La réinsertion par les fleurs

Qu’advient-il des bouquets de fleurs qui, après quelques jours en boutique, commencent à prendre un air un peu triste ?

À Vancouver des sans-abri sortent de la misère en devenant fleuristes itinérants
Photo : Canadian Flowers for Food Society

La plupart du temps, ils aboutissent dans des bennes à ordures, alors que les fleurs, à peine fanées, pourraient encore enjoliver une pièce. À Vancouver, ces bouquets sont symboles d’espoir pour une demi-douzaine de personnes démunies parrainées par l’organisme Flowers for Food.

Chaque semaine, des bénévoles font la collecte de milliers de fleurs que les fleuristes ne peuvent plus vendre et ils les remettent aux protégés de cet organisme, qui les offrent gratuitement aux passants dans la rue. Rares sont ceux qui ne sortent pas quelques pièces de monnaie de leur portefeuille en remerciement, et les dons sont ainsi source de revenu pour ces personnes qui souhaitent se sortir de la misère.

Le premier bénéficiaire de cette aide était sans abri il y a quatre ans. Il habite aujourd’hui un logement social, et c’est exclusivement grâce au programme de Flowers for Food, affirme son fondateur, un ancien journaliste et relationniste de 42 ans.