté permettra aux Québécois de se débarrasser de leur complexe d’infériorité linguistique, et assurera la survie du français à long terme.

Ceci dit, advenant un oui au prochain referendum, j’espère que vous resterez ici!

Le sens d’infériorité est souvent impose par soit. J’en connais plusieurs qui ne connaissent aucun anglo, ne parle pas anglais, n’écoute pas télé anglaise. Alors comment blâmer les anglos? A un certain moment donné il faut se dire je suis citoyen de la terre, je regarde vers l’avant, je m’entourre de ce qui est bien, et je tourne le dos au mal. Cette chicanne est datée, c’est le temps de passer à autres choses.

«Mon nom est Josh»

Ca commence plutôt mal! C’est un anglicisme. En bon français on dit: « Je suis Josh » ou « je m’appelle Josh »

La seule chose que vous avez à ajouter, c’est de reprendre un anglophone sur une formule que plusieurs francophones utilisent (à tort, je suis d’accord) aussi? Aucun commentaire sur le sujet, simplement ce « ça commence plutôt mal »? Je serais curieux de vous lire dans une autre langue que votre langue maternelle.

Je trouve désolant qu’un Anglo-Quebecois se force pour écrire ce très beau texte exprimant ses opinions et sentiments et se fait rabaisser pour une simple erreur de tournure de phrase… Devant une génération ou les jeunes Francos 100% écrivent avec plus de fautes que Josh.. C’est à cause des gens comme vous M.Doc que plusieurs Anglo n’osent pas s’exprimer en français, par peur du ridicule. Bravo!!

T’es pas vraiment un anglais Josh à penser comme tu pense. T’es juste malchanceux d’avoir subi le contrecoup du pouvoir des curés comme nous l’avons subi. Parce que ce que tue s et la façon dont tu te présente c,est exactement le résultat de ça.

Et ça, ce qu’ils nous ont fait, c’est pire encore que ce que les anglais nous ont fait. Si tu veux vraiment comprendre je t’invite à lire «Les canadiens après la conquête» de Michel Brunet.

Il explique en long et en large comment les curés se sont emparés du pouvoir après le départ des élites suivant la conquête. Et c’est là que tu as perdu la chance de pouvoir naître Québécois et d’être francophone comme nous autres Josh.

Entre autres choses épouvantables, qu’ils nous ont fait, c’est par leur manque de perspective de nous avoir privé de tous les immigrants, même les italiens et les polonais qui étaient catholiques comme nous autres.

Il te reste juste une chose à faire si tu veux faire autre chose que de limoner sur ton état de juif anglo (est-ce vraiment original?) : Prends ton courage à deux mains, dfinis toi comme Québécois et met ton épaule à la roue pour qu’on se donne un pays ensemble.

Vous avez raté l’essence du message. Une perte pour vous.
Vous demandez à Josh de mettre son épaule à la roue pour un quebec souverain alors que vous lui dites qu’il a perdu le droit d’être francophone, Québécois même !
C’est à cause du manque d’objectivité et du complexe d’infériorité de gens comme vous qui font que le Québec me sera jamais celui que vous voulez.

Il y a 3 ans environ, je me fais interroger sur le Boul. St-Laurent pour des renseignements par 2 jeunes anglophones (22 ans +/-). Je pensais qu’ils étaient américains mais en leur parlant j’apprends qu’ils sont de Pointe-Claire et ne peuvent pas parler un traître mot de français. Le produit de NOS écoles anglaises que NOUS finançons. Peut-on être plus colonisé? Le français langue commune? On repassera!

Faut vraiment vouloir chercher les bibittes…2 en 3 ans sur toute la population de Montréal! Quelle petitesse d’esprit envers quelqu’un qui, au moins, essaie de communiquer au lieu de crier sans ecouter…

Cher Josh,

Vous m’êtes bien sympathique car vous semblez nous comprendre, nous de la majorité de langue française.

Votre texte est très bien tourné et on y ressent beaucoup de sincérité.

Si seulement la majorité des anglophones du Québec avait votre compréhension !

Cordiales salutations,

Jean-Luc Dion, ing.

jean luc..comme anglophone je prendre ton commentaire bien mal..cest pas les anglo qui son le problem a quebec ni les bilinge..cest les separatiste que assez battu nous que a tres grand percentahe sont ecurey de fair prendre comme.les citoyen deuxieme classe..on comprendre tout mais refuse de comprendre.le seule temps que ca va changer ca va etre quand le quebecoise pur laine va comprendre on es toute egal..cest bien plate mais se ca la vie a quebec

Monsieur Freed,

Je vous aime depuis Godbout, traître ou patriote?, où je vous ai connu.

Je me souviens d’une rencontre d’anglo-montréalais, il y a plusieurs années, où un Anglo se réjouir : « J’ai entendu un gars d’Ottawa dire »I’m going to the dep » : on est sur la map! »

Certes, des peuples disparaissent tout le temps, mais d’autres naissent; puissiez-vous être un nouvel Abraham! Je vous lirai avec plaisir.

Il m’aura fallu vivre en Ontario et y fréquenter l’université pour cotoyer et me faire amie pour la premiere fois avec des anglos de Montréal! Certains palaient francais, d’autres pas…mais ce qui m’a frappé le plus c’est qu’ils étaient autant attachés à Montréal que je l’étais. Et oui, je remarque une grande différence entre le Montréal aujourd,Hui et le Montréal des années 1970..mais c’est pas encore assez pour les Québécois! Il me semble que cette animosité ne disparaitra jamais..et pour les amitiés franco-anglo au Québec,elles semblent plus fréquentes chez les « allophones » comme dans ma famille canado-italienne ou tout le monde parle 3 langues…

Croyez-le ou non, la majorité des anglophones du Québec sont sur la même longueur d’onde que M. Freed.

Sincèrement,

Une anglophone Juif

@ Doc

Ce n’est jamais assez ce que font les anglos pour te faire plaisir. Il écrit un texte pour t’expliquer un peu son histoire et tu réponds comme ça.

People like you will NEVER be happy, no matter what they do to please you!

«Comme la plupart des Juifs ici, je suis allé à une école protestante, parce que, à cette époque, les écoles catholiques nous voulaient pas vraiment de nous.»

Ca c’est une demi-vérité, presqu’une légende urbaine. Voici l’autre demi-vérité que vous (les Juifs) ne dites jamais:

«Pendant des années, de nombreux intellectuels canadiens-français ont maintenu que le problème juif était attribuable au fait que nous nous étions intégrés depuis longtemps à la minorité anglophone de la province -dans la mesure où cela était toléré- plutôt qu’à la majorité canadienne-française. A cela, les Juifs répondent qu’ils n’étaient pas les bienvenus dans le système des écoles franco-catholiques. Réponse qui est certainement vraie, mais qui manque néanmoins de sincérité. Disons-le franchement: les Juifs se seraient identifiés avec la communauté anglophone de toute manière. Nous étions les rejetons d’immigrants âpres au travail, parfois trop, qui comptaient sur nous, la première génération née au Canada, pour les propulser vers une meilleures vie, et la voie royale de l’ascension sociale était clairement pavée par les Anglais, alors que la voie française était de toute évidence un cul-de-sac.»

Mordecai Richler
Oh Canada! Oh Québec! P.119

M. Freed, je vous ai toujours considéré comme un Québécois.
Vous parlez français, vous vous êtes intéressé à cette société et par conséquent, vous connaissez ses subtilités et différences. Mais surtout, vous l’aimez, même avec ses défauts.
Nous sommes pareils.
J’ajouterais que les francophones qui travaillent à Mtl et tous ceux qui voyagent ont eu beaucoup de conversations avec des anglophones.

Salutations.

Si les citoyens du ROC étaient aussi ouverts aux autres que sont les franco québécois je pense que’on pourrait faire un nouveau canada ; à l’image de l’UE faire l’Union Canadienne de 5 états régions autonomes et abolir le gouvernement fédéral.

Je suis une francophone qui a appris son anglais en mariant un allophone qui était arrivé au Québec en 1951. Toute personne arrivant au Québec d’un autre pays ne pouvait aller à l’école française. Il en était de même pour nous francophones: nous ne pouvions aller dans une écolr française. Le peu d’anglais que j’ai appris dans ces années fin 1950 était pitoyable. Je n’ai jamais pû comprendre la peur des politiciens de donner une connaissance de la langue française aux anglophones et l’inverse pour les francophones.C’est comme si ces politiciens voulaient garder le peuple ignorant. Il me semble que le plus on en sait le mieux c’est. J’ai finalement appris mon anglais en me mariant et mon mari a appris son français en me mariant. Les portes ont toujours été ouvertes quand je cherchais un emploi et une des raisons est que je suis bilingue.

Votre texte est bien beau M. Freed et m’a fait sourire. Je suis très heureux que vous tentiez avec votre famille de vous intégrer au Québec. Cependant, je ne crois pas la communauté anglaise de Montréal qui dit apprendre le français et vouloir s’intégrer. Je suis un vrai Montréalais depuis 38 ans, et j’ai grandi dans le même quartier que vous. Promenez vous en ville et regarder comment une majorité d’anglos se fichent complètement du français dans les commerces et restaurants, que ce soit au centre-ville ou sur le Plateau Mont-Royal et voyez comment ils réclament les services qu’en anglais. Si ils connaissent si bien le français, selon ce que le sondage indique, pourquoi ne pas l’utiliser ?

La communauté anglaise qui regroupe anglo, juifs, italiens, grecs etc.. est une communauté gâtés et qui ne s’en rend pas compte. Écoles, Cegeps, 2 universités, aux moins 10 hôpitaux à MTL en plus d’un nouveau méga hôpital qui va nous couter une fortune et le tout, pour 8% de la population et en échange, regardez comment ils se foutent de notre gueule en disant que dans le fond, le français, on s’en fou.

Notre langue est fragile et vous comprendrez que je suis très inquiet. je n’ai rien contre notre minorité anglos, cependant, j’ai peur pour ma culture et ma langue. Un virage linguistique s’impose et rapidement.

Je côtoie la communauté anglophone de Montréal depuis longtemps. J’y ai étudié, j’y travaille, j’y ai des amis et des collègues. Je considère spontanément comme Québécois à part entière les personnes qui s’intègrent à la culture de la majorité, sans m’attendre d’eux qu’ils renient leur identité anglophone, comme vous M. Reed. Et je chérie les échanges interculturels qui peuvent exister à Montréal grâce, entre autres, à votre présence.

Comme pour la plupart des francophones, là où je m’énerve c’est quand je croise (à chaque jour dans mon cas) des individus, pourtant nés ici et bilingues, qui n’ont jamais ne serait-ce qu’entendu parler de Normand Brathwaite ou d’Yvon Deschamps, qui n’ont pas entendu parler cette année de la série Apparences, ou qui ne sauraient nommer deux journaux francophones. Or, mon expérience quotidienne me suggère qu’ils sont toujours une majorité.
Individuellement, ces gens peuvent être formidables. Mais socialement, il y a là un problème. Pour reprendre la formule habituelle, je me dis que je suis en face d’une « minorité qui agit comme une majorité » : c’est-à-dire une communauté qui refuse la réalité de la société à laquelle elle prétend appartenir. Et j’y vois une crispation identitaire, un refus de reconnaissance, une volonté de ghettoïsation. Je trouve cela non seulement malsain d’un point de vue sociologique, mais on sait tous que ça crée beaucoup de méfiance et de tensions inutiles.

Et puis je suis tanné des excuses… Quand vous dites que seule une minorité d’individus peut traverser les frontières culturelles, je trouve ça fort de café. Je me demande combien de Juifs français ignorent totalement qui est Johnny Holiday ? Combien de citoyens allemands d’origine italienne ne lisent jamais que des journaux en italien ? Combien de Bulgares installés en Angleterre ne parlent anglais qu’une heure par semaine ? Oh, il y en a, bien sûr. Mais au contraire d’ici, ils ne forment pas des majorités.
Quand ça arrive ailleurs, ça crée aussi des tensions. C’est le cas de ville et quartiers en France où on vit comme au Maghreb : échoppes où tout est écrit en arabe, rues où les codes vestimentaires sont musulmans et maisons où la seule télévision que l’on regarde arrive d’Arabie Saoudite et d’Iran via satellite. Or, sans surprise, les Français considèrent qu’il s’agit d’un refus d’intégration, d’un rejet de la société française.
Là-bas comme ici, la faute ne revient pas aux individus, mais concerne un problème culturel : il s’agit un braquage identitaire, d’un rejet en bloc de l’autre; de l’hôte.

Ici, c’est sans cesse à la majorité qu’on demande de s’ouvrir. Ce sont les francophones qui sont accusés des pires tares s’ils tentent simplement de vivre chez eux dans leur langue, comme peuvent le faire tous les peuples nationaux : on qualifie notre culture de « fermée » et d’« ethnique » (ou bien pire) si nous refusons de nous adapter à l’anglais. Quand nous voyageons et quand nous nous installons à l’étranger, nous apprenons à nous adapter; mais nous sommes probablement le seul peuple à qui on explique qu’il doive continuer à le faire une fois rentré à la maison. Et c’est cette exigence, toujours à sens unique, qui crée notre frustration.

Je n’écris certainement pas ceci pour vous accuser de quoi que ce soit, M. Reed. Mais je vous demande : à quand des leaders anglophones qui promouvront une réelle ouverture et une reconnaissance pleine et entière de la communauté anglophone envers la société dont elle fait partie ? En ce moment, on semble dire : « Voici le minimum que vous avez à faire pour vous adapter à la loi et être fonctionnel ». Et si certains individus, plus nombreux qu’avant, vont au-bien delà de ça, on ne peut malheureusement pas dire que la communauté anglophone est culturellement intégrée à la société québécoise. Elle y est au mieux « greffée » : car une culture commune est quelque chose qui se partage, qui s’échange; ce qui est impossible quand toute une communauté agit en sourde et aveugle face à ce qu’on lui offre.
Je constate, comme vous, des améliorations. Mais j’aimerais voir exprimée une plus grande volonté dans ce sens de la part des leaders anglophones. Au moins une reconnaissance que l’intégration consituerait quelque chose de normal.

Bonjour,

Nos amis anglophones de partout au Canada peuvent dormir tranquille car la mythique, la pseudo souveraineté du Québec dans la semaine des quatre jeudi ne se produira jamais. Et pourquoi ? Parce que la très grande majorité des québécois n’en veulent pas. C’est clair ! Cela relève du cynisme politique que cette pseudo souveraineté du Québec dans la semaine des quatre jeudi continue d’être entretenue dans l’imaginaire des nationalistes en attisant toujours une petite flamme de la part de certains arrivistes en manque de pouvoir. Au Pays des aveugles, les borgnes seront toujours Rois. Depuis 1995 que ce mirage est entretenu dans la populace comme un hochet, un OS que nous donnons pour occuper le chien et que celui ci ne fasse pas de mauvais coups. Voila la situation du nationalisme ici ! Un OS pour faire mordiller certains afin de les occuper…… Du pain et des jeux ! Et pour eux, du pain et du politique, cela donne la chance de les garder tranquilles en veillant, en faisant la VIGILE sur la petite flamme….. De la grosse nostalgie entretenue savamment !!!!!!! Au plaisir, John Bull.

Très bien dit, et j’ai beaucoup apprécié les touches d’humour comme xylophone. 🙂

Comme on dit en français, c’est cute, ce billet de blogue. Je vais revenir very often, it’s interesting. Mazel Tov!

Je suis francophone, trilingue (mes enfants aussi, con español), mon mari est anglophone bilingue.

Ça fait longtemps que je pense que les Québécois anglophones sont des Québécois.Certains bluenecks ne sont pas d’accord avec moi. Je les trouve étroits d’esprit et figés dans le passé. Too bad. Ils ne savent pas ce qu’ils manquent. Des amis, des voisins, entre autres. Une autre culture (et même plusieurs).

Le Québec est un endroit unique au monde. Je pense qu’on peut être ouverts aux autres tout en restant soi-même. I think we agree on that.

Maintenant, il faut parler aux gens ouverts d’esprit dans le ROC et laisser les autres se peinturer dans un coin.

@ Jean-Paul 26: Tellement désolant de lire des commentaires comme le vôtre: en tant que Québécois vivant en Colombie-Britannique depuis bientôt 6 ans, je peux vous affirmer que je n’ai rencontré que des gens ouverts d’esprit, toujours intéressés de saisir l’occasion de pratiquer avec moi leur français appris à l’école. Et puis vous seriez surpris de voir à quel point le fait de pouvoir parler français joue un rôle important dans leur identitée Canadienne! Je pourrais mentionner que les meilleures écoles d’immersion françaises semblent être en Alberta, là où on enseigne le français comme un le parle au Québec, mais ça risque de renverser tellement de stéréotypes que je m’abstiendrai Nombreux sont ceux en Colombie-Britannique qui adorent Montréal; d’ailleurs ils ont toujours un peu de mal à réconcilier leur amour pour cette ville magnifique et sa culture unique avec le fiel que les québecois aiment déverser sur eux, les gens du « ROC ».

Vous me semblez être intelligent, Jean-Paul: vous devriez venir faire un tour sur la côte Ouest, dans ce ROC que vous connaissez si mal. En plus d’y rencontrer de nombreux Québécois heureux d’être au loin, vous y trouverez un mélange de langues et de culture tellement diversifié pour qui apprendre une deuxième ou troisième langue est quelque chose de normal. Vous seriez troublé de voir à quel point nos « valeurs québecoises » se confondent aux leurs. Trop peu de Québecois aiment juger le Canada, mais combien d’entre eux savent de quoi ils parlent? Des gars comme Josh ne sont pas l’exception; il sont la règle.

Ce Josh est toujours un plaisir à lire! Je l’ai découvert dans The Gazette et je n’achète ce journal presqu’uniquement pour le lire. En tant que bleuet pur laine de Jonquière et établi à Montréal depuis maintenant 27 ans je trouve que ça nous prend des « anglos » comme lui! Car leur « feedback » nous donnent le meilleur de nous-même! Et il est intéressant d’avoir la vision de l’autre côté linguistique de notre pays. N’oublions pas non plus qu’ils sont nos meilleurs ambassadeurs pour le reste du pays!

C’est intéressant l’histoire des anglophones au Québec et je suis d’accord que la rencontre de différentes cultures rendent la vie tellement plus intéressante. J’aimerais faire le parrallèle avec l’Ontario. Je suis une franco-ontarienne originaire du Nord de l’Ontario, mais qui vit maintenant à Ottawa. Au cours des 30 dernières années, j’ai vu un changement énorme, autant pour les anglophones que pour les francophones de l’Ontario. De plus en plus d’anglophones d’Ottawa parlent le français et l’anglais. Ca leur garantie un emploi dans la fonction publique fédérale. Mais le plus gros avantage, c’est que ça fait un monde tellement plus intéressant, ouvert d’esprit et tolérant. En ce qui nous concerne, les francophones de l’Ontario, nous avons maintenant de très bons services en français de presque tous les paliers de gouvernement. C’est certain qu’il y a beaucoup de mariages mixtes (anglophone-francophone), mais la majorité des franco-ontariens continuent d’envoyer leurs enfants aux écoles de langue française. Ceci dit, c’est au niveau de la jeunesse francophone que ça devient plus difficile. L’attrait de la langue anglaise fait en sorte que beaucoup de jeunes francophones parlent en anglais entre eux malgré le fait qu’ils fréquentent l’école de langue française. Parfois c’est passager (à l’adolescence), parfois ça devient un mode de vie. Chose certaine, on ne peut pas imposer l’apprentissage et l’utilisation d’une langue. On peut seulement l’encourager et la nourrir en espérant qu’elle fleurisse.

Bonjour et merci!
J’ai beaucoup ris en lisant ton article plein de verite! Tu as mis des mots sur les choses que j’ai vu pdt mon temps a montreal.
Bonne continuation,
Une Francaise, de France

Moi aussi, je suis juif, produit du Protestant School Board of Greater Montreal – et gay. Et c’est plutôt à travers mes rencontres que j’ai apprit mon français penible. Josh, tu parle du Deleppey et du L’Épée. Pour moi, c’était cul et queue. It sounds the same. Je savait jamais if I was coming or going. Bonne chance!

Bravo Josh. Je suis un fier diplomé de Westminster Elementary School et Wagar High School, et, en sortant, je n’étais pas capable de parler, ni comprendre, la langue française. J’ai vu la disparution de nôtre communauté, depuis 1976 (l’election du PQ, et moi, pas comme Josh, n’a pas voté pour!), « Bill 101 » (une loi haineux!)et les referendums (merci pour l’argent et le vote ethnique!). Mais, comme toi, j’ai décidé de rester ici, à Montréal. Pour les gens qui sont inquiet par le fait que « nous » sommes ici et refuse d’accepter la loi 101, « get over it »! Ma langue est aussi légal que la vôtre, et je refuse d’etre placé en deuxième classe. Et pour les gens qui disent « crisse ton camp », je dirais « fuggedaboutit »!

Cute, mais ya un truc qui me gosse:

« Si on se fie au sondage, 80 % d’entre nous n’ont jamais eu une vraie conversation avec un francophone. Mais là encore, comme le Québec est francophone à 80 %, ça signifie que seulement 4% des francophones ont eu une vraie conversation avec un anglophone. »

…ça marche pas comme ça. Si le 20% d’anglos qui a eu une conversation en a eu plus qu’une, voire plein, 100% des francophones peut en avoir eu. C’est un détail, mais ça me gossait. Je dis yinke.

Bonjour!
Désolé…mais je vais être l’avocat du diable.
J’aime beaucoup ce texte et la personne, mais je crois que c’est une texte qui tente d’occulter la réalité du sondage sur les jeunes anglos de Montréal.Je suis né et vie à Montréal depuis 44 ans, j’ai vécu coin St-Mathieu et »Dorchester »étant jeune adulte.J’ai vécu un peu partout à Montréal.J’ai travailler à Hamstead. Mon expérience me dit que les anglos sont plus bilingue, mais ne sont pas nécessairement près à l’utilisé.Monsieur Josh Freed ne représente pas la majorité anglos de Montréal.C’est un journaliste, auteur, etc…qui est professionnellement contraint à s’intéresser à l’autre solitude.Les anglos de Montréal sont très conscient de l’avantage qu’ils ont d’avoir comme langue maternelle celle du monde des affaires et de l’économie.

En 1976, vous avez eu une bonne idée n’est-ce pas ?
Et en 80 ?
Et en 95 ?
Bah ! on peut se tromper une fois ou deux mais il faut que ça serve de leçon pour la prochaine fois !!
And then, what a great journey it will be !

Je pense, depuis longtemps, que Josh Freed apporte à tous les Montréalais une grande part de lumière sur l’un et l’autre de leurs voisins.
J’ai offert à mon fils dans la vingtaine, un livre de J.F. dont j’ai oublié le titre.
Fils d’une maman souverainiste – mais ni sourde ni aveugle – j’avais envie d’élargir son horizon. Et Josh Freed a été mon choix pour ce faire.
Nous avons besoin de centaines de Josh Freed de quelque origine que ce soit.
lise b.

Je me souviens que le soir du 30 octobre 1995, Josh Freed a juré devant les caméras, que si Ottawa ne donnait pas un statut particulier au Québec après un résultat si serré, qu’il voterait OUI la prochaine fois. A-t-il tenu parole?

Thank you Josh! Je suis anglo, mais pas née à Montreal! Je suis Terre-Neuvienne de ‘souche’ (c’est drôle de dire ce mot!) et j’ai déménagé au QC il y a 20 pour apprendre non seulement le français mais pour connaitre cette belle culture. J’habite Montréal depuis 10 ans et je l’ai adopté comme ma ‘ville’ depuis plusieurs années! Je suis « franglaise » – je connais Marie-Mai, Régis Labaume, Claude Legault, « Véro »et j’ai adoré le show de Sugar Sammy…j’écoute le ‘Bye-Bye’ et je travaille en français. Je me considère ‘Québecoise’ car j’ai toujours travaillé ici et je paie mes taxes au Québec. J’adore la chance d’habiter une ville si diversifiée et mes amis Québecois de souche m’aiment. Mais je resterais toujours anglophone….qui adore ma vie bilingue ici! Long live Québec pour nous! 🙂

@ John Bull

« …la pseudo souveraineté du Québec… …la très grande majorité des québécois n’en veulent pas. C’est clair ! …Depuis 1995 que ce mirage est entretenu dans la populace comme un hochet »

Étiez-vous en hibernation? Je vous informe que la popularité de la souveraineté, la séparation du Québec d’avec le Canada, est à 45%.

Qui dit vrai comme dans l’émission.

Un peu d’humour:

En lisant vite :«Mon nom est Josh et, je l’avoue, je suis anglophone.
En fait, je suis assez typique pour un anglo montréalais ; je suis Juif»
On se rend compte après réflexion que c’est vraiment ce qui est écrit et non
Mon nom est Josh et, je l’avoue, je suis anglophone.
En fait, je suis Atypique pour un anglo montréalais ; je suis Juif !
En lisant cet énoncé, je me suis demandé si tous les anglo-montréalais étaient Juif.
Est-ce un oximor ?

Ce double sens n’est sans doute pas réservé à la francophonie, mais il devient à la lecture de ce texte un jet de plume purement Québecois !

@ Aline Binette #34

Je préfère laisser les gens du ROC se peinturer dans le coin.

Le Québec et les Québécois francophones sont très ouverts et majoritairement bilingues. Évidement plusieurs sont trilingues.
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@ Martin C. #35

Disons que par mon expérience et celle de mon fils vous forcez la vérité pour ce qui est du CB que n’intéresse pas les Québécois et c’est réciproque.

La curiosité et l’intérêt ne sont pas la même chose.

De plus il y a près de 4000 KM entre Montréal et Vancouver C’est presque aussi loin que l’Europe et un voyage plus dispendieux que d’aller en France.

Il faudrait s’en tenir pour le sujet de ce billet au Québec.
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@ Carole # 37

« Ca leur garantie un emploi dans la fonction publique fédérale. »

Oui mais que dire du cas de l’hôpital de Cornwall? Ces gens là détestent le français jusqu’au bout de leurs ongles. Difficile à croire votre affaire Mme Carole surtout qu’il n’y a que 3,5% de francophone dans le Canada hors Québec.
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@ Josh Freed

Comme vous pouvez le voir sur votre billet et sur ceux de Lisée des anglos qui ne nous aiment pas sa ne manque pas. Il et possible que les anglos et les franco habitent un même coin, mais jamais il ne partageront la même pièce d’un commun accord, ce sera en faisant chambre à part contrairement à ce que plusieurs franco rêvent.

Merci Freed de nous respecter!
«
Ouf! C’est bien beau,mais on repassera…C’est évident que cela met de la tension entre nos deux communautés, mais le problème c’est de TOUJOURS avoir à justifier qu’au Québec , ça se passe en français et les anglophones n’aiment pas ça. Généralement, les anglophones de Montréal trouvent que la loi 101 est une loi raciste, ce qui est déjà un mauvais départ. J’ai travaillé dans l’ouest de l’île et j’ai vécu certaines difficultés avec ça… Ont m’a fait la sourde oreille avec des »what? » agressant. Parfois, je me suis fait ignorer ou regardé avec un drôle d’air, figé en poteau de téléphone, attendant la fameuse traduction de mon langage exotique! Et croyez-vous que je bondissais en bonne grenouille vers l’anglais pour faire plaisir? Nenni….Évidemment, ils ne sont pas tous comme ça! Faut pas généraliser.

Je ne suis pas raciste ou xénophobe, je suis un francophone et je vis au Québec. Je suis ouvert au monde et aux cultures. Le racisme et la xénophobie, je l’ai vécu ailleurs dans le Canada. Le Québec est un peuple de métissage depuis sa fondation et la langue commune c’est le français, pas l’anglais. Je trouve tout à fait normal que la communauté anglophone sache s’exprimer en français. Qu’ils se considèrent comme Québécois me fait encore plus plaisir, puisque je suis indépendantiste. Mais tout ça est un peu rose bonbon…On aura bientôt à se relever les manches sur la question de la langue et ça fera jaser…Il y a toujours des tensions. C’est souvent les francophones entre eux qui ne s’entendent pas sur l’espace que devrait avoir le français dans notre société; nous sommes parfois gênés d’exister!
»

Merci M. Freed pour ce magnifique texte. Je suis parfaitement d’accord avec votre façon de faire. Pourtant, j’avoue que je suis francophone et que je ne parle malheureusement pas l’anglais. C’est que dans ma région, l’anglais n’était pas vraiment enseignée sauf au secondaire et encore. J’ai cependant eu en secondaire 3, un professeur d’anglais qui était anglophone. Comme il arrivait d’Ontario, il avait même du mal à parler français. J’aimerais pourtant beaucoup avoir la chance d’être bilingue mais je n’ai pas encore rejetée l’idée de m’y mettre un jour. Après tout tant que je n’aurai pas 101 ans j’ai encore du temps devant moi. Je souhaite ardamment moi aussi que le Québec soit un endroit où les deux solitudes ne feront qu’un.

Pour répondre à M. Stevens, je dirais que: Ma langue aussi est tout aussi légal que la vôtre et pourtant il n’y a qu’au Québec où je peux la parler sans qu’on me dise que « Sorry I don’t speak french ». Alors la loi 101 moi je la comprends et je suis d’accord. Et je ne vous dirai pas de crisser votre camp parce que je pense moi aussi qu’on peux exiger de conserver notre langue sans pour autant être haineux avec les anglophones. N’oubliez pas que près du 3/4 de la planète parle anglais alors pouvons-nous garder notre toute petite province Française. Où il y a de la diversité il me semble qu’il y a encore plus d’attrait. Je ne vous refuse pourtant pas le droit de parler aussi votre langue. Juste un tout petit affichage rien de plus.

J’assume qu’avec un nom commme Cutfield c’est evident que je me suis pas québécois pur laine. De plus, j’ai 15 ans et je suis etudiante a l’ecole st. Thomas, du commission scolaire Lester B. Pearson. Je vit au Kirkland, au « West Island » de l’ile de Montreal. Mes grandparents sont tous nes en angleterre. Alors, oui je suis une des plus anglophone des anglophones.
Mais moi, j’adore la langue francaise. J’ai des amis québécois pur laine! Quand je les parle, ils parlent en francais, moi en anglais, mais on a aucun probleme. Des fois on essaile langue de l’autre, mais ca n’arrive pas trop trop souvent car on se mogue de nous autres. Nous les anglophones, nous ne sommes pas tous capable d’adopter l’accent, OK? Moi, je suis assez capable, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Ca me te donne pas vraiment envis de parley avec quelqu’un qui va te moquer la… De plus, ouais, j’admet que je connais une certain nombre d’anglophones qui n’aiment pas le francais. Ils sont frustres car ils ne sont pas capable de l’adopter sans immenses difficultes et ils sont frustres car «pourquoi est ce qu’on doit essailer super fort pour parler leur langue, quand ils ne font pas la meme effort». Dernierement, il y en a ceux qui sont ignorants, ou cons. Mais, nous sommes des adolescents, il va toujours avoir ca chez nous. Et honetement, on moque des gings (ceux qui ont le cheveu rouge) et des japs (Jewish American princesses) BEAUCOUP plus que les francophones…. Le Monsieur qui a ecrit cette article il est ben correct, une grande majorite de nous sommes bilingues et une majorite sont contents d’être bilingue. C’est juste qu’on sent que notre langue et notre culture n’est pas voulu ou des fois pas respecte, et cest la qui commence l’animosite. L’anglais c’est une partie du Quebec presque aussi vielle a cette époque, et va fairs partie du culture du Quebec meme si il est interdit demain.
Comme j’ai dit avant, j’adore le francais. Je suis fiere d’etre québécois et j’ai appris le francais parfaitement a une ecole d’immersion. Je n’ai pas intention de partir de cette province, et je me peut meme pas mettle en mot comment j’adore l’atmosphere et le bilinguisme et le dualite des cultures qui existe dans cette province. Je m’excuse pour les losers qui ne voient pas ce que je vois.

Wow. Je lis les commentaires et je pense comment l’expérence est aussi cathartique. Et puis, bam, je comprends votre titre. « Bonjour, mon nom est … Je suis anglophone. » C’est un meeting d’alooliques anonymes. Tous les aveux commence comme ça. Sauf que nous sommes des Québecois anglophones anonymes. Et pour moi, je suis juif, presque orthodoxe – et gay en plus. Encore, bravo Josh. Cathartique, un peu douloureux, mais très saine. Nous avons tous besoin de ça.

Patrick M. Gouin, commentaire #11:

Oui, je suis d’accord qu’il existe des anglophones qui ne parlent aucun français à Montréal, surtout dans l’Ouest-de-l’Île. Mais ce n’est pas seulement les impôts des francophones qui ont payé pour les écoles anglophones – les communautés anglophones ont sûrement contribué pour ses propres écoles.

Et même si ces deux jeunes hommes parlent aucun français, comment est-ce que ça vous dérange? S’ils veulent rester paresseux et ne pas engager la majorité linguistique, ça c’est leur problème. Ce sont eux qui vont subir des difficultés à trouver des emplois au Québec et ce sont eux qui vont sacrifier l’opportunité d’en profiter de la culture québécoise.

Moi, je crois fortement dans le fait français au Québec. Je crois que la culture québécoise et la langue française sont déjà fortes et vont rester fortes – surtout parce que la connaissance du français est désirable et nécessaire. De prendre l’exemple des deux jeunes hommes unilingues comme preuve de la nouvelle « colonisation » des francophones est de l’hyperbole ridicule.

Merci Monsieur Freed!
Peut-être que vous et d’autres personnes de foi, allez enfin libérer le bonheur de vivre ensemble de nos valeurs communes,sans égard à notre religion ou notre origine culturelle. Peut-être que vous allez nous libérer de notre peur de « l’autre ». C’est pour cette raison que j’apprécie votre texte, Monsieur Freed, pour l’espoir qu’il contient de nous libérer de tout ça. Etre libre – to be « FREED »!Merci Monsieur Freed!

@ Murielle #53

« N’oubliez pas que près du 3/4 de la planète parle anglais alors pouvons-nous garder notre toute petite province Française. »

Il faut faire attention! Évidemment on trouve l’anglais tellement important que l’on pense que c’est la langue principale accompagnée de quelques autres dialectes insignifiants dont le français. C’est la vision avec laquelle le Québec se fait sermonner tous les jours.

La réalité:
Dans le monde, 375 millions de personnes ont l’anglais comme langue première. 375 autres millions utilisent l’anglais comme langue seconde.

En fait dans le monde la langue la plus parlée comme langue première est le mandarin deux fois plus que l’anglais et la TROISIÈME est le FRANÇAIS. Le français est la sixième langue la plus parlée dans le monde. C’est une des deux langues de travail de l’ONU.

La vie est possible et peut être prospère sans parler l’anglais à la perfection. Le baragouiner est bien assez pour se mettre riche ou populaire. On a qu’a écouter Sarcosy et quelques vedettes pour le réaliser.

Mieux vaut être trilingue que parfait bilingue franco anglo, et c’est valable aussi pour les anglos.

Bonjour monsieur,
je suis ravie de voir dans vos propos un espoir pour l’avenir. Cependant j’ai vécu vu des choses troublantes en rapport avec le fait anglophone. J’ai vu dans Jobboom des offres d’emplois pour unilingues anglophones,qu’on exige le bilinguisme me semble correct, mais l’unilinguisme anlais!?!? Je connais un couple,elle une francophone et lui un anglophone.
Le monsieur s’enrrage envers un commis de dépanneur parce qu’il ne parle pas anglais tandis que lui-même ne nous adresse jamais la parole en français. J’aurais d’autres exemples à donner, mais ceux-çi suffiront.
Je parle anglais sans être parfaitement bilingue.
Il me semble que la réciprocité n’est pas trop demandée. I only wish there would be more people like you. I really thank you for your open mind, monsieur Freed.

Je suis enseignante de francisation auprès d’une clientèle adulte à Montréal. J’enseigne à des gens de partout à travers le monde. Depuis mes débuts il y a environ 7 ans, j’ai admiré mes élèves allophones de s’être déracinés pour venir apprendre une nouvelle langue, de s’intégrer à une nouvelle culture dans un Québec dont ils n’ont à peu près pas entendu parlé (parce qu’on leur parle seulement du Canada bilingue avant leur arrivée ici…). C’est avec émotion que je les félicite, tous les deux mois, lorsqu’ils passent niveau supérieur. J’aimerais leur dire à quel point ce qu’ils font est grand à mes yeux.

J’enseigne aussi à des montréalais anglophones qui n’ont jamais eu besoin de parler français.

À mes débuts, je n’avais pas la même opinion, la même ouverture ni la même patience envers les rares montréalais anglophones qui se retrouvaient devant moi. J’avais l’impression qu’ils profitaient du système d’assurance-emploi qui leur offrait des avantages s’ils acceptaient d’apprendre le français lorsqu’ils avaient perdu leur emploi. Je pensais qu’ils avaient hâte de retrouver un emploi pour enfin quitter l’école. Je croyais qu’ils venaient «faire du temps» dans ma classe…

Mais, il y a 3 ou 4 ans, avec la crise économique, un plus grand nombre d’entre eux se sont retrouvés sur les bancs de notre école après une perte d’emploi. J’ai perçu cela comme une plus grande sécurité d’emploi, mais j’avais l’impression que l’ambiance dans mes groupes s’en ressentirait, que leur manque d’implication et de motivation aurait sûrement un effet négatif.

Aujourd’hui, je suis heureuse de dire que je me suis trompée! J’ai compris que mon sentiment venait entre autre du fait je faisais partie des 96% de francophones qui n’avaient jamais eu de conversation avec un anglophone.

Votre article m’a touché parce qu’il me semble vrai, parce que j’ai l’impression d’avoir vécu ce que vous racontez mais à l’inverse (du point de vue d’une francophone).

« …c’est un voyage qui vient de commencer, et il faut que nous fassions tous preuve de patience, de générosité et d’empathie pour l’aider. Avec ça, je crois qu’on pourra construire une communauté anglophone forte dans un Québec francophone fort, un endroit où les deux solitudes ne feront qu’un.»

C’est en m’ouvrant à mes nouveaux élèves anglophones, en faisant preuve d’autant de patience, de générosité et d’empathie envers eux qu’envers tous les autres, que j’ai réalisé à quel point ce qu’ils font est grand à mes yeux! Et je les félicite tous aujourd’hui avec la même émotion.

Merci de votre témoignage, M. Freed.

Bonjour Josh,
Je suis de Montréal et je fus scolarisé à Rosemont, à St-Laurent et dans le Mile End. J’ai rapidement découvert qu’il y avait des filles chez les anglais, des filles magnifiques chez les juifs qui n’avaient pas de chapelet autour du cou, de scapulaire sur la poitrine et d’aspirine entre les genoux!
Le problème, dès que tu voulais pousser plus loin la chansonnette, tu apprenais rapidement ce que l’expression Goy signifiait. Les lumières se rallumaient et le patriarche te laissait clairement comprendre à quel point tu étais peu de choses… et que la soirée était finie!
Quant à la langue, comme je suis de la génération des impolis et des bornés selon mes fils instruits et multiculturels -pour un rien ils se mettent à l’anglais- dès que je me retrouvais avec une majorité de francophones, je parlais français. On appelait cela faire preuve d’estime de soi, comme le faisaient les Spi___, les Stein___ et les Brows… entre eux … qui parlait soit anglais, soit yiddish même si le flirt (!) de leur fille était franco.
Tu sais Josh, tu n’y peux rien si nous, les francos, sommes pédants et très souvent cons. Mes enfants semblent porter leur identité francophone comme un boulet. Leur atavisme ne vient pas de leurs parents qui leur ont montré le chemin de la fierté. Leur connerie langagière vient d’ailleurs. Elle ressemble à celle des français de France, ce qui n’est pas pour stimuler l’espoir.

Merci Josh, j’apprécie beaucoup votre humour rassembleur. Je suis francophone (exportée de France à l’âge d’un an); j’ai appris l’anglais avec mes petits copains anglos dans les rues d’Outremont, NDG, et Montréal Ouest; et je suis mariée avec un québecois anglophone de Pointe St-Charles qui ne veut rien savoir de prendre l’autoroute 401 vers l’Ontario, ni d’apprendre le français comme du monde! Notre fille est parfaitement bilingue, elle parle le français avec maman et l’anglais avec papa. Quand je lui expliquais à l’âge de 5 cinq que papa est anglophone parce qu’il parle l’anglais et maman est francophone parce qu’elle parle le français, elle m’a demandé d’un ton perplexe: »….et moi qu’est-ce que je suis?… téléphone?? ». Quand vous parler de Montréal: « … cette ville francophone pleine d’anglophones, d’allophones, de xylophones ! » …ça m’a rappellé cette remarque d’enfant qui m’avait faite mourir de rire.
Josh, nous avons besoin de plus d’anglos comme vous, parce que l’humour rassemble les gens, quelque soit leur origine ethnique, leur langue ou religion. Ce sont les gens bornés, intolérants, surtout ignorants, et les politiciens qui les manipulent, qui font de la division.

M. Freed vous n’etes pas un anglophone « typique ». Vous oubliez les nombreux anglos de l’est de Montreal (oui on existe encore) et peut etre d’autres quartier tel Verdun, exemple. Nous sommes des anglos qui ne sont pas remarques puisque nous parlons Francais comme des Quebecois de souches depuis 50-60 ans. Je suis un peu plus jeune que vous (seulement un peu) mais j’ai ete eduquer dans des ecoles anglophones publiques (catholiques) avec de tres bon profs de Francais qui etaient ou Quebecois, ou Francais de France ou des anglos comme moi qui parlent sans accent. Mes parents sont anglophones. Ils ont 80 ans et ils sont bilingue et aussi parle comme des Quebecos de souche. Et nous ne sommes pas seules; nous ne sommes pas unique. Peut etre c’est nous qui sommes typiques?

@ Elisabeth Rigault #64

« …un québecois anglophone de Pointe St-Charles qui ne veut rien savoir de prendre l’autoroute 401 vers l’Ontario, ni d’apprendre le français comme du monde! »

Votre mari est borné à ne pas vouloir apprendre le français.

« Ce sont les gens bornés, intolérants, surtout ignorants,……. qui les manipulent, qui font de la division. »

Vous rendez-vous compte Mme que vous décrivez votre mari indifférent de la majorité francophone dont vous faites partie. Et votre fille quel exemple retiendra-elle de ses parents? L’indifférence de son père ou la soumission?

Bonjour, premièrement je vous demanderais d’oublier les commentaires sur votre orthographe ou votre syntaxe, c’est hors sujet. Oubliez aussi les commentaires sur la souvraineté ou la non-souvraineté, c’est aussi hors sujet. En suite, j’aimerais vous dire que votre texte est très bien et plein d’espoir. En ces jours où on discute de multiculturalisme et d’intégration, la séparation anglophone et francophone est malheureusement encore trop présente. Oui, il y a encore beaucoup d’anglophones qui restent enfermés dans leur « west Island ». Mais il y a aussi beaucoup de francophones qui ont encore un rancune historique plutôt dépassée. Pourtant, je suis pour une indépendance québécoise, mais avec tout le Québec et tout ceux qu’il y a dedant. Merci de démontrer l’ouverture qui se fait entre nos deux langue que nous partageons, même si elle se fait lentement, elle se fait!! Bonne journée.

Il y a aussi beaucoup d’ anglophones aux West Island qui sont bilingue ou qui parlent le Francais assez bien. C est dommage que certains francophones nous jugent sans nous parler. je croix qu’avec use esprit ouverte des deux cotes, nous pouvons rever d une Quebec pour les anglophones, francophones, allophones et xylophones!

Josh Freed, salut!

Je vous trouve vraiment sympa. J’ai côtoyé de près votre communauté que j’apprécie sincèrement.

J’ai appris très facilement deux langues avant l’adolescence et je pourrais en assimiler au moins deux autres assez rapidement, tellement je les aime et les comprends. Comprendre la langue d’un peuple, permet d’en saisir l’âme. J’aime tous les peuples de la terre, surtout les québécois, mon peuple. Chaque peuple a quelque chose d’unique à apporter, voilà la véritable, l’essentielle richesse de notre monde.

Je veux que le Québec, berceau de l’Amérique française avec Haïti, continue de rayonner en français, parce que mon peuple est d’abord et avant tout, de culture francophone.

Je souhaite que nos enfants apprennent les sons, la musique, l’harmonie des langues assez tôt, afin qu’ils puissent continuer à s’épanouir pour enfin communier à la diversité culturelle planétaire.

Je ne souhaite pas que Montréal devienne une ville bilingue, je veux que Montréal demeure la plus grande ville francophone d’Amérique. Et que chacun soit libre de s’y exprimer dans la langue de son choix, dans le respect.

Et que toutes et tous ensemble nous puissions dire au monde, bienvenus chez nous!

Monsieur Josh invente d’agréables tournures, mais ne s’éloigne guère de la sensiblerie. Il faut beaucoup plus que des espoirs de métissages culturels pour affirmer l’identité dans une petite culture comme la nôtre, cela malgré toute la bonne volonté d’ouverture du peuple québécois. Monsieur Josh fait ici le beau, mais le pays des francophones demeure innommable pour lui, il préfère parler de Montréal. L’échiquier linguisitique du Québec (celle de Montréal) est d’abord un espace politique, dans lequel la nation québécoise lutte pour son autodétermination. Réalité que le témoignage de monsieur Josh vient contourner. Recevez mes réserves quant à la pertinence d’un discours aussi tiède que celui que je viens de lire. Peut-être n’est-ce là qu’une introduction d’un anglophone (qui s’avoue — étrange ironie), à aborder la politique québécoise. J’espère de la part de notre blogueur, une suite moins consensuelle et lénifiante que ce fantasme de bons sentiments babyloniens. Certes, les anglophones sont tolérants, le bilinguisme c’est ça?. Mais c’est de notre survie dont il est question dans ce « laboratoire », monsieur Josh, de notre survie en tant que peuple. La langue française pour ce peuple est un pays. Et manifestement, votre intervention ne trouve pas le sujet assez léger pour faire honneur à ce facteur central que de votre désir de vivre ensemble semble subsumer. Ne nous épargnez pas, monsieurs Josh! le bilinguisme que vous convoquez est politique, prenez-en acte. Alors, une fois les positions clairs, entre les deux solitudes, il y aura un véritable dialogue. Sinon on fera dans la vase bon-ententiste comme toujours et votre point de vue aura été vain.

Bonjour Mr. Freed,

J’hésite entre le Français et l’Anglais, mais puisque nous sommes sur le site de l’Actualité, ça va sans se dire.

J’ai beaucoup aimé votre article, il rend homage à la belle ville de Montréal, qui me manque un peu plus après chaque visite. Il parle de l’environnement post-101 pour les anglais, et je comprends parfaitement parce que je me suis instruit sous cette loi. Une histoire.

Je viens d’une région éloignée du Québec, un petit village à la frontière du Labrador qui s’appelle Blanc Sablon. La municipalité est particulière, 700 francophones et 500 anglophones, mais tout le monde se parle. Ma mère parle avec un français québecois un peu vielli. Mon père parle anglais avec un twang terre-neuvien. L’école était en Français propre, l’Anglais était banni par mesure d’apprentissage. Au début, j’étais unilingue anglophone, mais j’ai rapidement acquise la langue, comme la plupart de mes camarades qui ont aussi étés unilingues, soit d’une langue ou l’autre. L’apprentissage académique de l’un aidait à l’apprentissage sociale de l’autre

Le tout me fait penser à une fête qui a eu lieu chez un ami qui s’est établi à Lévis. Il a invité tout ses amis de la côte-nord, donc des Blanc-Sablonais et des Roumains(de la Romaine?) et aussi des amis Lévisiens. Ces derniers ont rapidement quittés, parce qu’ils ne comprennaient pas la moitié de ce qu’on disait! Oui, nous sommes, après la fin de la 138, pour la plupart, des Anglophones. Néanmoins, on resent une affinité avec chacun et chacune n’importe la langue maternelle, et c’est exactement sur ce plan que je crois manque le reste du Québec. « Being Quebecois isn’t a language, it’s a state of mind. »

De plus, la loi 101 m’a bénéficié sur le côté culturel aussi . Je comprends les mots charnels de Gainsbourg, je lis Sartre et Camus dans la langue originelle et j’arrive à crouser les femmes Françaises avec facilité (Mon accent n’est pas trop fort, certains québécois ont même cru que j’étais Belge! Mais les belges sont chaleureux pour la plupart aussi donc je ne me plain pas.)

Maintenant, je vais à l’université Bishop’s dans les cantons de l’est, la seule université au Québec sans grèvistes, notamment puisque la majorité des étudiants viennent d’ailleurs. Toutefois, je sens, comme les étudiants anglophones de McGill et de Concordia, une allégéance avec le mouvement; la justice sociale, ce n’est pas une valeur Québécoise?

Je ne suis pas 100% d’accord avec quelques commentaires ici. Les Anglophones que je connais sont, pour la plupart, bilingue, et ils ne sont pas gêné de l’utiliser leur français non plus. Je trouve drôle le monde qui sont francophone et se prendre pour les experts sur la communauté Anglophone.
Thank you for the text Josh, it very much depicts what us Anglophones represent, and I’m not Jewish.

Bonjour,

Je m’appelle Nadia et je suis belge francophone, jeune immigrante depuis 7 mois à Montréal, je suis arrivée unilingue, je baraguinne le flamand comme une Bruxelloise mais je ne suis pas très douée en langue. Mon arrivée au Québec ou plutôt à Montréal m’a fait prendre conscience que je devais apprendre l’anglais pour pouvoir trouver un boulot intéressant, je suis dans la communication, vous imaginez! Je pensais bénéficier de cours d’anglais gratuit comme immigrante, j’y croyais mais le Québec offre que des cours de français. Après avoir fait plein de démarche administrative et autre changement d’acclimatation. J’ai pris des cours intensifs au Collège Dawson, puis mes économies on disparut et je n’ai plus eu assez de sous, du coup j’ai déménagé pour baigner dans l’anglais et j’habite avec deux colocs anglophones dans l’oeust de la ville, un choix et c’est comme si j’immigrais à nouveau, ce n’est vraiment pas évident mais je trouve cela d’une grande richesse et j’apprécie de plus en plus ce cheminement, ça fait 4 mois et quand j’entends mes colocs parler entre eux, ça fait encore blablabla dans ma tête mais j’ai l’impression que j’avance à mon rythme, lentement mais surement! Bon j’avoue aussi que l’est de la ville me manque et que mes seuls amis (francophone et quebecois) n’habite pas dans l’oeust et pense que je suis au bout du monde. Cela dit eux ils sont déjà bilingue et passe de l’une à l’autre avec aisance. Mais bon, j’espère un jour pouvoir tenir une vrai conversation avec de l’humour et toute la finesse chantante de l’anglais.
Je ne sais pas pourquoi je réagis à ce texte, il m’a touché, cela me fais pensée à une de mes colocs qui ne parle pas un mot de français (elle est arrivée en janvier d’Alberta)et qui comme moi peine à apprendre la langue de l’autre, nous progressons chacune avec l’aide de l’autre. On ne se comprends pas toujours mais on en rit!

Belle soirée! Je suis toujours Belge francophone avec quelques québequismes et quelques mots d’anglais à l’accent bruselere.

Voilà, tout est dit – je suis une francophone devenue bilingue par la force des choses, aujourd’hui je parle 70% de mon temps en anglais. J’aime, j’adore notre ville, et dois dire qu’enormement d’anglophones se motivent à parler et apprendre le français, il y a 10 ans c’était « english please » , mainetant on sent une unité derriere montréal, j’aime et adore cette ville éclectique et cultivée, entrepreneuse et pulsée, chantante et chaleureuse ou les anglophones et franco semblent regarder dans la même direction avec un léger sourire béa !

Fabulous ! ou devrais-je dire fabuleux, c’est la même chose vivre à Dorval, excusé M. le maire Tremblay, mais c’est M. le maire Edgar qui va être content de savoir que chez nous aussi, les anglos et les frenchies cohabitons ensemble dans la… joie et il n’y a rien de mieux que les estrades de l’arena de Hockey pour que anglos, frenchies, polocks, wasps,muslims, hispanos, les noirs et j’en passe sûrement et tous ensemble supportons nos enfants à l’aréna et jamais, je le souhaite, nos enfants connaitrons les nigers blacks et les frenchies go home et les bataille de rue entre les frenchies et les wasps que j’ai connu dans mon enfance !

Josh, j’ose commenter à chaud votre texte si charmant, plein d’ouverture et de joie de vivre à Montréal. Voilà le type d’Anglo qui me réconforte et que j’aime et/ou aimerait fréquenter. Notre bonhommie à tous les deux ne recèle pas l’amertume de mon passé de conquis qui a tant fait souffrir mes ancêtres d’il y a à peine quelques générations. Votre famille s’est adaptée, s’est insérée par choix à notre culture en péril un peu sans doute par la force des choses et probablement parce que chacun y trouvait une façon de vivre à découvrir et à apprécier. Je me souviens d’une époque où mes grands-parents n’apprenait pas la langue anglaise par dépit, par entêtement, par résistance, ça se jouait sur les deux côtés de la rue St-Laurent. À force de résistance, le Canada français est demeuré vivant envers et contre tout. Les temps changent et au Québec, même avec une loi 101 pour nous protéger, notre langue demeure en péril. En péril par la faiblesse du nombre, de l’envahissement de la langue anglaise partout dans le monde mais aussi en péril par le peu de soucis pour la qualité de cette langue difficile à parler et combien plus difficile à écrire. Pour un seul texte sans faute de syntaxe il faut malheureusement en dénombrer des dizaines qui pèchent par la forme. Contrairement à vous Josh, nous francophones de souche consommons la musique anglo, les films anglo, les émissions de télé anglo, je suis certaine que contrairement à vous, nous aurions pu répondre aux questions concernant les artistes américains parce que voyez-vous, étrangement, ceux-là sont bien connus ici mais posez la question concernant nos artiste anglo-canadiens et vous verrez que c’est là que le bât blesse. Nous nous insurgeons contre les Français qui insèrent plus de vocabulaire anglais dans leur langue que nous ne le faisons et de loin, mais, eux protègent la syntaxe. Ma langue québécoise est riche, belle, imagée, descriptive je voudrais la voir écrite sans fautes, et comprise par tout un chacun sans exception. Josh, nous avons besoin de gens comme vous ici à Montréal pour franciser tous les Payless Shoe Store de cette ville. Pourquoi ne pas profiter d’un affichage français gratuit qui tapisserait la ville au complet et qui ferait se sentir en pays francophone tous les touristes du monde qui repartent malheureusement un peu déçus parfois de leur tournée au creuset français d’amérique. Josh, mon nom est Marielle, je suis francophone dans une ville francophone en péril. Je parle assez bien l’Anglais, j’aimerais comme vous pour le Français, le parlez mieux puisqu’il fait partie de mon quotidien pour tout et partout. C’est ça le danger qui guette ma langue si belle pour exprimer l’amour sous toutes ses formes avec le mot juste. Un peu d’effort chacun, ça presse!!!!

@ Nadia #73

Le Québec ce n’est Montréal. Montréal n’est que le quart du Québec.

Il y a autre chose que Montréal dans ce pays.

@ Melanie #74

« …j’aime et adore cette ville éclectique et cultivée, entrepreneuse et pulsée, chantante et chaleureuse ou les anglophones et franco semblent regarder dans la même direction avec un léger sourire béa ! »

Et en Anglas!

Alors, si « un endroit où les deux solitudes ne feront qu’un » est la perfection souhaité, pourquoi pas en Palestine-Israël aussi. Est-ce que c’est le moment pour le prononcer? Bien sure!

J’adore! Je suis d’accorde 100% avec l’article. Très émouvant. Je suis allophone, et je crois que tout le monde au Québec (surtout Montréal, une ville pleine de culture!) devrait être bilingue. Ca nous donne plus d’opportunités et pleins d’avantages!

Voici un beau article au sujet du bilinguisme:
http://www.nytimes.com/2012/03/18/opinion/sunday/the-benefits-of-bilingualism.html?_r=2&src=tp
(Désolé, c’est un article américain, donc seulement en anglais)

Merci Mr. Freed,
Très beau texte. Mais je ne suis pas convaincu à 100% car vous vendez des livres alors il serait très facile de penser que vous tenter d’amadouer les francos en quête de meilleurs ventes de vos bouquins.
Je laisse le bénéfice du doute car il faut être positif dans la vie et votre billet m’a plu.
Cheers!

Mon message est parti trop vite…sans que je le veuille. Je poursuis donc, espérant qu’il ne soit pas perdu dans le virtuel. Je disais que j’ai habité 27 ans la partie nord de Montréal, partie majoritairement francophone. Je l’ai quitté en 1983 et lorsque je reviens maintenant à Montréal j’ai mal à mon âme, non pas d’entendre d’autres langues mais de constater la prédominance de l’anglais autant pour les anglophones, les allophones que plusieurs francophones. Et que dire de l’affichage, la publicité…il faut le demander pour être accueilli en français. J’en ai la nausée…Une québécoise qui n’est plus montréalaise et heureuse qu’il en soit ainsi!

@Youlle
Oui, tu as raison, Montréal ne fait pas le Québec, mais c’est quand même, tu l’a mentionné toi-même, le quart de notre nation. Je viens moi-même de Québec, ville que j’adore. Je porte un des noms les plus communs au Québec, ma famille vient du Bas du Fleuve et mes amis de Montréal viennent pour la plupart du Lac, du Saguenay, de Charlevoix ou de la Gaspésie.

Montréal est peuplé d’immigrants et de certains qui se font appeler comme tel alors qu’ils sont ici depuis 3 générations. Par contre, Montréal est aussi peuplé de tous plein de gens provenant de tous les coins du Québec.

Nous parlerions bien d’une autre ville, mais à ce que je sache, pour l’instant, c’est là que l’on retrouve la réalité dont M. Freed parle. Je trouve dommage que chaque fois que quelqu’un habitant à Montréal parle de sa réalité québécoise nous en venions toujours à la question de « On sait ben, vous autres, à Montréal… ». Que tu ne te sentes pas représenté(e) par ce texte, soit, mais je te suggère de faire tes propres textes que nous aurons nous même le respect de lire pour mieux comprendre ta réalité à toi.

Le citoyen Josh écrit : « Comme la plupart des anglos, je regarde la télévision américaine. Posez-nous des questions sur Charlie Rose, Larry David et des shows comme Modern Family ou Downton Abbey – une fabuleuse série dramatique sur PBS, que tout le monde regarde, ici et sur le reste du continent.

Je suis désolé que la plupart d’entre nous ne connaissent pas le nom du maire de la ville de Québec (…) »

Pourtant il écrit plus bas ceci :

« Notre communauté anglophone évolue plus rapidement que beaucoup d’habitants du monde occidental. »

Comment le citoyen Josh peut-il effectuer une comparaison informée avec d’autres cultures et patries occidentales, plutôt qu’avec des cultures et patries occidentales totalement imaginaires, si sa culture est entièrement fondée sur les films et séries télé US ? Il a vu la France dans ‘Pink Panther’ ? L’Italie dans ‘Ma maison en Toscane’ ? La Grèce dans ‘Captain Corelli’s Mandolin’ ?

@ Josh Freed

Je suis rendue seulement à « Nos grands-parents et leurs ancêtres… » mais je me dépêche tout de suite de vous dire 2 choses:

1. Je vous aime, Josh.
2. Voulez-vous m’épouser ? 😉

Marie de Montréal (qui continue illico la lecture de votre lettre)

Des gens comme Josh Freed sont une richesse pour Montréal! Beaucoup d’intelligence et de talent, une culture ouverte. Et un amour pour la ville que je partage entièrement.

Dans cette histoire de la protection du français à Montréal, rappelons nous que nous avons un gouvernement majoritairement francophone qui ne semble pas réaliser que la fuite des familles vers la banlieue montréalaise est un problème. A nous de leur signaler leur erreur.

@ Katherine T

Ce que je voulais dire à Nadia #73 est que pour travailler demeurer il y a d’autres endroits que Montréal. Ce n’est pas du mépris pour Montréal, mais de faire savoir qu’il existe au Québec ailleurs que dans la métropole d’autres villes comme Québec, Drummondville, Victoriaville, Sherbrooke, Trois rivières et bien d’autres pour son travail et pour vivre.

Mais puisque vous en parlez :

“On sait ben, vous autres, à Montréal…”

Vous savez c’est vice-versa.

Sans mépris pour Montréal :

Il faut dire qu’en général les gens des grandes villes voyagent moins loin que les gens de petites agglomérations, parce que touts leurs besoins sont comblés par leur ville. Plusieurs à Montréal, évidemment les plus pauvres, ne sont pratiquement jamais sortis de l’île. C’est encore bien pire aux USA.

Donc souvent quand les gens des grands centres parlent ou critiquent l’extérieur des centres, souvent ils le font à partir de ce qu’ils entendent ou ont vu dans les médias. Le père de ma blonde disait, il y a 40, « pourquoi nous on connaît Montréal et que Montréal ne nous connais pas ». Pour être transparent, je demeure dans une petite ville, mais moi aussi j’ai tout ce dont j’ai besoin à pied d’homme, plus qu’à Montréal ou sur la rive sud. Donc je n’ai pas besoin de sortir. J’ai aussi un pied-à-terre sur la rive sud de Montréal donc je connais les deux régions.

Finalement les gens qui sont nés à Montréal sont différents de ceux qui sont nés hors Montréal. Même l’architecture est différente. Ce n’est pas un défaut, c’est simplement un fait et de ce que vous me dites de vous, vous êtes bien placée pour en faire l’observation.

J’aime bien aller faire un tour dans le vieux Montréal et en bateau à partir de la rive sud. Mais je préfère de loin passer une journée à pied dans le vieux Québec, une richesse en Amérique du Nord.

Honnêtement je trouve dommage qu’on passe notre temps à crier au loup anglophone. Montréal est formidable de son bilinguisme. La ville est bilingue. Qu’il y ait des gens unilingues est dommage, mais ne me pose pas problème. Il faut savoir respecter de part et d’autre cet unilinguisme, tout en encourageant le bilinguisme.

Je ne crois sincèrement pas que ce soit dans une logique de combat que l’on va encourager les anglophones à faire plus d’efforts. Déjà il faudrait, comme certains l’écrivent dans les commentaires, accepter l’accent et les structures en français cassées des anglophones qui essaient de parler français. Il faudrait plutôt penser à être patient, plutôt que passer à l’anglais.

D’autre part, je trouve dommage qu’on passe beaucoup de temps à confronter francophones et anglophones alors même que le français au Québec est en train de perdre son essence auprès des francophones mêmes. Et non, les francos ne passent pas à l’anglais, mais ils parlent terriblement mal ce même français que l’on souhaite défendre. Comment expliquez-vous que de jeunes universitaires se permettent des structures de phrase bancales ou carrément fausses!

Que l’on commence à ranger d’abord sa cours avant de jeter un oeil chez le voisin.

@ ilias

« Et non, les francos ne passent pas à l’anglais, mais ils parlent terriblement mal ce même français que l’on souhaite défendre. Comment expliquez-vous que de jeunes universitaires se permettent des structures de phrase bancales ou carrément fausses!
Que l’on commence à ranger d’abord sa cours avant de jeter un oeil chez le voisin. »
——–

Bien oui l’éternelle déclaration que les Québécois parlent mal. C’est comme les bonnes soeurs nous le disaient il y a 50 ans.

Puisque vous affirmez que les Québécois parlent terriblement mal et que donc ils doivent mal écrire, faites nous donc la preuve que les Français ou autre peuple parlent et écrivent mieux. Il suffit d’aller lire quelques blogues ou forums français pour vérifier.

Si vous n’êtes pas capable de le faire, la conclusion sera que vos affirmations sont gratuites et ne sont que des préjugés faciles à répéter.

De plus vous devrez tenir compte de l’énorme influence de l’anglais au Québec qui souvent déforme la langue française.

Je ne sais pas pourquoi, mais si on relis les commentaires, ce sont surtout des femmes qui disent que tout est correct entre les anglos et les francos alors que sur les blogues de l’Actualité elles n’interviennent pas beaucoup.

Je ferais un commentaire flatteur pour M. Josh Freed, mais je crains que la gent féminine ne l’accepte bien mal.

Bonjour,

Je suis francophone « born and raised » à Montréal. J’ai été élevé dans NDG: je fais donc partie des 4% de francos qui ont parlé plus qu’une heure avec un Anglo, qui a vécu avec eux et qui parle le « Franglais » parce que j’ai appris les deux langues en même temps. Dans ma famille, pourtant 100% canadienne française, on parle les deux langues tout le temps même à l’intérieur d’une même phrase. Et même pour moi, l’avenue des Pins quand j’étais petite, c’était Pine ave. Et même si ma mère était farouchement souverainiste, elle me disait toujours: » Dans la vie ma fille, l’important c’est d’être un « great human being ». Et j’ai voté oui aux deux référendums. Pas parce que j’aime pas les Anglais, mais parce que les Anglais du Québec et nous, on a vraiment une culture distincte et on est une société distincte. Alors, arrêtez de me traiter de vendu quand je parle anglais à Montréal, je parle français itou. Je suis Montréalaise, j’adore ma ville, les Francos, les Anglos, les Viets, les Blacks et tous ceux qui vivent dedans….et j’assume mes contradictions!

Bonjour, je m’appelle Jack. Moi aussi je suis anglophone et oui, j’aime aussi lire l’Actualité. La plupart de ma vie, je ne parlais qu’anglais avec ma famille et mes amis et je n’ai que 27 ans! Une longue histoire, donc disons c’était la conséquence de mon défaut d’élocution. Mes thérapeutes ne m’ont aidé à bien parler qu’en anglais. J’avais 15 ans quand j’ai pris un cours de français (on m’a obligé et je m’en suis fout). Pourtant, wow, je l’ai tellement aimé que je suis devenu le premier en classe. Alors, j’ai décidé de poursuivre un bac en Études françaises à l’Université Concordia. J’avais une expérience très positive que j’ai fini par me décider à devenir traducteur. Aujourd’hui, j’emploie le français et l’anglais tous les jours – souvent seulement le français quand je ne suis pas chez moi. Je ne veux pas vivre toute ma vie en anglais. Savoir parler le français, ça signifie un monde nouvellement découvert. Je peux lire les belles œuvres de Molière, Hugo, Proust, etc. dans leur langue maternelle sans avoir à lire la traduction anglaise. Les émissions du Radio-Canada comme Tout le monde en parle, Les Parent, Et Dieu créa… Laflaque! Oui, je regarde les sitcoms en anglais, mais voyons donc, j’aime aussi les sitcoms et les films des États-Unis et je ne veux pas attendre des mois pour les regarder doublés en français. Oh oui, j’aime autant les films québécois comme C.R.A.Z.Y., Bon Cop Bad Cop, La Grande Séduction, Le Déclin de l’empire américain, etc. Je ne lis les nouvelles québécoises et canadiennes qu’en français et le CNN pour les nouvelles américaines et internationales. Ouais, j’aime vivre à Montréal et je me sens étranger quand je suis dans le reste du Canada. Ça m’a pris longtemps pour savoir que leurs Shoppers Drug Marts sont nos Pharmaprix et j’ai tellement capoté quand je l’ai appris à Vancouver il y a deux ans. Quand j’ai vu un « Canadian Superstore » à Vancouver, je me suis dit, « whoa, beaucoup de drapeaux canadiens… Les Québécois seraient mal à l’aise ». Je dis toujours, « je vis dans une bulle qui s’appelle le Québec » et ça, ce n’est pas une plainte. Politiquement, je supporte les buts de la Loi 101 et je reconnais le fait du français au Québec. Je vais continuer à supporter le français comme la langue de tous les Québécois, y compris de tous les Montréalais. Aussi, si les Québécois diront « oui » un jour, je ne vais pas faire mes valises et sacrer mon camp en Ontario. Je suis trop attaché au Québec et au français. Merci d’avoir pris votre temps de lire mon commentaire. Bonne journée, Jack.

Hello Josh, j’ai adoré votre histoire d’anglo bien disposé d’apprendre le français! mais du côté francophone c’est toujours les autres qui font l’effort! En Suisse c’est les Suisse-alémaniques et non suisses-allemands et les Tessinois qui font l’effort et non les Suisses-romands à part quelques rares exceptions! après ils se plaignent qu’ils sont dirigés par les premiers cités!! ahahaha
Comme en Belgique, les Flamands font plus l’effort que les Wallons! Moi, malgré ma nativité française mais vivant en Suisse-romande depuis plus de 40 ans, j’aurai aimé en apprendre plus de l’allemand, de l’anglais, je n’ai fais que les survoler! Maintenant à ma retraite, j’apprends le portugais sur un site BABBEL surtout parce que mon fils à marié une Brésilienne et qu’un jour, j’aimerai aller au Brésil!!
Bon, pour revenir à VOUS, JOSH, vous avez toute mon admiration SURTOUT que moi, j’ai rêvé pendant longtemps de parler correctement anglais MAIS comme toute français d’origine, je n’ai jamais eu de facilité pour la prononciation!!en allemand, c’était un peu mieux mais avec cette langue c’est la grammaire qui est un casse-tête!! mais j’adore quand même quelques articles (simples) dans ses langues et maintenant aussi en portugais: c’est une petite revanche d’être sortie de l’école primaire à 14 ans pour l’usine à 1 franc français de l’époque (1963)de l’heure et grâce à mon immigration en Suisse j’ai pu toucher d’autres façons de penser et de vivre: merci la Suisse.
Peut-être qu’un jour je visiterai Montréal et je penserai à VOUS Josh et à la rue de l’épée!!
Merci pour votre partage de cette expérience de vie pour le français.
Tout de bon JOSH comme nous disons à Genève.
Arlette

Je suis contente de vous retrouver! Il y a plusieures années j’ai acheté « Vive le Québec Freed » et j’ai adoré. Je suis francophone et j’ai vécu au Canada, à Vancouver et à Ottawa. En partant de Montréal je me disais que je n’étais pas comme eux, j’avais voté oui en 1995 et je me murais dans ce oui. C’est dans ces deux villes que j’ai reconnu mes anglo, ceux qui venaient de Montréal, ils cherchaient des dépanneurs et ou acheter de la vodka le dimanche 😉

Je ne me suis jamais senti mal, ou mangeuse de hotdog comme Bourassa. Il m’est arrivé d’être perplexe en commandant un croissant avec de la confiture et de recevoir un croissant coupé sur la longueur avec la confiture au milieu comme en sandwish, délicieux mais ce fût la dernière fois où j’en ai commandé.

Je suis revenu au Québec il y a 2 ans et depuis le Canada me manque. Simplement à lire certains commentaires sur les blogues québécois et je m’ennuie de l’ouverture des Canadiens anglais et me dit que certains Québécois souverainistes devraient arrêter de vivre dans la haine et la peur de l’autre. On est bien plus pareil que ce qu’ils peuvent penser.

Je suis allé voir le nouveau spectacle de Patrick Huard et le spectacle de Sugar Sammy, j’ai de loin préféré Sugar Sammy. Cela m’a fait réalisé que je suis définitivement une québécoise montréalaise mais pas une québécoise tout court.

J’espère que vous nous écrirez souvent de beaux billets. Merci à l’Actualité, que j’avais délaissé, de vous avoir engagé!

Mon père était Juif, ma mère est Québécoise. Ils se sont mariés à l’église un samedi et à la synagogue le lendemain pour faire plaisir aux deux familles. Elle avait marié son patron, histoire de l’enlever des griffes d’une autre fille mal intentionnée. Il avait un grand cœur, c’était davantage un philosophe qu’un homme d’affaire. Le jour on parlait en français et le soir venu, quand Dad arrivait du travail, on parlait en anglais. La télé chez nous était un mix des deux, la culture aussi, naturellement. Je suis fier de mon nom de famille juif, j’ai du le devenir à cause du regard surpris de mes amis quand je le prononçais. J’ai un accent Montréalaise, je roule mes « R », ce qui rend la prononciation de mon nom d’autant plus difficile. Avant de mourir mon père m’avait enseigné le respect pour toute culture, toute religion. J’ai grandi en considérant même un drapeau comme un acte de violence; un symbole qui divise, qui dit haut et fort: « ici c’est nous et là c’est vous ». Comme mon père avait une attirance pour la langue et la culture francophone, jeune j’en avais une pour la langue et la culture chinoise. Il y a 30 ans j’ai pris des cours de Mandarin à l’UdM. Je suis marié depuis 7 ans à une Chinoise et à la maison on parle Mandarin, Français et depuis peu, car elle apprend maintenant l’Anglais, on le parle aussi, mais le moins possible car je souhaite l’habituer au Français qui est la langue de ma famille. J’adore Montréal à cause de sa diversité linguistique et culturelle. J’aime entendre toutes ces langues parlées dans la rue, les transports et les commerces. Les drapeaux tombent, nous vivons tous ensemble sur une terre sans frontières. C’est le rêve de l’humanité depuis toujours de vivre sur une terre unie et à défaut d’y avoir une langue commune, on y trouve une tolérance pour toutes les langues. Certains me diront que c’est la tour de Babel, mais moi j’y vois une terre fertile d’entente. Ceux qui ne trouvent leur confiance que dans leur couleur, leur langue et leur culture s’y sentiront menacés. Je suis triste pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils manquent d’abandonner leur références, d’ouvrir leur identité à celle de l’humanité. Laissez tomber vos drapeaux et profitez d’un avantage que nous avons ici que peu d’endroits sur la planète possèdent : au Québec, dans ce Canada, nous avons fait les premiers pas, politiques même, pour une cohabitation de cultures et de langues. Sans s’en rendre compte nous avons ouvert la voie à l’acceptation des différences. Elle progresse maintenant, à un rythme qui nous dépasse. Il y a eu et il y aura encore des cahots sur la route qui nous font collectivement sursauter mais si nous arrivons à contenir l’envie de ressortir les drapeaux et la haine qui les accompagnent, nous aurons l’occasion de voir naître une des premières vraies terres multiculturelles de la planète. Je suis désolé pour ceux à qui cet opinion causera des nausées. Je vous comprends et je suis triste pour vous. Si vous saviez comme on se sent bien quand on accepte les différences sans se sentir menacés. Malheureusement, cela ne vient pas tout seul. Ma vie me prédispose à ce genre de sentiment, c’est facile pour moi. Je sais que ce n’est pas le cas pour tous. Pour ceux et celles qui souhaiteraient en arriver la un jour, je conseille de voyager, de voyager beaucoup et pas dans les circuits pour touristes. Visitez la planète et apprenez que quel que soit la langue, on se comprend tous par des regards et des sourires. Le cœur ne parle qu’une seule langue et il ne faut qu’une oreille respectueuse pour l’entendre et la comprendre.

Robert, j’aime beaucoup votre commentaire et plusieurs devraient s’en inspires avant d’ecrire des idioties. Si on ne se sentaient pas aussi menaces, il est vrai que de nous arriverions a nous comprendre davantage, anglos et francos. Je suis francophone bilingue demeurant dans le West Island avec des voisins bilingues, des voisins francophones, anglophones unilingues etc., jamais je ne me suis sentie menacee dans mon integrite quebecoise ou insultee parce que certains de mes voisins n’ont pas appris le francais. Je suis bilingue par choix et par ouverture d’esprit sur le monde autour de moi, je veux etre en mesure de communiquer avec le plus de gens possible mais je ne peux pas avoir les memes attentes envers les autres, ca c’est mon probleme!

Je suis jeune, anglophone, Montréalaise. Complètement bilingue après avoir été éduqué entièrement en français, de la garderie jusqu’au secondaire. J’ai une entreprise ici à Montréal, que je gère dans les deux langues, évidement. Tout mes amis anglophones (excluant quelques uns qui son ontariens transplanté, etc.), oui, tous–sont bilingues. Certains d’entre eux (deux) ont de la misère à s’exprimer adéquatement, et ainsi préférent parler en anglais même en public, par exemple quand ils parlent avec une serveuse. Pour moi, ce ne serait jamais possible–c’est tellement enraciné en moi de toujours addressez les gens dans leur langue maternelle, pour qu’ils puissent se sentir à l’aise.

Plusieurs de mes amis anglophones lisent en français pour le plaisir. La grande majorité travaillent à des places ou le français est la langue du travail, mais où les deux sont utilisés. Plusieurs d’entre eux suivent la vie culturelle québécoise et connaissent tout les stars québécois du moment.

Tout ça pour dire—à Montréal au moin, pour des anglophones dans la vingtaine–le bilingualisme est un acquis dans tout les sens. Vous pouvez dire autant que vous voulez que nous ne sommes pas la majorité, mais j’ai de la difficulté à le croire, quand je regarde autour de moi. Nos parents « sont restés », mais pour nous, il y a toujour eux seulement le Québec!!

Aussi, quelques un des anglophones de ma generation que je connais sont séparatistes. Pour entendre parler la plupart des commentaires souverainiste ici, on dirait que les anglophones ne le sont jamais—je vous assure que ce n’est PAS le cas. Voyons, est ce que vous en connaissez, des anglophones?

C’est sur et certain qu’il y a des anglophones qui se sentent attaqué par le français, qui veulent vivre en anglais au Québec. Tout comme il y a des francophones qui vont passer des commentaires quand ils m’entendent parler à une copine en anglais sur le métro, même si on est tout les deux complètement bilingue aussi. Si on met de côté les rares personnes comme ça, qui ne savent évidemment pas vivre en société de toute façon, j’ai l’impression qu’il y a vraiment pas de gros problème de langue au Québec! Vraiment!

Parcontre, j’aimerais dire que les cours de langue seconde (dans les deux directions) dans cette province sont vraiment, vraiment poche. Pourquoi pas les améliorez? Ça serait une première étape, je dirais!

Je comprend absolument la loi 101, en passant, et j’ai aucun problème à m’y conformer.

Une dernière chose–si UNE personne de plus fait référence aux anglophones comme si ils n’étaient pas québécois, je pète ma coche!! JE SUIS québécoise. Je connais aucune personne de ma génération qui ne s’identifie pas FORTEMENT comme québécois. Êtes vous aveugles? Josh Freed, et moi, et mes amis….nous ne sommes pas une minorité des anglophones! Peut être il serait temps que certains francophones arrêtaient de nous voir comme dans une classe apart?

Hi M Freed. Merci pour cette article tellement édifiant et plein de bon sens, a l’image de ce que je lis tout les « week end » dans the gazette! I’m francophone and my wife is anglophone! Nous avons eu beaucoup de difficultés au début a cause de nos différences culturels et en avons encore un peu parfois. What you just exposed for the english population in Québec can be say for the french one too! Nous avons très mal appris a parler Anglais et même que, je l’avoue, nous avons aussi mal appris a parler Francais! Sometimes i cant believe the people who complain about englsih people who still have an hard time with their english accent in french when those people can’t even really speak frech them self. Alors nous avons décider qu’a l’image de notre couple, notre famille serais bilingue et je trouve que c’est ce qui fait la plus grande richesse du Québec et plus précisément de Montréal, cette ville que j’aime détester! Pour la St-Jean cette année, nous nous faisons un cadeau, nous fêtons le Québec des deux solitudes, nous alons au « show » de Suggar Sammy. Je trouve qu’il représente bien notre génération (j’ai 37 ans)! Nous sommes presque tous bilingue et nous essayons tant bien que mal de tous nous réunir dans une meme famille, peut importe the language! Merci pour cette article, vous m’avez vraiment fait du bien.

Je m’appel Rémi , je suis « BILINGUE » et tellement fier de l’être! ! 😉

Déchifrer le présent il faut bien souvant puiser dans le passé, le vrai c’est à dire l’histoire.
Je raconte l’histoire de mes ancêtres, débarquées à Montréal en 1906, réfugiés juifs sortis de la Russie.
Ils s’achètent une ferme sur la Rive sud vers Ste-Hyacinthe. Une fois installés ils cherchent une école pour inscrire leurs enfants. Des écoles pour un monde pauvre, agricole, il n’y en a que chez les bonnes soeurs. Ils s’en vont pour parler à la directrice, voici sa réponse : « Monsieur, on veut bien prendre vos enfants, mais à condition qu’ils convertissent à la foi catholique. »
Trois années plus tard ils revendent la ferme pour descendre vers Montréal comme tout le monde; là ils rejoignent le monde anglophone qui, tout en les méprisant acceptent de scolariser leurs enfants. Pensez-y mes amis, pensez-y.

Je veux être amie avec Josh, et avec ses amis, à qui le présenterai mes amis… Nous pourrons faire augmenter la statistique du nimbre de conversation avec des francophones…mais surtout pour comprendre à quel point nous avons des points en commun!

Excellent texte Monsieur Freed! C’est dommage que Pauline Marois ne l’ait probablement pas lu.

Magnifique…
Je suis pour ma part une enfant-frontière; née au Ottawa General Hospital parce que ma mère y travaillait et voulait acoucher avec les docteurs qu’elle connaissait, j’ai grandi dans le vieux Hull d’avant les fusions. J’ai passé un temps fou « sur le bus » avec mon père, chauffeur chez OC Transpo, qui s’amusait (et le fait encore) à prononcer son anglais aussi « françaisement » que possible, à faire « de la façon » aux dames anglaises qui nous trouvaient « so cute and polite » mon frère et moi quand nous les accueuillions à bord avec un « hello, how are you? » plein de fierté. Je lis votre description du langage de votre fils Mr. Freed avec nostalgie car il me semble nous entendre moi et mes amis Gatinois… Petit instant de bonheur ce matin, grâce à vous qui avez pesé « play » sur la cassette de ma mémoire. Merci!

quel beau et vrai témoignage! J’approuve, lorsqu’il y a ouverture d’esprit la rencontre entre anglophones et francophones est possible!

Mr Reed

merci pour ce texte. vous n’avez pas à vous justifier. le respect de l’individu est le fondement
de toute société. personne n’a droit de
vous enlever votre respect de soi, peu importe
quel star vous aimé, quel livre vous lisez,
quel dieu (ou non-dieu) vous priez, quelle langue vous parlez.

Alors qu’est-ce qui vous empêche de dénoncer le raciste qui existe dans les médias canadiens, ça crève les yeux pourtant. Moi, personnellement je vais me faire un devoir de dénoncer toute forme de raciste ant-québécois à partir de maintenant. Fini les humiliations et la peur de s’afficher au Québec, même pu capable de planter son fleur de lisée devant sa maison. Je regrette pour vous, j’ai 66 ans et j’ai dû bĉher pour apprendre l’anglais et maintenant j’apprends l’espagnol. Pour l’amour des québécois parlons-nous en français si nous vivons sur le même territoire. Quand je vais en Alberta, je parle anglais.

Merci Mr Freed,

Car j’aime les anglophones, j’adore quand ils font un effort pour parler français (ils ne devraient jamais être gênés de leur accent car on adore ça!) et je sais que pour la plupart, le français vient aussi enrichir leur culture, et j’ai toujours aimé avoir des anglophones dans mon cercle d’amis, même si ça n’arrive pas souvent…

Je n’ai jamais aimé toutefois ceux qui ne veulent même pas que leurs enfants apprennent le français, ou qui te répondent en anglais même s’ils parlent français, et j’en connais, je viens de St-Léonard…

Mais mardi, avant même la fusillade, les messages de haine que je voyais sur Facebook envers les francophones et ceux qui votaient PQ m’ont sidérés, je ne croyais pas qu’on en était encore là! Et par la suite, le nombre de gens déçus que l’attentat n’ait pas «marché», ça aussi ça m’a jeté par terre.

Je me disais avec tristesse que j’avais peut-être idéalisé ma ville et ses habitants, mais grâce en partie à des témoignages comme le vôtre, cela me rassure sur l’avenir de notre ville, de notre province (ou de notre pays!), et je serais enchantée de faire la conversation avec une partie des 80 % qui n’ont jamais eu la chance de parler avec des franco-québécois 😉

Alors thank you beaucoup, Mr Freed

Bonjour M. Freed,
Mon grand-père est né a County Tyrone, Irlande et ma grand-mère a Pointe-aux-Pères… Je suis un peu comme vous prise entre deux langues, mais comme mon père a épousé une québécoise, je considère ma lange maternelle (ça le dit) comme le français tout en respectant la langue anglaise qui est la langue de mes ancêtres irlandais dont je suis fière. Si mes deux grand-parents paternels ont réussi à s’entendre et à élever une famille bilingue, je ne vois pas comment une cohabitation entre ces deux cultures serait impossible… Il faut juste un peu de bonne volonté de part et d’autre….

I absolutely love how Montreal has evolved beyond the petty french anglo divide in the recent years.

Thank you Josh Freed for this text.

Ca me trouble de voir combien d’anglos nous haissent sans fondement, meme frisson dans le dos quand je voyais les americains verser des bouteilles de vin francaises dans les egouts.

J’espere juste que les « sanes » vont triompher sur les « insanes » parce qu’avec les troubles environementaux/sociaux qui s’en viennent, les occasions ne manquerons pas chez les demagogues francos comme anglos comme ailleurs sur terre de blamer les autres pour son malheur.

Quel bonheur de vous lire. Je suis francophone et parfaitement bilingue et très fière de faire parti du 4% qui converse avec les anglos. Cette deuxième langue m’a permis de voyager où bon me semble et me trouver des emplois dans des multinationales non canadiennes. Je trébuche aussi avec certaines expressions qui font sourire mes amis anglophones. Parfois, comme votre fils, je mélange les deux langues sans m’en rendre compte mais l’important c’est seulement de pouvoir communiquer quelque soit l’accent qui d’ailleurs plus souvent qu’autrement ne fait qu’ajouter du charme à la conversation.

Je suis francophone et je vous adore…Vous incarnez tout ce que j’aime dans l’humain.
La bonté, l’intelligence, le bon sens et l’empathie.
Bravo…je vous sur toutes vos plateformes.

Merci; je vois que je suis pas le seul a adopter ce point de vue.
Je suis francophone, bilingue. Je compte presqu’autant de francophones que d’anglophones dans mes amis. Je crois que vous avez mis le doigt sur un point très important: nous sommes maintenant une ville bilingue. Il est grand temps que la population et le gouvernement s’adapte à cette nouvelle réalité.

Merci Josh, vous êtes à l’image de mes bons vieux copains d’école. Je fais partie du 4%de ceux qui ont eu la chance d’avoir des tonnes de belles conversations avec des anglos et ils sont tous très sympas comme vous… Il faut qu’on se le dise, tous les anglos ne sont pas racistes à Mtl! Et même, une belle partie de conscients souhaitent la séparation tout comme nous…
Attention à nos jugements à l’emporte pìèce de la communauté anglophone.

Voilà bien un texte qu’il fait plaisir de lire! Je suis entièrement d’accord, je me suis dit que ça valait la peine de prendre le temps de le mentionner. Et soit dit en passant, à Mme Christine Maxwell, vous êtes en retard d’une génération. Un francophone qui écrit: « même pu capable » ne mérite pas de faire la morale à qui que ce soit. J’aime pouvoir parler les 2 langues au Québec même si je suis francophone. Si ce n’est pas votre cas, personne ne vous force, mais n’empêchez pas le Québec d’évoluer.

Bonjour Mr Josh Freed.
En tout cas vous écrivez superbement bien le français 😉
Malheureusement je pense que beaucoup d’immigrants allophones n’ont pas la même ouverture d’esprit que vous, et c’est bien dommages.

Je vous aime…j’attends impatiemment l’arrivee de ma Gazette du samedi pour lire votre chronique, souvent a voix haute, car elle nous fait toujours rire. Votre vision de notre ville est tellement exacte et depeint ce que nous sommes, ce que nous vivons au quotidien. Je suis Quebecoise de souche, mariee a un juif de Cote-Des-Neiges et nous vivons deouis peu dans le West Island. Mes 3 enfants vont a l’ecole anglaise en immersion francaise, papa parle anglais et maman parle le francais a la maison. Nous avons le meilleur de 2 mondes! J’ai organise recemment 2 Block partys et mes voisins adorent que la petite francaise que je suis rassemble tout le monde, on apprend a se connaitre, a partager, s’entraider et vraiment s’aimer! La vision de tous et chacun a change, il n’y a plus de 2 solitudes. Je crois au Quebec, a ses habitants et a leur desir de vouloir mieux pour leurs enfants! Merci de votre generosite, de votre sens de l’humour hors de l’ordinaire, pour toutes vos chroniques hilarantes. Je ne garde mon abonnement a la Gazette que pour vous, ca veut tout dire…

Bravo pour ce texte inspirant M. Freed. En ces temps houleux, un tel témoignage apaise les esprits échauffés.

Ayant grandi sur la Rive-Sud de Montréal, je n’ai pratiquement pas eu de contact avec la communauté anglophone de Montréal.Je travaille dans l’ouest de la ville depuis plus de quatre ans. Je côtoie maintenant beaucoup d’anglophones et j’ai vraiment beaucoup de plaisir à discuter avec eux.

Comme eux, je ne suis pas parfaitement bilingue, mais j’essaie d’améliorer « mon anglais » et eux « leur français ». Je me rends compte que nous avons plus de point en commun que je le croyais. Comme vous, je souhaite que nos deux solitudes ne fassent qu’une.

Merci

Bonjour mon nom est Sophie!
et moi, je suis francophone, je viens d’un petit village en Gaspésie qui se nomme Métis-sur-Mer ou si vous voulez, Metis Beach. La population de Métis est composé de francophone et d’anglophone et la cohabitation se fait depuis plus de 100 ans. Les anglophones de mon village parle tous ou presque français et beaucoup mieux que les francophones qui parle en anglais. Si vous pensez que la cohabitation est impossible allez donc faire un tour là-bas, vous y trouverez une communauté qui a su s’adapter et ou le respect et la fraternité sont tout naturel.

Comme s’il fallait que je vous l’affirme, Monsieur Freed…. 🙂 Voici : oui, j’aime mes anglos de Montréal et, dans mon Québec de rêve, souverain un jour, autant que possible, j’aimerais que mes anglos aient le goût de rester et participer, parce que sans eux ce serait pas pareil…

Bravo Josh vous reflétez vraiment l’esprit bilingue de nos anglais évolués et ce serait souhaité que plusieurs francais en fasse autant que vous Montréal s’en porterait mieux, Chapeau Josh

Bonjour!
Ta différence m’intéresse assez pour vouloir te connaitre. Ensuite réaliser qu’elle m’enrichit et que nous pouvons aussi facilement que ça, trouver nos buts communs, nos rêves communs et s’en réjouir. Ils sont nombreux si on y regarde de près! Josh, tu es un vrai Québécois et de te savoir parmi nous me rassure…

Bonjour,

En parcourant l’article je tombe sur cette citation de votre fil – « Dad, passe-moé le Grand Cru Château Dépanneur 2004, s’il te plaît. »

Je n’ai pu m’empêcher de sourire en pensant à un autre amateur de vin. Celui-là, personnage de roman, l’ineffable «Rumpole of Bailey» qui »call » son verre de pisse-dru de la Tamise au pub, ultime compensation quotidienne pour les journées à pester contre un système absurde. Tom Sharp, autre satiriste qui m’a fait rire avec »Le grand cru de la comtesse ».

Bref l’humour m’a sauvé du cynisme ambiant. Le »sens of humor »ou avoir le sens de l’humour n’a pas de frontière et est la meilleure arme contre l’imbécilité.

Tels des »Wilt » nous pouvons trouver notre place dans ce monde sans ce faire désouffler «La poupée gonflable»

Et comme dirait The Galloping Gourmet: http://www.youtube.com/watch?v=4mY4Qi7J4ag

Go baby !

Merci M. Freed. Votre texte est édifiant et rassembleur. J’ai toujours cru que c’était le l’incompréhension et manque de respect entre les deux communautés qui étaient à la source de cette idée qu’est la séparation du Québec. Comme ont le dit et répète encore, nous sommes deux solitudes. Cependant, plus il y aura d’anglophone qui témoigneront de leur amour du Québec et leur respect pour le fait francophone, plus l’idée de l’indépendance deviendra futile, car chaque témoignage contribuera à bâtir ce pont qui est nécessaire au respect mutuel. Mais, comme vous le dite si bien, il y a eu beaucoup de chemin parcouru et il y en aura encore beaucoup à parcourir. Ne désespérons pas. Encore merci pour votre témoignage.

Si plus de gens autant francophone qu’anglophone pouvais lire votre texte peut être que les chicanes linguistique serais terminer et que nous pourrions nous occuper tous ensemble de notre belle province en harmonie car peut importe notre langue nous ne formons qu un seul peuple .. Des quebequois

Merci pour ces commentaires, absolument ‘priceless’.
Dommage qu’il n’y ait pas plus de gens pour décrire Montréal comme vous le faites. Je suis un des « ethniques » (moins l’argent) qui a vecu un peu partout au Canada depuis prés d’un demi-siècle. Je dois admettre que Montréal a un certain charme, Mais Vancouver me manque toujours, cette une ville comme Montréal, moins les tempêtes de neiges, moins ls « chicanes » linguistiques, sans poutine et moins d’impôts.

c’est très beau ce que tu as écrit, je demeure au yukon depuis 4 ans où le québécois francophone est aimé, où ma langue est aimé, où ma différence est aimé, contrairement au racisme que j’ai enduré souvent en voyageant au b.c., alberta et ontario. J’ai jamais compris pourquoi on ne nous aimait pas, car j’ai jamais haie les anglophones, même si je parlais pas leur langue…alors, moi j’aime l’anglais, j’ai appris a le parler a 30 ans( je viens du lac-st-jean où l’anglais en 1980 existatit pas) et j’aime rencontré l’autre tout en gardant mon identité et en me mélangeant….et je suis fière que tu sois fier d’.être québécois….bravo!

Monsieur Freed, je voudrais bien avoir une vraie conversation avec vous…elle commencerait par: «merci»

J’ai beaucoup aimé votre histoire

Je suis francophone et connais peu d’anglophones
Vous m’avez donné le goût d’aller à votre rencontre- à leur rencontre

Merci

Hello,

Jamais eu de problème avec les anglos de Montréal. Les anglos de Montréal sont « nos anglos ». On est très bien ensembles et la grande majorité des anglophones et francophones se respectent. Un peu plus de difficulté avec le « ROC », là il y a une certaine distance, ou ignorance…. Mais rien de grave. Personne n’a envie de se faire la guerre.

Nous voulons que le français perdure au Québec et je crois que les anglophones du Québec le désire aussi.

Ce n’est pas l’illuminé de Tremblant qui va me faire changer d’idée. Des illuminés il y en a partout. Malheureusement…

C’est un texte très rafraîchissant et sympatique, et surtout, très Montréalais. 🙂

Mr Reed

Merci beaucoup pour ce témoignage amusant et émouvant! Je suis plutôt comme votre fils: le franglais, ça me connaît, car je suis née dans un village en bordure de la frontière américaine où l’école primaire elle-même est bilingue! Heureusement, d’ailleurs, car sinon je n’aurais pas pu profiter du fait de parler deux langues au lieu d’une. J’ai de nombreux amis qui ne parlaient pas anglais, mais ont voulu apprendre en voyant tout ce qui m’était accessible et qui ne leur était pas! Nous avons de la chance, au Québec, de voir deux langues se mélanger ainsi, je trouve que ça apporte une richesse qu’on ne trouve pas ailleurs!

I am the opposite: a true Pure-Laine who’s parents paid the big bucks for Marianopolis in the 80s – to make sure I could read and write in English. My unlingual franco-parents FORCED me to go to school in English to open doors….. 41 countries and 6 languages later, I could write this comment in French, English, German, Spanish, Russian or Hebrew (I converted! go figure!) and my children could help me with Mandarin…. I came back to Montreal, I live here, work here, own my own business and chose to raise my kids here. it’s a magical place. let’s not legislate the magic away!

Merci M. Freed pour votre beau témoignage authentique, j’ai bien ri en vous lisant et l’humour est toujours gagnant !Moi aussi, j’ai amélioré mon anglais en cotoyant des anglophones québécois !!!Vive le Québec, vive Montréal !

Merveilleux message de paix harmonie et tolerance et union il faudrais des millions de Josh non seulement a Montreal mais dans le monde et les choses seront plus facils et moins malheureux tolerance paix et amour c est juste ca que je voie dans son message!!!!

tres bel article, on y ressent beaucoup de l’ame paticuliere qui definit montreal dans toute sa diversite splendide et unique!
je suis montrealais et bilingue, mes 2 parents et 4 grand-parents etaient tous parfaitement bilingues. quelle richesse…non?
et pourtant…malgre le progres indeniable qui a ete fait des 2 cotes linguistiques (et particulierement des jeunes allophones maintenant trilingues) depuis mon enfance dans les annees 70, ou j’etais le « bloke » pour les francais avec ma tele et cinema americaine, et un « frog » pour les anglos qui se mefiaient incomprehansiblement d’une simple conversation en francais, je constate toujours un desir instoppable, presque un devoir irrationnel, de beaucoup trop de gens francos et anglos a mtl et au quebec de mettre le gaz sur le feu et perpetuer une « gue-guerre » basee sur la langue qui me semble aussi farfelue qu’elle est destructrice pour notre societe. franchement, je ne peux pas croire qu’en 2012 on parle encore avec mefiance, mepris, et parfois meme la haine de la question de la langue qu’une personne parle. REVENEZ-EN TAB…!!
c’est une richesse, une chance inouie de pouvoir cotoyer une autre langue et pouvoir l’assimiler et l’apprendre!
mais non, on s’en plaint et on se chicane, des fois on est meme mechants!
Il reste trop de gens encore pris dans un passe lointain, un endoctrinage, comme un conte passe de generation a generation ou il semble etre « honorable » de se « battre » les uns contre les autres pour une question de langue. je dirais meme que certains se sentent en quelque sorte « traitres » s’ils ne le font pas. pour leur langue. pour leur patrie. pour leur pays.
vous allez tous faire une crise et me tomber dessus, mais pour moi, il y a peu de difference fondamentale entre le clivage inhumain que l’on cree avec la division des gens par la langue que celle que l’on cree avec leur sexe, race ou religion. notre humanite regne bien au-dessus de tout cela, il est grand temps de s’accepter avec tolerance, sans se juger sur la langue qu’on parle. s’enerver parce que quelqu’un parle une langue plutot qu’une autre, oui MEME AU QUEBEC, je trouves cela vraiment bebe et immature. grow up!!

Votre lettre m’a touchée droit au coeur, j’en ai versé des larmes. J’aspire à ce que les anglophones et francophones soient ensemble fiers de leur Québec .Qu’ensemble, nous devenions meilleurs et que le Québec aussi. Finalement, la francisation vous va bien.

Je suis née â Montréal de parents Portugais. J’ai grandi â Hochelaga-Maisonneuve. Je me demandais pourquoi mes amis riait de moi quand je leurs disais que mon grand-père avait un magasin de soulier sur St-Lawrence. D’Ailleurs Josh je t’ai souvent croisé sur ce boulevard. J’Habite aujourd`hui Toronto avec ma famille. Ma carrière m’y a amenée. Une carriére qui me permet de promouvoir le fait français en Ontario. On m’appelle aujourd’hui un franco-Ontarien mais mon âme elle sera toujours Québecoise.
Ma ville me manque. Et de la voir ce déchirer me déchire â l’intérieur.

J’ai l’espoir que comme toutes disputes dans le passé, celle-ci passera.

Sur ce je vous laisse avec une citation d’un autre Montréalais anglophone, Jack Layton.
« …love is better then anger, hope is better then fear… »

Depuis une trentaine d’année, je vis et travaille dans le Mile-End, à côté de la rue de l’Epée. J’ai un travail qui vraiment me colle à la réalité des familles du quartier.

Revenez vous balader aux alentours et vous verrez rapidement que la rue de l’Épée redevient pas mal la rue Deleppy. À mon travail, il est courant qu’un anglophone, souvent bilingue fonctionnel, m’aborde en anglais, sans même se soucier si je le comprendrai. Comme si c’était normal. Comme si il était à Toronto.

Votre parcours et votre vision sont honorables et j’en conviens, partagés par certains mais je pense que vous pourriez, comme en 1976, reprendre du service et aider à rebooster le fait français à Montréal pour que ce coin de de pays puisse demeurer différent. Nous en profiterons tous.

Mais je dois vous avouer, les matches de la NFL sont bien meilleurs en anglais.

Je suis une francophone née et vivant en région. J’ai fais des études, entre autre, à Montréal.

Votre texte est très touchant et encourageant pour l’avenir de Montréal mais c’est difficile de concevoir que votre vision réflète la majorité des anglophones de Montréal. Je m’explique…

Depuis le 4 Septembre les réseaux sociaux pullulent de copies d’images montrant le profil de jeunes anglophones tenant des propos haineux envers les francophones. Ça va du simple « je ne répondrai plus à mes clients en français et tant pis s’ils sont frustrés. » à « Y en a-t-il qui embarque avec moi pour une ligue anti franco, on va s’acheter des Ak-47 nous autre aussi ».
(Tout ça parce que le PQ a été réélu! quelle haine mal placée : 2 personnes sur 3 ayant voté n’ont pas voté pour le PQ… )

Peut-être que la majorité des anglophones veulent s’inclure dans un Québec majoritairement francophone, mais ce sont les extrémistes dont on entend parler en région. On voit et lit des choses assez effrayantes je dois vous avouer.

Concevez que c’est difficile de croire que vous représentez la voix de la majorité des anglophones. Surtout quand il m’arrive de plus en plus souvent de ne pouvoir être servie en français lorsque je vais faire des achats à Montréal.
Juste pour l’exercice j’ai fais le tour de quelques articles de journaux anglophones sur internet qui parlaient de francophones et de la victoire du PQ. La moitié avait été effacée par le modérateur du site car jugée inaproprié et de ce qui restait de l’autre moitié peu de commentaires étaient élogieux à l’égard des francophones. Peut-être suis-je tombée sur les mauvais médias?

Ceci dit, merci pour votre j’espère du fond du coeur que ce que vous dites est effectivement la pensée de la plupart d’entre vous.
J’en doute, mais je l’espère.

La cohabitation de l’anglais et du français sur un même territoire est d’abord une richesse culturelle inestimable. Ces deux langues s’accompagnent en effet d’idéologies et de philosophies complémentaires qui nous permettent une plus grande
ouverture au monde en multipliant les opportunités d’affaires et d’échanges humains internationaux.

Il faut aussi rappeler que le Canada est un pays bilingue né de l’union de deux peuples fondateurs, l’un anglophone, l’autre francophone. Il est donc tout à fait légitime que ses citoyens demandent à être traités de façon équitable par leur gouvernement.

Monsieur Freed,

Si tous nos concitoyens avaient votre sensibilité, votre ouverture et votre sens de l’humour !

Merci pour ce témoignage qui est très éclairant et touchant. Avec amitié.

Réponse à Christine :

Je suis en Alberta et pourtant je vis très bien en français. J’ai même été servi en français par un Ontarien au Canadian Tire et il était content de le parler. D’ailleurs, j’enseigne dans cette langue ici!
Les commentaires anti-Canadiens pleuvent de partout au Québec, alors que la plupart des gens qui les font ne sont jamais sortis pour voir le Canada…

SVP, arrêtez de voir ce que les autres disent de nous, et regardons-nous en pleine face et faisons un examen de conscience. On n’est pas mieux que les autres, loin de là.

Ici, pour un bastion conservateur, je trouve que l’entraide et la solidarité est très très forte! Peut-être aussi forte qu’au Québec… qui se vante toujours que la gauche est meilleure…

Quel merveilleux témoignage. Nous étions surement voisins car ma rue était Bloombield ou je garde des souvenirs exceptionnelles. Grandir avec les juifs d’Outremont et étudier en francais (car je suis francophone) maintenant résidente de Toronto et mon conjoint est Britannique que j’ai recontré à Montréal, ma ville donc je suis toujours amoureuse après toutes ces années. J’ai du apprendre l’anglais et ce ne fut pas facile mais aujourd’hui je suis bilingue et mes deux garcons aussi. Quel bel héritage. Vous avez pesé Play sur la cassette de ma mémoire. Merci.

Merci beaucoup M Free. Merci et bravo !
Je suis un québécois francophone, un « vra », pure-pure laine! qui a travaillé pour la SAQ pendant 7 ans dans les quartiers de NDG et Côte-des-Neiges. J’y ai fait des rencontres extraordinaires, qui ont changé à jamais ma conception de la communauté anglophone de Montréal.

Peut-être qu’un jour, je me déciderez comme vous à partager mes révélations, afin d’espérer de voir se rapprocher ces deux joyaux bien de chez nous…

Félicitation!

je m’appel Charles-Eugène. je suis un francophone qui pense en englais. J’ai appris cette langue sur les genoux de ma grand-mère et je suis de ceux qui spontanément parlent anglais avec un anglophone, même si je cherche mes mots et que je ne m’exprime pas en « idiomatic english ». Je pense que c’est un richesse de m’ouvrir aux différences des autres, tout en étant fier de ce que je suis. je suis un citoyen du KEBEK plurinational et francophone en Terre d’Amériques. KEBEK: Le chemin d’eau rétréci par deux rives rapprochées. Que nos rives nous unissent au leur de nous diviser… et que ça coule de source!

lOVE YOU BROTHER! D’une Quebecoise qui aime des gens de coeur et d’authenticite en toute humilite!

Ok, donc le recul inquiétant du français à Mtl ne vient que des immigrants? Désolé je n’y crois pas. Le sympathique bonhomme est francophile, c’est charmant. Je suis cependant convaincu qu’une importante tranche d’anglophones de Mtl « just don’t give a shit » à propos de notre langue. Combien de fois j’ai croisé des anglos installés à Mtl depuis plus de 10 ans qui ne parlent/comprennent pas un traitre mot de français?

Thank you so much, Josh.

Thanks for letting us breathe through these heavy times. I am a francophone, and while I’ve felt excruciating pain at reading hateful comments from Anglo-Quebeckers following the election of the PQ, I have felt every bit as bad listening to political figures defend exclusive policies for the sake of ‘French survival’.

I’ve longed for dialogue, inclusion, acceptation.
Thanks for being just what I was looking for.

Merci énormément M. Freed pour votre témoignage. Je me bats depuis des années dans ma communauté (francophone)pour faire connaitre un autre visage de la culture anglophone. J’ai énormément d’amis anglophones de qui j’ai appris une multitude de beauté dans cette vie. Je les aimes au point ou je m’ouvrirais les veines pour eux car je sais qu’ils feraient de même pour moi et tout cela à commencé par un maladroit I, my name is Jean-Claude but you could call me J.C. Thank you very much again.

Oh, que j’aime ça. Moi, je retiens l’idée géniale de la loi 301 qui interdirait aux francophones de quitter l’Ile de Montréal. J’adore!

Et j’ajouterais d’obliger ceux qui restent à continuer à parler français. Une loi 101 renforcée sans locuteurs est parfaitement inutile.

Im french but because you made the effort to write to us in our language i can only say thx you 🙂 was a pleasure to read you 🙂 Im separatist and its a pleasure for me to read this , Your quebecois for me 🙂 that it ! THX YOU

quand vous dîtes » les écoles catholiques ne voulaient pas vraiment de nous.. » [sic] vous voulez vraiment dire que les juifs installés à Montréal au 20 siècle ne s’intéressaient pas à la culture québécoise ni à la langue française? et qu’à l’époque les écoles francophones étaient catholiques et les écoles anglophones étaient protestantes? c’est ça?

je salue votre évolution et moi de même qui est francophone a envoyé mes enfants en immersion anglaise. Je rêve d’un jour ou la langue ne sera plus un enjeu au Québec.
Amicalement, Claude

Bonjour Josh,
Je tiens a souligner le respect que j’ai envers vous et votre histoire. Mon point en est très simple. Ce que j’entrevois de vous en est, le respect de votre milieu de vie. Vous avez choisi de sortire de l’Ouest de la ville et eux le respect d’apprendre le français. Personnellement en tant que francophone, je n’ai pas besoin de plus pour vous apprécier. Bien plus, vous me donnez l’espoire d’un avenire encore meilleure. Si tous et chacun pouvaient avoir cette humilité à Montréal, cela enleverait le malaise Québecois. Le même que l’on ressent, comme francophone, lorsque l’on va dans un commerce et que la personne derrière le comptoir ne parle que le Chréole, Anglais, Chinois ou même Mandarin. Je ne crois pas que aucun Francophone Québecois ne demande à ce que les anglophones ou quelconques natifs d’une autre langue soit bilingue… Ils apprécient simplement qu’ils essaient de s’adapter a se milieu plus francophone que l’Ouest du pays!

Bien à vous….

Patrick

Cher Josh,

Vous n’avez rien à avouer, personne ne vous demande d’être autre chose que vous même.

S’il y a des québécois perturbés, frustrés, mal à l’aise de vivre dans un Québec à majorité française, heureusement, il y a beaucoup de Josh Freed qui font que j’aime mon pays et ses gens, et ceux-ci n’étant pas nécessairement francophones.

Merci de vos mots et de votre présence médiatique qui m’a toujours été sympathique et qui a contribué à démystifier la réalité de mes frères qui n’ont pas la même langue maternelle que moi.

Amicalement!

M Freed, merci pour ce crie du coeur qui viens confirmer ce que je savais déjà, c’est à dire que les anglo aime Montréal et la francophonie. Permetté moi ce commentaire. Les juifs de montréal ne forment-ils pas une communauté différente des anglos?

C’est un beau texte. Parfois je ne suis pas convaincu. Je ne suis pas d’accord avec ce qu’il a dit, ma famille est anglophone et francophone et je connais plein de anglos ou de francos montréalais et ce n’est pas comme ça. On vit ensemble a tout les jours et ceux qui disent qu’ils n’ont jamais parler a un anglophone, c’est impossible.

Votre parcours vers le Français semble assez long….
Je viens d’une région rurale de la ville de Laval… Petite banlieue…
Il y a trois ans un commerçant à eu l’idée d’implanter un « Smart center » sur des terres agricoles.
(Comme si nous avions besoin de méga centre commercial à 10 minutes de routes chacun!!!!)
Un employé de ce méga centre ma demandé « en anglais » POURQUOI » je ne parlais pas anglais au canada!!!!!
Cet homme était chez moi… sur des terres utilisées 2 ans auparavant à l’agriculture…
Sa route à lui… vers le français…à l’âge où il avait (la trentaine)… Je crois qu’il s’est perdu…
Le commerce a fermé depuis…
Où je suis dans mon Québec… L’anglais choque les cultures… Et je ne suis qu’à 8 minutes de Montréal.
Je suis contente de voir que certains comme vous, faites l’effort de comprendre « la rue de L’Épée ».
Je me souviens. Comprenez-vous!?

Bonjour Josh ! 🙂

Je suis la fille d’une maman née au Québec (elle a 76 ans) et d’un papa francophone né en Ontario et qui a toujours été à l’école en anglais (il a 88 ans).

Mon père et ses sibblings, dans les années 50 on magnifiquement gagné leur vie à Montreal car ils étaient PARFAITEMENT bilingue ! Ma tante à Bell Canada, mon père comme bijoutier sur Park Avenue, etc…

J’ai appris l’anglais jeune grace à mes cousines de l’Ontario qui passaient l’été chez nous.

Bref, tout ce préambule pour dire que je trouve dommage que les francophones, voulant préserver leur langue, se coupent d’un beau futur au niveau de la mondialisation où tout se passe en anglais.

Mais, en même temps, il faut comprendre l’histoire des habitants francophones du Québec qui, du jour au lendemain, sont devenus citoyens Britannique.

La devise du Québec est : ‘Je me souviens’…

C’est triste…

Ça fait looser 🙁

Bonjour, mom nom est Renée Pier. Je suis francophone, de la banlieue.
I would like to say WOW, your text is amazing!!!
Now living in Montreal, je ne peux qu’être d’accord avec vous. Quelle belle ville, quelles belles langues, comme je suis fière de pouvoir parler et écrire Les 2. Toute mon admiration pour avoir pu traduire en mots le message que je m’efforce de véhiculer tant à mes ami(e)s francos,Anglos, allos, allouette je te plumerai…
🙂 Bonne soirée à vous, Mr Freed, anglophone, juif, et QUEBECOIS (pour qui, j’en suis certaine, subway est un resto et metro un moyen de transport/epicerie 😉 )

Merci, votre texte m’émeu. Ma mère est anglophone/bilingue, mon père francophone/bilingue
je me sent parfois entre l arbre et l écorce. J’apprécis totalement de m exprimer dans les deux langues. J adore l’humour et l’esprit de synthèse
au quotidien des anglais.

J ai eu la chance d’intégrer les deux langues jeune. Écoles francophone, télévision anglophone, amis dans les deux langues. Université anglophone. À Montréal une identité bilingue à la possibilité d’être vivante et fluide. C est précieux.

C est toujours très attrayant et ça impose le respect quand des anglophones sont francophiles. Je porte une attention particulière. Dommage que cela soit plutôt rare. Peut être c est ce qui les rend si magnétiques c est rare Anglofrancophile.

C est malheureux que plusieurs francophones se retirent de l’Ile. Sauf, je vous ferais remarquer, Que les Français européen
eux prennent leur place, leur pied et peut être même notre tête 🙂 Ils sont fascinés par le mish-mash de l’American culture, teinté de British politesse et le sugar-shack sugar boost.

Ils sont comme moi en fait, mais en système presto
alors que j’ai eu droit au slow cooker. Ça doit être se rythme d’intégration différent, exacerbé et leur excitation qui m’énerve. Leur excitation très légitime d’avoir choisi d’être ici parmi nous
et de vouloir eux aussi de profiter et de jouir de la culture francophone et anglophone Montréalaise.

J adore cette ville, merci encore d’avoir exprimé avec humour et tendresse le votre. En passant je suis pas le gars de la télé, je suis un infirmier.

Tout à fait d’accord avec le commentaire #29 de Raman; les anglos doivent faire un effort d’ouverture. Une plus grande volonté des leaders est effectivement souhaitable.

Le texte de M. Freed est justement cette forme d’effort; un texte rédigé en français et publié dans un média francophone.

Hier, Urbania publiais le même genre de texte d’une anglo qui était très bien, il était, par contre, en anglais; c’est comme une ouverture à 2 vitesses!

L’ignorance volontaire n’est pas souhaitable. Quand on parle d’ouverture c’est aussi simple que d’écouter la SRC 1 fois semaine, de prendre un journal franco et de lire quelques articles. De le faire volontairement plutôt que par obligation.

J’ai beaucoup de connaissances à Montréal qui sont des couples anglo-franco. Je suis toujours curieux de savoir comment ils fonctionnent à l’intérieur de celui-ci, ça varie beaucoup!

If a majority of anglophones in Montreal could make the effort of learning French just like a majority of francophones in Montreal make the effort of learning English, there would be less ignorance, fear and hatred. Le français régresse sur l’île de Montréal non seulement pour ce qui est du nombre de francophones, mais aussi en ce qui concerne la qualité de langue écrite et parlée par eux.

Très beau texte et écrit à un moment approprié. Malgré nos différences, nous ne faisons qu’une seule et même nation. Avez-vous entendu parler du terme « Québec bashing »? Le terme n’est pas « french-canadian bashing ». Les anglophones qui habitent notre province subissent en même temps que les francophones cette discrimination du ROC. Nous sommes la province la plus progressive et la plus bilingue dans un Canada de plus en plus conservateur et nous en sommes fiers. Nous sommes tous Québécois. Respectons-nous avant d’espérer recevoir le respect du Canada. Je suis un francophone souverainiste et NON, je ne désire pas l’assimilation complète ni le départ du Québec des anglophones.

HA HA HA!!!
La rue De Leppy.. Gen manz…
Je suis ambulancier à montréal et reconnaît là dedans beaucoup de vrai sur, les anglais et les juifs de montréal…
Avoir dit ça… j’Maurais fait traiter d’antisémites xénophobes..
GOOD JOB monsieur Free….
Pourquoi tant de Haine, hein???

Cher M. Freed,

Sachez d’abord que je suis née de père Québécois et de mère Écossaise (Glasgow).

Votre histoire (votre vécu) me plait énormément de même que les faits que vous rapportez tout comme, j’en suis sure, mon histoire vous plaira.

Lorsque mes parents se sont rencontrés, papa ne parlait pas anglais et maman ne parlait pas français. Leur relation s’est développée, au tout début, avec des dictionnaires français-anglais et anglais-français. D’ailleurs, ils fêteront 50 ans de mariage l’an prochain.

À la maison nous avons comme langue maternelle le français car ma mère a eu le grand souci de s’intégrer à la communauté francophone et l’a fait par respect pour sa belle-famille et pour le bien de ses enfants.

Cependant, l’anglais a toujours été présent dans nos vies, mes grands-parents maternels ne parlaient à près pas le français.

Les petits-enfants (3/4), de mes parents, ont fait les matières intensives en 6e année – dont le tiers du parcours se passe en anglais. Le 4e a fréquenté un Prep School US pendant 2 ans et fréquente maintenant un collège Américain (+ NCAA). D’ailleurs, mon fils me reprend assez souvent pour mes »défauts de prononciation » puisque j’ai un anglais plutôt fonctionnel (mais tout de même efficace).

Dans les années ’70 et début ’80 le bilinguisme n’était pas autant nécessaire que maintenant. Mais au delà du bilinguisme nécessaire, il y a nos origines anglophones pour lesquelles nous avions à cœur de partager avec nos enfants.

Par contre, notre fort sentiment d’appartenance francophone vient certainement du fait que ce sont les français qui ont, les premiers, colonisé le Québec – la Nouvelle-France.

Ce qui me déçoit le plus ce sont ces anglophones vivant au Québec – et ces immigrants – qui n’ont aucune considération pour notre culture française, celle que ma mère a tant respectée en se faisant un devoir de ne parler que français à la maison.

Ce qui me déçoit, voire me choque, ce sont ces anglophones qui, à chaque fois que nous voulons faire valoir cette identité (élection du Parti Québécois, loi 101, référendum, etc.) menacent de quitter le Québec. Je ne rêve pas, ils sont bien réels… Le Québec c’est une province d’abord et avant tout francophone !!!

Et, est-ce que nous avons ne serait-ce qu’une seule fois, une seule, menacé de chasser les anglophones du Québec pour faire reconnaître cette identité. Si oui, faites-moi le savoir ! Alors, pourquoi cette continuelle »menace » de quitter?

En ce qui vous concerne, merci de partager une »vie commune » québécoise, sachez que nous ne demandons que cela; à moins de radicaux, ce qui n’est pas souhaitable non plus.

Tout ce que je demande, pour ma part et certainement – je l’espère – pour notre part c’est la reconnaissance : ce dont VOUS faites preuve indéniablement dans votre écrit, votre vie.

Alors, c’est quoi cette »peur » de perdre le statut en tant qu’anglophone, avec la Loi 101 par exemple ???

J’ose espérer que vos enfants, comme les miens, ne se poseront même plus ces questions… que le français au Québec sera une »normalité » plutôt qu’une »adversité ».

Ce fut un plaisir de vous lire…

M. Freed,

J’ai trouvé votre texte très candide, mais surtout emplit d’humilité et d’une grande fierté d’avoir appris le français pour le plaisir de l’apprendre. À mon arrivé au Québec (en 86) moi aussi je l’ai appris « sur le tas » simplement parce que j’ai aimé cette belle langue qu’a mes yeux avait quelque chose de familier. J’espère que votre texte saura rallier plus des gens, qui comme vous (et moi…) aimons le Québec au-delà de toute frontière établie par l’homme.

Bonjour Josh,

J’ai aimer votre article. Ma famille est francophone mais J’ai vécue les premier 5 ans de ma vie au États Unies. Alors, ma premiere langue a été l’anglais et j’ai apris le français en revenant. Sa été trés difficile pour moi et je l’ai apprise ‘kicking and screamimg’. Aujourd’hui, J’apprecie ce que j’ai et je ne me considere plus francophone ni Anglophone. I am something else…non-définie mais fiere et c’est correcte comme sa. On peut dire bilingue mais c’est plus encore. J’ai adopté les deux culture et je m’en recent plus riche pour l’avoir fait. Aussi, j’ai resté a plusieur place au Canada et j’ai toujours été bien reçu. Il a du monde anti-Quebec comme du monde anti-Canada mais quel grâce, les deux sonts une minorité.

Martin

bonjour,

J’habite l’ile maurice ou Mauritius.
Une petite ile a l’est de Madagascar (Afrique)
Langue officiel Anglais
Langue utilisée :Francais
Laugue parlée : le Creole Mauticien

alors ici, dans la meme phrase vous pouvez avoir 3 langues. c’est assez courant.

Et vous avez raison, Modern Family c’est super 🙂

bonne journée

Good piece!

I am writing this in English on purpose. Just to make a point. I am from Chicoutimi where there are NO Anglophones. I have lived in the US for 29 years and have learned 3 more languages since. I still consider myself passionately Quebecoise, but one who is also a citizen of the world. I live in Mexico half the time and yes, everything goes on in Spanish. Beautiful language and culture.

The more differences you see, you then discover the more similar we are all. I would recommend to all human beings that at least they learn a second language/culture before judging others if they must.

« Travel is the antidote to bigotry and narrow mindedness ».

tres rafraichisant de pouvoire partager avec un Anglo l’Fun sa réalité.
sa me redonne espoir en cette ville.
cela dit ca n’enleve en rien les calamités écrit dans la presse anglophone a notre sujet.
cette manie de vouloire passer pour des martyres,que votre communauté a meme refiler aux immigrants de langue anglaise.
bref MERCI,pour ce partage et cette amorce de dialogue.
si les anglos de votre especes prenait le plancher plus souvent plustot que laisser la place aux Rhodésiens,le climat de cette ville en serais meilleur.
croyez bien que la pluspart des Québecois Francophones ne demande qua s’ouvrire a la réalité de sa minorité Anglophone.
le clergé catholique a commis bien des erreures du temps de son influence,et plusieurs d’entre nous avons encore l’image du riche anglos british ou écossais méprisant.
c’est a vous de changer tout ca !
de sortire des gethos et de vous faire connaitre autrement que par des Mordecai Richeler et autres du meme accabit.
encore merci pour votre voix audessus des blasphemes.

Monsieur Reed,
Un profond merci.
Vous n’êtes pas passé à l’attaque, vous auriez pu. Vous n’êtes pas amer non plus, ni cynique, ni accusateur. Coeur et esprit ouvert. Merveilleux.

On m’accuse d’être une anglaise. Je suis pourtant de souche entièrement québécoise – mon père est gaspésien et ma mère montréalaise. Je suis née à Hull et je vis au Québec depuis 1974. Moi aussi j’ai voté pour René et pour le oui.

Mais j’ai été élevée à Ottawa – la trop prudente – et je suis parfaitement bilingue, d’où le sobriquet de l’Anglaise.

Je connais les deux cultures, je vis à cheval sur les deux, et j’ai deux identités culturelles (faut voir Yes sir! Madame de Robert Morin pour comprendre tout ce que cela veut dire!).

J’aimerais bien que mes amis québécois puisse jouir avec moi des émissions telles que « Little Mosque on the Prairie », « The Nature of Things » et « Being Erica », des joyaux de la télévisions canadienne anglaise, et mieux comprendre la finesse, l’intelligence et l’humour des anglophones du Canada.

Autant que j’aimerais pouvoir faire connaître Richard Desjardins, Samian et « La Galère » à mes amis anglos d’ici et d’ailleurs.

On m’appelle l’anglaise – c’est pour taquiner, on s’entend. Mais dans ce sobriquet je crois qu’il y a les racines de plusieurs peurs, dont celui de se « mêler » à l’anglais, de peur de disparaître. N’est-ce pas ce qui arrive à tous les francos hors-Québec? Il s’assimile, il disparaît.

Merci de vous adresser aux francophones, qui ne vous connaissent pas très bien, je crains. Merci d’initier.

J’admire ce geste, comme j’ai admiré le geste de ces deux femmes musulmanes qui se sont présentées au maire d’Hérouxville.

Car moi, je vis à cheval sur deux cultures que j’aime et que je respecte. Elles sont en guerre l’une contre l’autre. Je suis en mesure de voir et d’apprécier l’incompréhension, l’ignorance, le manque d’intérêt, et la mauvaise foi qui existe de part et d’autre.

J’ai hâte que le Québec se réveille – non seulement à son droit à la souveraineté, mais au fait que l’ennemi qu’il perçoit n’existe plus tel qu’il le dépeint, tel qu’il le croit.

Le goût de la souveraineté peut (et doit, je crois) vivre et croître sans la haine des anglos.

On peut s’affirmer sans écraser, rejeter, haïr l’autre. Ce n’est tout simplement pas nécessaire.

Et c’est entièrement dépassé. L’ennemi de l’imaginaire souverainiste québécois n’existe (presque) plus.

La langue est-elle menacée? oui. Devons-nous la défendre? Absolument.

Mais c’est la réalité de toutes les cultures et langues minoritaires de la planète, pas seulement la nôtre.

Monsieur Freed – vous avez fait le chemin que les québécois vous ont demandé de faire dans les années ’70. Plusieurs anglos québécois et canadiens l’ont fait.

Merci. À tous et chacun d’entre vous, merci.

C’est superbe! Merci, Monsieur! Votre plume peut probablement encourager d’autres personnes à faire comme vous. C’est tellement nécessaire!

Madame Maxwell est-ce que vous dénoncez aussi le racisme de certains québécois envers les « autres » Québécois (anglos) et les canadiens… arrêtez de brailler que les autres sont racistes envers nous quand le québécois moyen est assez raciste merci.
ARRÊTEZ de jouer au victimes…
Have a good day mam!
Merci monsieur Freed.

Hi Josh, This is a great commentary. I particularly appreciate how you point out that Anglo families are making sure that their children are educated in French. I think we should be proud of our important contribution to the ‘protection’ of the French language and advancement of a bilingual society. I hope this fact get more attention in the future.

Vraiment beau a lire jai toujours apprécié en tant que québécois , côtoyer des gens comme vous. Le Québec lui deviendra ce que le Québec deviendra mais ce sont des gens compréhensible et tolérant que nous devont engendrer, dans l’unité . J’ai apprécié cette lettre lors de mon parcours matinal pour me rendre à ma job . Bonne journée je rentre travailler avec des (mes) anglais! 🙂

Monsieur Freed,
Merci pour ce super témoignage. Je suis Québécois et Montréalais et je suis d’accord avec vous. J’ai des amis anglophones à Montréal à qui je n’ai jamais parlé français. Non pas parce qu’ils ne le parlent pas mais bien parce que j’aime aussi la langue anglaise. Pourtant je suis inquiet du recul du français à Montréal et je suis un fervent défenseur de la langue française et du Québec.. Je lis les journaux anglophones et francophones qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs mais je ne connais pas Marie Mai. Peut-être parce qu’elle ne fait pas de jazz ?
Je déplore la haine qui se déploie dans les journaux anglophones vis-à-vis du Québec. Cette hargne ne peut que dégénérer vers de la violence. J’aimerais entendre une dénonciation de ce Quebec Bashing de la part des Anglophones, Allophones et Xylophones québécois. Nous devons parler d’une seule voix contre ces agressions.

Dear Josh…

Après avoir lu ce matin, les inepties intellectuelles de Mme Licia Corbella du CalgaryHerald,
http://www.calgaryherald.com/opinion/columnists/Corbella+third+Quebec+voters+bigots/7196024/story.html

votre article est un baume réconfortant et plaisant.

J’ai toujours aimé votre humour (je tente de ne jamais manquer vos apparitions télé car je ne lis pas vraiment les journeaux) et je vous serais gré de bien vouloir glisser un mot à Licia!!

Merci de tout coeur! And take care, my friend! §:c)

Bravo et grand merci à vous M.Freed pour ce magnifique témoignage .Je suis très fière ce matin.

Merci

Bravo, Josh. I am a transplanted Montrealer – now living in Madison, Wisconsin, with a francophone mother and anglo father. Life in my family was interesting to say the least. I love your blog and inet to continue following it!

Bravo Josh Freed pour ce témoignage si sincère et si touchant. À tous mes amis francophones qui voient trop souvent les choses de façon simpliste et non nuancée, nous sommes privilégiés de vivre dans une société où les rêves et les aspirations de tous peuvent contribuer à créer un monde meilleur et surtout…plus tolérant.

Monsieur j’allais dire l’exceptions mais le mot n’est pas juste, je suis sur qu’il y a beaucoup de gens comme vous. En fait j’aimerais vous rappeler que nous traversons tous un age ou l’étranger nous fait peur puis peu a peu nous apprenons a le connaitre et découvrons que c’est ainsi qu’est faite la vieet que c’est la richesse du monde, a moins de tous vouloir devenir des clones. Monsieur, je suis heureux de vous connaitre et vous respecte. En fait le plus difficile est de se rende compte, qu’il y a des gens pour des raisons qui leurs sont personnelles vivent le grand repli, et ont plus tendances a régresser qu’a évoluer, Aurevoir, monsieur

Que c’est beau & vrai…je suis francophone et je vis avec un anglais qui parle très bien français… Nous avons des amis franco & anglais et nous navigons très bien dans ce milieu de vie… Nous voyons seulement que depuis les éléctions une grande différence comme si ce n’était plus ok… mais ce n’est pas cela l’enjeu important… c’est de retrouver un équilibre financier, afin que nos anglophones et francophones puissent travailler et payer les factures qui montent à une vitesse vertigineuse…. l’épicierie, les taxes scolaires & municipales, les impôts, etc…. Nous avons tous besoin d’aide, mais pas de se chicaner avec la langue…

Merci Josh, un très beau billet qui m’a vraiment touché. Je suis fier de t’avoir comme concitoyen.

Merci, Josh.

Je suis anglophone, juif, et Québécois aussi! Pour moi aussi, c’est dans ma sang!

Go habs go!

Bonjour Monsieur Josh,

Votre témoignage est à la fois touchant et plein d’espoir : je vous admire beaucoup, tout comme votre ouverture et votre amour de Montréal. Vous montrer qu’il est possible d’établir une solidarité entre les fameuses « 2 solitudes », moi qui ai dû sans cesse me battre pour faire respecter la langue française, puisque née à Sudbury et ayany vécu à Toronto, Vancouver et dans l’Outaouais.

Bien à vous,

Nathalie Bouchard

je lis votre texte et on dirait que je lis la realite de mon conjoint! il est anglophone de montreal,mais lui n’est pas juif par contre son nom de famille est francophone,a cause d’un de ces ancetres qui a emigre en ontario puis tranquillement venu au quebec et de mere irlandaise,ce qui fait que son calvaire est que personne ne comprend pourquoi il ne parle pas francais avec un nom pareil et les gens se fachent!,comme si tous les quebecois qui on un nom de famille anglais savent automatiquement parler anglais!.Mon point?… le manque de connaissance entre les deux peuples(parce que c’est ce que c’est!)est ce qui empeche le peuple quebecois d’avancer.Oui mon conjoint vit maintenant en francais(a cause de moi) et oui mes enfants parle Franc-Anglo,meme si on se force a vivre et parler bien les deux langues a la maison.ce qui m’atriste dans ce genre de vie est l’approche des gens en general,lorsque nous sommes dans un milieu francophone,Keith(mon conjoint)se fait toujours regarder comme un etranger,pourtant il est ne ici et sa realite et la meme que tout quebecois! Et lorsque nous sommes dans un milieu anglophone c’est moi et les enfants qui se font juger.L’ignorance et la betise humaine sont notre pire ennemis! merci pour le partage.

Bonjour M Freed! Cool quel bel article! J’ai fais mon secondaire au Collège de Montréal (derrière le vieux Forum) et ce que vous écrivez j’ai pleins de chums qui l’ont vécu… Je suis Indépendantiste depuis toujours mais le Québec c’est aussi avec les anglos et nouveaux arrivants! Merci de mettre un beaume sur nos idéaux meutris par l’histoire du Metropolis! Bonne journée Mec!!!

Manon, s’il fallait généraliser toujours comme tu le fais en parlant d’attentat raciste, ça voudrait bien dire que tous les étudiants sont des casseurs ? Je crois pas. C’est pas un raciste le monsieur, c’est un malade. Il aurait été suédois et noir….s’en aurait fait tout de même un malade, mais….tu l’aurais surement vu différemment.

Nous avons été élevés dans le « West Island ». Pour nous parler anglais n’était pas une option. Nos voisins, nos amis étaient souvent des anglophones, qui oui pour la plupart parlaient aussi le français. Encore aujourd’hui, je m’applique à écrire mon français impeccable et je suis fière d’être francophone. Mais je m’applique aussi à parler un anglais impeccable et je suis fière que mon père m’aie encouragé à parler anglais, langue des affaires et des voyages comme il disait. Je pense qu’aujourd’hui c’est PRIMORDIAL d’apprendre les DEUX langues, autant pour les francophones que les anglophones. Comme c’est aussi primordial que nos jeunes apprennent à mieux écrire leur français. C’est un cadeau que nous pouvons nous prévaloir au QUÉBEC. Pourquoi en faire une guerre???

My name is Caroline and I admit I’m still French-quebecor and I am willing to travel with you. Merci M. Freed

Je rêve de se jour où l’on vivra ensemble et que l’on partagera en toute égalité. De ce jour où nous seront tous mélangés et moins dans nos quartiers respectifs. J’ai eu un copain anglo, une meilleure amie Anglo… ils parlent le français si bien qu’on ne peut pas le savoir à moins qu’ils nous le disent…

Bravo! Monsieur Josh Freed pour ce superbe témoignage que je partagerai au plus grand nombre possible. God bless you! I give you A+++++++++ pour vos écrits empreints de sagesse, d’empathie et de compréhension, pour les uns et les autres!

Cher Josh,
Je suis une Québécoise non-juive qui a fréquenté le Hebrew U à Jérusalem. Le peuple juif m’a toujours inspiré car il a survécu, résisté à l’assimilation et conservé sa langue. Nous avons beaucoup plus de choses en commun qu’on ne le pense. Les paroles de Ha Tikva (l’espoir) « Lihiot am hofshi, be eretzenu » (être un peuple libre sur notre terre), expriment fort bien mon aspiration nationaliste. Si rencontre passe par le cœur, le mien vous est tout grand ouvert.

J’aime bien votre texte cest super, ce que jaime le plus cest la loi 301 pour empecher les francophonne de quitter l’ile de montréal , merci de nous faire prendre conscience d’une foule de petite chose.

Oui, je ne pourrais jamais me passer du magnifique et satirique sens de l’humour *juif anglophone* de Larry David! Moi, je suis québécoise francophone nouvellement montréalaise westislander, mais mes icônes culturelles sont majoritairement anglophones nord américaines aussi, tant au niveau des auteurs que la télévision et le cinéma.

Merci Josh, quel superbe texte. Je lis tes chroniques avec enthousiasme depuis plusieurs années mais celle-ci; tout simplement parfaite. You ROCK.

M.Josh Freed, pour un anglophone vous écrivez très bien en français. Si toutefois vous avez écrit ce texte en français. Je vous en félicite. L’ironie du sort c’est que j’ai été élever dans un milieu anglophone tout en étant francophone. Alors je suis affublé par les mêmes caractéristiques de défaillance du vocabulaire que vous. Ce qui fait de nous une société distincte!

Good morning, afternoon or evening…, nah, goodnight. My name is Claude, i’m french, no no not a cyborg just french. I’m not from Montreal but from a small community up north in Abitibi. No. I’m not jewish and je peux vous le dire je ne pratique nothing non plus.

M. Votre témoignage me touche profondément.

Le plus sincère des merci just for you.

Claude

Je ne laisse jamais de commentaire mais cette fois-ci j’y suis obligée… Merci, merci, mille fois merci monsieur pour cet article qui a été comme un baume sur mon coeur meurtri après tous les commentaires de haine que j’ai pu lire dernièrement, et ce des deux côtés. MERCI monsieur Freed

Bravo Josh. Lui et moi partagent des racines semblants et nous deux sentent le devoir de compenser pour les faiblesses de nos confrères et consoeurs anglos / allo moins ouverts et plus isoles dans leurs ghettos.

M. Freed,

Votre parcours et vision des choses est fascinante et réconfortante. Ma famille et moi avons vécu un parcours semblable, quoique de l’autre côté de la médaille.

Mes parents venaient d’une famille francophone du Manitoba déménagée à Québec alors que mon père n’avait que 17ans. Une fois ici, les Québécois ‘pur sang’ nous percevaient comme des anglos à cause de notre accent, et disons que l’intégration prit un certain temps.

Né à Québec, comme votre fils, j’ai eu la chance de grandir dans les écoles anglaises tout en parlant le français à la maison. Ceci m’a ouvert tant de portes aujourd’hui, autant sur les gens que je rencontre, les milieux que je fréquente, les emplois que j’occupe, que les portes de mon esprit … il s’agit là probablement du plus beau cadeau que mes parents m’ont fait.

Il est de mon opinion que dans son entier, le Québec est une entité qui ressemble beaucoup plus à votre parcours et le mien que ceux des gens qui tentent de tirer une ligne de division dans le sable (et tragiquement pour certains, dans le sang) entre anglophones et francophones et vice-versa.

Ma génération a commencé à apprendre l’anglais à partir de l’age de 10ans dans les écoles primaires, j’en aurai bientôt 33 aujourd’hui, et je connais très peu de québécois francophones de mon age qui n’ont pas grandi avec les Seinfelds, Friends, Fresh Prince of Bel-Air, les Mitsumi Takahashi … et j’en passe.

L’avenir du Québec est dans les nouvelles idées, dans la réconciliation, dans la compréhension que le multiculturalisme est une grande richesse. C’est avec de grandes personnes comme vous et votre femme, qui ont su s’éloigner des positions faciles et qui ont sû jeter des ponts que la réconciliation a débuté il y a longtemps. Par l’exemple de gens comme vous, ma génération se fera sa propre opinion et ne verra pas les anciennes amertumes comme des points de vue diamétralements opposés. Le Québec, c’est un endroit unique au monde, qui ne serait pas l’ombre de ce qu’il est s’il n’y avait ni anglais ou français. Chérissons nos différences, elles font qui nous sommes.

Yours truly,

Ce n’est pas la première fois que je vous lis Monsieur Freed et comme toujours vous êtes très intéressant.

Merci beaucoup pour ce magnifique articles qui devrait être lu au parlement québécois et canadien.

Merci Josh Freed! je suis née à Montréal de parents venant de l’europe de l’est. J’ai grandi à Pointe-Claire et mes parents avaient décidé que j’aille à l’école française, et ça, avant la loi 101, parce-que comme nous sommes en effet une famille anglophone/allophone vivant au Québec, je devrais être bilingue , et ça sera la meilleure façon pour apprendre le français. Et j’en suis très, très, très contente de leur décision. J’adore le bilinguisme de Montréal, ce « franglais ». Travaillant en France, j’ai pas pu supprimer mon accent québécois pour longtemps, et en effet, j’ai arrêté d’essayer: j’en suis fière!

Monsieur Freed,

Vos élégants écrits traduisent parfaitement bien ce que beaucoup de francophones et d’anglophones pensent. Merci de nous offrir ce baume rempli de lucidité et de vérité. Vos propos font énormément de bien.
Merci.

Mr. Freed,

Can you translate this text in English and get it publishied in ROC?

That would be of help right now.

Nicole Bouchard
Proud bilingual Montrealer &
French Canadian who’s been friend with many Montreal and Canadian English speaking people.

Salut Josh,
Moi, comme toi je suis né anglophone. Le Québec est mon pays d’adoption depuis 1972. Au moment d’un lancement de livre j’ai demandé à Richard Desjardins d’écrir comme dédicace, »pour le Gringo assimilé ». Quand j’ai serré la main de René Lesvesque je soufflait dans son oreille, « Me v’là, un autre ‘bloque’ pour le OUI. » J’était porte parole pour le Parti Vert en 1989. J’ai un fils bilingue que se sent 100% québécois francophone. On est partout. Il faut se le dire. « Je suis québécois dans mon coeur. »

Tres interessant votre texte, si plus de gens pouvaient le lire, …je suis un francophone et j`ai travaillé en anglais presque toute ma vie d`abord dans un centre de distribution et comme facteur dans ville St Laurent, si on pouvait regarder la langue comme un outil de plus pour s`épanouir, on ne verrait pas ces chicanes puériles, je sui fier d etre quebecois de langue francaise et aussi fier de pouvoir parler l`anglais, dommage que cette bi*polarité, ne puisse rassembler les deux camps…..

M. Freed,
Je vous invite à boire une bonne bière de microbrasserie québécoise afin de vous remercier pour cet article si inspirant!

Enfin un texte « dépolarisé »Merci.

M. Freed, vous ressemblez a 99% de mes connaissances anglo. Mais, force m’est de constater (encore), à quel point les humains sont xénophobes de nature, quelque chose d’inné je crois.

Une lumière au bout du tunnel, quand Québec aura son club de hockey, nous pourrons, ensemble, haïr les fans des Nordiques! En attendant je vais continuer de stigmatiser les « 450 ». loll!

Bonjour mon nom est Andrée et je suis francophone..du Bas st-Laurent et j’ai énormément apprécié votre article..

Un ami, anglophone tout comme vous, m’a fait parvenir le lien vers votre texte. Je l’ai lu avec grand plaisir et je souhaite que plusieurs autres le liront.

Bravo et merci.

Bonjour M. Freed,
Je crois que nos deux communauté pourraient se « marier » plus rapidement si on devenait un pays. Le peuple francophone n’aurait plus a craindre l’assimilation car sa culture serait mieux protéger sans pour autant nuire à la culture anglophone. Ça serait un pays extraordinaire, plusieurs cultures pourraient se développer. J’en suis certaine. L’indépendance d’abord pour notre survie!
Merci,
Francine Breton

Quel article fantastique! Franchement, comme on dit si bien en »franglais » »you hit the nail on the head. »

Je partage! Et je vais continuer à vous lire!

Natalie

Merci Josh, j’ai un nom anglophone et parle très mal anglais; les circonstances!
Mais de la chicane je n’en voie pas dans ce Montréal que j’aime.
Ce sont des politiciens fédéralistes qui se font du capital politique avec les menaces de chicane linguistiques et qui veulent nous convainquent que nous sommes tannés des référendums. Pour ma part j’aime plutôt ça!
C’est tellement rare les occasions de discuter ensemble, ça fait travailler du monde et ça coute moins chère que la confrontation.
Vouloir se faire un pays francophone, tolérant et ouvert, différent du reste de l’Amérique ça n’a rien à voir avec la difficulté de communiquer entre culture et c’est une vision que je veux bien partager avec tout les québécois.

Merci Josh de nous offrir, à tous, une nouvelle façon de voir l’autre culture à laquelle nous sommes constamment exposés. Ça fait chaud au coeur!

Wow, Josh !
Je suis tellement heureuse que vous ayez pris le temps de nous partager votre expérience !
Merci |

Simply merci! Je fais partie du 4% et j’en suis toujours ressortie sans manque de respect, de jugement ou tout autres questionnement qui aurait mis en cause la disparition de ma langue.
Bravo pour votre article!

Merci Monsieur Freed. Je suis conscient qu’on doit faire des efforts pour assurer la survie de la langue française au Québec. J’adore ma langue maternelle, mais comme beaucoup d’entre nous j’ai grandi dans un bain de culture autant francophone qu’anglophone. Ça fait de moi une personne plus ouverte…

Un texte honnête et sensible. En considérant que chacun doit faire sa part, tant sur le niveau tolérance que du respect, les relations anglo/franco en devenir ne peuvent qu’être meilleurs.

Bonjour Josh.

Si j’étais Montréalais, je me ferais un honneur de rechercher votre amitié.

Mais je suis de Sherbrooke, ville ou les rapports entre Anglo et franco semblent aller pour le mieux.

À vous lire sur Montréal, et ceux qui sont restés, donne envie de mieux les connaitre, et plaisir a découvrir votre ville par vos yeux.

D’un Québécois à un autre.

Merci !

Bonjour Josh
Merci pour ton beau texte, il est inspirant.
Comme tu es francophile, je suis anglophile, ce fait parti des peu nombrteux qui ont eu une vraie conversation avec des anglophones (bilingues/multilingues). Mais voilà, il y a quelque chose que je ne comprends pas toujours: « pourquoi, si vous n’avez pas aimé ni Toronto, ni Ottawa ni Vancouver (ce qui est plus rare chez mes amis), etes-vous encore attaché au Canada? Etes-vous si fier de Harper et même des 10-15 dernières années de la politique canadienne? D’avoir perdu notre cédibilité internationale, de nos positions envoronnementales, etc. Je crois que la culture anglophone de MOntréal est unique (différente de celle des maritimes, de toronto et des autres communautés anglpphone en amérique du nord) et devrait être protégé. Pourquoi celà serait-il impossible de vous protéger dans un Québec souverain? Souvent, je crois que vous ne chercher pas le bon protecteur (vanada anglais qui ne vous ressemble pas), plustôt que de lutter à nos côté pour reventiquer le respect de votre différence auprès du Canada…

D’un franco qui aime discuter d’idées avec les québécois de tout horizon 🙂

J’ai toujours pensé étant petite que mon père avait un wititer (lire weedeater). Malgré les nombreuses heures d’apprentissage de l’anglais à l’école, je suis arrivée sur le marché du travail à Montréal et me suis fait refuser mon premier emploi parce que je ne parlais pas assez bien l’anglais. Aujourd’hui, j’ai beaucoup appris, mais j’ai toujours du mal à dire correctement les mots 3 et arbre! Si tout le monde pouvait penser comme vous, les gens auraient moins peur de se lancer à l’eau et de parler leur langue quelle qu’elle soit. De toute façon, on finit toujours pas se comprendre. 🙂 Cheers!

Moi je suis d’origine Italien du coté de mon père et Norvégien du coté de ma mère , je suis parfaitement bilingue et j’aime le Québec pour mon travail je dois voyagé partout au canada et aux États Unis le fait que je suis bilingue m’aide énormément et je crois que les Québécois sont une race Unique au monde car nos diversités font de nous des gens plein de talent Josh great article we are all in this together we need to move forward
Merci

Bien fait, Josh! Well done! Maintenant, je vive a Calgary, mais je suis une anglophone quebecoise vraiment. Je suis nee a Montreal; c’est la plus interessante des villes en Canada. I truly hope that what you predict for my birthplace will come to pass.

Je suis aussi anglophone mais comme mes amis disent « tête carré avec les coins arrondis ». J’ai appris le français a l’école, en écoutant la radio et en jouant avec mes amis. Mes enfants sont aussi bilingue et je trouve ca merveilleux! Être bilingue est une opportunité a ne pas manquer! Merci M Freed, I will share your article with my Anglo friends.

Réponse à Serges Péladeau,

L’indépendance du Québec n’est pas basé sur la langue uiquement. Ce n’est même pas le premier arguement.

L’indépendance d’un peuple vis-à-vis un autre, la reprise en main de son destin de son économie de ses valeurs. Voilà pour moi ce qui prime avant la langue parlée à la maison.

Merci Josh, je ne fais jamais de reply en lisant des messages ou des blogs du genre mais ton message me rejoint et me touche, ca fait du bien. Surtout que depuis cet attentat lors des élections j’ai pu lire bien des posts haineux francos/anglos et je trouves ca absolument déplorable… Être séparatiste ce n’est pas être anti-anglo, il y a comme un malentendu à cet égard on dirait (sauf chez certains épais peut-être!). Je crois qu’au contraire, si ce que je qualifie d’utopie (vu la peur évidente causée par l’ingnorance moyenne des québécois) d’un Québec souverain se réalisait un jour, il n’en résulterait qu’une ouverture plus grande car le sentiment d’être menacé d’assimilation et surtout de se faire « fourrer » disparaitrait, il n’en résulterait qu’une ouverture plus grande.

Merci pour ton témoignage

I’ve been reading Josh’s work for many years in the Gazette. To see him here, is brilliant!

J’espère que madame Marois lira cet article. Il s’agit d’un guide pour montrer que le français et l’anglais peuvent coexister. Cela conduira à un Québec fort, à la fois économiquement et socialement.

C’est une force de connaître les deux langues. Avec ce type de force que nous pouvons être confiants dans notre société distincte. Avec la capacité de parler et de lire les deux langues nous n’avons pas besoin d’avoir peur. Avec les deux, nous allons grandir et réussir.

La tolérance est nécessaire non seulement pour les personnes anglophones, mais des francophones ainsi. Peut-elle être assez fort pour nous tous, Québécois? T-elle nous conduire à une société plus riche? J’espère vraiment qu’elle le fera.

I will be sharing this article with my anglo friends… And if my french is a little messy, I’m sorry. I’m still learning.

Comment se fait-il qu’il n’y ait, au Québec, pas plus d’anglo-québécois ouvert comme vous ? Et que l’on n’entende pas plus souvent des propos d’ouverture comme le votre ? On a plutôt l’impression que les anglo-québécois ne veulent rien savoir du Québec ou au pire méprise la culture Québécoise. Pourtant, si les cultures complémentaires que sont les francophones et les anglophones s’unissaient, le Québec serait un des hauts lieux de l’Amérique. À nous de choisir !

Oui c’est bien ce petit échantillon de vie Anglo Montréalaise, mais la réalitée est plutôt différente… Les Québécois sont 6.5 million de Francophones qui forment une population pratiquement insulaire sur le Continent Américain. Aussi, notre survit n’est pas du tout assuré. La culture Américaine pénétrant de plus en plus dans nos vies de tout les jours, le terme Québecois s’enlise dans son identité de plus en plus éprouvé par cette Économie Anglo-Saxonne. Nous sommes 6.5 million dans un océan de 337 million d’Anglo/Allo… Si nous apprenons pas à défendre notre langue, notre identitée et à établir des règles pour s’assurer de son évolution, nous allons simplement mais surement atteindre notre destination finale: L’extinction!

Si tout le monde avait l’attitude que Mr. Josh Freed, tout le monde pourrait etre bien dans une province pleine de culture, de beaute, et de vie! Il faut parcontre, avouer que montreal est mise appart de reste du quebec, sa propre petite communaute appart des autres. MOi aussi j’ei vecu a Vancouver (apparament plus recemment que les gens ici car oui mes ami(e)s, ils ont maintenant la poutine. Rien a comparer a une bone poutine quebecoise, mais pas pire!), et si ce n’etait pas des guerres linguistiques du quebec, je choisirait montreal a chaque fois. Maintenant a Winnipeg, je ne vie pas de debats pour savoir qui a plus le droit de vivre sa culture, sa langues et ses traditions, les enfants anglos et franco jouent tous dans les memes parcs, les parents envoient leurs enfants aux ecole ou il veulent, incluant les ecoles franco, anglo, immersion francaise…….
Le quebec me manque, et je me verrai toujours en tant que quebecoise, mais tant ou il y aura les tensions linguistique, et le que le debat de separation, je reste hors du quebec et devient manitobaine.
Merci Mr. Freed, pour votre article, ca donne esperance a mieux pour le quebec

Boinjours Mrs Reed mon nom est Eric et je suis un Francophone a 100 % … quand je lis votre texte sa me rend triste que en 2012 on ce chicane encore pour des stupidites comme sa … est-ce vraiment important que tu sois anglo .. franco .. apres tout on est tous des etre humains … :o(

J’aime beaucoup Josh et je veux bien le croire quand il me décrit les anglos de Montréal comme des québécois… mais j’ai ma claque de ces amours ponctuels des «anglos» pour les bon petits «francos» surtout quand ils ont la chienne au cul. Il fallait lire la haine misogyne et francophobe des journaux et édito anglophones pendant la campagne et la condamner.

J’ai ma claque des «ethnos» qui parlent trois langues mais qui ne sont pas fichus de me parler français -voir le reportage de la CBC sur Léo Bureau-Blouin où un joyeux tarla trilingue se vanter derrière son comptoir de fast-food, à Laval-des-Rapides, faire parler ses clients francos en anglais. Il fallait entendre la journaliste dire qu’au Québec, le français est LA langue officielle.

J’ai ma claque de voir Pauline Marois et Jean Charest croire devoir parler
anglais aux québécois et défendre du même souffle la Loi du Québec province unilingue française. J’imagine mal Mme Merkel, M Cameron, M Hollande parler une autre langue que la langue officielle de leur pays quand ils s’adressent à l’ensemble de leurs concitoyens.

J’ai ma claque de savoir les étudiants francophones obligés de lire leurs savants prof francophones en anglais parce que ça doit se passer en anglais comme le disait récemment le brillant Weinstock.

J’ai ma claque de savoir l’obligation de bilinguisme faite aux seuls francophones par la grande entreprise québécoise.

J’ai ma claque des «mandibules» et des «molassons» francophones qui retombent dans le travers du franglais et de l’anglais de cuisine dans leur communication inter-francophone.

Comment puis-je exiger, chez-moi, le respect de ma langue et de ma culture si je ne me respecte pas moi-même?

Bravo Josh, tu as mis le doigt sur le bobo. Nous québécois ne sommes pas un peu cons dans nos divisions politiques débiles, ne devrions-nous pas vous imiter et voter comme la communauté anglo -tous et toujours de la même couleur?

Merci Josh de souligner en filigrane notre peur chronique de nous assumer comme peuple, notre à-plaventrisme linguistique, notre matérialisme mortifère?

En réponse à monsieur Serge Peladeau, le but de l’indépendence n’est pas de se retrouver entre nous francophone mais de se batir un avenir collectif ensemble (toutes communautées inclues). Plusiers semblent croire que les séparatistes veulent l’indépendance dans le seul but de chasser ou écraser les anglophones. Le but de l’indépendance est le pouvoir de prendre nos propres décisions, de gérer notre économie, de créer nos propres lois et gérer nos impôts sans qu’il y ait quelqu’un derriere notre qui gère les cordons de la bourse. Oui, il y a la question de la langue qui entre en compte mais je suis certain qu’on peut trouver un moyen de protéger le francais sans offusquer la communauté anglophone et ainsi vivre ensemble. Je crois que l’incompréhension vient du fait que le projet souverainiste n’est pas assez clair pour certain ce qui fait qu’il voit le projet comme une menace à leur droits et acquis.

Nous savons tous que Josh Freed est Québécois. Sans trait d’union avec quelque mot que ce soit. Mais il prêche aux convertis, si l’on peut dire. C’est plutôt en anglais qu’il aurait dû publier ce texte, pour l’adresser à tous les Anglos qui se considèrent Canadian et non pas Québécois, qui se sentent opprimés parce qu’ils ne sont plus les oppresseurs, qui ont sur le coeur d’être la seule minorité utilisant la langue qui fut naguère celle de l’empire sur lequel le soleil ne se couche jamais, et qui véhiculent leur haine sur les médias sociaux. Des gens comme cette femme au nom à consonance grecque pour qui Pauline Marois est une nazie. Cet ado de l’Ontario qui dit aux Francos de retourner dans leur province (je me suis fait dire dans cette même province de prendre le prochain bateau pour rentrer en France – mon pays. Les velléités impérialistes ont la vie dure). Tous ces gens qui partagent la même langue natale que Josh et qui, eux, n’ont pas compris que les Québécois francophones cherchent à abattre les murs derrière lesquels les Anglos s’enferment EUX-MÊMES. À bas les « homelands » au Québec!

Vous m’avez fait rire, beaucoup… je suis une personne qui aime et s’intéresse à ce qui est différent et empreint de respect et dans votre texte, j’en ai ressenti beaucoup… merci

Juste un gros gros merci pour votre opinion… j`espere qu`il y en aura des milliers de plus comme vous qui accepteront le fait francais du Quebec avec un coeur d`anglais comme le votre!

Bravo pour votre texte dans l’Actualité. Après avoir entendu l’un de vos compatriotes hier matin à la SRC, je me posais de sérieuses questions. Ce monsieur nous qualifiait d’intégristes! Mauvais début pour une relation intéressante.
Yseult

Bonjour Josh Freed, J’aime bien votre texte, j’ai vécu à Montréal de l’âge de 10 ans à 22 ans, je suis francophone et comme vous j’ai de la difficulté à apprendre une nouvelle langue, pour moi c’est l’anglais. J’ai un accent terrible et après un cours intensif d’immersion de 4 mois je réussis maintenant à transformer les « r » anglais en « w » tricoter… Il fut un temps ou je ne pouvais pas trouver d’emploi intéressant à cause de mon unilinguisme, ce genre de situation devient très frustrante à la longue.
Donc, même si je suis en bonne partie d’accord avec vous, il demeure que le fait de ne pas pouvoir travailler et vivre en français peut-être très choquant pour un unilingue francophone. Comme vous je crois qu’il faut développer un mode d’apprentissage des deux langues pour TOUS les Québécois. Comment pouvons nous y arriver sans perte d’identité de part et d’autres… Les langues sont un outil de communication, mais lorsqu’on les étudie on comprend qu’elles illustrent aussi une façon de penser… vos mots qui forment des images différemment du contexte et du lien avec un autre mot, nos mots qui donne un féminin ou masculin à des objets, qui se montrent précis au point de créer plusieurs mots pour un même chose à quelques précision près…
Mais définitivement, si la majorité des anglophones de Montréal et du Québec pensent comme vous…Nous sommes sur la bonne voie pour trouver une façon de briser les deux solitudes et ainsi créer un Québec pour tous les Québécois…J’en rêve!!!

Mon fils est marié à une Ontarienne, ma fille à un descendant Irlandais…je travaille à apprendre à parler l’anglais mais Dieu que c’est difficile à l’âge adulte!

Salut,
Moi aussi j’ai été élevé rue de l’Epée, près Laurier. J’y ai appris l’anglais parce que les voisins qui étaient juifs ne parlaient pas français. J’ai même appris quelques mots en yidish.

Si les anglos du reste du pays avaient votre sens de l’humour, on n’aurait pas les problèmes qu’on a.

A shaynem dank

Bonjour, mon nom est Geneviève, je suis francophone et merci pour cette petite biographie, ça fait du bien de vous lire!

La peur de l’inconnu, voilà un grand obstacle à l’ouverture vers les autres, ça prend du temps, mais je reste positive, après vous avoir lu, le monde change, évolu, tranquillement mais sûrement!

Mon conjoint et moi, (très francophone de noms) élevons nos enfants dans les deux langues officielles car nous trouvons cela important, c’est un plus pour réussir dans la vie, pour s’ouvrir au monde, voyager, communiquer et évidemment pour se trouver un emploi, car il ne faut pas se le cacher…le français n’est pas la langue la plus connue au monde!
Pour terminer,je crois en la jeunesse pour franchir encore plus les barrières de la langue et accomplir de grandes choses, car c’est ensemble que nous accomplirons de grandes choses. Ce n’est pas en restant chacun dans nos coins, à bouder la culture de l’autre pour l’éternité que nous évolurons!

Je propose une petite solution, pourquoi ne pas prendre l’énergie et le temps gaspillé par plusieurs, envers les différences, pour parfaire leurs connaissances et apprendre une nouvelle langue…un pas vers l’ouverture et une barrière de moins!

Merci à vous, monsieur Josh Freed.

Josh Freed,
J’aime votre papier et heureuse de voir de l’exotisme dans Montréal! Salut,frère juif car moi, je fais partie de la Nation Innue et je parle Innu-Aimun et français. Ça me ferait plaisir de converser avec vous!Iamé! Salutations!
Nin, Shanimen Mishtanapeu = C’est mon nom dans ma langue maternelle!

Salut Joshs, comme tu vois, je suis presque un Deleppy, En fait, avec mes sept frères et soeurs, je suis de la neuvième génération des descendant de Vincent Longue Épée, Normand qui a immigré en nouvelle France en 1781. Selon les informations et les documents glanés sur internet, Vincent avait pour ancêtre du coté Français; Guillaume Alexandre Le conquérant, fils du viking Norvégien Rollon, Premier duc de Normandie et du coté Anglais, grand-père de William first, king of England et donc, ancêtre de Richard coeur de lion et Jean santerre. tout ça pour dire mon cher Josh, que nous sommes cousins toi et moi et comme tu parle de Montréal, comme tu te dis Québécois comme moi, je suis fier de partager mon ADN avec le tien.Bon, salut brother.You have a great attitude thanks for sharing.

Trop nice! Vraiment super cool! 😉 J’adore cet article et j’en conserverai quelque chose pour un bon moment. Merci, Thank you very much.

Belle leçon de français écrit monsieur Josh, je n’y ai remarqué qu’une seule faute… de frappe fort probablement. Merci de ce beau témoignage et chapeau pour le chemin parcouru entre la rue Deleppy et De L’Épée.

Ça fait un baume au coeur de lire votre texte; un texte rempli de bonne foi, d’intelligence et d’humour. Un témoignage d’ouverture et de sincérité, me semble-t-il.

Merci à vous, M. Freed.

Merci Josh !

Votre texte est merveilleux et très bien écrit. Je vous souhaite une vraie conversation avec beaucoup beaucoup de Québécois francophones.

Soyez heureux dans notre beau Québec !

La joie que j’ai ressentie à lire votre texte ne fait que prouver qu’au fond, tout ce qu’on veut, de part et d’autre, c’est d’être compris. God bless, and thank you for making my day. 🙂

Monsieur Freed, Bravo et merci. Anglo-Québecois comme vous je suis fier de MA province. Mes 3 enfants sont parfaitement bilingue et le Québec sera toujours « home sweet home! » pour moi.

Quel bonheur de vous lire, particulièrement après avoir parcouru, sourcils froncés, tous ces articles d’après la campagne électorale… Dites-moi, s’il-vous-plaît, qu’il y a beaucoup de vos voisins qui vous ressemblent, M. Freed!

I love you Josh !malgré que mes premiers mots en anglais à l’âge de 5 ans était…crazy nut car les voisins nous appelaient de damm frog Rouyn- Noranda était bilingue accause de la mine gérer par Toronto

Monsieur Freed, Il serait intéressant que vous fassiez parvenir votre livre «Vivre le Québec Freed !» aux journalistes anglophones qui se permettent de faire du «Québec bashing». Ce livre leur permettrait de s’ouvrir l’esprit plutôt que de porter des commentaires xénophobes et de profaner des conneries.

On peut mesurer les conséquences de ce misérable genre de journalisme (que l’on peut qualifier de terrorisme) lors de l’évènement du 4 septembre au Métropolis. Ce genre de journalisme qui incite un faible d’esprit à réaliser un attentat et active certains esprits violents au Québec.

Merci monsieur Freed pour votre œuvre.

Félicitation Vous avez tellement raison. Il faut arrêter de blamer tout le monde et commencer à travailler ensemble. Ce n’est pas seulement au Québec qu »il y a des francophones c’est partout au Canada…Franco manitobain…franco ontarien d
ans chaque province il y a des francophones. Mon fils est né en ontario de parents québecois. Ma fille est née à Québec et demeure au Nouveau-Brunswick.

Je suis bilingue et je peux voyager partout dans le monde, il y a toujours quelqu’un qui me comprends. Soyons fier de notre de notre province et consacrons notre énergie ailleurs afin d’être un exemple pour le monde entier. Que vous soyez francophone ou anglophone ou autre nous sommes tous des êtres humains.

J’adore votre texte monsieur Freed!
Je suis une journaliste pigiste francophone, mais aussi une serveuse dans un bar branché du Plateau Mont-Royal. Un lieu où de nombreuses personnalités artistiques viennent prendre un verre et écouter de la musique jazz ou un DJ en buvant une variété de bière à bon prix. Un lieu où les touristes pullulent et les étudiants de L’UQAM, comme de McGill, viennent passer de bons moments. Lorsque j’ai commencé à travailler sur le Plateau, les anglophones restaient à l’ouest de St-Laurent. Je ne servais qu’en français. Aujourd’hui, je parle dans les deux langues tout le temps, et ce, souvent à une même table. Je dis mes prix en anglais et en Français. Je prends une commande en français et une, en anglais. Ces gens sont pourtant côte à côte. Depuis un moment, on est à l’heure où les jeunes s’ouvrent sur le monde. On a moins peur des autres. Les anglophones font, pour la plupart, des efforts pour me parler en français « Je, excuse moi, mon français pas très good! » On parle de plus en plus en mêlant les deux langues et c’est souvent très sympathique comme résultat. Je sers des tables où l’anglais sert souvent à réunir des gens de différents pays, venus étudier ici. Si au début, ça m’a fait peur de voir le français reculer dans mon établissement, je sens maintenant que tout le monde a envie de communiquer et de faire des efforts. On est à l’heure des communications. Nous vivons, à Montréal du moins, une grande ouverture. C’est très intéressant! Je trouve que cela donne à Montréal une dimension encore plus palpitante. C’est vraiment une des villes les plus stimulantes au monde.

Wow Josh,j’ai beaucoup ri en lisant vos mots. Javo ue que j’ai grandi bilingues, je comprends donc les deux côtés de la médaille…même à l’école j’ai côtoyé des collègues bilingues et cette solitude dont on parle ma rendu mal à l’aise trop souvent .by thé way,i just love tour name.

MAgnifique texte monsieur Freed. Par contre, est-ce que votre ouverture est représentative de l’ensemble de votre communauté?

HO HO HO
Ne nous oubliez pas mes amis, je suis un JIN-TOC mais je parle Français, j’en ai pas l’air mais vous allez etre surpris car ça fait 32 ans que je suis au Québec..Comme je me sens Québecois quand je lis vos textes..

Merci pour ce beau texte qui en nous présentant votre cheminement nous rappelle que les choses changent peu à peu.
Personnellement, la première fois que je suis allée en Europe j’ai été très surprise de voir que de très nombreuses personnes maitrisent 3-4-5 langues. C’est une richesse et ça semble être dans les moeurs.Ici le maintien du français comme langue quasi unique est un enjeu au détriment, d’après moi, d’une plus grande ouverture sur le monde.

Bonjour Josh, Bravo pour votre ouverture au francais, je suis fière de vous compter parmis les Québecois. J’ai grandis sur la meme rue de l’Épée et comme francophone est allé a l’école angaise (Peace Centennial & Outremont High School) car ma mere voyait que parler les 2 langues serait très avantageux pour mon avenir. Quand le bill 22 et la loi 101 sont arrivées j’était chanceux car j’ai continué a m’éduquer en anglais. Aujourdui j’aime l’ouverture d’esprit que comprendre une autre langue bien m’a donnée et je compte de nombreux amis dans les 2 langues. J’ai plusieurs amis qui ne parlent pas l’anglais et je vois l’etroitresse d’esprit que ca leur donne.

Une histoire merveilleusement bien racontée. J’aimerais pourvoir m’exprimer en anglais avec autant d’humour et et de nuance.

J’espère que vous publierez ce texte en anglais. Votre ouverture est un baume en ces jours plutôt tristes.

J’ai toujours goûté l’humour de Josh Freed; j’ai même acheté deux de ses livres que j’ai toujours dans ma bibliothèque. Son témoignage d’anglo-mont éalais publié ici est remarquable… et bien écrit. Bravo et merci !

Bonjour,

Je suis anglophone du Saguenay (secteur Arvida) et le « joke » que je dit souvent est: « Ça part bien mal quelqu’un dans la vie d’être une anglophone du Saguenay. » Dans les années 50 au 90, il y avait une communauté anglophone tissé serré à Arvida et mon français ressemble beaucoup à la votre. Merci pour votre témoignage.

Margaret

Je suis né et j’ai vécu à Trois-Rivières. J’ai vécu le contraire de vous. Mais je me sens très proche de vous. Curieux comme deux passés différents peuvent être les graines qui germeront et essaieront de proliférer autour d’eux. C’est à nous les gens tolérants, d’apaiser les braises qui couvent autour de nous. Si plus de monde le faisait peut-être serions-nous plus avancés que maintenant.

Très beau témoignage d’un anglophone qui essaie et réussit à être un bon québecois en acceptant les autres

Un exemple pour plusieurs québecois francophones.

Beau témoignage.

J’aimerais savoir ce que vous pensez des quotidiens anglophone qui dépeignent les francophones comme le mal incarné et qui alimentent cette haine débile et inutile entre anglos et francos. Vous vivez au Québec depuis longtemps, vous connaissez bien les francophones, pensez-vous que nous sommes si terrible? Ont-ils raison de nous détester autant?

Vraiment intelligent, sensible et drôle, comme beaucoup de juifs anglophones, non?
Un juif francophone 😉

Personnelement je suis pour un québec bilingue… que ce soit seulement le français ou seulement l’anglais c’est limité et limitant autant pour chaque personne que pour la province en entier..

Ca n’empêche pas le fait que la majorité des anglais de montreal on voté libéral autant que la majorité des etnies.. c’est totalement un manque de respect envers la jeunesse québécoise qui déjà se fait craché dessus par une bonne partie des québécois en général.. La conclusion de cette crise étudiantes et élection me donne le gout de vomir.. Je suis pas étudiant mais je suis jeune de coeur… tant que les vieux sénile qui contrôle totalement les spheres d’influences au canada et au québec ne se font pas enlever… rien va se passer … nada.. rien.. les vieux de la province vont être content.. ils vont pouvoir mourir en paix après siphonné et détruit tout le systèmes pendant que les jeunes de tout les langues, de tout les etnies vont devoir faire l’impossible avec rien. pathétique cette nation.. pathétique ce pays.. pathétique a en vomir..

Bonjour Josh, je vous aime déjà. Vous êtes franc et j’aime les gens qui sont franc. J’aime les gens qui s’intègre dans notre culture et je suis même prète à les aider. En plus de l’aider, il peut, du même coût, m’apprendre l’anglais parce que mon anglais est très limitée. J’ai aimée vous lire, vous êtes drôle et j’aime ça comme ça. Merci pour votre opinion.

Merci, Josh, pour cet article rafraichissant, qui exprime le desir de mes amis alophones. On est tous conscients que le français et l’anglais sont les langues du pays. On les aime bien. Ils sont tous deux importants à notre vie quotidienne sur ce continent. Pas peur pour le français ici. J’aimerais, par contre, voir l’office de la langue française disparaitre parceque nous voulons aimer le français et non pas avoir peur du chatiment.
Ric

Merci beaucoup pour ton article Josh! Je partage ton point de vue, et j’espère que la communauté à laquelle tu fais référence (communauté anglophone forte dans un Québec francophone fort, un endroit où les deux solitudes ne feront qu’un) existera dans notre avenir; ça me ferais un grand plaisir de voir cette réalité, non-seulement pour moi, mais pour les futurs générations à venir.

Merci encore d’avoir exprimé tes sentiments et d’avoir partagé ton histoire!

Îl y a quelque chose de rafraichissant dans les propos de M.Freed. Je souhaite que plus de gens comme lui puissent écrire des choses intelligentes et bâtir des ponts. J’aimerais toutefois que — s’il en a le temps — il vienne voir comment la minorité francophone est perçue et traitée en Ontario. Ça frôle parfois le mépris. Au quotidien, ce n’est pas toujours jojo.

Merci Josh. Montréal est dans mon sang aussi. J’adore la ville et les personnes qui demeure là. Malheureusement, je ne demeure pas là maintenant mais mon frère est une grand « fan » de la ville avec un maison and les affaires dans la ville de mon coeur. Bravo pour cette ‘blog’ et bonne chance.

Bonjour. J’aimerais remercier M. Freed pour son texte qui m’a touchée énormément. En effet, il y a deux solitudes qui, malheureusement, se connaissent mal. Espérons que nous poserons des gestes plus concrets pour se rapprocher.

Bravo Josh,

Ce texte est merveilleux ,I met lot of english speaking person in Mtl and if we take time to talk with them ,we could find very good person and very interesting too. We have to be open mind , unfortunatly there is not enough people like you.

Congrat sir.

Bravo Josh! Y’en a a beaucoup qui oublient que plusieurs Québecois pure-laine, qui désiraient faire instruire LEURS ENFANTS dans les deux langues, se sont vus refuser l’admission de leurs enfants, dans les écoles anglaises ou bilingues, à moins qu’ils puissent prouver avoir fait leurs propres études dans des écoles anglaises…alors que les anglophones devaient obligatoirement passer par les classes d’accueil en langue fran-çaise. Y’a plus grand chose de plus qui va me surprendre … de la politique du PQ, au Québec … parce que tout ce qui va mal, c’est toujours à cause des anglos …

Je vis dans les Laurentides où la communauté a beaucoup changé durant les dernières années. Il y a 9 ans, lorsque j’ai rencontré mon conjoint anglophone, il était en minorité visible! Il cassait son français et pourtant, il a habité Laval toute sa vie!! Mais tous les deux, nous avons élevé nos enfants afin qu’ils puissent être bilingues. Nous voyageons beaucoup et trouvons que chaque culture a des valeurs, des croyances dont nous pouvons adhérer ou non. Nous avons une ouverture sur le monde et nous écoutons autant des émissions francophones qu’anglophones et ne voyons vraiment rien de négatif à cet effet. Nous fêtons les fêtes typiques québécoises et soulignons parfois celles juives. Nous désirons que nos enfants puissent considérer les gens plutôt que ce qui les définissent. Laissons tomber les jugements, les étiquettes. Ils fréquentent l’école anglophone mais pourraient également aller à l’école francophone. À la maison, il est très courant que nous commençons la conversation en anglais et terminons en français! Même si je viens d’une famille typiquement patriotique, il n’est pas question de séparer le Québec du Canada dans les circonstances actuelles. Pourquoi? Parce qu’on arrive à accomoder la plupart de nos besoins présentement, voilà la réponse. Nous grognons sur les impôts à payer mais obtenons le double des allocations familiales puisqu’ailleurs, ils ne reçoivent que les allocations fédérales pour les enfants. Nous avons des programmes pour les garderies alors qu’ailleurs c’est souvent 50$ par enfant par jour (Vancouver)et une remise selon le salaire est accordée. Nous avons de l’assurance et des services médicaux alors qu’ailleurs, ils doivent souvent défrayer plusieurs centaines de dollars pour les obtenir. Pour moi, toutes ces histoires des anglais contre les français et vice-versa, ce n’est que de vieilles rangaines qui ne mènent à rien. Nous avons donné le droit de vote aux femmes, ouvert le divorce, bani l’esclavage des noirs. Nous avons évolués. Le discours politique qui nous dicte notre façon d’agir a remplacé les églises et la religion. Je crois qu’il nous appartient de se tenir debout et d’arrêter nous-mêmes de se laisser endormir par des manipulateurs. Je suis française et ne crains pas pour ma langue car j’ai pris en charge d’enseigner à mes enfants notre langue. Des lois protègent déjà nos intérêts et je suis heureuse d’être tombée amoureuse d’un anglophone pour pouvoir transmettre à mes enfants, le meilleur des deux mondes!

Excellent article! Si tout le monde, anglo comme franco, pouvais avoir ce genre d’attitude envers la societe, nous en serions tous beaucoupl plus heureux. Votre article me touche, mais de facon inverse. Je suis une franco qui parle anglais, qui a marie un homme anglo qui parle francais. Nos enfants sont bilingues. Nous habitons Toronto. La communaute franco ici est traitee un peu comme la communaute anglo est traitee au Quebec. Moi, j’me dis que si on y mettait tous du notre, on pourrait bien s’entendre… D’autant plus que, parler plus d’une langue, c’est fantastique! Quel cadeau de pouvoir s’exprimer dans plusieurs langues! Je suis fiere d’etre Quebecoise, mais je suis fiere aussi d’etre bilingue et de pouvoir transmettre les deux cultures et les deux langues a mes enfants.

Bonjour mon nom est Louise Mercure et je suis née à St-Barthélemy sur la rive nord du fleuve St-Laurent. Je vis maintenant à Notre-Dame-de-Grâce (N.D.G à prononcer à l’anglaise) et, je fréquente beaucoup de Josh Freed que j’adore!! Les enfants des voisins sont bilingues à partir de 5 ans…Quel beau départ dans la vie!! Jamais je ne quitterai le quartier le plus bilingue à Montréal mes Josh Freed sont trop intéressants!!
lou

mr freed votre message es tout simplement merveilleux ,moi j ai appris l anglais dans ma jeunesse et j en suis fiere ,j ai beau etre francophone mais j adore parler anglais malgré tout sa m aide a ne pas l oublier mais comme vous je n ai personne a qui parler en anglais lolll,mais j envie votre savoir vous etes fantastique, ne lacher surtout pas lolll. et pour vous mr lemelin vous avez parfaitement raison de dire quand ontario c pas fort j y suis aller y a longtemps et je me suis promis de ne jamais y retourner vue l accueil des ontariens c vraiment méprisant je vous comprends la dessus bye bye

Votre texte est tout simplement génial! Cela me rappelle a quel point j’aime Montréal et me rend heureuse d’être québécoise.

Bonjour et merci. Ca me rappelle mon ami Wayne un anglo de québec avec qui j’ai passé 3 décennies(decédé). Le plaisr était qu’il m’aidait à apprendre l’anglais. la bonne prononciation.. ami d’enfance.. Meme sa mere était heureuse à l’époque de m’aider à traduire en anglais des textes pour un bulletin pan-canadien. Aujourd’hui les seuls avec qui je peux discutés en anglais sont de récents amis italiens. Ils sont trop polis pour me reprendre …Mais ce fait du bien de cotoyeer d’autres mentalités…On voit qu’il y a autre chose que notre fond de ruelle.

Merci pour ce texte,

Les gens souhaitent connaitre notre culture et »notre culture » est le mélange de toutes ces langues et de tous ces évènements qui ont fait l’histoire. je souhaite que l’on arrive à s’ouvrir à la différence.

Lors d’une première rencontre, le chien, heureux de voir le chat, agite la queue avec bonheur… malheureusement pour lui, ce geste signifie tout le contraire pour le chat….

Merci encore

Je suis anglophone de souche Ecossaise-Irlandaise. Et je suis parfaitement trilingue (francais et italien), ma femme est Italienne.

J’aime Montreal, et franchement je ne comprend pas bien les jeunes Montrealais d’aujourd’hui qui ne sont pas capable de s’exprimer en francais.

Par contre, ceci etant dit, pour moi le plus de langues qu’on connait le mieux que c’est. Moi je veux avoir le choix d’envoye mon enfant a l’ecole que je veux (anglais, francais, whatever). L’etat n’as pas de place a la faire cette decision.

Quel plaisir de vous lire… Enfin un beau témoignage vrai et sans flafla! C’est très rafraîchissant et inspirant!
C’est heureusement ça Montréal, ma ville, la plus belle et la plus agréable.

Merci M. Freed d’avoir pris le temps de partager ce beau texte avec nous. J’espère que votre histoire va inspirer autant les anglophones que les francophones de chez nous et d’ailleurs.

Bravo ! Cheers !

:o)

Josh,
Je suis un québécois émigré au Canada, à Mississauga pour être plus précis. Je reviendrai au Québec pour ma retraite, toutefois.
C’est avec un grand plaisir que j’ai lu votre blog. Votre attitude est magnifique. Si, comme vous le dites, vous êtes représentatif de la moyenne des anglophones, juifs ou pas, c’est tout simplement extraordinaire. Personnellement, je n’ai jamais rien eu contre les anglophones, les juifs, les polonais, les italiens et les autres incluant les arabes musulmans ou pas. Ce que je trouve important, c’est de vouloir faire partie de la communauté que quelqu’un habite. Vous semblez le faire avec amour. Bravo. Il y a plein de place pour des gens comme vous dans la société québécoise.

renal

très touchant comme texte ! moi, j’ai fait l’effort à 16 ans en tant que francophone venant d’une famille où personne ne parlait un mot d’anglais, d’aller étudier à Toronto, puis suis revenue à Québec pour terminer mes études en anglais (c’était avant la loi 101), car je trouvais inconcevable d’être entourée dans cette mer d’anglophones sans pouvoir échanger vraiment. Puis, je me suis impliquée dans des projets d’aide humanitaire et République Dominicaine et j’ai alors appris l’espagnol. J’ai fait du latin à l’école et me débrouille en italien. Le fait de s’ouvrir au monde, en commencant par ses voisins, comme vous l’avez fait, n’implique pas que nous perdions notre identité ! Au contraire, cela nous rend fiers de ce que nous sommes, de nos racines et nous rend responsable de cette transmission de nos connaissances à notre descendance. Et le reste du monde est si près maintenant, à un clic au bout de nos doights, que je crois bien que je vais me mettre au chinois et au japonais…

Moi non plus, je ne changerais Montréal pour rien au monde. Je ne comprends pas cette guerre contre les anglophones que le Parti Québécois semble entreprendre. C’est dommage, car autrement ce parti rejoins assez bien mes valeurs.

Cher Josh,
J’adore votre plume, continuez le combat!:-)
Mais je voudrais rajouter qu’à Montréal, il y a beaucoup de monde bilingue et bi-culturel : j’en suis! Mon père est un Fauteux de Montréal et ma mère une Cannon de Québec. Par un accident de parcours, je suis née à Alma, mais j’ai grandi à Beaconsfield! Ce qui ne fut pas de tout repos, être francophone dans les années 60-70 dans le West Island! On s’est fait lancer des roches, littéralement! Et à l’école St-Thomas à Pointe-Claire, les francos et anglos de battaient à coup de chaîne! Pas étonnant qu’on a voté pour le PQ en 1976, une fois au CEGEP. Par contre, après ça, à la Nuit Magique sur la rue St-Paul, anglos et francos se fréquentaient, chacun parlant sa langue mais comprenant tout ce que l’autre disait. Encore aujourd’hui, on passe d’une langue à l’autre parfois dans la même phrase. Et j’écoute autant Radio-Canada que CBS! Alors ne perdont pas espoir, « nos » anglais québécois qui vont au dépanneur et prennent le métro, même quand ils vivent à Toronto depuis 30 ans, on les aiment plus que les autres! Cheers!

bonjour monsieur Freed,
je suis une montréalaise francophone, née à Montréal et j’ai appris l’anglais autant à l’école qu’en écoutant le Hit Parade ou la télé. Je vis maintenant à Lennoxville où je peux m’adresser à la caissière chez Provigo en franglais et elle me répond de la même façon. Certains mots anglais expriment mieux ma pensée, d’autres fois,c’est le français. La ville de Lennoxville est un peu comme Montréal modèle réduit: les plus vieux ne parlent que l’anglais ou le français et les jeunes sont presque tous bilingue. Comme disait un autre commentateur, le plus de langues on peut parler, le mieux c’est.

Merci Josh d’avoir pris le temps de faire cette mise au point, comme vous l’avez constaté, il n’est pas si difficile de se côtoyer, il suffit seulement de vouloir en faire l’expérience avec une certaine ouverture d’esprit pour découvrir un océan de plaisir, alors continuez a faire ce geste et je ferai de même de mon côté…merci encore!!!!!

Si seulement, tout le monde pouvais les bons côtés des 2 cultures ( québécois francophones et québécois anglophones ) nous serions dans un bien meilleur Québec. Merci beaucoup M. Freed, et chapeau pour votre ouverture et votre texte superbe.

J’ai été élevé dans ce même quartier dans les années 60 et 70 le nom de ma rue était city hall avenue aujourd’hui elle se nomme avenue de l’hotel-de-ville et avec mes amis de plusieurs nationalité on baragouinaient en anglais pour eux comme pour nous ce n’était pas notre langue maternelle ah ah ah :

Je suis baptisé Anglophone… pourtant très québecoise de souche, mes parent étant québecois! Malgré leur croyance politique 2 filles sur 2 baptisé anglophone.. j’ai vraiment adoré vos différences et votre ouverture de cœur. Merci d’avoir partager cette vie qu’a été la votre, les différences font souvent peur et pourtant.. je suis cette différence (on me parle souvent en anglais plutôt quand français)les gens sont surpris lorsque je répond en franc québecois. Encore merci ! Bonne continuité & au plaisir de vous croisez sur des pins avenue… une 0 bilingue XX

Josh,
Thank you very much for this article. I myself am an Anglophone, married to a francophone, raising my three children in a bilingual home. It is so refreshing to know that someone else out there would love to see the language issues here in Montreal resolved through education and willingness to learn. I have always loved the fact that we are offered 50/50 French and English in our immersion programs here, however felt bad as a child when I saw my francophone friends struggling to communicate in English. I discovered only a few years ago, that the French school system teaches very little English to its students. A disadvantage to the francophone population I believe.
I, like you hope that one day we can all live here, happily and without discrimination. Let’s be honest, there are so many more important issues that need tackling here in Quebec.

Josh
J’ai travaillé avec des anglophones y a beaucoup d’années et on s’entendait super bien.
J’aimais et j’admirais leur simplicité.
Je pense que quand on se sent menacé on provoque sans se rendre compte et c’est malheureux.

Ce que tu as écris est touchant, Merci!

Merci, merci mille fois pour ce texte. À la suite des dernières élections, j’ai vu beaucoup de messages haineux d’anglophones, je me suis sentie méprisée, détestée, incomprise, en tant que francophone qui désire protéger sa langue (je parle anglais aussi). Votre texte a été comme un baume, il m’a rappelé qu’il n’y a pas seulement que des personnes racistes, aux opinions primaires, qu’il y a partout des personnes ouvertes et respectueuses, et que l’harmonie serait possible, si l’on voulait…

Josh,

Je vous lis tous les samedis dans The Gazette et je vous trouve fort drôle.

Je suis un allophone trilingue (Hongrois), dont les parents voyaient déjà ce qui s’en venait en 1960. C’est pourquoi j’ai fait mon primaire et mon secondaire en français, puis Dawson College… of course (j’ai même eu Bob Keaton comme prof de science politique).

Je suis content que vous ayez fait profiter à votre fils de la largesse de la loi 101 qui laisse aux anglophones le choix de la langue d’enseignement (choix que nous avions tous pré-loi 101). Tout un débat de société qui se prépare: Les anglophones ont des droits que les francophones et les allophones n’ont plus! Ouch!

De mon côté, ayant été marié à une francophone j’ai tout de même réussi à rendre mon fils bilingue, «nonobstant» la loi 101. Sa mère, au meilleur de ma connaissance est toujours unilingue – tant pis pour elle! 😉

Ceci dit, je suis un ardent défenseur du françias et je ne manque aucune occasion de signaler les erreurs de langue… surtout des francophones: un peu de chauvinisme de ma part, je dois l’admettre.

Mais, en aucun cas je ne laisserai les séparatRistes(sic) séparer MA province du reste de MON Canada!

À mon avis, tous les canadiens devraient être bilingues (au minimum!), a mari usque ad mare.

Je remarque qu’il n’y a pas de correction de français sur votre blog. Pas de problème, on voit ainsi vos efforts (et vos erreurs) et je vous félicite: on vous comprends très bien tout de même. Comme on dit dans la langue de Billy Tremblelance: Hang in there!

Martin Ujlaki

Vous devriez m. Josh Freed créer un site facebook pour tous les francophones et les anglophones qui veulent mieux se connaître.
Le site JOSH FREED PARTAGE
Après tout ce qui s’est passé ce serait une belle trêve reposante et bienfaisante.

Bonjour, nom nom est Marie-Claude. Je suis francophone, et j’aime mes concitoyens anglophones, surtout ceux comme Josh Freed qui ont l’intelligence d’aller au delà des idées toutes faites sur la volonté de garder un Québec fort avec une culture forte! Merci Josh!

Merci pour cet honnêteté, cet intelligence rafraîchissante. Ce que je lis dans vos mots confirme ma croyance profonde: cotoyer une ou plusieurs autres cultures, langues, religions, est enrichissant pas menaçant…et oui ça prends de la patience, beaucoup de patience, mais surtout, beaucoup d’humour, ce que de toute évidence vous possédez en abondance. Thank you Mr. Josh Freed, you make me proud to be a quebecer.

merci pour ce papier intelligent drole et detendue voici le quebec dans lequel j’aimerais vivre merci encore mr freed

Vous êtes très charmant Monsieur!
vive l’unité dans la diversité….Un jardin garnie de fleurs différentes est toujours plus intéressant qu’un jardin composé uniquement de la même variété!

Robert Chevrier

Josh, I am a big fan of yours, and in fact, your column is the first one I read in The Gazette every saturday. I love your attitude; Life is full of fun and games, as long as we don’t take it seriously … let alone ourselves and especially politics … not least the PQ and all their clowns and supporters. Although we are of different cultures, you and I have no apologies to offer to anyone. ‘We are what we are, and if we were not, who else would we be? Let us remain proud Canadians … La vie est beaucoup trop courte, n’est,-ce pas?

Maintenant c’est juré.. je ne dirai jamais plus: Oh my Gosh mais Oh my Josh. Sympathique le bonhomme. mais tant que les Anglo vivront à l’ouest et que les franco vivront à l’est, il sera difficile de mélanger la sauce. Le secret est dans la sauce. Je crois que c’est une question d’éducation. Le jeune anglo va répéter ce qu »il a toujours entendu à la maison et dans son quartier et à ses postes de radio… Même chose pour les francos. Mais après tout, nous sommes la majorité? Pourtant de façon générale le franco est beaucoup plus ouvert et curieux et sera tenter d’aller vers l’autre. C’est dans sa nature. Il aime découvrir et se mettre au même niveau que celui ou celle est assis devant lui. Take a look at me now!

Merci Josh pour ce texte magnifique ! Cela fait du bien au cœur de vous lire… Et vu les nombreux commentaires, vous avez touché le cœur de beaucoup de gens … Bravo et je vais continuer à vous lire… Bises.

M. Freed,

Je n’ai qu’un mot pour vous : wow!!!

Si tous les anglophones du Québec étaient comme vous, la souveraineté du Parti québécois deviendrait obsolète….

Malheureusement, bien des anglos n’ont rien à faire de la langue française. Je suis natif de NDG, et croyez moi, le nombre de fois où on m’a dit ^speak white^ ou ^I don’t need to speak french in Montreal^ lorsque je commandais en anglais, cela transforme n’importe quel francophone en souverainiste convaincu.

Continuez d’être qui vous êtes. Tentez de convaincre les anglo-québécois que le français est important. Si vous le faites, la cause de la souveraineté deviendra obsolète.

Je suis peut-être pessimiste, mais je ne crois pas que les anglos ont vraiment le goût ni la nécessité de parler français.

Bien à vous M. Freed

Oliver

« Si on se fie au sondage, 80 % d’entre nous n’ont jamais eu une vraie conversation avec un francophone. Mais là encore, comme le Québec est francophone à 80 %, ça signifie que seulement 4% des francophones ont eu une vraie conversation avec un anglophone. »

Je fais parti de ces 4% de francophones, et avec vous et avec tous les anglophones qui partagent votre point de vue , M. Freed, il me ferait très plaisir de poursuivre mes conversations.

allo je suis fier de ce que tu as fait , moi je parle 2 langues français et anglais, j’en suis fier donc plus tu parles de langues meilleur tu seras pour le travail

Wow, quelle belle lettre M.Josh Freed.
Ça me fait tellement de bien de lire une telle lettre.
Amitié à tous vos amis qui n’ont pas eu de conversations avec un francophone.

De la part d’un ami franco trop gêné d’aborder un autre anglo et du coup qui n’a jamais eu de conversation avec un anglo québécois !!

J-F

Elle est tellement belle votre lettre. Merci d’avoir pris le temps de partager cette anecdote de la rue de l’Epee, Jeanne-Mance et de l’Avenue des Pins. Je suis nee au Quebec dans une famille francophone depuis 1652 . Maintenant j’habite au Etats-Unies et mon clavier n’a pas d’accents. Je m’ennnuie deja du futur qui est a se derouler. Vive la bonne entente entre gens qui ont une tete sur les epaules.
Thank you very much to share your opinion> you are a great anglophone

Salut Josh!
J’ai 72 ans. J’ai vécu toute ma vie au Saguenay et la plupart du temps à Arvida. Je peux te dire que dans ma jeunesse, Arvida était plus cosmopolite que Montréal. Avec Alcan, on a cohabité avec presque tous les peuples d’Europe et même d’Asie. On se saluait mais on n’avait pas le droit de parler aux «protestants»,i.e. tous ceux qui avaient l’air louche. Les temps ont bien changé. Avec l’âge on a fini par comprendre,… comprendre tout ce que tu racontes, que peu importe d’où tu viens il y a toujours moyen de s’entendre quand on réussit à se parler face-à-face.
Je suis québécois francophone indépendantiste et j’ai plusieurs amis de diverses allégeances, de diverses nationalités et on s’entend bien. Plusieurs partagent mes convictions.
À la prochaine cher québécois anglophone!

Bonjour M Freed,

je suis un bâtard québécois d’un père immigrant français et d’une mère indigène du pays portant le nom le plus répandu du lac st jean .
Je suis né sous les cheminées comme dit Séguin ( un chansonnier engagé un peu hippie vivant à deux rue de la rue de L’épée …peut être pour cela que vous l’appeliez la rue de L’hippie 😉

Mon père ne voulais pas que j,aille à l’école de quartier catholique parce qu’il ne voulais pas que j’ai de cours de religion….aujourd’hui mes enfants ont des cours d’ECR ( éthique et culture religieuse ) donc je suis allé à l’école de Maison neuve sur le Boul. Morgan , et a De Roberval anciennement le collège St-Viateur qui fesaient parti du PSBGM section franco neutre .
mes collègues de classes étaient:Juif ,Orthodoxes ,Belges ,Français ,Malgaches et québécois et tous les matin nous disions le notre père et chantions le O canada bilingue comme au Forum du temps .
Mes professeurs se nommaient ,Martin ,Robinson , Choltus , Cohen et même Freed !! J’ai ensuite été au collège militaire Royal de St jean pour me rendre compte encore que nous étions un tiers anglo et deux tiers franco, mais nous parlions une semaine sur deux Français anglais en alternance .( cela me frustrait dans le temps .)
maintenant quelle joie de vous lire en français mais j,aurais bien pu vous lire aussi en Anglais moi qui dormait en 1978 avec mon drapeau du Québec sur mon lit de militaire ce qui m’a valu quelques fresques de mes amis anglos …Je dois vous dire que j’ai pris un malin plaisir à vous lire et je pense que vous me donnez le goût même de feuilleter vos bouquins …Mon nom est delaune et pour les anglos j’ai toujours dis The Lone Ranger afin qu’ils le prononce bien et ils le faisait même mieux que mes acolytes québécois . Il me fera donc plaisir en tant que québécois francophone nationaliste ayant eu un passé d’immersion Anglo mais qui a toujours su garder sa langue bien pendue mais aussi qui a su apprendre cette langue que vous parler afin que je puisse un jour aspirer au hautes sphères de marchés écomomiques de Montréal… On me disait une phrase célèbre »if you can’t beat them joint them » je pense que si nous passions un jour tous les deux chez mon pâtissier préféré Cheskies de la rue Bernard BURNARDE dans votre langue au coin de park …et bien il me ferait grand plaisir même un immense honneur de discuter entre vous et moi amoureux de toutes les cultures du monde mais aussi chacun fervent protecteurs de notre identité respective moi comme francophone menacé dans cette mer des Amérique anglosaxone en majorité et vous comme Anglosaxon minoritaire au Québec mais probablement bientôt majoritaire a Montréal … comme disait jean Lesage MaItres chez nous ??? je n’y crois plus beaucoup mais je le verrai bien et personnellement des gens comme vous y auront toujours leur place avec le plus grand des respects.
Merci pour votre article , vous faites du bien dans cette société de moins en moins tolérante mais de plus en plus accommodante .

Monsieur
Que vous dire a part de THANK YOU SO tellement I french Canadian who lives in both languages so do mes enfants et mes 5 petits fils

Ce texte me paraît être une sorte de propagande pro-gentil-anglais-qui-envoient-leurs-enfants-à-l’école-française remplie de fausses informations et d’habiles (!?) petites entourloupettes anti-souverainistes. Souvenons-nous qu’avant le ré
férendum de 1995 qui nous a été littéralement VOLÉ (scandale des commandites), les anglais nous ont envoyé des lettres d’amour habilement tournées en espérant nous faire oublier toutes les preuves de mépris qu’ils commettent envers nous chaque jour.

Bonjour M.Freed, je suis anglophone probablement du meme age et je suis totalement en accord avec vous.Les 2 langues peuvent et doivent co-habiter.

Thank you

C’est un beau temoignage certe mais je suis en desaccord avec vous lorsque vous dites que l’anglais et le francais se cotois comme AUCUNE autre ville. Vous n’avez surement pas venu sejourné a Campbellton au NB, ou meme Moncton NB. Jamais je nai vu des villes aussi bilingue qu’elles. Ils nous est tellement courrant de melanger anglaos francais servir et dan l’une et dans l’autre des langues. Our train of tought just go from one to an other. Tellement qu’ici la question de cette lettre n’est pas. Cette lettre que vous ecrivez ici est inutile dans les villes tels que Campbellton ou Moncton, car pour nous c’est une realitée forte. On vie en harmonie et on y voit aucune differance. Vive la foerté de nos origine, le respect commun, la connaissance et ouverture vers les autres langues, la vie simple!

Bravo et merci Josh Freed pour votre témoignage des plus inspirant.
Je souhaite que tous les Québécois de toute origine vous découvriront, et que ceux

Bravo et merci Josh Freed pour votre témoignage des plus inspirant.
Je souhaite que tous les Québécois de toute origine vous découvrent, et que ceux qui vous connaissent déjà continuent de vous lire.

Monsieur Freed…

Juste Merci!

Votre texte m’a touchée…

Il en faudrait tout plein tout plein des gens comme vous à Montréal!!

Merci!

Ça m,a fait un grand plaisir de vous lire Josh…Comme vous j’adore ma ville et quel bonheur de savoir que vous anglophones faites plus qu’un pas vers nous les francophones…J’adore ce mélange.On a tellement en commun…Un je ne sais quoi qui nous différencie du reste du canada…Restons ouvert à l’autre Josh!

Merci pour ce jet de positivisme, merci d’avoir pris le temps. c’est rafraichissant pour ne pas dire refreshing. Montréal est une ville ou tout est possible, votre texte en témoigne bien. L’équilibre est difficile à atteindre entre l’évolution de la mondialisation et la préservation des cultures et langues mais comme vous le dites, ce n’est pas impossible.
MErci

Bonjour Josh, je m’adresse à toi par ton prénom, parce que ton texte me dit que tu es mon frère et on ne vouvoie pas son frère. Merci du plus profond du coeur. Ta vie est inspirante et je te souhaite et nous souhaite à tous de vivre jusqu’à la fin de nos jours en harmonie. Et surtout que toutes les générations à venir protégeront le français, et qu’ils seront aussi à l’aise de s’exprimer en français qu’en anglais.

Bonjour, mon nom est Catherine. Je suis francophone….. et j’en suis fière autant que vous, si seulement tant anglophones que francophones pouvaient suivre votre pensée, nous aurions finalement une vraie société, après tant d’années, peut-être que la partie ne fait que commencer.

Je suis un dangereux séparatiste qui a beaucoup aimé ton blog et qui souhaite davantage de Québécois avec ta générosité

M. Freed,
Bon texte bien que j’ai de la difficulté avec votre 2ème paragraphe pour un texte qui se veut positif.

Pour vraiment avoir un impact réel, vous devriez publier le même texte en anglais dans la Gazette.

Avez-vous ce courage?

Sylvain Bolduc

What can i say sinon bravo , très inspirant. Je suis (désolé) Canadien français , je parle français , anglais et portugais et je trouve déplorable le fait que plusieurs francophone traite les gens de religion ou de langue autre que française comme la lèpre ce n’est pas la mentalité à adopter . Personnellement j’essaie d’apprendre le plus de langues possible . Et en passant Sugar Sammy love him !!! Hahaha merci pour votre blog .

Je suis une francophone qui reçoit The Gazette à la maison depuis 1982. D’après JF Lisée, je ne suis pas Québecoise parce que je ne connait pas Marie Mai, comme vous. Et d’après 2 collègues de feu Canadian Airlines je suis un traître parce que je lit The Gazette.
Merci pour ce blog plein de vérités. Ce sont les Juifs de Montréal qui ont fait travailler mes parents.
Je vous aime tous les samedi avec votre grand sens d’humour.
Denise Légaré

Merci mille fois! You Freed a lot of my sentiments.
Je suis une « maudite allophone », qui a décidé de déménager ici à Montréal, car on parle français autant qu’anglais et que les deux cultures se mélangent. Anglais est ma deuxième langue et français ma troisième. Mais même avant d’avoir des enfants j’ai toujours su que mes enfants irons à l’école en français et au cégep et université en anglais. Déjà à l’âge 6 et 8 ils sont parfaitement trilingues (fr, ang, hongrois), et cette année nous ajoutons l’espagnol. Le plus de langues le mieux c’est. Notre responsabilité étant parents est de préparer nos enfants le mieux possible pour la vie: langues, culture, histoire (mondiale), géographie (mondiale), économie, informatique, coutumes et politesse. Étant dit tout ça, je suis d’accord avec la loi 101 pour la scolarité française pour les immigrants. Mais je crois (comme beaucoup de parents francophones) que c’est absolument inacceptable que leurs enfants n’aient pas le droit d’apprendre l’anglais durant les heures d’école publique à un niveau acceptable pour qu’ils aient autant de chance d’avoir de l’emploi qu’un anglophone sortant du système anglais (complètement bilingue). Pourquoi les enfants d’Alberta et Ontario peuvent devenir bilingue avec l’immersion française, mais pas nos enfants dans la Belle Province? Sûrement moins de sièges sociaux quitteraient la province si les employés étaient plus bilingues…

Fantastic article by one of Montreal’s best!! After 14 years living in Les Etats Unis, it almost makes me want to move back to the city of my birth!!

Peace and Love Josh , Moi je vie a Québec et j’apprend mon anglais a la radio CBV dans mon auto , La curiosité n’a pas de race ni de couleur !
Apprendre , il n’y a que cela de vraie (a mon humble avis bien sur )

Thank you Josh Merci,

Vous m’avez beaucoup touchée. Moi même, montréalaise originaire de 2 cultures père anglo, mère franco j’ai fait toutes mes études en français et j’ai travaillé plusieurs années pour des compagnies dont le siège social était états-uniens ou ontarien en anglais.

Vous exprimez tout à fait ma pensée!!

Montréal, MA ville, la plus belle au monde, que j’ai eu grand plaisir à retrouver après mes 5 ans de vie à l’étranger avec ma famille.

Merci de partager et d’inspirer autant les francophones que les anglophones.
BRAVO!

Bonjour, mon nom est Lesley. je suis anglophone. Je resterais jamais ailleurs aux Canada, J’adore le Québec et j’adore ton phrase ‘Et beaucoup de ces enfants ont l’accent québécois d’un bûcheron et la sophistication d’un sommelier.’ Je pense que ça me decrit bien, mais par contre, pas mes enfants, qui ont appris bien meilleur que moi.

Bonjour Josh (et tous les autres)!

MERCI d’avoir pris le temps de poser un regard aussi personnel qu’objectif sur la réalité multilingue de la métropole. Je suis francophone, j’aime le Québec, j’aime sa pluriethnicité, j’aime les québécois français, j’aime les anglos qui sont trop « cute » quand ils font l’effort de me parler en français, j’aime ma langue et ma culture nécessairement hybride. Ce que je trouve déplorable, c’est de voir ceux qui me ressemblent le plus, les « Québécois pure laine » se sentir menacés par les anglophones et parler contre eux. Les anglophones font partie de notre richesse identitaire et il est temps de laisser tomber les vieilles rancunes historiques. Vous n’y étiez pas, nous non plus. Je suis pour l’indépendance du Québec, car je ne me reconnais pas dans certaines valeurs du Canada anglais, mais quand bien même le Québec deviendrait un pays, je n’accepterais jamais que les anglophones ne s’y sentent plus chez eux. Mettre des mesures protectrices de la langue française et la valoriser, d’accord à 100%, mais le faire en écrasant d’autres personnes, non. J’espère que d’autres anglophones comme vous nous dirons combien ils aiment le Québec et combien ils veulent s’entendre avec les francophones. Vous êtes un exemple à suivre, quelqu’un qui prend un moyen tout simple pour qu’un pont d’amitié se forme. J’en rêve aussi. Nous avons tant à nous apporter mutuellement. Il faudrait aussi le dire à ces communautés complètement refermées sur elles-mêmes et qui semblent être ici seulement pour nous emprunter du territoire. Je pense, entre autres, à de nombreuses familles juives fermées d’Outremont ou à certains quartiers ethniques où les Québécois se sentent exclus, comme dans le Chinatown. Le respect doit venir des deux côtés et je crois que pour créer des ponts entre nous, il n’y a rien de mieux que de fraterniser lors d’événements festifs communs et de partager des informations sur nos cultures respectives avec fierté et ouverture.

Hi my name is carol and I was born in Quebec City, and went to catholic english school, which there was only 2 in the city of Quebec. I learned french in school, and we were given a good base of the language, after graduation I went to a bilingual secretarial college, in which I did the two year course in one as I was fluently bilingual. We learned our french on the street as we did not speak much at home although my mother’s family was half french, but my father’s family was Irish, and many of them did not speak french. My first job was with the new Quebec Health Insurance Office where I would translate french dicta-phone transcripts into english which I was not paid more for this service the govt. considered me just one of the girls in the office, but I was the only biligual one in my group. So even then we were in some ways pushed to the side and being fluent in both languanges never validated, until I went to work in Montreal, where I was fully appreciated for what I offered as a Bilingual Secretary, not an Assistant as they are called today.
But I do still love Quebec, even though I live in a beautiful town in Southern Ontario, Oakville, which by the way has many Quebecers living here, I vist as much as I can , and I hope the french people continue to keep their culture, after all it is their right as Canadians. Many french Canadians and English Canadians made this country what it is today and we should stand behind them for their efforts. I am an English Quebecer and am proud of it.

Salut,
Bravo vous êtes réellement une preuve de progrès….vous féliciter parce que vous parlez français au Québec… ça non… Tant qu’à y être, on va féliciter les Français de parler anglais en Angleterre… Franchement, vous recherchez quoi avec votre article?! Des félicitations, qu’on vous dise que vous êtes bons pis merci bon soir puis qu’on oublie tout?! Non, parlez au français au Québec, ce n’est pas une gloire, c’est un devoir social… Pis à part de ça, la loi 101, c’est là pour rester parce que les beaux sentiments et les belles paroles s’envolent trop facilement avec le vent… take it or leave. Du monde qui veulent venir vivre au Québec, il y en a 52 000 par année, alors, on peut se garder une petite gêne.

Si tous ceux qui ont été élu(e)s penseraient comme vous nous serions le plus beau pays du monde avec nos richesses et nos connaissances, autant anglophones que francophones. Bravo, vous m’avez fait réfléchir.

Il manque un mot à la langue française pour saluer votre texte puissant et merveilleusement bouleversant pour la « québécoise de souche » que je suis.

Le seul que je connaisse est « Merci »!

Merci Monsieur Josh Freed, anglophone.

Je suis anglophone de Québec et une Montréalais. Even in the land of West Coast worship (même dans le grand église de côte ouest) I miss Montréal. (je manqué le Montréal) Mercis pour les souvenirs — Philippa

Wow, quel beau texte. Ceci risque fort bien de casser beaucoup de préjugés. J’en risque un à mon tour. Bonjour, je m’appelle Patrice et je l’avoue je suis souverainiste. Mes convictions sont de rapatrier le pouvoir donné à Ottawa au Québec, de le faire entrer dans le protocole Kyoto pour changer les façons de faire et ainsi, le rende plus vert qu’il l’est, puis de nous permettre de s’affirmer complètement en tant que peuple!

Bravo! Entre franco-canadiens et anglo-québécois, au fond, on se comprend et on partage une même réalité. Merci pour ce texte, et d’avoir pris le temps de nous écrire.

Je suis francophone de Québec, j’ai fait mon cégep en anglais à Montréal, et j’en suis ravi, car j’ai donc été exposé à plus d’une définition de la culture québécoise.

Je considère que la diversité est ce qui nous enrichit le plus: je tiens fort à préserver la langue française, mais aussi l’héritage anglais au Québec.

Bien sincèrement,

JF

On s’en fout que tu sois Juif… est-ce je dis à tout le monde Bonjoiur je m’appelle Daniel je suis Chrétien?

Wow! C’est rare ces temps-ci que j’ai l’occasion de lire un article aussi inspirant. Ça me donne de l’espoir que toutes les personnes, peu importe leur nationalités ou langues maternelles, pourront un jour se mélanger avec paix et respect dans la même communauté!

Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce trésor en français, j’ai encore une pensée pour Denis Blanchette ce soir.

J’ai lu 10 pages de commentaires et je dois dire que je ne sais pas bien par où commencer…

Je ne comprend pas vraiment tout ça, et je trouve même que ce débat permanent anglo/franco est déplacé quand on sait qu’on habite CHEZ les Indiens. Je me demande bien ce qu’ils en pensent, de cette gue-guerre entre deux colonisateurs. En fait, ça a été ma première réaction quand j’ai compris que cette tension existait. Car combien de fois ai-je été prise à partie par des francophones sur ce sujet.

Ah oui: je suis Française. J’ai presque peur de le dire tant je ressens de rejet vis-à-vis des Français de la part des Québécois francos. Pour l’ouverture on repassera comme dirait l’un de ceux ayant commenté!

Ça fait pas mal d’années que je vis ici, assez pour avoir mon mot à dire (si si, c’est pas parce qu’on est immigré qu’on doit juste se taire). Pour moi, le contact a été très dur à faire avec les francos alors qu’il a toujours été facile avec les anglos. Je n’ai jamais eu cette sensation quasiment raciste avec eux.

En tout cas. Je n’ai JAMAIS été obligée de parler Anglais dans un lieu publique (institutions, magasins, restos, lieux touristiques…). J’ai bien dit jamais. Et tous les anglos que je connais (c’est la majorité des personnes que je fréquente) ont fait l’effort d’apprendre le Français. Et vous m’accorderez que le Français n’est pas aussi simple à apprendre que l’anglais, c’est donc bien un effort, surtout quand on l’apprend adulte. Tous font l’effort de le pratiquer et y prennent plaisir, en sont fiers.

À vrai dire, j’ai remarqué quelque chose de curieux: beaucoup de Québécois défendent avec véhémence le Français, mais lorsqu’un anglo leur parle – même en français – ils passent à l’anglais en général. Pour ma part (peut-être parce que j’enseigne le Français), si je vois un anglo faire l’effort de ma parler en français, parfois très maladroitement j’ai aussi tendance à passer à l’anglais. Mais quand on sait l’effort que ça représente de parler une autre langue, comme ça peut se faire sentir ridicule, c’est quasiment un outrage de passer à l’anglais. Mais peut-être se sent-ils obligés. Donc maintenant je demande toujours s’ils préfèrent l’un ou l’autre. Et dans la majorité des cas, ils me disent « français s’il vous plait, s’il vous plait! Je dois pratiquer ». C’est presque supplié. Ils sont en fait assez fâchés de voir qu’ils font l’effort de pratiquer (comme on leur demande!) mais qu’on ignore cet effort en parlant anglais… Assez paradoxal je trouve…

On parle de « sauver » la langue Française mais pourtant on devrait être fier que des tas d’anglos qui dans d’autres conditions, n’importe où ailleurs n’auraient jamais parlé Français, le parle! On transfère la langue aux anglos, ils la transmettent à leurs enfants! C’est un richesse partagée! Et nous on parle deux langues, c’est une ouverture, un bonus comme personne d’autre n’en a!

Et parallèlement, cette stigmatisation de l’anglo. Tous les anglos sont ci ou ça. beaucoup ne semblent toujours pas avoir compris le danger des généralisations.Dans beaucoup de commentaires que j’ai lu, il semblerait qu’il y ait les « vrais » québécois, les francos bien sur, et les autres. Il me semble pourtant que par définition être québécois c’est être né ou avoir grandi ici, ou encore avoir été adopté et y habiter. Depuis quand être originaire d’un lieu géographique est seulement lié à la langue?? Un anglo qui est né et a grandi ici ne serait pas Québécois? Mais il est QUOI alors?! C’est du pur racisme ça! On lui « vole » le droit d’être….. Ce qu’il est! Si on part de ce principe, vous les Québécois n’êtes pas plus Québécois qu’eux, vous n’avez rien de « pure souche » (que je déteste ce terme sans sens): vous êtes issus d’immigrés Français en majorité. De quel droit seriez-vous plus Québécois qu’eux? Parce que vous avez pris le territoire aux Indiens en premiers? Quelle fierté…

Mais c’était il y a bien longtemps et ne vous concerne pas bien sur. Je remue le couteau dans la plaie pour dire que ce genre de raisonnement… Franchement… On dirait certains noirs que j’ai connu qui me reprochaient l’esclavage de leurs grand-parents. J’y suis pour quoi moi là-dedans? J’ai jamais eu d’esclave noir à ce que je sache!!! Et eux-même n’ont jamais subis l’esclavage! Alors pourquoi s’acharner à en vouloir aux générations présentes de ce que les générations passées ont fait?

Et puis soyez honnêtes. Vous dites aimer le Québec, Montréal, votre « pays ». Mais si par magie demain il n’y avait plus un seul anglo, plus rien d’écrit en anglais, pas de journal, pas de télé pas de série télé en anglais, pas de radio, RIEN en anglais. Franchement: auriez-vous encore l’impression d’être à Montréal, cette ville riche, unique au monde par son bilinguisme, sa double (que dis-je, triple, quadruple… multi) culture? Sincèrement?

Moi pas.

@ doc – Commentaire n°9:

C’est franchement bas de faire un commentaire juste pour ça. D’autant que tu es dans le faux car en « bon français » on ne dit surtout pas « je suis » qui vient plutôt de l’anglais « I am » souvent utilisé. « Mon nom » est plus correcte que « je suis ». Le standard étant bien sur « je m’appelle »…

(Tu permettra qu’une maudite Française te reprennes j’espère? Je ne sais pas bien ce que j’ai le droit de dire en tant que Française)

Merci pour se vibrant témoignage. Beaucoup de parent francophone font exactement le contraire, ils envoient leur enfant en immersion anglaise ou à l’école anglaise. J’ai moi-même fait l’immersion et les classes d’anglais avancer. J’adore ma langue française, mais je respecte beaucoup la langue anglaise et je suis contente de voir que certains jeune de ma génération ne sont pas les seuls à vouloir d’un Québec ouvert. Même si Québec ouvert ne veut pas dire passoire. J’ai toujours été ouverte à comprendre les autres cultures, anglophone, arabes ou autre, ce que je n’ai jamais aimer par contre, c’est de se faire obliger à m’adapter à ceux qui arrive, comme nous l’avons fait au amérindien et si j’aimerais que les anglais continue à apprendre le français, parce que c’est la langue officielle, je comprend qu’on ne peut pas les obliger non plus à oublié l’anglais.

Merci pour vos effort

Bravo, je n’ai pas entendue ton acces! Ton fils peut être fier. Je suis bien d’accord avec la loi 301….Par contre il faudrait que les prix soit plus raisonnable! Merci pour ces beaux mots.

Dear Josh,

I am a francophone born i Quebec City, but emigrated to London UK after spending a few years in Toronto. The only reason for responding in English is to give you a break as it likely took you a while to write such an inspiring blog. Your attitude, vision and dedication in making every effort to adapt to the culture makes me want to come back! Million thanks for this given the recent events, quite refreshing. My only problem is that I’ve been away for so many years, a few French lessons will be in order when I come « home » with my wife and two boys.

Looking forward to your next bolg
Au plaisir!
Stephane

Wow. Great piece, Josh. Oh, am I allowed to speak English here? Anyway, like you, I am an anglo-Quebecois but check out the name. Gelinas. Jay-lee-nah. Doesn’t get much more Quebecois than that, right? However, my dad, whose mother tongue was French, never spoke French at home. I had to knock up a girl from Chicoutimi to learn to parlez-vous (my written French is terrible so I’m not willing to torture readers with it). Mind you I have the strangest accent and when you couple that with the Gelinas name, things – and people – get confused. On the other hand, the daughter I had with the Chicoutimienne (whose name is Irish – whew!) is fluently bilingual and can write and speak in both her parent’s mother tongues.

Quel témoignage rafraîchissant plein d’humour et d’anecdotes! Pour ma part j’ai appris à écrire l’anglais au secondaire, mais pas à le parler ni former mon oreille à l’entendre.

Pourrais-je tenir une conversation en anglais? Oui si mon interlocuteur s’exprime lentement, et c’est grâce à cet Indonésien vivant en Hollande, de religion Indu, que J’ai rencontré sur Internet il y a dix ans et qui a eu la patience de parler avec moi, que je peux maintenant converser en anglais. Quel enrichissement…

Monsieur Josh Freed, je suis sûr que j’aurais un immense plaisir à tenir une conversation avec vous pour discuter du français.

Bien à vous

Mr. Freed,
Never be a shame of being a english speking quebecer, please.
Montreal was built with both the muscles and tears of englos and frenchs… They came from so many countrys…
Let’s just be pround of it.
That a strange comparasion; mtl canadiens team from 93. Muller,  Carbo, Roy, 50/50…They win!

I’m livinh in Quebec city, a nice french aquarium lol 😉 Montreal is rought for me, all that anger…
My stepfarher was a ontarian, i’l be ready to give my life for im. All that language thing is a garbage for those who are frustrared and sadly ignorants…
I really hope for a real communion here, and lets speack betwen us in our lamgage, WE understand! No more fooling.

Sorry for my poor english
Best regard
Christian Pelletier

Bonjour M. Reed,

Votre texte est émouvant et rempli d’espoir pour rallier francophones et anglophones. Après tout, nous sommes québécois peut importe la langue parlée.

Bravo!
Etant francophone et travaillant avec le public, j’admire les gens qui ont pris le temps d’apprendre une autre langue pour pouvoir évoluer!… Pour ma part, je suis parfaitement bilingue et j’en suis très fière!…. Ce qui me choque le plus c’est de servir une personne avec un nom québécois comme Denis Lacaille( nom fictif) qui me parle anglais et qui ne Veux pas du tout Parler français et qui insiste pour s’exprimer en Anglais!….

Enfin, moi, je parle français et anglais couramment et j’en suis fière et également tres fière d’être Canadienne!….

Félicitations John! Mon enfance à été presque pareil comme la votre. Par contre, c’est pas nous les anglophones/allophones/xylophones 🙂 de Québec qui est la source de la problème – ces ceux dehors le Québec qui nous connaissent pas et ne comprends pas la belle langue français qui nous cause toute ce trouble là. Fellow Canadians – Learn to speak French – This country is supposed to be a 2 language country! Get with the program!

Merci pour votre témoignage.

J’aimerai beaucoup que la nouvelle première ministre du Québec lise votre blog.

Je suis une francophone et ai rarement vu un anglophone de Montréal agir autrement que vous. Cessons d’être paranoïaque et travaillons ensemble pour un meilleur Québec.

Longue vie !

Merci Josh !
Merci pour cette attitude positive face au fait francophone au Québec… face a la vie tout simplement.
Tu nous fait voir une partie de l’envers de la médaille…
Anglais et Francais partage une partie de leur histoire qui est important a préserver… pourrions nous passer de Molière ou de Shakespear ? Absolument pas…
Céline séparatiste depuis toujours par amour de sa culture…
gros calin… big hug… xxoo

Merci Josh Freed!

Ici à pointe-Claire qu’on accuse d’être un coin quartier très anglophone, il y a deux écoles de quartier, une française et une bilingue. Il n’y a pas un jeune qui n’est pas déjà bilingue! Je ne suis pas certaine si c’est le cas pour les jeunes francophones dans en banlieu plutôt francophone, qui n’ont pas la chance d’apprendre l’anglais.

Excellent texte M. Freed. Je suis un québécois de souche, francophone, mais qui n’hésite pas à utiliser l’anglais, que je maîtrise fort bien, pour m’adresser à un anglophone. Par contre, alors que je le faisais pour lui faciter la vie auparavant, je le fais maintenant en cas d’absolue nécessité seulement. Si l’anglophone se débrouille en français, je vais le laisser utiliser la langue de Molière pour lui offrir la possibilité de la pratiquer et la perfectionner. C’est de lui rendre service, et de bien servir la langue française du même coup.

Chacun doit s’enrichir des connaissances et de la culture de l’autre. C’est ça, grandir.

un délice a vous avoir lu M.Freed, moi je suis un francophone qui a vécu son enfance dans le west-island..fallait surtout pas dire l’ouest de l’ile..j’ai connu nos guerre de jeunesse,notre ville était entourée d’anglais et il ne fallait pas franchir la ligne, puis tout a coup,une famille anglaise a OSÉ venir s’établir dans notre village gaulois et….tout a changer, ils ont appris le francais, nous avons appris l’anglais et la guerre était fini..je constate que les choses changent mais malheureusement il y a des purs et dures des 2 cotés encore.mais je suis fier de voir que les 2 solitudes se rapprochent petit a petit..merci encore Josh et bravo d’avoir osé parler pour la minorité silencieuse

Merci, merci, merci Monsieur Freed et oui au Québec nous sommes tous des québécois peu importe votre nationalité ou votre souche…et bravo d’exposer vos idées personnelles, aucune rancune, du jamais vu. André

Je crois qu’en bout de ligne c’est l’intolérance et son frère le mépris qui m’affecte le plus, peut importe d’où il provient. Ce qui crée les divisons et les alimente. Pour parvenir à exprimer (en plus avec humour – amour) votre identité comme vous le faite aujourd’hui, quel cheminement! Vous faites définitivement parti, avec beaucoup de québécois aujourd’hui, de ce que j’appelle notre réelle « richesse naturelle du plan sud ». Celui qui est renouvelable (en plus!).

J’ai habité le Québec, le Canada et maintenant les Îles de la Madeleine (l’Acadie). Bravo pour ce texte. Combien de fois me suis-je dis, alors que je traversais les Prairies et la partie Ouest de Mtl… et celle du pays tout entier, qu’il serait bon que tous en arrivent à se parler, à échanger dans un discours civilisé, juste avant de tirer des conclusions qui sont pour la plupart du temps erronées et dommageables à toutes les parties. Encore une fois, bravo pour cette généreuse réflexion.

Merci Josh,
Si tous les québécois étaien comme vous, quel bel exemple de paix et d’harmonie accomplirions nous.

Bonjour Josh,

Grâce à vous, je viens d’apprendre que j’ai grandi, comme vous, sur la rue Deleppy…

Merci pour votre message d’ouverture!

Laurence

Josh…je suis anglophone (noir, pas Juif, ;)), et j’adore ton approche sur la vie à Montreal! J’ai toujours trouvé que c’est un avantage de mélanger mon coté anglo, avec le francais autour de moi, avec le culture noir américain de mes origines. Je te dirais meme que je préfère écouter les nouvelles locales en francais, parce que les présentateurs(trices)ont tellement plus de caractère que ceux en anglais. Meme pas comparable!:) – Un de mes préferés; Jean Luc Montgrain! Ca dits, je t’encourage de continuer la conversation avec nous. Il y a surement beaucoup d’aspects positif à decouvrir. Jennifer

Bonjour,
J’ai eu un réel plaisir à vous lire. Quelle attitude rafraîchissante et comme elle peut servir d’exemple. Si tous les Montréalais pensaient comme vous et agissaient comme vous, nous n’aurions pas besoin de loi 101. Mais je suis certaine que vous comprenez l’ardeur de plusieurs québécois à vouloir prendre les moyens pour que survive la langue et la culture française dans notre petit ilôt américain.
Merci de partager votre expérience.

Bonjour,

C’est agréable de lire un texte comme celui-ci… loin des chicanes loin des guerres, juste être ce que nous sommes et fier de l’être…

Bonne journée

Je suis née au Québec, donc parle français, j’ai habité Vancouver pendant 14 ans pour perfectionner mon anglais. Une bonne parties des Canadian anglais sont envieux de nous car on parle le Français.
Mais ce ci n’est pas mon point.
Je suis de retour au Québec pour y demeurer. J’entend que le gouvernement oblige les immigrants a parler français pour y rester et bien j’entre dans un dépanneur à Montréal qui est tenu par une autre ethnie et à ma grande surprise ils ne sont même pas capable de me servir en français.
Parle leur langue et l’anglais.
Pas fort nos gouvernement!!!!!!!
Mais entrés ont a besoin de votre argent pour payer les pensions des immigrants pendant que nos habitants pur laine doivent travailler d’arrache pieds pour en mettre de côté pour être certain d’avoir une bonne retraite.

Je suis québécoise moitié anglophone moitié francophone (du niveau de mes grand parents, mes parents étaient aussi moitié moitié). Et c’est vraiment mon expérience qui est écrit ici (même que je ne suis pas juif). Mes parents ont été élevée en anglais (ce qui se passait dans les années 40/50 lorsqu’un francophone et un anglophone se mariaient). Je me considère anglophone. Mais mes parents m’ont envoyé à l’école primaire en français. Je ne connaissait pas le mots pour dépanneur en anglais avant la fin de mon adolescence. Je parle français sans accent (et j’ai vécu à paris pour une période). Et non, je ne connais pas les stars québécois, mais je ne connais non plus les stars canadiens. Je regarde que des émissions américaine. J’ai vécu dans le reste du Canada, et ce n’est pas chez moi. Mais je ne sais pas si je m’identifie en tant que québécoise, puisque je me sens rejeté par les francophone. J’ai entendu trop souvent de la parte de francophone que je ne suis pas « une vraie québécoise ». Je sais que ce n’est pas tous les francophones qui pensent comme ça, j’ai beaucoup d’amis francophones. Mais, cette petite partie que me traite de pas vrai québécoise me fait sentir que je suis une personne sans pays.

merci merci merci..,que cela doit être agréable de vous avoir comme ami……it’s refreshing to read you…votre texte devrait être afficher sur de grands panneaux à travers la province….

Ravi de vous lire M Freed . Fondamentalement , les langues sont un moyen de communiquer , et la communication ( sous toute ses formes ) est essentiel pour assurer l’harmonie entre les humains . Ayant voyagé un peu partout sur la Planète , il est évident que la langue Anglaise est beaucoup plus utilisée que la langue française . J’adore la langue française pour la subtilité de son texte , et j’ai adoré vous lire . Merci M Freed , Merci de nous rappeler qu’il y a ici , au Québec , des gens éduqués et ouvert à la diversité de la langue , des ethnies , et de ce qui composent cette magnifique vie qui est la pour nous .

Bonjour
C’est bien de nous rappeler un peu l’histoire
Pourquoi Il y a tant d’anglophone qui ne parlent pas français .Ce n’était pas volontaire.mais la réussite ou le succès est vraiment individuel .Vous avez fait beaucoup d’effort, pour contourner les choses d’une manière très positive C’est une très belle philosophie de vie .je pense que c’est un plus pour un enfant de commencer l’école en français pour avoir une bonne base Le français est plus complexe l’anglais s’apprend beaucoup plus vite .Merci M. Josh d,avoir partager ce texte ,c’est très intéressant.

«Bonjour M. Josh
Je suis francophone de souche si je puis dire et je suis native de Trois-Rivières, mes parents et grands-parent et arrières grands-parent étaient également natifs de Trois-Rivières … j’aime ma ville comme vous aimez la vôtre. J’ai été dans ma vingtaine habité Montréal et j’ai aimé sa diversité mais la p’tite fille en moi a eu peur de ce monde bruyant et multiculturel. Mais j’ai adoré pouvoir entendre ses nombreuses cultures s’affirmer et échanger avec la nôtre. Plusieurs membres de ma famille y demeure et d’autres ont quitté pour « Longueuil », « Terrebonne », et d’autres y sont restés car comme vous Montréal est leure ville, leur port d’attache. J’aime que vous soyez un vrai Québécois et sincèrement anglophone ou non cela m’importe peu. A vrai dire se qui m’allume c’est l’écoute des uns et des autres, c’est les efforts fait par francophones et anglophones pour ce comprendre et se respecter les uns les autres … car franchement mon anglais laisse à désirer et pourtant nous, nous en avons des cours d’anglais à l’école, nous pouvons regarder la tv en anglais surtout que les émissions y sont plus ressentes … alors lorsque j’arrive à « baragouinner » quelques mots et que la personne en face de moi essait de me comprendre JE LUI LÈVE MON CHAPEAu car nos langues respectives et nos efforts respectifs finissent par porter fruits. Donc notre Montréal, notre province du Québec font de nous ce que nous sommes, des gens pour la plupart ouvert et respectueux d’autruis. Je vous lève mon chapeau encore une fois et vous remercie de transmettre votre message de cohabitation intergénérationnelle si je puis dire ainsi.

Merci de nous parler à nous francophones, il faudrait plus de gens comme vous pour qu`on connaissent mieux votre communauté ainsi on pourrait se comprendre, s`apprécier et construire notre société ensemble.

A vous qui êtes journaliste, pouvez-vous m’indiquer pourquoi les écoles catholiques francophones, ne voulaient pas de vous, pas plus que des enfants d’immigrants italiens, dont mon père était….?

Salut Josh!!! Sais-tu que pour un anglophone t’es pas mal bon en français! En fait tu es après jeter un pont avec la communauté francophone du Québec. Ton travail est essentiel et peu banal. La très Catholique, mais peu pratiquante société québécoise francophone à trop peu de lien avec la communauté juive. Il faut démystifier tout ça!
Salutations!

et mois……je suis fièr d’être franco-américain…mes ancêtres paternels sont de Trois Rivières, Quebec….j’aime vraiment, vraiment Montréal!!

M. Josh votre article est extra et franchement j’ai réellement l’impression de voir débuter une vrai relation de nos deux solitudes. De la part d’un souverainiste endurci…

Bravo! peut-etre avec une pareill attitude on arrivera a faire un Quebec qui exprime ses distictions, sans que les vielles attitude du passé Victorienne s’infiltre. Le Canada tien a garder ses portraits de la Reine E dans ses etablissements…..sa veut tous dire!

Superbe! C’est drôle, juste et nuancé…merci.. Je ne suis pas anglo et malgré mon nom Rozon pas juif, pourtant je ressens la même chose. La communauté anglophone à évoluée et on persiste à la décrire de façon caricaturale comme figée dans une autre époque.

Montréal possede cet actif unique qu’est la cohabitation de deux grandes cultures sources de conflits,doutes, chocs tous enrichissants. On peut pas s’appauvrir en voyageant chez soi.

Bonjour Josh ,

je suis tout a fait bouche bé …wow quel texte et quel logique …Je suis impressioné , enfin j entend un anglo qui pense comme moi la québécoise qui vivais a Vancouver et qui a de a difficulté a se retrouver dans sa province qui est le supposé beau Quebec ,quand nous vivons a exterieur de notre province , c est tout un exploi d expliquer pourquoi les Quebequois pleurniche sans arret ???Ils sont jamais content..Enfin ont s y fait au jour le jour et nous esseyons d ignorer …..

tres interessant sa fait rire moi j,ai rencontre une fille anglaise qui ne dit pas un mots francais j,ai perdu beaucoup d,amis parce que il ne veule pas faire l,effort de parle ou d,apprendre l,anglais je me dit que sais pas grave j.ai appris une deuxieme langue qu,on aura toujours besoin dans la vie pour avancer sans toute fois perdre notre FRANCAIS…

Bravo Josh, ton humour décapant rivalise avec ton analyse claire de la situation que beaucoup d’anglophones ont connu. En effet plus on comprend et on parle de langues plus on est ouvert au monde extérieur. Comme toi je suis contre toute loi qui porterait atteinte è laliberté de choisir le cegep où l’on veut étudier. Bonne continuation.

Merci Mr « le libéré » (si vous me permettez ce jeu de mots!).
Je suis une français immigré à Montréal depuis déjà 30 ans et il me fait plaisir de vous dire que j’ai fait un voyage inverse du votre!
Arrivé avec une compréhension trop faible de l’anglais; c’est en voulant comprendre « Star Trek » que je me suis « forcé » épisode par épisode à déchiffrer le code… Mes lectures de Sci-Fi à l’époque me firent découvrir le plaisir de lire les auteurs dans leur langue d’origine et à mieux les apprécier.
Et tout ça à Montréal, ou si l’on voulait être compris, il fallait être bilingue…

Super ce texte de Mr Freed!! Je vis en France de puis presque dix ans..Si les Québécois passaient par cette étape d’exil, ils comprendraient q’ils sont des anglais qui parlent français, car notre bouffe, notre musique traditionnelle, notre parler et façon de penser sont fortement inspirés de la culture des sujets de sa Majesté. Vive Montréal et sa diversité. Anglophones/ Francophones, faîtes vous donc des calins.. A++

Très intéressant, merci de votre témoignage et de votre compréhension. Mais reste qu’à Rome, on fait comme les romains, selon-moi. Les anglophones ont peur d’avoir peur…c’est pathétique! Ne pouvez-vous pas vous imaginer respectés et acceptés et dans un Québec souverain? Car ca sera le cas!

Quelle plaisir de vous lire M. Freed. Tout les journaux anglophones du Roc devraient publier votre magnifique texte. Je crois que toute la communauté anglophone devrait decrier comment on depeint la societé quebecoise dans les medias canadiens. Une relative paix linguistique reigne a Montréal et vous en temoigné tres bien.
Merci

My thread is in English because I have poor writing skills in French even though I have taken all the required French in school. However, i understand French perfectly as my parents are francphone (from Ontario) and i grew up with French in my house. I moved to Montreal over 15 years ago to follow my husband who insisted on completing his studies here ( where he grew up). I lived in St-Henri, Longueuil and now in Candiac where the majority of the population around me speaks French. I never had difficulty making friends and today my closest girl friends that i hang out with are all Francophone. I have very few anglo friends but i have bilingual friends! My family is a mix of French rooted names like Remillard, Gagnon, Lalancette, Lacasse and it goes on. These names reside in small communtities in northern Ontario like Sudbury, Stergeon Falls and Verner etc where a large part of the population is French speaking. I think they are the example of how a language and culture is able to maintain Itself without the government interfering and impeding on the rights of its citizens. Language and culture is the responsibility of families and communitities who build bonds through activities etc but this is not the responsibility of our political leaders! We k ow all to well how politics segregates people through differences of opinions and needs the last thing any province needs is to segregate people by means of language and culture. This only creates and fuels hate. My opinion as an Anglo/Franco is to force our politicians to let go of language and culture as a platform and focus instead on what every government elsewhere does which is our economic well being…which includes money for our health care that is very quickly approaching high crisis…trust me for I work in the health field and see it first hand! Quebec is a beautiful province and Montreal is the friendliest city I have ever lived in. People respect one another despite their differences be it color race or language and WE as the people are responsible for that so tell the polliticians to stop creating shit between us…we know they do this on purpose to meet their own agendas and this is wrong! I work and pay taxes like any other citizen of Quebec. I respect the language (please understand its just easier to express myself in English particularly when writing) as I always address French speaking friends and strangers in French and I am very proud today to call myself a Quebecoise!

Je suis francophone et je trouve cet article intéressant et intelligent!
C’est le genre de témoignages que nous avons besoin!
Merci Josh!

Merci Monsieur, quel beau texte, si tous les gens étaient comme vous, la vie au Québec serait encore plus agréable.

Il faut continuer. Aujourd’hui tout circule vite alors c’est aux lecteurs de le partager sur les réseaux sociaux.

Tout ce que vous dites est merveilleux, j’apprécie particulièrement votre sens de l’humour et de l’autodérision (sans doute propre à vos origines juives anglophones), en particulier quand vous parlez de votre fils qui a « l’accent d’un bucheron québecois et la sophistiction d’un sommelier » !! Je salue le bel effort d’intégration.
Vous conviendrez tout de même que vous êtes néanmoins et malheureusement l’exception qui fait la règle. Je connais pour ma part des tas d’Anglophones montréalais nés ici et dont les aïeux vivent ici depuis plusieurs générations, beaucoup dans le West Island notamment, qui sont absolument réfractaires à ne serait-ce que baraguouiner trois mots de français, certains travaillant même dans le réseau de la santé !
Sans compter que l’enjeu ici, c’est d’arrêter les frais en ce qui concerne les allophones, qui de plus en plus et si on leur laisse le choix, ont tendance à choisir l’anglais comme langue d’enseignement et de travail, avec la culture et les valeurs qu’une telle langue véhicule.
Il est clair qu’au Québec, nous aurions besoin de plus de Josh Freed !

Merci pour ce témoignage inspirant! Merci de faire partie intégrante de Montréal et du Québec. Je suis moi-même bilingue et je pense que plusieurs d’entre nous devraient l’être – ne serait-ce que pour mieux communiquer. j’avoue cependant que des gens qui viennent étudier à Montréal pendant 4 ou 5 ans et qui ne prennent pas la peine d’apprendre ce serait-ce qu’un ‘merci’ m’insultent au plus haut point! Je vous souhaite une bonne et longue vie! merci.

Eh bien, M. Josh Freed, vous m’avez épatée! J’ai beaucoup apprécié votre grande ouverture d’esprit. Vous avez mis les efforts pour apprendre le français et c’est fort louable. Il est à souhaiter que les gens s’ouvrent davantage aux autres au lieu de rester chacun dans leur patelin. J’ai appris à parler l’anglais à l’âge adulte et ce n’est pas facile mais je l’ai fait. J’en suis très fière aujourd’hui parce qu’un autre monde s’est ouvert à moi de même qu’une autre mentalité, d’autres façons de vivre et penser. S’accepter dans nos différences n’est certes pas facile mais en s’ouvrant aux autres, on y gagne beaucoup. Merci, M. Josh Freed.

Merci Monsieur Freed de faire parti de mon monde, je suis un peu en sens inverse de vous, mon fils a fait ses études en anglais et aujourd’hui il est parfaitement bilingue tout comme moi. Je déteste l’élément d’exclusion lorsque quelqu’un est différent. Votre témoignage représente cette majorité silencieuse, merci et au plaisir de vous lire dans la Gazette

Merci Josh. Un article qui exprime parfaitement mon sentiment. Je suis Montréalaise, et je n’ai jamais été nationaliste, ni québécoise, ni française. Je suis immigrante de deuxième génération sans que ça se voit parce que je suis blanche et que je parle la même langue que le pays d’accueil de mes parents. Pendant 6 ans j’ai fréquenté une école primaire anglophone et je me levais de ma chaise chaque matin à 9:00, main sur le coeur pour chanter Ô Canada. Ma mère trouvait que c’était bon pour nous de nous faire découvrir une autre langue. Ma mère est une immigrante qui ne se considère pas comme une immigrante, mais bien comme une québécoise. Je suis Montréalaise parce que j’aime les anglophones du mile-end, de Concordia, et du downtown Montreal ou je travaille, et qu’on a souvent les mêmes intérêts. Ma grande amie est partie vivre Vancouver il y a quelques années, elle parle désormais mieux anglais que français, et surtout plus souvent, mais pour moi elle reste toujours Montréalaise parce que c’est ce qu’elle est. Elle a ce je ne sais quoi d’ouverture qui est différent, qui ne ressemble en rien au Québec des régions ou des autres grandes villes du Canada. Salut, mon nom est Emil, et je suis Montréalaise.

A Anne encore une française qui ne comprend rien au Québec .. comme exemple j’habite le plateau depuis 1976 a cette époque on parlait le français a 100 pour 100 maintenant on entend parler anglais partout alors ce que vous devez comprendre c’est que ç’est une lutte de tous les jours pour conserver le français …..j’aimerais bien avoir une longue conversation sur ce sujet avec vous….je vous sugère d’étudier l’histoire du québec avant de venir au québec pour apprendre l’anglais

Monsieur Josh,
Vous m’épatez et vous décrivez tellement bien votre situation. Vous faites un grand pas vers les francophones, nous ferons un pas de géant vers les gens qui ont votre intelligence et votre compréhension d’une double culture qui enrichit toutes les communautés. Au plaisir de vous rencontrer sur la rue Deleppee.

merci de partager.La différence et l’inconnu font peur.Il ne faut pas avoir peur des anglophones..il faut plutot s’ouvrir aux autres et se faire confiance

Votre article m’a mis les larmes aux yeux et m’a fait revivre le chemin que vous avez suivi. Je suis francophone et j’ai dû apprendre l’anglais pour pouvoir travailler et bien gagner ma vie. J’en suis tellement heureuse aujourd’hui. Je me sens vraiment plus riche, pas d’argent, mais de connaissance. Je suis triste pour ceux qui ne veulent pas faire l’effort d’apprendre l’autre langue. Ce sont eux les perdants. Merci d’avoir exprimé ce que vous avez vécu et comment. Espérons que d’autres (des deux côtés) pourront s’en inspirer.

Josh, merci pour ce beau témoignage. Vous faites hommage non seulement à la façon dont les anglophones du Québec évoluent, mais également à un facteur universel: l’adaptation. Il faut de la patience, de la générosité et de l’empathie pour comprendre et vivre avec toute personne « différente » de nous. À ce sujet, d’ailleurs, Marie, je vous invite à être plus indulgente envers ces étudiants de passage. Il y en a qui restent, qui s’installent et qui s’intègrent. Félicitons ceux-là sans blâmer les autres. Thanks again, Josh!

À Christian Pelletier (septembre 8, 2012 à 6:55):

Je vous remercie de votre intervention touchante. Si seulement le Québec avait plus de personnes comme vous-même et Josh Freed…

Commentaire qui m’a touché personnellement, moi qui est trilingue, à cause de l’Exodus que ma mère une francophone qui a quitté le Québec dans les année 70’s à cause de la peur que l’anglais prenait trop de place, chose que j’ai de la misère à comprendre même aujourd’hui, vue qu’elle étais parfaitement bilingue au moment de partir, moi, je suis revenue depuis déjà 14 ans, retissant avec la culture québécoise, je suis heureuse de dire que finalement, ça pris du temps, mais je me suis adapté et je peux dire que je connais de plus en plus nos personnalités du Québec et j’en suis très fier de l’être, et aussi avec un chum québécois, qui m’a aider avec ce changement. Avec une grande ouverture d’esprit et beaucoup de difficulté avec l’écriture française, je vous demande de bien vouloir m’excusé s’il y a trop de fautes d’accord, en espérant de m’avoir faite comprise avec cet agréable commentaire de Josh Freed, que j’ai eu la chance de lire grâce à le partage sur facebook, de mon amie Claire .
Merci
Nathalie Poirier

Bonjour M. Freed,

Je suis une femme francophone de 60 ans,parfaitement bilingue depuis mon jeune âge. Lorsque j’étais petite, ma mère qui ne parlait pas anglais ne pouvait être servie chez Eaton ou Morgan en français car toutes les vendeuses étaient anglophones.

Mon père bilingue a enseigné à tous ses enfants l’anglais car il disait que nous ne pourrions pas travailler si nous ne parlions pas anglais. Il avait raison. Ma soeur aînée s’est décrochée un emploi à Air Canada (Trans-Canada Airlines à l’époque). Elle était la seule personne bilingue, toutes les autres étaient unilingues anglophones. Mon frère aîné travaillait à l’ONF (National Film board). Personne dans son département parlait français. Je travaillais à Bell Canada (Bell Telephone). L’anglais était indispensable.

Je vous dis cela parce que nous aussi, les francophones, ont en a bavé à l’époque (surtout nos parents). Il y a quelques années une anglophone juive de mon âge m’a avoué que lorsqu’elle était jeune, elle croyait qu’à l’est de l’université McGill, il n’y avait plus rien.

Je pourrais vous raconter des tas d’histoires sur la vie des francophones à une certaine époque mais je crois que vous comprenez ce que j’essaie de vous dire. Petite anecdote qui ressemble à la rue Deleppy; à 20 ans je croyais que lorsque c’était écrit PEAGE-TOLL sans l’accent sur péage, c’était un mot anglais style peadgetoll.

Ce que je souhaite de tout coeur c’est que, tant les francophones que les anglophones comprennent que d’apprendre une seconde langue est une richesse et non un obstacle.

J’ai beaucoup aimé votre discours et je tiens à vous dire que dans ma famille, tous nos enfants et nos petits-enfants sont bilingues.

Bonne journée et merci de votre partage.

Merci pour cet article qui renforce pourquoi j’ai décidé de rester a Montréal. Je crois qu’on est tous capables de vivre à Montréal ensemble et en harmonie. Dans la vie, il va toujours avoir de mauvais exemples d’individuels qui ne s’intègrent pas bien, mais la majorité des Montréalais vont un effort. Je suis fier d’être bilingue et je pense qu’on devrait souligner cette richesse culturelle au lieu d’avoir honte. C’est certain que les anglophones n’ont aucune place dans un Québec libre, mais heureusement la plupart des Québécois visent de rester des Canadiens aussi.

Intéressant votre parcours. Celui de « madame Tremblay de la rue Panet » vaut aussi la peine d’être conté. Sa famille est très ancienne; il y a plus de 6000 ans après une longue marche, arrivant probablement des plaines de l’est européen, elle butait sur l’océan et s’installait dans ce pays que les romains appelèrent la Gaule. Si l’on en croit les archéologues (Nouvel Observateur du 9 août 2012), les ancêtres de « madame Tremblay » avaient créé une civilisation avancée où l’on parlait le celte. Mais impressionnés par la qualité de l’enseignement dispensé à Rome, ils ne se privaient pas d’y envoyer leurs enfants en pensionnat.
Il y a maintenant plus de 2000 ans, après avoir perdu plusieurs batailles, César entrepris une grande guerre qu’il gagnât. C’en était fait de l’indépendance de la Gaule des « Tremblay ». L’impérialisme culturel, économique et militaire romain s’imposait définitivement en Gaule. Certes, la famille de madame Tremblay continuait à parler le celte, mais grand nombre de ses voisins savait aussi le latin.
Ce n’est qu’en 1539, suite à l’édit de Villers-Cotterêts que les ancêtres de « madame Tremblay » ont été obligé d’apprendre le français. Cet édit promulgué par François Ier était un peu l’ancêtre de la loi 101. Il est probable que les ancêtres de « madame Tremblay » n’étaient pas heureux de devoir se plier à cet édit qui tentait d’éliminer la variété culturelle qui marquait les terres de l’ouest européen. Votre famille vivant en dehors de ce pays où la loi voulait imposer l’usage d’une langue unique, pût conserver sa langue maternelle.
Il a fallût Napoléon et Jules Ferry pour imposerle français et faire définitivement disparaître l’usage de ces patois et autres langues ancestrales. Mais les ancêtres de « Madame Tremblay », une québécoise pure laine, avaient déjà quitté la vieille Europe pour s’installer finalement à Montréal rue Panet. Car vous connaissez le reste de l’histoire avec cette migration vers les terre d’Amérique…. le Haut et le Bas Canada …
Finalement, c’est peut-être vous et vos ancètres qui ont été le plus fidèle à leur culture d’origine ?
Quoiqu’il en soit, parmi les plus grandes menaces à l’égard de l’humanité, c’est cette infame maladie: la peste brune. Qui peut oublier l’horreur qui suit cette volonté d’imposer une culture lorsqu’elle aboutit à la volonté d’imposer un trait racial et plus encore ?
Pour paraphraser une publicité trop bien connue, « La diversité a bien meilleur goût ». Elle est la source du progrès de l’humanité.
YB

Comme c’est rafraichant de vous lire,je réalise qu’il n’y a qu’un pas à faire pour mieux se connaitre et le faire avec humour comme vous le faite, serait la meilleure façon.Je suis souverainiste mais je suis prête a faire mon bout de chemin afin de partager avec les Anglophones mais comment le faire?Félicitation votre lettre n’est peut-être que le commencemant d’une ouverture vers l’AUTRE J’ai des idées mais à mon âge(80)je n’ai plus le courage d’initié des rencontres.Bonne chance et Merci
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Josh Freed comme Premier Ministre! Blague à part, si plus de gens s’engageaient à unifier les deux langues et à faire de ce pays, un pays où il y a vraiment deux langues officielles, un pays bilingue, le Canada et le Québec ne pourraient que mieux se porter. Hopefully, more people, anglophones and francophones, will understand that language wars are counter productive and that there are enormous advantages to knowing more than one language. As you said, it will take a while before everyone realizes that. Too long in my opinion. In the mean time, if you do decide to make a jump in politics and create a party that will promote bilingualism, give me a call, I’ll join you anytime. Il est temps que l’anglais et le français cohabitent de façon harmonieuse dans cette province et que les gens cessent d’avoir peur de perdre leur identité. En espérant ne pas avoir froissé trop de lecteurs pour avoir mis de côté, l’espace de quelques lignes, la langue de Molière. Mon nom est Jean-François et je suis francophone.

Merci M. Freed pour cet article! Pour ceux d’entre vous qui lissent aussi l’anglais je vous conseille de lire M. Freed dans La Gazette les samedis. Il décrit Montréal parfaitement et avec beaucoup d’humeur. C’est un vrai plaisir de vous lire en français aussi.

Merci Josh. Après avoir habité outremont pendant 40ans je suis maintenant habitante du Mile End. J’ai découvert ici la réalité que vous décrivez et je souhaite que tous les Anglo du reste du pays qui se joignent à nous francophones découvrent votre réalité et votre ouverture d’esprit. Le Mile End plaît aux jeunes Anglo de partout, mais sauront-ils s’intégrer à cette société québécoise qui les attirent? Merci encore pour votre témoignage très touchant et clairvoyant!

Un témoignage très touchant. Je rêve que le Québec et le Canada prennent de la maturité et arrête les querelles entre le français et l’anglais. Quand va t’on fumer le calumet de paix et ouvrir nos horizons. L’époque où les non-catholiques devaient fréquenter l’école anglaises est regrettable. Josh Freed, merci, plusieurs comme vous devraient rendre témoignage.

Bravo monsieur Freed.. je suis bouche bée.. et disons que j’ai eu moi aussi à parcourir le chemin inverse.. apprendre l’anglais pour mon travail avec des anglophones chez Bell dans les années 60 où les patrons ne parlaient pas du tout français.. que de frustrations.. ainsi que chez Eaton et Simpson où ils fallaient presque se battre avec les vendeurs et vendeuses anglophones.. c’était le Montréal des années AVANT 1970.. triste réalité.. peut-être pour ça maintenant que nous tenons TANT à notre langue d’origine nous les francophones.. et vous.. vous l’avez très bien compris et très bien expliqué.. j’aime bien discuté en anglais quand il n’y a pas d’autres moyens de communiquer.. mais j’apprécierais un effort.. minime soit-il qu’un anglophone puisse faire ici à Montréal sur notre Terre francophone.. Merci à vous pour ce beau témoignage d’amitié que vous nous faites! Votre texte est vraiment très inspirant!

pour ma part, j’ai lessier Montreal pour l’ontario, plus specificment, Ottawa. Je prefer Montreal mais c’ect pas la sujet de la discourse ici. Je fait mon possible pour parler francais bien et donner de la respect egale envers mais ancien amis du Quebec auqune import que ils soit anglo ou francophone.

Cher monsieur Freed,

Merci pour ce témoignage inspirant et qui m’en apprend un peu plus sur nous. Je suis comme vous, profondément Montréalaise, bien avant d’être Québécoise. J’habite depuis deux ans la « Gene Manz » Street. Mon père, qui a maintenant 81 ans, a grandi sur Deleppy. Qui sait, nous sommes peut-être parent?

J’ai choisi ce coin de quartier en partie pour me rapprocher de la communauté anglophone. Le lieu où j’habite me permet de converser régulièrement en anglais et j’en suis ravie. J’ai la profonde conviction que la richesse de cette ville a beaucoup à voir avec cette mixité franco-anglo. Je suis plus riche de votre présence cher anglophone et je regrette que ce message ne soit pas suffisamment diffusé.

Je suis indépendantiste, mais j’ai une sainte horreur de l’intention de la chef péquiste de limiter l’accès aux Cégeps anglophones. J’en ai même une honte et je serai à vos côtés dans la rue pour empêcher que ce projet de loi aille de l’avant. Cette vision rétrograde et déconnectée de la jeunesse me laisse croire que madame Marois ne sera pas au gouvernement très longtemps. Nous pouvons nous détendre pour le moment.

Cette année j’ai fréquenté deux hôpitaux anglophones: le Jewish et le Royal Vic. Deux personnes qui me sont chères ont eu des problèmes de santé importants. Elles sont toutes deux unilingues francophones. Toutes les deux ont vu des médecins spécialistes qui ne parlaient pas un mot de français. Donc au moment de leur vie où elles sont le plus vulnérables, elles n’ont pas été en mesure de comprendre ce que leur disaient leur soignant. C’est une aberration qui pourrait être interprétée comme une sorte de mépris ou encore pour de l’indifférence. Je préfère penser que c’est simplement de l’ignorance, car j’ai vraiment envie de me rapprocher de vous et de mieux vous comprendre cher anglophone.

Julie Patenaude

Comme d’habitude, un commentaire intelligent et fascinant sur la vie des « anglos » a Montreal. J’attend toujours avec impatience de vous lire le samedi dans La Gazette et c’est un rayon de soleil dans ma semaine. Une « fan » « franco »

Mr Freed… thank you… merci. très inspirant. Quant à moi, je me nomme Johanne Labonté… née d’une mère libanaise et d’un père francophone. Ces mélanges étaient rare jadis, et nous avions l’avantage de parler anglais avec ma mère et français avec mon père… quel beau mélange!

merci de votre témoignage et continuons de grandir

Bonjour Josh, très émouvant votre discours et surtout très drôle,je me suis tordu de rire en vous lisant, vous devez être un joyeux luron dans la vie !!!…
Bon, une des raisons pourquoi les franco-anglos ne se côtoient pas beaucoup, je crois que dans une réunion ou il y a disons un anglo et quatre francos, ces francos parles anglais parce que l’anglo ne parle pas francais, et nous nous sommes tannés…je ne détiens pas la vérité mais j’ai quand même beaucoup de fait qui me l’ont prouvés….mais pour ce qui es de vous et toute la communauté juive de Montréal, je ne vous ai jamais considéré comme des anglophones, parce que, moi qui a aujourd’hui 76 ans, j’ai travaillé 25 ans! pour des juifs qui étaient dans la guénille …pas très beau n’est-ce pas ?…mais jamais dans ces années si j’avais voulu je n’aurais eu a parler anglais, et si je l’ai fait c’est que je voulais l’apprendre et c’est un ajout a ma culture.
je voudrais ajouter que les anglophones,les vrais…ne se sont jamais beaucoup forcés pour parler français…depuis le loi 101 oui !!!….Merci pour ce beau texte et j’aimerais beaucoup vous rencontrer, je suis sûre que nous passerions de bons moments et la soirée serais longue…bien a vous !!!

La qualité qu’est la tolérance permettra aux anglos et francos de tisser les liens essentiels à leur poursuite mutuelle de la Paix.
Soyons aujourd’hui et ensemble les expérimentateurs de cette société de demain qui se devra être tolérente, ouverte (des deux mains) et à l’affut de nouvelles expériences!
Voyons-y!
Jony

Si tous le monde était bilingue, anglo comme franco, le Québec serait un pays formidable!

Ce que je retiens de votre texte très inspirant, c’est que la prochaine fois que L’actualité fait passer un test aux anglophones pour savoir s’ils connaissent la culture francophone, il devrait le faire aussi pour les francophones. On pourrait avoir des surprise !

Comme c’est réconfortant de lire le message de Josh et tous les commentaires qui ont suivi.
Personnellement, j’ai appris l’anglais sur le terrain et aujourd’hui je le parle, je le comprends et je commence à le lire assez facilement.
J’ai laissé l’école à l’âge de 11 ans, car à cette époque l’aînée d’une grosse famille québécoise se devait d’aider à la maison. Il va s’en dire que je n’ai pas terminé mon primaire. La plus belle richesse fut l’héritage que mon père m’a laissé. Me faire comprendre que même si on ne peux étudier à l’école, le désire d’apprendre et de se cultiver personnellement est une richesse que personne ne peut nous enlever.
Même si dans mon vocabulaire et ma grammaire il y a toujours place à amélioration, j’ai souvent constaté qu’ils dépassent souvent ceux de jeunes adultes supposément diplômés que je rencontre. Toute ma vie, je n’ai cessé de lire, de me renseigner, de découvrir et de m’instruire. À mon tour, je laisserai cet héritage à mes petits-enfants.
En conclusion, si notre français est menacé, je pense qu’il l’est en premier par notre paresse intellectuelle, par l’exemple que l’on donne à la maison et que ce n’est pas en obligeant les écoles à couper sur l’anglais que nous renforcerons notre français mais c’est en le cultivant en chacun de nous et dans nos foyers.
J’ai été et je suis encore en mesure de constater que non seulement ma ténacité et ma volonté de réussir dans la vie fut la meilleure université mais le fait de m’être efforcée à découvrir et à apprendre une 2e langue m’a ouvert beaucoup de portes et permis de réussir en affaire. Cessons de nous limiter car dans un monde ou il n’y a plus de frontière, il sera impossible de réussir sans connaître une 2e et même une 3e langue.
Dans la vie, il faut cesser de blâmer tout et chacun!
Oui on a besoin de support pour protéger notre langue mais au départ prenons nos responsabilités, chacun chez soi, en tant que peuple Québécois.

Bonjour! je vie à Shawville une ville où la grande majorité des personne au-dessus de 50 sont anglophones et les restes de la population est bilingue. Je suis d’origine irlandaise par mon père et française par ma mère et j’ai un nom billingue! je suis fière de ma culture québécoise francophone et anglophone! dès que je sors de chez moi, je m’adapte en répondant hello ou bonjour et je ne me sens pas brimer quand on me dit hello! je trouve que les respect de chacun est de parler la langue maternelle de l’autre si possible peu importe que se soit le français, l’anglais, le mandarin ou l’italien si on peut le parler alors tant mieux, sinon on réussit toujours à se faire comprendre quand tout le monde fait un effort!

Merci Josh de nous rappeller que l’histoire du québec n’est pas constituer QUE de francophone mais bien de québécois!

Un p’tit clin d’oeil… Bonjour, mon nom est Sylvain Coutu. Je suis francophone.

Francophone, certes, mais ‘ai eu ce que je considère la chance de grandir sur la rive sud de Montréal entouré de McCarthy, Painchaud, Zigman, Mineau, Brennan, Clermont… You get the picture!

Il y a tant à dire à ce sujet, mais je serai bref… Merci à vous, cher Monsieur Freed, pour ce très beau témoignage.

Je suis anglophones aussi. J’habites a Calgary. Je ne suis pas bilungual, mais j’assait de parles en français, nons, en Quebecois.
Quands j’avias 17 ans, j’habites la ville de Quebec pour une exchanges. Maintenant, je suis 48 ans, est je n’avais pas beaucoups de chances de parlez ans français. Mais quands j’avais le chances, je regardes télévisions ans Francais, and I try to speak in French. I lived for only four months in the beautiful city of Quebec, but the impression it made went far beyond touring the Plains of Abraham, eating poutine from a truck and drinking wine in the old city. My accent is juvenile, my conjugation is terrible, and I forget SO many words. But I will always believe that Quebec is better in Canada, and Canada c’est meilleur avec Quebec.

Le texte de M. Freed est très instructif et aussi bien touchant. Cependant, les Québecois francophones aimeraient parfois, je dis bien parfois, entendre nos amis anglos dire qu’ils seraient sûrement aussi bien dans un pays du Québec et que non, nous ne sommes pas un peuple de racistes ( bien qu’il y ait DES racistes au Québec mais à ce compte-là, il n’y en a certainement pas plus qu’ailleurs dans le monde ). Le nationalisme n’est pas le monstre que plusieurs aiment détester…

Je trouve votre effort d’intégration à la communauté francophone remarquable!

Pourquoi n’allez-vous pas jusqu’à partager le projet de pays des Québécois francophones? Là, votre intégration deviendrait exemplaire!

Bravo monsieur Freed! Votre texte est très intéressant. J’apprécie votre ouverture d’esprit. J’aimerais bien rencontrer des anglos comme vous.

Bonjour

Votre texte est touchant et nous enseigne à nous francophone la vision d’un canadien anglais du Québec. Nous avons trop peu de ce type de témoignages de vos compatriotes anglos dans les médias.

Il serait utile que vous écriviez dans le Calgary Herald.

Ce que je trouve désolant, c’est que tous parle de la région de Montréal, mais il y a aussi des Anglophones dans d’autres région au Québec qui sont très adapté au Québec d’aujourdh’ui qui sont 100% Québécois et fière de l’être. Malheureusement il y a une minorité dans les 2 langues qui sont radicaux, les belles histoire d’intégrité et de bon voisinage ne font pas vendre les journaux. Jamais on ne valorise les efforts, on parle des 20% qui ont échoué, mais jamais du 80% qui ont réussi.
J’ai aimer le passage de la loi 301, empêcher les francophones de quitter l’île de Montréal pour la banlieu.
Nous devrions respecter notre propre langue francaise avant de reprocher au Anglais de ne pas la parler.

Bonjour Josh,

Mon nom est Hélène. Je suis une francophone revenue au Québec après 4 ans d’absence.

Le racisme existe partout malheureusement. Pendant ces années passées en Alberta,on soulignait mon accent franco sans gêne et même de manière grossière parfois. Une tendance plutôt humaine que géographique à mon avis.

La xénophobie n’est pas le lot des francophones, mais bien le lot des ignorants.

Le Québec est un lieu fascinant où il y a assez d’espace pour que les gens puissent vivre ensemble, peu importe leurs souches.

Pour ce qui est de Marie-Mai, si ça peut vous consoler, je ne connais aucune de ses chansons, pas plus que celles de Justin Bieber d’ailleurs.

Vive la différence! L’unité dans la diversité!

Bonjour,
je suis québécois francophone pour ma part, et bilingue de longue date. Ces dernières 20 années, j’ai vécu dans différents pays. J’habite maintenant en France. Cette distance me donne beaucoup de recul en ce qui concerne le Québec. L’envers de la médaille étant que ce recul créé beaucoup de distance. Ce que je gagne en panoramique, je le perd en In Situ. Jeune, j’étais attristé de notre incompatibilité à vivre sereinement, une culture enrichissant l’autre. J’ai pu constater sur le terrain à quel point il en est de même partout où se côtoient deux mondes. Pendant des années je ne me suis pas inquiété de ce qui se vivait au Québec, convaincu d’une répétition, voire d’une stagnation d’un peu toujours la même soupe politique mièvre et sans conséquences. Les tournures récentes ont su me surprendre et minquiéter. Crise mondiale; spasmes locaux. Le monde a mal partout. Le Québec comme ailleurs. Et comme partout les vieilles réponses brunes réapparaissent, soutenues par des minorités y voyant une protection de leurs biens et pouvoirs accumulés, si ce n’est une protection de leurs peurs et ignorances. Les clivages sétablissent de plus en plus fermement enter les différents groupes et ceci n’augure pas d’aboutissements joyeux. Différents témoignages tel celui de Josh Freed, sont d’autant plus importants. La situation est difficile et l’heure n’est ni à la plainte, ni à la recherche de boucs émaissaires. Ces démarches n’apportent aucune solution. Il faut chercher ce qui permet de construire, d’avancer, de ramener l’humain dans le discours et la progession positive de projets de vie, de projets de sociétés. A ce titre, le témoignage de M. Freed est édifiant. Il n’y a rien à gagner dans la peur de l’autre. Ecoutons-nous, sans peur et sans jugement; une société multi-culturelle (et elles le sont toutes), ne peut évoluer qu’à cette condition. Autrement, c’est la course vers chemises brunes et clivages tribaux. Avec leurs suites sans fin d’accrochages toujours plus violents. Merci M. Freed, Rethro Lemieux

Merci monsieur Freed. Nous avons besoin « d’entendre » des « voix » anglophones nous raconter ainsi leur parcours de vie québécoise. C’est éclairant et cela remet bien des choses à leur vrai place. Il serait temps de faire des efforts pour rapprocher ces « deux solitudes ». Nous ne connaissons pas assez les efforts faits par les anglophones pour s’intégrer à la nation québécoise.

J’ai vécu en Europe et j’ai vu comme d’autres sociétés bilingues, comme la Belgique, se déchirent. Ici, on a une qualité de vie exceptionnelle et une façon de cohabiter exemplaire. On a de quoi être fiers en gardant en tête qu’il faut continuellement entretenir les relations entre les groupes. Il faudrait aussi intégrer les autochtones.

Josh, félicitations.
Si nos tous nos citoyens affichaient la même ouverture d’esprit dont vous faites preuve, nous serions dans une province harmonieuse. Mais, hélas, il y a l’article 1 du parti au pouvoir qui en veut autrement.
Mes quatre enfants et petits enfants sont bilingues. La langue de nos foyers est le français. J’ai travaillé en anglais toute ma vie. Je joue régulièrement au golf avec mes amis de langue anglaise. Je déplore l’entêtement de nos citoyens à ne pas apprendre l’autre langue.
Je dis à Madame Jocelyne Laflamme: Regardez autour de vous ils sont là.

Bonjour, mon nom est Marie et je suis une francophone de 65 ans qui a pratiquement vécu toute sa vie à Montréal. Je vous tends un miroir à l’envers. Comme vous je n’ai pas bien appris l’anglais à l’école mais je me suis débrouillée pour l’apprendre en travaillant à l’ouest de St-Laurent où dire un mot en français à cette époque était presque téméraire. Il en a fallu des batailles pour qu’on en vienne à respecter la langue de la majorité, ça ne s’est pas fait tout seul et sans la loi 101 jamais nous n’y serions arrivé. Je connais et j’aime la culture de mes voisins anglophones, musique, télévision cinéma. C’est dommage qu’un anglophone de Montréal ne s’intéresse pas aux chanteurs, poètes,comédiens, dramaturges écrivains et cinéastes francophones d’ici. Vous ne savez pas ce que vous manquez. J’aime Montréal, je parcours ma ville à pied et en vélo d’est en ouest, du nord au sud et je découvre cette ville encore et encore, avec tous ceux qui sont qui venus d’ailleurs pour la diversifier et l’enrichir. Mais je me bats aussi pour que le français soit et demeure la langue commune. Ce qui ne m’empêche oas d’être bilingue et plus puisque je commence maintenant à apprendre l’italien.
Monsieur Freed nos deux parcours se ressemblent; j’ai appris votre langue, j’ai aimé, j’ai transpiré, j’ai étudié en anglais. Moi aussi je veux que nous cohabitions dans l’harmonie mais je défendrai toujours avec force la place du français à Montréal comme langue commune et il y a du boulot car il serait si facile de tous glisser vers l’anglais, et vous le savez.
Au revoir, je m’appelle Marie et je suis toujours une fière francophone.

Les anglos dans l’est qui demeure dans des cartier francophone depis 40 année et qui ne peuve pas ou ne veule pas parler francais,se son des bornée il y en a dans tous les communotée.
merci

très intéressant.Moi ces le contraire je ne parle pas anglais et ces un handicap nous ont avait pas le droit d’aller à l’école anglaise.Donc mardi je commence des cours d’anglais débutant j’ai très hâte parce que je voyage beaucoup et je ne peut pas communiquer dans ma langue.A 56 ans il n’est pas trop tard.Mieux vaut tard que jamais.

Hi Josh,
I’m French-speaking, or like we say it here, francophone (with an English accent!). My story with language in Montreal resembles yours, from the other side. Growing up in a French-only environment, being taught English at school by people named Tremblay, thinking that French was the second most spoken language in the world after English. I remember hearing babyboomers swearing « salababitch » and realizing growing up that they didn’t know that they were actually saying « son of a b… ». Music made the difference for me and brought me to open myself to English. I couldn’t relate to the French-Quebec taste in music and was irresistibly drawn towards British music. In my 20’s and 30’s however I had to work in English and that made me scared and angry. I remember being kind of forced to learn if I wanted to have a good job and felt it was unfair that Anglophones could work in their only-known language. I struggled, learned the hard way; I will always be grateful to my boss, in my first job after graduation. He was an English-speaking, Jewish, kind and understanding person. I was going to work everyday with sweaty palms, scared that I would have to deal with a client without him around as most of them couldn’t understand a word of French. To make this long story short, I’ve finally realized that my effort to learn the language and therefore the culture throughout the years, in spite of the fear of being swallowed, had made me stronger. I can watch a movie in the original language and be rewarded with the real core of it (believe me, translations can be frustrating and sometimes almost disrespectful!); I can choose to watch good TV, regardless of the language (which can be tricky in Quebec…). I don’t live in half of a city anymore, I’m part of a unique, incomparable and beautiful society. I love my language, it’s my roots and I’ll fight for it to remain respected; however I’m glad to have opened a different and enriching part of my life. Your text is a gem; your mind is opened and lucid. Maybe this small province is ready for fresh, fruitful and grown-up ideas, at last.

Thank you!

Je suis une anglophone installée à Montreal depuis 10 ans qui maitrise bien la langue française ayant passe 8 ans en France (au moins le français parlé). Un grande changement que j’ai remarqué au cours des ces derniers ans à ma grande désarroi est des je dis un mot en français, mon accent est détecté et mon interlocuteur me répondre en anglais, même si je persiste en français!

Je n’arrive pas a décidé si c’est moi qui a changé (mon accent parisienne c’est effacé peu à peu pour démasqué mon accent anglais) ou si c’est les francophones qui ont changé. Je crois que c’est les francophones. Ils sont aussi devenus bilingues et ils sont fiers de le montré. Est qu’il y a d’autres qui ont vecu la même expérience?

Chez nous (mari francophone) nos filles vont à l’école français, mais il y’aura fallut établir la loi 101 à la maison pour pas que la conversation ne tourne toujours vers l’anglais aussi. Et c’est ca que les anglais d’ici de comprendre pas. La loi 101 ne vise pas seulement les anglophones minoritaires de Québec. La loi 101 vise la culture prédominante de l’anglais dans le monde. Vous les anglophones de Montreal, vous n’êtes pas minoritaire, vous êtes majoritaire et écrasent.

Bonjour Josh, vous avez vraiement frapper le clou s’a tete! Comme anglo qui demeure dans la conscription de Pauline je suis comme la seul icitte. Une chose je que je vie par exemple, d’avoir une bonne connaisance de l’anglais ecrit et an vocabulaire vous garantie une meilleur salaire.

Je suis un anglo et fier d’etre, et d’etre un quebecois, Canadien.

Cheers mate,

Merci pour vos savoureuses chroniques, Josh. Je les dégustais déjà dans les années ’90, quand je vivais à Montréal. Comme je suis Belge, les problème linguistiques, ça me connais;o)) Vive le bilinguisme, le trilinguisme, le quadrilinguisme, le…..

Moi, je m’appel Sebastian, j’ai 34 ans et moi j’ai apris le francais pendant mon sejour de 4 ans en France. Il faut que j’avoue que avant ça, j’habiter 2 ans a montreal, sans apprendre une mot de francais. C’est assez bizarre vue que ma blonde viens de Roberval est c’est pas comme je n’etait pas entourer de francophones.

Je pense vraiment que le « accent » quebecois rends l’apprentisage du langue francais difficile pour beaucoup d’etranger ou canadien anglophone. Une fois que j’avais apris le francais ( je sais je fais encore beaucoup de faute d’orthographe, scuse!)en France, ou il prononce beaucoup mieux leur mot, cetait plutot facile de me sentir chez moi au Quebec.

Il faut dire que maintenant moi je comprend bien les francais et les quebecois, et je m’enerve quand une francais parle a une quebecois, regard son copain et dis » Mais que ce que il dit lui??? « . Donc, si les francais ont du mal a vous comprendre, pourquoi ça vous étonne que tout les autre-phone on du mal a comprendre et apprendre le quebecois.

Et une petit mot pour la madame de 65 ans, qu’il a dis que elle ne comprend pas pourquoi les anglophone ont pas plus d’interesse pour les arts quebecois, comme des chanteurs, ecrivains ou poets. Je suis sur et certain que il y a plus d’anglophone interesser que vous croyais, mais vue que dans cette domaine, les francais utilise beaucoup, beaucoup, beaucoup jeux de mots et des expression qui rends le comprehension parfois difficile. Pour les etrangers les langues latin sont tres difficile, parce que por moi ça fait presque 7 ans que je parle francais et j’ai toujours du mal.

Mon plus gros deception ici, c’est le fait que ça l’aire que ni les anglophones et ni les francophone peu laisser le passé derierre eux, et voir comme dans le PQ on parle beaucoup de francais, parce que moi j’habite a St-Jean-sur-Richelieu, et ici l’anglais se parle rarement. Le fait que on parle beaucoup plus d’anglais a Montreal c’est normale, comme dans toute les grand metropole du monde entier. En Amsterdam (oui, je suis Hollandais d’origine) il y a beaucoup de gens qui parle pas neerlandais, mais tu sais quoi? Ca fait part du mondialisation, et c’est une bonne affaire.

Moi je vois les francos et les anglos comme deux freres qui ce chicane pour rien en faite, cette bataille a passer, la on devrais bouger en avant. On apprends les deux langues a nos enfants ce qui vont les donner une avantage sur tout les jeunes unilingue du monde.

La confiance de garder votre langue par continuer
a l’apprendre est plus positive et marchera mieux que de toujours avoir « peur » de le perdre. Je crois on est tous d’accord que le peur aide personne a avancer.

Une dernier mot pour toute les francophone qu’il ont quelque chose negative a dire ou dire que je ne comprends pas…. a bout du ligne, le peur de perdre votre langue est meme pas valable vue que pour perdre votre langue, cette langue devrait etre la langue d’origine….. qui fait que on devrais tous apprend l’iroquois.

Petit leçon d’histoire…. avant que ça s’apeller New York, le meme ville s’appelait New Amsterdam. Quand les neerlandais ont vu que l’anglais sont arriver en plus grands nombre en a en fait donner la ville sans bataille et tout le monde qui voulait vraiment rester, se integrée. Quand j’ecoute les quebecois parler de leur langue et son disparition, j’ai toujours le sentiment que vous avez l’idee que le Quebec c’est la France. Si le francais commencer a disparaitre en France, je peu comprend la frustration. Ici, l’amerique de Nord, ce n’est pas a vous, vous l’avez pris de force des Premier Nations. Donc, si vou voulait de continuer a parler a francais, ben, continue a parler francais….

Bonjour Josh,

J’ai lue votre texte avec mon epoux anglophone,
Je suis francophone et mon epoux anglophone.
Avec un peu de bon vouloir et beacoup d’amour,
je peux dire que les deux cultures se marien tres bien. Je ne me sens pas du tout assimile et j’ai apris a aimer l’anglais tout comme mon epoux aime le francais.

Je crois que les deux langues sont la pour rester.
Dire qu’au secondaire je n’y comprenais rien. Maintenant je me trouve chanceuse de comprendre l’anglais. Je ne suis pas parfaiement bilingue mais j’adore aller au cinema et de pouvoir regarder un film dans sa langue originale.

Je suis une fille de la ville.
Ma Ville est belle malgres ses blessures.
Ma Ville est belle avec ses multiples cultures.
Ma Ville est unilingue, billingue, trilingue….
Ma Ville… Ta Ville… Sa Ville…
Notre Ville… Votre Ville… Leur Ville…
Montreal est a tous et chacun,
Montreal est a Moi,
Montreal est a Toi,
Montreal est a Lui,
Montreal est a Elle,
Montreal est a Nous,
Montreal est a Vous
Montreal est a Eux,
Montreal,je porterai ton nom
Comme un sceau sur mon coeur.
Pour qu’a jamais sur le tiens
mon nom soit grave a jamais!

Johanne, 20 aout 1965

Bonjour Josh,

J’ai bien aimé vous lire.

C’était très intéressant, drôle et même touchant.

Vous avez une belle »plume ».

Merci pour ce beau moment de lecture.

Bonjour,mon nom est Jocelyne je suis ne au Quebec ou j’y ai vecu la majeure partie de ma vie. Je vis maintenant en Saskatchewan, nul besoin de specifier que je suis bilingue. Je suis fiere de parler 2 langues. La langue anglaise je l’ai apprise au travail parce qu’a l’epoque si tu etais francophone et que ton education s’arretait a un Sec V, tu devais pouvoir te debrouiller en anglais si tu voulais un emploi. Par contre bien que nous devions travailler avec le public 30% des employees incluant le Directeur ne parlaient pas le francais et n’avaient aucun desir de le faire.

Je suis d’accord avec Marie le francais est majoritaire au Quebec et tout doit etre fait pour conserver la langue francaise vivante. Il y a une communite francaise en Saskatchewan(je vous le concede le pourcentage est seulement 5%) toutefois la langue anglaise n’est pas menacee. Est-ce que quelqu’un peut me dire pourquoi?

Ne devrions nous pas etre fiere d’avoir 2 des langues officielles dans le monde? J’etais a Montreal dernierement et j’ai constate que plusieurs commerces avait des noms et des annonces dans leurs vitrines dans une langue etrangere, je pense qu’ici il y a un risque.

Je serai toujours franco quebecoise au plus profond de mes racines.

Merci Josh pour ce bel article. J’ai 68 ans. J’ai vécu au NB pendant quelques années (années 60-70). On sait que dans une ville comme Moncton, il en fallu du temps et des luttes pour faire reconnaître le français comme langue égale à l’anglais (Dans une province officiellement bilingue) . Ce n’est pas fini, mais j’y suis allé l’an dernier et j’ai été agréablement surpris des changements réalisés en près de 40 ans. À Montréal, il faut beaucoup de prises de paroles de gens comme vous, pour contrer les deux solitudes.

Cher Josh, Avez-vous lu « l’article »… de Corbella sur Mmme Marois dans le « Calgaryherald »? C’est de la pure propagation à la haine et au racisme contre les francos du Québec!!! Et elle est loin d’être la seule!… Quelle haine!!! C’est incroyable!!!

Bon texte. Il faut admettre que souvent on a tendance à mettre tout le monde dans le même panier, sans discernement. Et il y a beaucoup d’individus avec toutes sortes d’histoires, qui peuvent parler de leurs expériences personnelles, comme ici. Chacun à la sienne. En ce qui me concerne, j’en ai une aussi.

J’ai vécu plus de vingt ans à Toronto, dans un environnement totalement anglophone, sauf pour quelques amis francophones. Pendant tout ce temps, je ne pensais pas trop aux problèmes de langue vécus au Québec, même si je pouvais en entendre parler à Radio-Canada. Je suis maintenant de retour à Montréal depuis quatre ans. Je dois dire que la première année fut difficile pour moi. Comme j’ai élu domicile au centre-ville, l’anglais, je l’entends tout le temps. Au début, je retournais régulièrement à Toronto et je me rappelle que ça me reposait d’y aller. Au moins là-bas, on ne se pose pas de questions; tout le monde parle anglais pour communiquer et on ne s’attend pas à que ce soit différent. En revenant au Québec, je voulais vivre en français. Et j’ai décidé que je ne parlerais jamais anglais, sauf dans des cas très rares. Et je le fais, contrairement à mes concitoyens francophones montréalais qui s’empressent de parler anglais à toute personne qui a l’allure d’un immigrant ou qui a un accent en français. Et j’ai accumulé beaucoup d’anecdotes sur le sujet. En voici quelques une.

Peu de temps après mon retour, je fus invité dans une soirée où il y avait une vingtaine de personnes, dont je pense quatre francophones québécois. Les autres étaient tous d’origines très diverses (Asie, Europe et Amérique du Sud). Tous pouvaient parler français, mais tous parlaient anglais, incluant les Québécois francophones. Je suis le seul qui a pris le parti de parler français, et les gens me parlaient en français; et je ne pense pas qu’ils étaient contents. Dans une autre soirée, où tous étaient francophones, à l’exception de trois Asiatiques, dont deux parlaient très peu français, l’un d’eux m’a dit qu’il aimerait apprendre le français, mais qu’aussitôt qu’il essaie de parler français, les gens lui parlent anglais. Pour ma part je trouve que c’est un manque de savoir-vivre de la part des francophones, et que vous pouvez chialer sur la langue, mais vous êtes en grande partie responsable du manque d’utilisation du français à Montréal. Un autre cas que j’ai souvent observé dans les boutiques ou grands magasins. Après avoir parlé à un commis, qui s’exprimait parfaitement en français, je l’entends parler anglais avec son collègue, qui lui aussi parle parfaitement français. On est donc porté à conclure que pour beaucoup de gens le français est une obligation, et ne représente pas un choix. Et cela a beaucoup de répercussions sur la vie linguistique à Montréal. Je me souviens que lorsque j’étais jeune, avant mon départ pour Toronto, je connaissais des gens ici à Montréal qui avaient vécu toute leur vie ici sans jamais parler français, et je sais qu’il y en a encore beaucoup. Mais je ne comprends pas pourquoi. Il me semble que si j’allais vivre ne Italie, après un certain temps je parlerais italien. Pourquoi est-ce différent ici? Et je ne pense pas que des lois comme la loi 101 soient l’ultime solution. Les lois aident, mais je crois que c’est la population, dans la vie de tous les jours, qui pourrait faire une différence, petit à petit. Si tous les francophones faisaient attention, et essayaient de limiter le plus possible l’anglais dans leur vie; alors, lentement, on pourrait entendre une différence. Ça ne veut pas dire d’éliminer l’anglais, mais ça veut dire que les nouveaux arrivants s’intégreraient plus facilement et sans doute sauraient qui est Yvon Deschamps, et comprendraient ses monologues.

Et les publicités, en Français, diffusés dans les stations françaises, je ne les comprends pas. Si je parle français et que j’écoute Radio-Canada et TVA, pourquoi faut-il me convaincre de parler français. Ne devrait-on pas faire cela sur CBC, CTV et autres?

Il n’y a pas de solution miracle. Le Québec est dans une situation très particulière, et unique. Et il serait malheureux que son vécu devienne une page de l’histoire passée, mais absente du présent.

On ne connaît pas l’avenir, et souvent l’avenir a le don de nous apporter bien des surprises. Qui sait? Peut-être qu’un jour, les immigrants qui sont souvent blâmés pour le problème de l’anglicisation de Montréal prendront le flambeau et se porteront à la défense de la langue en leur propre nom. Ce serait quelque chose, non?

Merci Josh,pour ma part, je suis un quebequois pure laine de souch Iranienne!… je suis arrive a montreal en 1977 et des le commencement j,ai apris que je ne pourrais pas survivre sans la connaissance des deux langues. la premiere pour cotoyer avec la majeurite et la deuxieme pour reussire dans les affaires.Mes enfants sont parfaitement 3 langues et cotoient facilement avec la communaute multicolor du canada.et je suporte votre sugjestion de tolerance entre les communautes Franco,Anglo et allophone, salutaion et esperant que les Habs vill give us a 25TH

Bonjour,

Très bien écrit. Je suis anglophone des Cantons de l’est qui demeure depuis quelques années à Ottawa. J’ai lu une fois un article qui disait que lorsque les angos du Québec vont à Toronto, Calgary ou Vancouver, on se sent autant étranger que si l’on était à Abu Dhabi. Le Québec me manque beaucoup. La seule autre province à me plaire autant c’est Terre-Neuve. Les deux provinces ont beaucoup plus en common qu’ils voudraient admettre. Merci pour bien décrire qui je suis.

Moé tu je suis un anglo, des Canton de l’Est-
c’est sur que les temps sont changés mes deux
gars ont joué hockey pour les clubs double-lettres – j’ai dit aux coaches – s.v.p. parlé aux mes gars en Français- But the meanness remains….
Kimball Smith

Bonjour Josh!!! Quelle lecture merveilleuse et dont laquelle j’ai une très forte compréhension car je suis née a Montréal et j’ai grandi dans un environnement TRES mixte et enrichissant.
Tout d’abord mes parents, dès l’age de 20 ans sont arrivés à Montréal en 1967, qui sait pourquoi et comment ils ont choisi le Québec, peu importe… je suis née 2 and plus tard, d’origine Turque, grand-parents d’Espagne, d’Italie, d’Austrie et je suis juive.
Non seulement je parlais le Franglais à la maison et entre mes amies mais je suis passée d’une école primaire juive francaise à une école catholique francaise pour la suite du primaire et du secondaire car je n’avais aucun autre choix. Malgrès mes etudes uniquement en francais avec peut-etre 3 heures d’anglais par semaine, j’ai gardé des amies anglophones et bilingues, d’ailleurs c’est uniquement grace à cet entourage que mon anglais c’est perfectionné. De plus I could just skip to English in a heartbeat! Je pense en francais et je pense en anglais et je m’exprime exactement de la meme manière avec l’accent francais ou meme des fois Queb (sans meme le réaliser) qu’en anglais, meme difficile de savoir que je peux soudainement « switcher » la conversation en francais quand une caissière me regarde de facon croche… toujours un regard ému suite à ca…. Mon expérience est différente et un peu discriminatoire malgrès mon francais parfait mais pas avec l’accent pour m’assimiler avec les Québecois. Dans un des bureau ou je travaillais il y a plusieurs années, le fait que je parlais l’anglais couramment et que je pouvais engager une conversation suite à cela en français, dérangeait l’équipe québécoise et se trouvait à faire des remarques tels que » Alors Sheeela, d’ou t’viens exactement? » et je répondais: » D’Ici. Je suis née à Montréal. » » Ben NON, t’a un accent français!.. » Franchement, je restais bete… Je dois avouer que c’est un privilege de connaitre ces deux langues, et je dois aussi avouer que j’ai joué quelques tours au fil des années pour voir la réaction quand j’abordais une conversation avec une personne québécoise soit dans un bureau, un restaurant, au téléphone ou autre pour voir le changement d’interaction ou de regard équeuré par celui ci. Intéressant.
Il est temps de se comprendre mieux et d’avoué qu’une des raisons qui a tout ces haut et ces bas au Québec entre les deux peuples, est le rejet et le gene de ne pas savoir parler à l’aise une langue international et indispensable. Garanti il y aurait moins de vote pour le parti québécois ci ceux la étaient parfaitement bilingue. Moi, je ne perdrais JAMAIS le francais, d’ailleurs mes trois enfants sont dans une école section francaise, et nous parlons le francais avec tout notre entourage. Tout de meme, j’apprécie les influences anglaises, les différentes cultures, le savoir, la tolérance, l’ouverture d’esprit et la paix!
Thanks for a great read and for letting us have a voice!

Bonjour M. Josh Freed, j’ai lu votre commentaire et j’ai aimé çà…moi je n’ai pas de problème avec le Francais et l’Anglais…mon père était un Canadien Français et ma mère une Irlandaise, jeune je parlais les deux langues et j’inclu mes frères et mes soeurs!! et j’en suis très fière.

Description : Je suis selon mon « look » et ma « parlure » : une femme Québécoise de souche, caucasienne, catholique et francophone…..
Dans les faits : Je suis une curieuse, sans religion sauf celle de la vie, plus proche de mes origines amérindiennes assimilés que de blanc conquérant, qui a appris l’anglais à la dure pour survivre et par la suite apprendre l’inconnu et qui à une ouverture sur la différence pour comprendre cet inconnu……..Ceci dit, je suis aussi séparatiste, pour pouvoir géré en un seul gouvernement avec nos biens, notre argent, nos investissements, nos ressources…. Et j’en passe !!!!
Je veux aussi que ceux qui adore cette place comme moi, je comprends aussi les canadiens, anglophone, avec leurs bagages et connaissances, origines « X » et cultures « Y »; soient à côté de moi quand cet option de pays pourra se réaliser et que ensemble on puissent se parler, échanger, communiqué, partagé, créé…. Pour que chaque nations, chaque droits, puisse être respectés face à un bien commun qui est : un territoire plein de nature qui nous ferait vivre par l’abondance de ses ressources dans une économie bien gérée……
Malheureusement, à la place, je vois la terre qui a été volé et exploité, à des premières nations forcés de s’assimilés, pour se l’arraché selon les guerres de pouvoir et plus tard, géré par quelques hommes de grosses compagnies avec brevets ou marques déposées pour rentabiliser leurs poches, afin d’exploiter l’exploitable, sans redevances et avec profits pour enrichir seulement leurs propres économies et celles de leurs contacts……
Ma question : sachant l’histoire, sachant que nous ne pouvons pas revenir en arrière pour la refaire, sachant aussi qu’on ce fait « fourré » royalement sans rien dire pour la vente à rabais de nos ressources et par le fait même notre économie, peut-on en gagne massive, (anglo, franco, et autres sur le territoire du Québec), ce mobilisé et décidé que l’abus et le remplissage de quelques comptes de banque (souvent à l’étranger), que ÇA SUFFIT !!! Aux profits d’une planète qui n’en peut plus de nous subir ?????? Gestion équitable à long terme des ressources au profit d’une économie pour notre peuple : les Québécois !

Je suis avant TOUT : Utopiste et rêveuse…….

J’ai lu avec tout le sérieux du monde jusqua

« Dad, passe-moé le Grand Cru Château Dépanneur 2004, s’il te plaît. »

hahahaha!

bon texte néanmoins:)

Merci, Josh d’ exprimer avec tant d’éloquence ces sentiments souvent cachés – non seulement de nos voisins et amis francophones, mais aussi des anglophones. Ces sentiments inhibés ont besoin d’ être dits, partagés, acceptés comme partie prenante de notre réalité au Québec.
Depuis 1850 mes familles d’origine Irlandaise, Écossaise et Francaise s’installèrent à Montréal et à Québec. Je suis née au Québec, je suis Québeçoise et j’adore cette chance d’habiter dans une société multiculturelle. Nous devons apprendre à mieux nous connaître et travailler ensembles en harmonie pour établir une société respectueuse, intègre et juste. Je crois que nous en possédons le volonté : Engageons la communication! Votre lettre, si claire, nous donne une autre façon d’ouvrir ce dialogue. Cliquez « SHARE » ! Mille mercis.

Bonjour Josh,

J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ton formidable texte. je suis natif de Chicoutimi, donc francophone, mais j’ai appris l’anglais très jeune, à l’école et grâce à mes parents qui étaient bilingues. J’ai aussi vécu au BC pendant plus d’une année, lorsque j’étais moniteur de ski à Whistler en 74,75 et 76. J’ai bien failli m’y établir, mais là-bas, les chinois et les japonnais étaient mieux acceptés que les francophones du Québec et j’ai souvent vécu du racisme, surtout lorsque j’ai dit que j’appuyais le projet de René Lévesques. Je suis bien content de voir l’évolution de beaucoup d’Anglos de Montréal, que je considère comme de vrais Québecois. Ton discours et ton attitude me donnent espoir.

Marc P.

BREF! I believe we could duly dispense with the politics were we all a little more willing to embrace philosophy…
(gods, liege & nation entirely withstanding)
I was born in England of Jamaican ilk; 30 years a Montrealer and I speak French better than most people here in Quebec. A question of aptitude? Perhaps.
But we’ve been complacently flogging this dead horse ad infinitum […]
Simply put, those who WANT to speak a language other than their mother-tongue, WILL!
As for the rest of our lovable Luddites…
¡Hasta La Pasta, Beybey!

Je vis au Québec depuis 10 ans, je suis née en France, donc on ne peut plus francophone et je suis totalement d’accord avec vous, moi j’ai fait le cheminement opposé, j’ai appris l’anglais pour pouvoir profiter de la richesse qu’offre le bilinguisme et deux cultures.Amitiés.

Bonjour monsieur Josh Freed,

Et je dit bien Monsieur avec un grand M. Si nous avions eu des émigrants et des Anglophones Québecois de votre trempe, jamais nous aurions eu besoin ce cette loi 101.
Cette loi nous permet, j’ose le croire, de conserver notre langue et notre culture sans détruire la vôtre et/ou celles des autres.
Les émigrants ou autres qui choisissent ma province pour s’y étalblir me rendre fier de ma télérance!!!!!

Intéressant comme texte. Il est malheureux que se ne soit pas tout les Anglophones qui aient la même ouverture. Je travaille auprès du public et un simple «Bonjour, que puis-je faire pour vous?» amène un «I DON’T speak french!» brusque, direct avec un apuie prononcé sur le don’t soupoudré d’un certain dégout. A chaque fois j’aimerais pouvoir dire «you don’t or you don’t WANT!»

S’adresser à un anglophone en français ne fait pas de nous un séparatiste mais simplement quelqu’un qui tante d’ouvrir une conversation même si celle-ci se déroule avec un gros accent franglais. Québécois Anglophone, un p’ti effort svp. Nous francophones ne sommes plus les nègres blancs d’Amérique!

Je viens des Cantons de l’Est et vis à Mtl depuis plus de 10 ans: ma famille est à moitié anglophone, à moitié francophone… je suis Québécoise, et fière de l’être, avec tous les dilemmes que ceci implique lorsqu’il vient le moment de comprendre notre histoire; les Amérindiens, la colonisation de la planète par les puissances européennes et l’évolution de ma langue que je ne maîtrise pas, malheureusement, mais que je chéri… Au référendum le Oui et le Non étaient à égalité dans ma famille, les arguments séparatistes étaient souvent exprimés en anglais! Ayant assistée à ces scènes, je veux simplement manifester ma joie d’entendre un anglophone intéressé par la différence et le potentiel de la ville ou j’ai élue domicile: Ma Montréal! J’ai voyagé beaucoup… mais Montréal est pour moi un lieu d’échange et de rencontre inégalé! En autant que l’on soit prêt à ouvrir son esprit:)

Quel bel article! Je suis étudiante au CEGEP et dans le cadre de mon cours de littérature québécoise nous avons lu « Le figuier enchanté » de Marco Micone. Votre témoignage est directement en lien avec ce recueil. Il est très intéressant de faire des liens avec notre réalité et de constater que les médias se trompent en émettant des commentaires dénigrants sur les anglophones… Votre témoignage est très enrichissant pour nous, étudiants, qui essaient de se former un opinion à travers tout ce qui se passe dans notre province.
Merci

Encore avec les steréotypes de Vancouver? La ville va être plus grande que Montréal dans quelques années, mon ami. Et elle occupe déjà le même rôle entre l’Amérique du nord et l’Asie que Miami se fait entre chez nous et l’Amérique latine, et n’oubliez pas que l’époch de l’Asie-pacifique a déjà commencé…

Au Québec les deux solitudes existe encore, une vieille tendance de manque d’ouverture, j’imagine. Probablement une frustration liée à la cohabitation et une rancune qui n’a plus sa place. Dans le reste du Canada, à ma grande surprise tout les gens que j’ai rencontré ont le même discourt que vous, ils envoient leur enfants en immersion, considère la francophonie comme une richesse dans le pays etc.
Espérons que les jeunes générations, au Québec, suivent votre exemple, nous en sortirons tous plus riches.

Bravo Monsieur Josh Freed. Merci pour votre beau témoignage….. »Avec ça, je crois qu’on pourra construire une communauté anglophone forte dans un Québec francophone fort, un endroit où les deux solitudes ne feront qu’un. »… Josh Freed, dixit. J’ajouterais Où les deux sollicitudes resteront quelque peu distinctes, mais s’enrichiront mutuellement de par leur différences, leurs forces et où la culture françaises pourra rayonner sans contrainte avec l’élan anglophone montréalais bien avisé, inspirant à tous égards.

Bravo pour votre implication ! Votre démarche est inspirante et suscite le respect: merci! Et vous me
paraissez un Québécois fort sympathique !

Intéressant, mais trop vieille pour y croire
je demeure dans un quartier anglophone et les évènements ne se déroulent pas comme ça

Thanks Josh,

That was very well said. Je suis come vous; une anglophone bilingue de Montréal et je crois que vos mots offrent un doux puissance dans un moment où il reste encore des malentendus entre les francos et anglos, spécialement ceux et celles d’esprits ouverts.

J’ai une question: Pourquoi nous sommes toujours honte de nous présenter comme anglos ( »Mon nom est Josh et, je l’avoue, je suis anglophone.' » ) ?

Laura

Laura Cohen

Bien des francophoness comme moi devraient retransmettre cet excellent message de cohabitation. Je souhaite que les fanatiques de la loi 101 comprennent que nos compatriotes anglophones sont bilingues alors que le PQ veut construire
un ghetto francophone 🙁
De plus, je comprends que le Canada en à assez des batailles avec la Québec.
Je suis très fier d’être québécois dans un pays en prospérité.
On n’est pas obligé de s’aimer follement pour vivre et grandir ensemble. En passant, comme si certains croyaient que dans un Québec « indépendant », tout serait beau, en amour et en prospérité .

Mon voisin est anglophone. Il me parle en anglais
et je lui réponds en français. Ainsi, je pratique
mon anglais et lui son français!

Bonjour,
C’est la deuxièmement fois que je vous lis grâce à des partages sur Facebook. Je n’avais jamais entendu parle de vous avant. Je trouve très intéressants vos propos. Je suis protestante non ptratiquante, j’ai fréquente la seule école francophone protestante secondaire à Montreal et j’ai grandie avec des amis et des profs francophones juifs, anglophones juifs et européens, très peu de québécois. Je suis pourtant francophone et j’aime ma langue. Je vie maintenant dans les Cantons de l’Est au côtés de beaucoup d’anglophones et je ne changerais pas. Je ne suis pas techniquement bilingue, je me débrouille et j’ai un accent, mais ça ne m’empeche nullement de discuter avec les anglophones du Québec, de New York ou d’ailleurs. Mes enfants sont plus bilingues que moi et j’en suis fière. Malgré tout ça j’ai toujours voté PQ. Je continue à penser que nous n’avons pas le choix de protéger notre langue française parce que nous représentons une goutte d’eau dans l’ocean d’anglophones Nord Américain. Le problème il est plus avec les anglophones de l’extérieur du Québec. Une amie à moi, québécoise, de père anglophone et de mère moitié moitié, qui est donc très bilingue et qui a éduqué ses 4 enfants de façons à ce qu’ils soient bilingues, est allé la fin de semaine dernière à un mariage dans sa famille du côté Ontarien. À peine arrivée elle s’est fait verbalement agressée ! Dans sa famille…et ce n’est qu’un exemple. Il semble que les anglos de l’extérieur du Québec ne nous aiment pas, mais d’un autre côté ils refusent d’accepter que nous nous occupions nous même de notre province… Quoi penser ?
Je vais continuer à vous lire et à partager vos textes qui m’interpellent. Merci !

Je parle très mal anglais moi-même alors que ma mère ouvrière l’avait très bien appris… grâce à ses patrons juifs anglophones (sans rancune). Mon fils de 18 ans a une petite amie anglophone. Elle lui parle en anglais et il répond en français. Ils ont suivi la soirée électorale tendrement enlacés devant le téléviseur, heureux que le parti de gauche ait maintenant deux députés. Oui, Josh, il y a de l’espoir mais il faudra être patient.

Hi Josh,

Well said. My late father came to Canada in 1956 from Hungary and chose Montreal as his city. He embraced the culture with open arms and after his divorce married a french canadian woman from Drummondville. We thus truly grew up « bilingual » – half our lives immersed in English and the second half in French. I don’t know what to make of all the hoopla. People over think this. Bring on languages and cultures. The more, the better and in the end, nothing is lost, only gained. We bcome richer in knowledge, more open minded, more accepting of others and more loving. Before he died, my father left me with a memorable saying. In reference to all the upheaval with regards to language in Quebec…he said, and I quote « We..Bilingue..Together! » End of.

Toodles.
Lilian(e) e..added for my french side;))

Eh bien Josh tout cela est parfait nous nous comprenons très bien, de mieux en mieux et pour longtemps. Le problème que les francophones du Québec ont et auront à moyen terme est de trouver le moyen d’intégrer les nouveaux arrivants afin qu’ils parlent d’abord français et afin qu’ils vivent dans la culture française, y participent. C’est cela le véritable enjeu, c’est là qu’il nous faut agir et c’est ainsi que nous pourrons survivre. Les immigrants sont un plus pour le Québec à la seule condition qu’ils ne nous fassent pas disparaître en temps que peuple. Vous les anglophones qui êtes ici depuis toujours, vous ne craignez rien….le Canada et les États-Unis sont votre force, votre bouclier, votre port d’attache.

Bien oui, Josh.

Vous avez un talent certain.

Je vous lis de temps en temps dans la gazette.

Bel article. Assez rafraichissant, merci.

Mais, excusez moi, je dois revenir à la réalité.

Côte-St-Luc, à ce que je sache vote toujours à 97% du même bord, n’est-ce pas ?

Very well said. Je suis une anglophone aussi. Je peux parler et écrire en français mais je ne suis pas parfaitement biligue. Mon fils est allé à une école français parce que je voudrais qu’il parle français mieux que moi. Et oui, j’ai eu plusieurs conversations avec des francophones en français et en anglais.

Pour répondre à Patricia Gauthier, ce n’est pas que les anglos de l’extérieur du Québec ne nous aiment pas ou qu’ils refusent d’accepter que nous nous occupions nous même de notre province… c’est qu’il ne comprenne pas pourquoi nous continuons de parler de séparer … c’est comme si on dit continuellement à un ami qu’on ne veut plus être son ami, à un moment donné, il ne voudrait plus être notre ami non plus.

J’aime des francophones et des anglophones et je sais que nous pouvons vivre ensemble, je le fais tous les jours, et je l’aime!

Beautiful, Josh Freed. Human, touching, funny, highly timely…and frankly, a perspective that I, as a bilingual anglophone import of sorts have been looking to understand. Please, keep the input coming…Our province needs to hear more from this other silent minority among us…

dear josh, I’m une québécoise pure laine and have been in love with you ever since my return from England where I lived for 11 years, found the father of my son born in London and brought back a wonderful Brit who totally would have voted for Lévesque himself if his status had permitted. I used to read your column with delight every Saturday in the Gazette before they applied their québécois bashing attitude. Thank you for your wonderful ouverture d’esprits.
Miche

Dear Josh, Je suis une Torontoise francophone qui habite maintenent Montréal. C’est ma ville maintenant. Nous pouvons vivre ensemble les anglophones et francophones. Ce n’est pas dificile. Nous partagons les mêmes rêves. Les anglophones font partie de notre société Québecoise et j’espère que ce sera toujours ainsi.

Bonjour Josh,

Je suis francophone de souche, je ne déménagerai jamais en banlieue, je suis excessivement fière d’avoir des anglophones tels que vous comme co-citoyens et peut-être un jour, allons-nous avoir la chance d’être à des tables voisines d’un café sur Van Horne, ou encore d’un café sur la rue Fleury. Chacun de nous a un bout de chemin à faire pour un café ou l’autre. Au plaisir…(septembre le 28)

Bonjour monsieur Freed! Very nice article. (I may make mistakes with my english!) J’ai beaucoup aimé. Oui, le français est menacé car nous faisons moins d’enfants que les allophones et les anglophones combinés. And we are immersed in an english ocean in North America. Thanks! Merci!

Merci infiniment M. Freed! You have captured the heart of the matter for this Anglo Québecoise! My sentiments as well. I seldom comment on articles, but I had to thank you for your eloquence.

J’ai bien aimé l’article de M. Freed. Je suis anglophone à Kitchener-Waterloo et je me sens comme ambassadeur de la langue française ici en Ontario. Je suis encouragé du fait que de plus en plus les gens mettent leurs enfants dans les écoles d’immersion ici parce qu’ils savent que le français est très important. Et le français est aussi une très belle langue. J’aimerais avoir plus d’occasions de pratiquer mon français ici. Il faut que je visite le Québec plus souvent!

M. Freed, Je suis francophone bilingue ayant grandi dans un milieu bilingue … in the beautiful Eastern Townships. Les amis étaient francophones et anglophones. Tous se côtoyaient sans problème. Chacun apprenait de l’autre ce qui fut très enrichissant et nous a permis d’ouvrir nos horizons. Mes enfants sont parfaitement bilingues et il nous serait très difficile de vivre dans un milieu uniquement francophone ou anglophone. Merci pour vos témoignages si éloquents.

Mon nom est Véronique et je suis née francophone de parents assez sévères sur la protection de la langue et à tendance séparatiste. J’ai appris très jeune, au travers du système scolaire, que les anglais et surtout les autres provinces, n’aimaient pas tant que ça les francophones. Mais têtue que je suis « I didn’t care » et j’ai décidé d’étudier au CÉGEP en anglais , comprenant qu’être bilingue allait m’aider un jour.

J’ai ensuite vécu à Toronto, NY, Los Angeles…mais c’est à Toronto que j’ai réalisé que tout ce qu’on m’avait dit sur « les autres provinces » était faux. J’étais dans la jeune vingtaine et le nombre de gens de mon âge qui me suppliait de pratiquer leur français avec eux! Countless! Tous frustrés contre le système et leurs parents de ne pas les avoir poussés un peu plus à maîtriser « this romantic language ».

C’est là que je me suis définie et que je me suis assumée comme bilingue. Il faut dire que j’ai toujours eu une passion e curiosité pour les langues. À 5 ans, je me rappelle que je jouais les grandes dames anglaises à chapeau, inventant complètement la langue.

Si j’ai des enfants un jour, ils iront à l’école française car selon moi, c’est la langue la plus difficile à maîtriser entre les deux. Cependant, ils seront élevés bilingues…ou je leur trouverai un programme international ou « bain linguistique ».

Je trippe quand j’entends un enfant dire « mom I want un biscuit ». Et on retrouve ce phénomène de plus en plus en banlieue, aussi. 😉

Je vous lève mon chapeau M Freed et tout autre anglophone et francophone travaillant à abaisser les armes linguistiques. Je sais, ayant des amis anglos qui l’ont eu difficiles jeunes, que ce n’est pas facile que de faire l’effort dans cette province. Mais je crois qu’il y a de plus en plus une ouverture, internet ayant définitivement changé beaucoup de choses sociétairement. Les jeunes francophones sont curieux de la langue anglaise, voulant suivre les sites de leurs stars. Pour les jeunes anglophones, il y a de plus en plus d’outils et de jeux pour enfants gratuits et accessibles.

Merci / Thank you

Veronique, Rosemère

Je n’ai jamais connu aucun anglo qui ne voulait pas apprendre le français. Alors, on a besoin d’un autre loi pour protéger la langue française au Québec. Par loi, tous francophones devrait être obligés de repondre on français si on les parle en français. S’il faut répéter quelque chose, il serait obligatoire de le répéter en français.

J’ai appris l’espagnol dans un an; en français j’ai encore des complexes, même si on me dit que je le parle bien. La seul différence fut que les espagnoles me parlait en espagnol quand j’étais en train d’apprendre sa langue. Les francophones ne parlait français avec personne qui n’est pas aussi francophone.

Bonjour M. Freed.

J’aimerais avoir votre commentaire sur une idée qui pourrait mettre fin aux guéguerre linguistique.

Un cours de français unique obligatoire à toutes les écoles du Québec, qu’elle soit française, anglaise ou bilingue et offrir le libre choix de l’école aux parents.

À la fin de leurs études, toutes personne qui aura fréquenter une école au Québec sera automatiquement en maitrise de la langue française.

Croyez-vous que la communauté anglophone de Montréal supporterait cette idée?

Pouvez-vous me répondre sur mon couriel svp! Merci

Bravo pour votre témoignage, je l’ai publier sur ma page Facebook.

Bravo pour ce témoignage sincère. Continuer de vivre votre belle langue ang,aisé ainsi que la belle langue fraçaise du Québec.