La parité hommes-femmes en politique est dorénavant suivie de près. Depuis plusieurs campagnes électorales, les médias comptabilisent le pourcentage de candidates dans chaque formation, et le nombre d’élues est souligné par les partis eux-mêmes.
Mais est-ce si grave qu’un parti qui s’affiche féministe, comme Québec solidaire (QS), se retrouve avec 8 hommes dans un caucus de 12 députés, alors que la Coalition Avenir Québec (CAQ), dont la plateforme électorale ne mentionne même pas le mot « féminisme », peut se targuer d’avoir 45 % d’élues ?
Ce constat cause pourtant des maux de tête idéologiques au sein de QS, et le sujet a repris de la vigueur ces derniers jours.
Le président du parti, Nicolas Chatel-Launay, ainsi que des militantes et des militants ont en effet publiquement incité les membres à choisir une femme pour représenter QS dans Jean-Talon. La circonscription se retrouvera en élection partielle cet automne en raison du départ de la députée caquiste Joëlle Boutin.
L’ex-candidat Olivier Bolduc a néanmoins décidé de rester sur les rangs. Le contraire eût été d’une grande injustice. Il est arrivé en deuxième place dans Jean-Talon aux élections générales de l’automne dernier : pourquoi l’empêcher d’aller au bout de son élan ? Les règles du parti laissent « toute personne se porter candidate » pour QS « à condition d’en partager les valeurs ». M. Bolduc doit sûrement répondre à cette attente puisqu’il a pu se présenter aux élections sous la bannière solidaire depuis 2014.
Les membres de QS dans Jean-Talon choisiront donc dimanche entre celui-ci et une autre candidate, Christine Gilbert. Mais la réflexion se poursuit puisque la députée Ruba Ghazal, qui veut devenir co-porte-parole de QS, a proposé de son côté que les circonscriptions que le parti pourrait remporter soient dorénavant réservées aux femmes.
Pas question toutefois de toucher aux sièges déjà gagnés, ce qui épargne les députés masculins tels que Gabriel Nadeau-Dubois ou Vincent Marissal. Mais si on va au bout de la logique, pourquoi les mettre dans une case à part ? Après tout, il n’y a pas circonscription plus sûre pour QS que celle de Gouin, où M. Nadeau-Dubois a succédé à Françoise David.
On comprend bien par ailleurs que QS souhaite que l’Assemblée nationale soit représentative de la société. À cette aune, les vrais perdants sont les petits travailleurs, bien moins nombreux que les gens d’affaires ou très scolarisés à se lancer en politique.
Mais une élection n’est pas une photo de la société, puisqu’elle découle non pas d’une étude stratégique, mais d’un libre choix. C’est même là l’essence de la démocratie. Ce n’est pas non plus un exercice guidé d’en haut qui permet d’équilibrer les postes à pourvoir, comme on peut le faire pour un conseil d’administration ou un conseil des ministres.
Certes, les partis centrés sur un chef, sans véritable base militante, comme la CAQ, peuvent imposer des candidatures dans les circonscriptions. Mais cette approche est l’antithèse des formations fondées sur la participation de leurs membres, comme Québec solidaire.
Et puis, même un parti qui impose ses candidatures finit par se buter au vote des électrices et des électeurs. Et l’électorat ne fait pas de calculs conceptuels comme pour la parité. Il vote de manière bien terre à terre, préoccupé du coût du panier d’épicerie, de la hausse des taux d’intérêt, des débordements climatiques, des médecins de famille manquants…
Surtout, il faudrait sortir de l’essentialisme. Les femmes ne sont pas par essence porteuses de progressisme, d’humanisme ou de compétences particulières. De l’autre côté, il ne manque pas d’hommes imprégnés de valeurs égalitaires au Québec ! C’est même une caractéristique de notre société distincte. Ce serait une avancée intéressante d’enfin le reconnaître, voire le faire mousser, pour un parti comme QS.
Cette manière de s’empêtrer dans les enjeux de représentativité déborde l’enceinte électorale.
Par exemple, des experts canadiens de la santé publique viennent de publier, dans le réputé British Medical Journal, un bilan de la gestion de la COVID au Canada. La liste des lacunes constatées est aussi longue que troublante, ne serait-ce que parce que nous avons enregistré la pire performance des pays riches quant aux décès des personnes âgées.
Mais parmi les bons points, outre le fait que les Canadiens ont été les champions de la vaccination, le groupe d’experts se réjouit que beaucoup de femmes aient été aux commandes de la lutte contre la pandémie… Ici, j’ai tiqué. C’est bien joli symboliquement, mais est-ce que ça a changé quelque chose ? Pas du tout, s’il faut en croire le portrait dévastateur brossé dans le BMJ !
J’ai eu le même réflexe quand, il y a quelques jours, je suis tombée sur une entrevue avec le nouveau ministre fédéral de la Justice, Arif Virani.
M. Virani arrive en fonction à un moment où de nombreux postes de juges attendent depuis longtemps d’être pourvus par le gouvernement fédéral. Le juge en chef de la Cour suprême, Richard Wagner, a même dénoncé publiquement la situation à la mi-juin, révélant avoir écrit au premier ministre Justin Trudeau à ce sujet — un geste en soi inusité. Il en a rajouté en lançant : « Ça se fait, des nominations dans un temps raisonnable. […] C’est quoi le problème ? Je ne le sais pas. »
Le nouveau ministre a la réponse : le gouvernement Trudeau souhaite que les nouveaux juges reflètent la diversité canadienne. Mais il y a un hic : il manque de postulants ! Arif Virani explique donc qu’il faut maintenant arriver à repérer des avocats autochtones, noirs, asiatiques, ou issus d’autres communautés, pour les inciter à se percevoir comme des juges potentiels.
Ce travail de sensibilisation est louable, mais il ne règle en rien un problème devenu urgent tant les causes s’empilent, les juges sont débordés et les risques d’arrêt des procédures en raison de délais trop longs pour entendre une cause se multiplient.
Le juge en chef y voyait, avec raison, un enjeu démocratique de perte de confiance envers les institutions. Mais hélas, le gouvernement libéral préfère sacrifier l’efficacité et la responsabilité sur l’autel de la vertu.
Et puis, pourquoi le rejet de l’homme blanc atteint-il de tels niveaux qu’on l’écarte a priori, sans considérer sa valeur personnelle et ses valeurs tout court ? Les apparences peuvent aussi être un cul-de-sac.
Comme vous dites « sacrifier l’efficacité et la responsabilité sur l’autel de la vertu ».
J’ajoute : Et le gros bon sens ?
Bien d’accord.
Ce cas QS en cours en est un « beau ». Parfait même.
QS est féministe et dit vouloir défendre et promouvoir le féminisme et ses valeurs, becs et ongles, maximalement, en plénitude.
Bon, OK. Alors?
De quelle façon le féminisme ou son/leur féminisme sera le mieux défendu
promu ou représenté en l’éventualité suivante (à l’élection s’ensuivant) :
a) c’est une candidate femme dans Jean-Talon
et elle perd;
b) c’est un candidat masculin et lui gagne ?…
Secondement, c’est quoi « le bon » féminisme :
est-ce celui avec valeurs ‘libérales-progressistes’
ou un féminisme progressiste conservateur comme
s’appelait un célèbre parti jusqu’à il y a pas longtemps?
On en appelle à discrimination positive, afin d’atteindre
à ‘parité sexuelle parfaite. Or…
C’n’sont pas toutes qui considèrent positive telle discrimination.
Pour n’évoquer qu’elle, y aura-t-il eu une Elisabeth Badinter pour qui
« la discrimination n’est jamais positive », et qui, ensuite, répondant à la Q
« Qu’est-ce qu’une femme ? », avait dit : « Un Homme, comme tout le monde ».
Charest, homme, semble avoir réussi, fort mieux, bien plus décisivement, que
Marois, femme, à faire ‘avancer’ les femmes au chapitre de postes de direction.
Marois a fait long feu à ‘tête d’un gouvernement; et ç’a même laissé un arrière
goût amer (c’bref épisode) en raison de la ‘charte des valeurs-à-Drainville’.
Sanna et Jacinda ont été d’impressionnantes et sympas PMs
mais l’une s’en est allée; l’autre, non réélue (PM).
Et n’y a-t-il pas eu jusqu’à un mâle Michel Chartrand suggérant
qu’irait-ce sans doute mieux ‘avec une femme’ / ‘thèse aussi suggérée
par Obama ?
Eh bien, on en a une, là, à Mtl, pour qui ai-je d’ailleurs voté deux fois plutôt qu’une
or, est-ce que c’est, est-ce que ça va vraiment ou qu’ira-ce vraiment « mieux » ?
Moins qu’évident.
Aucun doute, bref, qu’y a-t-il avantage à mettre, à laisser entrer ou diriger
du ou au féminin en politique;
mais, à date, à c’qu’on voit, rien n’indique qu’à partir du moment où y aurait-il
parité de représentation
qu’automatiquement, inévitablement, y aurait-il plus d’équité et de justice, et
qu’d’innombrables ‘problèmes’, jusque-là insolubles ou irrésolus, le seraient
« réglés ». En fait…
c’en engendre, autant qu’c’en « résout », la promotion féminine…
voyez le cas de la médecine e.g.
qui oserait nier que la féminisation de cette profession n’y est pas
pour bcp
en le manque de médecins (famille), du fait que maintes femmes
préfèrent y consacrer moins d’heures, afin qu’il en reste davantage
pour la famille (c’qui n’est pas-pas correct! / mais c’engendre ce qu’
c’engendre / c’est là une réalité sociologique objective « sexuelle »).
C’est l’évocation d’« essentialisme » (féminin) qui m’a le plus interpellé en cette réflexion. On en a parlé, parlé, reparlé et discuté, si vous saviez à quel point, à l’université particulièrement, en sciences sociales, humaines et politiques plus particulièrement encore, au tournant du siècle dernier.
Est-on femme « de nature », originellement, en naissant, ou le « devient »-on, suivant l’éminente vue classique, la plus connue, de Mme de Beauvoir ?
Corollairement, dépendant de la ou des réponses que donne-t-on à cette question, faut-il faire ou réserver une place, égale ou particulière, le cas échéant, à ‘la’ femme, en politique notamment, laquelle transcendrait le social ?
Bcp bcp de ‘bonnes réponses’ ont été suggérées ou affirmées.
Celles de féministes différencialistes et républicaines paritaires se trouvant parmi les plus intéressantes.
Ces dernières disant que : « La dualité hommes/femmes est constitutive de l’humanité […] les femmes ne sont ni une catégorie, ni une minorité, ni un groupe social : elles constituent la moitié de l’humanité. La parité n’a donc rien à voir avec les demandes de groupes sociaux, religieux ou ethniques, elle n’est pas un quota de 50 %. »
Les premières disant que : « les femmes et les hommes développent à partir de leur nature propre des expériences, des valeurs et des comportements différents. La différence sexuelle constitue le point de départ de l’humanité […] La présence des femmes permet d’améliorer l’espace public ».
https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2007-2-page-147.htm
N’est-ce pas, ne semblé-ce pas, en tout cas, tout vrai ?
« J’adore… » cette approche voulant que les femmes ne soient pas une « catégorie » comme une autre, et ne soient en rien réductibles à quelque autre sous-catégorie, e.g. ethnique ou raciale.
Comme adhéré-je également à cette pensée, à ce ressenti ou intuition, qu’y aurait-il qqch constitutif, et substantiellement suffisamment déterminant, en la différence sexuelle originelle, pour que n’ait-on pas à douter non seulement de la valeur de l’apport, ultérieur, différencié, du féminin au/en politique; mais non plus de l’éminente souhaitabilité de sa présence, de son influence et de son impacts propres – ‘féminins’.
Bon. Deux choses maintenant. Non, ne nait-on pas femme. On nait fille, de sexe féminin, mais sûrement pas femme.
Ensuite, la question de représentation politique (sexuelle ou de genre), paritaire ou pas; souhaitable, oui, qu’il y ait la plus grande égalité possible; mais nécessaire (indispensable – « obligatoire ») ? Non.
Ce débat n’est pas nouveau. Chez nous non plus…
Ironique, en effet, vous ne pouvez imaginer, de constater ce retour du même, d’identique, à cet égard…
Il y a vingt ans, avait-on pu voir l’exact même ‘phénomène’ qu’actuellement :
l’establishment du PQ — (qui était le parti féministe d’alors) — en appelait — (comme aujourd’hui! l’establishment et haut placées de QS…) — à une contrainte paritaire de représentation; pendant que…
… eh bien, pendant que de jeunes femmes de ce parti (féministe répétons-le), s’objectaient à ce genre de « forçail »…; arguant qu’n’avaient-elles pas besoin de cela pour faire leur place, et qu’trouvaient-elles cela, même, dévalorisant, au sens de plutôt humiliant, qu’on veuille les materner ainsi…
(évocation mienne, alors, de tel épisode, « historique », épique d’époque
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/38795/lettres-la-sagesse-des-jeunes-pequistes?)
Alors?… Est-ce que les jeunes femmes (d’)aujourd’hui s’avéreraient moins ‘capables’, moins aptes que celles d’hier, à faire leur place en politique, sans nécessiter de contrainte à cet effet ?
On sait bien que non. Elles sont encore plus éduquées, comparativement à la gent masculine, qu’il y a vingt ans.
Et non seulement sont-elles plus éduquées, mais en mènent-elles de plus en plus « large » quasi partout, en tout, pour tout — (l’unique espace où demeureraient-elles en ‘déficit’ étant les violences sexuelles, justement, et physiques).
Alors, non, bref, ne voit-on, aucunement, en quoi l’initiative qsienne, au sommet, de vouloir « forcer » — (la nature, la culture, le politique ou le social) — favoriserait quelque mieux-aller politique, social ou culturel que ce soit.
Qqn a-t-il pensé à « c’pauvre femme », à l’incroyable humiliation que cela doit engendrer de perdre ainsi, lorsque tout l’establishment, tout l’gratin, tout l’plus haut — (direction, aspirantes co-direction, Présidence) —; lorsque, nonobstant tout l’poids de toutes ces pressions conjuguées, vous n’en perdez pas moins, vous, prof d’université… : comment s’sentira une telle femme à ses retrouvailles, au-devant d’étudiant.e.s dans une couple de semaines ?
Il y a là, à l’évidence, un grand manque d’intelligence, de sensibilité ou de flair (politiques et autres), pour ne pas dire éminent manque de respect. Car…
On pouvait fort bien comprendre, e.g. au cours de décennie 70, que face à des Lise tout fin seules (Bacon, Payette), dût-on ‘presser’ tant soit peu afin de faire évoluer moeurs et mentalités. Mais présentement, tel n’est plus mais plus du tout le cas. Si bien que, comme vient-on de le voir (faire), l’excès de pression — (n’ayant plus aucunement lieu d’être) — visant à ‘parfaire’-à-‘perfection la parité sexuelle de représentation en politique, a des conséquences et effets ‘contreproductifs’. En tous sens, à tous égards, pour tous et surtout pour toutes.
Où est « l’problème » ? Ah, il (y) a plusieurs facettes. N’en évoquerai-je qu’une.
Politique, sport extrême.
Si l’on persiste à l’appréhender ou maintenir comme sport de combat, de foire d’empoigne; jamais n’y y aura-t-il autant de femmes que d’hommes y ‘participant’.
Par contre, à partir du moment où deviendrait-ce considéré AUTANT comme art* que comme sport*, la politique, art du possible, des possibles, art d’adresse et de finesse* [‘touch’]; eh bien, là, p’t’être qu’effectivement y retrouverait-on autant de femmes que d’hommes, aux plus hauts niveaux de celle-ci (i.e. nationaux, internationaux).
* À ce moment, la politique deviendrait spArt
Ces arguments, (d’)autres, qui font re-réfléchir…
Il y avait une chronique in La Presse hier (P.J.) là-dessus incitant à revisiter
des opinions, telles la vôtre et la mienne, que croit-on pouvoir estimer
d’emblée passablement solides, pour l’énoncer ainsi.
Cet analyste conclut qu’« « à QS, le mot « compromis » est parfois synonyme de compromission. Cet idéalisme se retourne maintenant contre les membres. En ne voulant rien céder, ils ont fini par perdre un peu de crédibilité » ».
À QS, en effet, voudrait-on agir (avec) toutes les vertus; e.g. et celle d’une démocratie parfaite, et celle d’un égalitarisme parfait. Qui s’avéreraient, le plus souvent, inconciliables. Du fait qu’y a-t-il différenciations de pensée en l’ensemble de la société, ainsi, partant, que chez les membres «ordinaires» de partis politiques.
Si bien qu’arrive que le meilleur moyen de moyenner ne serait plus de vouloir jouer sur tous les tableaux en même temps, comme essaie-t-on de le faire à QS. Mais plutôt, peut-être, d’alterner. Entre des façons de voir et des pratiques (de faire); les unes, tantôt (comme) ceci; les autres, tantôt (comme) cela.
N’ai jamais oublié cette séquence, il y a très très longtemps, in Hägar Dünor le Viking,
où était-il demandé à celui-ci si c’est bon la modération. Il avait répondu: « Oui, à condition qu’on n’en abuse pas »…
Fin d’an passé, comme en complément, pouvait-on lire en ce même sens, en titre de chronique d’un assez connu ex-maire (M. P.-J.) : « Le temps des radicaux ». En laquelle défendait-il l’idée qu’eu égard à la lutte aux changements climatiques, celle-ci ne pouvait l’être – faite – qu’avec modération…; qu’il sied, là, de donner la claque.
Si bien que, oui, en fin de compte, à partir du moment où considérerait-on que la parité de représentation politique — (de genre ou sexuelle) — s’avère non seulement souhaitable mais impérative; ne faudrait-il pas qu’elle ne soit que proposée, même avec force (comme vient-ce d’être le cas); mais qu’elle puisse même être imposée, dans la mesure où y aurait-il convenance avec les autres critères, nécessaires, d’électibilité. Telle la compétence. Or, la dame semble bien l’avoir. Ce qui en faisait un cas fort différent de la précédente partielle, où le candidat masculin (G. C.-R.) était doté d’atouts, compétence, expérience et connaissances tellement évidemment supérieures aux autres; que n’aurait-ce pas été bien bien sensé de lui préférer une candidature féminine pour une simple question d’équilibration des sexes.
Bref, il y a BCP en ‘balance’.
Et, à QS, faudra-t-il qu’ils se décident, qu’elles en décident, de c’est quoi qui a ou devrait avoir prééminence : la parité OU la « ‘démocratie’ »…; poussée à l’extrême, non seulement l’une ou l’autre, mais l’une ET l’autre. QS voudrait, irréalistement, que toutes deux règnent, chez elle, en parfaite plénitude et totalité. Impossible.
Si, donc, était-il résolu, en Assemblée générale, que la parité doit être! [réalisée]; bien, à ce moment, la proposition de Ruba Ghazal — (avec laquelle ne suis-je pas d’accord) — de réserver des circonscriptions gagnables aux seules femmes, serait LA Bonne. Car…
Imaginez, la CAQ, qui n’est rien moins que féministe, se trouve en ‘zone paritaire’ à cet égard; alors que QS, qui ne laisse de nous rabâcher les oreilles avec leur « morale » « féministe » grand-prix, compte deux fois plus d’hommes que de femmes à l’ANQ, et pourrait en compter plus de deux fois plus, advenant qu’ILS gagnent la prochaine partielle…