1981
Naît à Senneterre, en Abitibi, d’une mère montréalaise, la documentariste Lucie Lachapelle, et d’un père cri, Georges Pisimopeo. La famille déménage à Montréal quand Marie-Ève n’est encore qu’une enfant.
« Mon père s’appelait Georges Bordeleau lorsque je suis née. Depuis, il a repris son nom traditionnel cri. »
2001
Commence ses études en droit à l’Université Laval.
2005
Passe six mois aux îles Fidji dans le cadre d’un stage au Pacific Center for Public Integrity, un organisme non gouvernemental. Sa directrice, une militante autochtone, devient pour elle une source d’inspiration.
2006
Se joint au cabinet d’avocats Morin & Murdoch, à Montréal, d’abord comme stagiaire, puis comme avocate.
« Nos clients étaient des organisations de la nation crie que l’on conseillait pour des partenariats et des dossiers de développement économique. La paix des braves venait d’être signée, en 2002. »
2011
S’occupe de dossiers de justice et de sécurité publique pour l’organisme Femmes autochtones du Québec.
2013
Ouvre son propre cabinet à Kahnawake et offre des services à des clients des Premières Nations un peu partout au Québec et ailleurs au Canada. 2015
2015
Assiste l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador à la suite des allégations d’abus de pouvoir de policiers de Val-d’Or à l’égard de femmes autochtones.
2016
Fonde une clinique de médiation mobile, notamment en droit de la famille et du travail, avec une avocate de la nation mohawk, Martha Montour.
« J’ai constaté que l’accès à la justice en milieu autochtone n’est vraiment pas facile. Nous avons voulu offrir des services de médiation par et pour les autochtones. »
Janvier 2018
Est nommée commissaire aux Affaires autochtones de la Ville de Montréal.
« À ma connaissance, Montréal est l’une des premières villes canadiennes à créer un tel poste. Mon rôle sera de conseiller la mairesse, Valérie Plante, et son administration au sujet des relations avec les autochtones et de mettre en œuvre la stratégie de réconciliation amorcée par l’administration Coderre. »
Cet article a été publié dans le numéro de mars 2018 de L’actualité.
Bonjour , Un commissaire aux affaires autochtones ? Quel
est le besoin d’un tel poste ? Projet-Montréal donne l’impression , encore une fois , d’agir en fonction d’une sorte
d’idéologie : regardez -nous , nous faisons tout pour les minorités . . . Les relations avec les Premières Nations relèvent
du gouvernement du Québec . . , et surtout du Canada .
Cette création d’un besoin semble n’être que de l’esbroufe pour
épater la galerie . Un commissaire à l’itinérance aurait été
plus pertinent quand on connaît les réactions des policiers du
SPVM dans certaines situations délicates impliquant des itinérants ( dont plusieurs des membres des Premières Nations ).
Par ailleurs , quelqu’un devrait redire à la mairesse que le
français est la langue officielle du Québec . . et de Montréal .
Les Anglos , les Allos et les Premières Nations semblent instrumentalisés par celle qui disait vouloir faire les choses autrement .
+ 1,000!!!
J’endosse entièrement le commentaire de M. Réjean Guay.
Le problème autochtone relève de’Ottawa d’abord, pas du municipal. Je pense que le peuple authoctone a de grands besoins
mais il a aussi tendance à jouer sur le fait qu’il est victime et donc
va chercher toutes les ressources possibles pour obtenir des compensations. Et que penser du fait que ceux-ci ne payent pas ni taxe ni impôt comme tout citoyen mais qu’ils réclament ce qu’on
peut qualifier « de beurre et de l’argent du beurre ». Bref, au lieu de proposer de nombreuses commissions et les garder dans l’infantilisme, pourquoi ne pas mettre sur pied, dans les réserves, des sessions axées sur l’ouverture, la scolarité et l’emploi? Apprendre à pêcher à un individu le conduit vers l’autonomie;lui donner du poisson le maintient dans la dépendance.