L’extrême droite sort de l’ombre

[EN RAPPEL] Les idéologies radicales s’affichent désormais au grand jour au Canada, constate Barbara Perry, une des rares chercheuses qui ait étudié le phénomène. Incursion au cœur de cette nébuleuse.

Photo: Jacques Nadeau
Photo: Jacques Nadeau

Sous le vitriol raciste qu’on lit sur les réseaux sociaux, les tracts anti-immigrants distribués dans certains quartiers, derrière les graffitis antisémites et les banderoles islamophobes, une menace gronde. Il existe au pays une nébuleuse méconnue, peu étudiée, mal surveillée, fragmentée et mouvante, qui n’a pourtant rien d’inoffensif, et qui se gêne de moins en moins pour s’afficher au grand jour.

La sociologue Barbara Perry est l’une des rares chercheuses qui gardent ce phénomène à l’œil. Professeure à l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario, elle mène l’un des seuls programmes de recherche sur la violence d’extrême droite au Canada. Ces dernières années, elle a interviewé des sympathisants, scruté leurs activités sur le Web, répertorié les dizaines d’attaques violentes qu’ils ont perpétrées au pays.

Selon ses estimations, au moins une centaine de groupes suprémacistes ou néonazis sont actifs au Canada, dont 20 à 25 au Québec, une vingtaine en Ontario, une quinzaine en Alberta et autant en Colombie-Britannique. C’est sans compter la multitude d’acteurs solitaires qui s’abreuvent à cette idéologie par l’intermédiaire d’Internet et des réseaux sociaux, sans être affiliés à un groupe.

Dans un rapport exhaustif publié en 2015 et financé par le ministère canadien de la Sécurité publique, intitulé Right Wing Extremism in Canada: An Environmental Scan, la spécialiste dénonçait l’apathie des autorités à l’égard de ce péril. «L’extrémisme de droite au Canada mérite qu’on s’y intéresse de plus près, écrivait-elle. Nos informations nous portent à croire que le mouvement est actif et qu’il est impliqué dans des actes violents et ciblés. La menace n’est pas négligeable. Elle est pourtant balayée du revers de la main, au mépris des données disponibles.» Barbara Perry espère que l’attentat de Québec sonnera l’heure du réveil. Entretien.


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L’attentat de Québec est unique en Occident


Comment définissez-vous l’extrémisme de droite?

C’est un terme générique qui décrit toute une gamme de perspectives ultraconservatrices, réactionnaires, suprémacistes sur l’identité. Plus particulièrement, ce sont des gens hostiles à la diversité culturelle, à l’immigration, à la mondialisation et aux signes de progrès culturel, qu’ils interprètent plutôt comme des signes de déclin, tels le féminisme et les droits LGBT. Ils sont prêts à adopter une position à la fois offensive et défensive pour préserver leur héritage et leur patrie.

Ce mouvement est-il en croissance?

On constate un débordement d’activité depuis environ huit mois. Nos observations en ligne et hors ligne nous permettent d’affirmer que ces groupes sont plus visibles et actifs, ce qui ne signifie pas nécessairement que leurs rangs grossissent, mais qu’ils sont plus assurés de leur bon droit, de leur légitimité. Ils sentent qu’ils peuvent sortir de l’ombre et épouser les convictions qui, à leurs yeux, ont été si longtemps réprimées.

À quoi attribuez-vous cette recrudescence? Est-ce l’effet Donald Trump?
Plusieurs conditions sont réunies. C’est ce qu’on pourrait appeler une tempête parfaite. Les membres de l’extrême droite canadienne entretiennent des liens étroits avec certains groupes en Europe. Là-bas, ça fait presque une décennie que des partis politiques officiels adoptent le même genre de rhétorique que Donald Trump, parfois en des termes encore plus corrosifs. Alors les extrémistes canadiens avaient en quelque sorte été préparés par leurs pairs européens. Et voilà que l’arrivée de Trump, plus près d’eux, leur donne une autre décharge, une nouvelle poussée.

Il y a l’effet Trump, mais il y a sans doute aussi un effet de ressac contre le premier ministre Justin Trudeau, sa politique d’accueil des réfugiés syriens et ses positions plus à gauche.

Quels types de violences ces groupes commettent-ils?

Ce sont en général des attaques sporadiques, spontanées et opportunistes, souvent alimentées par l’alcool, et à petite échelle. Après avoir bu plusieurs bières, une petite bande peut décider de s’en prendre à des gens choisis au hasard, en fonction de leur appartenance ethnique ou religieuse ou de leur identité sexuelle. Deux gars soûls s’en vont au dépanneur et se mettent spontanément à brutaliser le commerçant d’origine pakistanaise, par exemple.

exergue_extreme_droite_360Ainsi, cette violence ne ressemble pas beaucoup à ce qu’on trouve aux États-Unis ou en Europe, où les attaques de l’extrême droite peuvent être hautement méthodiques et planifiées avec soin.

Mais ça ne veut pas dire que la menace au Canada est inexistante. Des actes beaucoup plus ciblés et délibérés ont aussi été commis au pays, dont des attentats à la bombe incendiaire et des incendies criminels dans des mosquées, des synagogues ou d’autres lieux identifiables. Il y a aussi eu des homicides et, à présent, une tuerie.

Dans nos recherches, nous n’avons même pas répertorié les attaques de plus faible intensité, comme le harcèlement verbal, qui ne sont consignées nulle part. Ces actes sont néanmoins préoccupants et dignes d’attention, parce qu’ils peuvent être révélateurs d’une tendance plus lourde ou être précurseurs de violences plus graves.

En 2015, dans son rapport annuel, le Service canadien du renseignement de sécurité estimait que les milieux extré­mistes de droite «cons­tituent principalement une menace pour l’ordre public plutôt que pour la sécurité nationale». Les forces de l’ordre ont-elles sous-estimé le risque?

Jusqu’à maintenant, oui. On verra si les événements du 29 janvier changeront les choses. Mais quand on parlait aux forces de l’ordre ou aux agences de renseignement, que ce soit au niveau local, provincial ou fédéral, on voyait que le problème n’était tout simplement pas sur leur radar. La plupart du temps, elles niaient l’existence de ces groupes ou banalisaient la menace qu’ils représentaient, malgré des preuves du contraire. Pourtant, nous avons répertorié 120 actes de violence perpétrés par l’extrême droite au pays au cours des 30 dernières années. Pendant la même période, nous avons compté seulement 7 actes issus de l’extrémisme islamiste.

Jusqu’ici, au Canada, l’extrême droite et le suprémacisme blanc ont généré beaucoup plus d’actes de violence que l’islamisme radical. Il faut surveiller ces activités plus étroitement et employer des ressources pour combattre toutes les formes d’extrémisme.

Peut-on vraiment parler d’un mouvement organisé?

C’est leur donner trop de crédit que de les qualifier de «groupes» d’extrême droite. C’est un mouvement foncièrement inorganisé, constitué de petites cellules vaguement liées entre elles. À certaines exceptions près, la durée de vie de ces groupes dépasse rarement quelques mois, et ils sont minés par des luttes de pouvoir intestines. Les gars essaient de prouver leur masculinité, de montrer qui pisse le plus loin, de s’imposer comme chef. Alors il y a beaucoup de schismes, de ruptures, de scissions qui donnent naissance à de nouvelles factions, des membres qui passent de l’une à l’autre toute leur vie.

Mais dans un sens, c’est ce qui rend ces groupes encore plus dangereux, puisqu’ils sont difficiles à suivre et imprévisibles. Il y a tellement de colère et de haine chez eux, une haine effrénée, tous azimuts, qui peut se déchaîner à tout moment.

Comment le phénomène se déploie-t-il sur Internet?

Les sites Internet et les réseaux sociaux sont des lieux d’échange et de recrutement fertiles pour les extrémistes de droite. Dans une communauté virtuelle, les sympathisants voient leurs opinions renforcées et reprises par les autres plutôt que critiquées. Ils peuvent exprimer librement des points de vue racistes et sexistes qui seraient considérés comme inacceptables dans d’autres contextes.

C’est aussi un moyen d’entrer en contact avec des sympathisants aux États-Unis ou de l’autre côté de l’Atlantique. Ces interactions renforcent leur impression d’appartenir à quelque chose de plus grand qu’eux, de plus important que leurs petits groupes du Canada. Cette identité collective à l’échelle mondiale a quelque chose de déconcertant. Elle leur donne un plus fort sentiment de leur propre importance.

Qu’est-ce qui motive les membres à se joindre à ces groupes?

La rhétorique de la haine fournit une explication toute trouvée aux jeunes hommes blancs en difficulté qui cherchent un coupable pour leurs insuccès. Mais l’allégeance inébranlable aux croyances de l’extrême droite n’est pas la norme dans le mouvement au Canada. Les membres sont bien souvent des jeunes en quête d’identité, d’appartenance et d’explications pour leurs problèmes. Ils semblent vouloir essayer différents rôles, et ils auraient tout aussi bien pu se joindre à d’autres types de groupes, comme des gangs de rue, si l’occasion s’était présentée.

Beaucoup sont d’abord attirés par la violence du mouvement. Les gens ne deviennent pas violents en adhérant à ce genre de groupe. Souvent, lorsqu’ils y entrent, ils ont déjà un lourd bagage de violence et ils y voient un exutoire pour leur agressivité.

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Fascinant: plusieurs critères qui, selon la première question, définissent l’extrême droite collent exactement au corps de certains de nos partis politiques du Québec:
« C’est un terme générique qui décrit toute une gamme de perspectives ultraconservatrices, réactionnaires, suprémacistes sur l’identité. Plus particulièrement, ce sont des gens hostiles à la diversité culturelle, à l’immigration, à la mondialisation, etc… »

Lorsqu’on voit les extrémismes, parmi lesquels les extrémismes de droite. On constate que ce ne sont pas ceux qui s’affichent le plus qui sont les plus dangereux. L’auteur de la tuerie de Charleston (Dylan Roof) — dirigé contre une communauté afro-américaine pourtant bien paisible -, agissait de son propre chef. L’auteur de l’attaque du Centre culturel islamique de Québec était certes un admirateur de Marine Le Pen, mais il n’était pas membre d’une faction organisée et évidemment la plupart des admirateurs de cette politicienne ne sont pas violents.

En revanche, Anders Behring Breivik (l’auteur des massacres d’Utøya) — dont c’est d’ailleurs l’anniversaire de naissance aujourd’hui -, peut devenir une source d’inspiration pour un certain nombre de jeunes. Car ses écrits ont démontré qu’il est un idéologue.

Ceci est d’autant plus renversant que les pays scandinaves peuvent apparaitre comme des modèles de tolérance, mettent les moyens pour obtenir une bonne intégration des immigrants tout en prenant soin de leur population.

Ainsi plus les crimes perpétrés sont gros et plus ils peuvent devenir inspirants.

Lorsqu’une personne tient des propos de caractère violent sur Internet, nous savons que cela ne devrait pas se faire, mais c’est un moindre mal selon-moi. Beaucoup de gens sont stupides. Lorsqu’une personne choisit délibérément la voie de la clandestinité, cela devient réellement dangereux.

Ce sont donc ces « invisibles » qu’il faudrait théoriquement avoir « à l’œil »…. On ne devient pas un tueur de masse sur un simple « coup de tête » ; il y a au contraire une démarche intellectuelle qu’il faudrait être en mesure de déceler et d’identifier.

En théorie au Canada, il est difficile de former des milices d’extrême droite armées et bien structurées, comme cela existe par exemple en Ukraine ; cette dimension extrémiste semble avoir complétement échappé à plusieurs démocraties incluant toutes les administrations canadiennes.

Ces milices extrémistes armées ont pourtant joué un rôle essentiel dans la tenue de la « soi-disant » Révolution très médiatisée de Maïdan. On pourrait éventuellement leur attribuer des pertes de vies jamais élucidées (tant à Kiev, qu’à Odessa) en raison du laxisme et de la corruption des autorités.

Néanmoins « chez nous », le crime « dit » organisé, sait bien se structurer et comment se procurer des armes. La question est donc de savoir — elle est d’ailleurs esquissée dans cette interview donnée par madame Perry -, si une fusion entre le crime organisé et des factions d’extrême droite pourrait un jour se produire quelque part ?

Hors, le crime organisé n’est jamais bien loin, lorsqu’il est susceptible de faire des gains. Plusieurs pseudos maffias originaires entre autre des Balkans et d’Europe centrale ont su déjà donner le ton. Elles se retrouvent un peu partout. Certains anciens militaires (qui ont des contacts informels) sont impliqués dans de telles organisations. Je ne penserais pas que le Canada, compte-tenu de l’évolution sociale, qu’il soit totalement immunisé et à l’abri de quelques risques que ce soient.

Mais Mme Perry n » aborde nullement le sujet du crime organisé ! Il est vrai que c’ est difficile d’ organiser au Canada des milices d’ extrême droite car ce n’ est vraiment pas la culture du pays! Je pense que Mme Perry a voulu se donner de l’ importance!

@ Beauly02

Vous avez raison, madame Perry n’aborde pas le sujet du crime organisé. C’est plutôt moi-même qui l’abordais. C’est pour cette raison d’ailleurs que j’avais préféré le mot : « esquisser » à celui : d’« aborder » ; ce que j’ai écrit est : « (…) elle est d’ailleurs esquissée dans cette interview donnée par madame Perry », faisant référence à une éventuelle fusion entre des groupuscules d’extrême droite et des membres d’organisations criminelles.

Madame Perry n’aborde effectivement pas cette question de manière explicite et après relecture de ses propos, il n’y a effectivement pas évidence qu’elle ait réellement esquissé cette question.

Cependant, j’aimerais tout de même mentionner cette phrase de son interview, je cite : « C’est aussi un moyen d’entrer en contact avec des sympathisants aux États-Unis ou de l’autre côté de l’Atlantique. Ces interactions renforcent leur impression d’appartenir à quelque chose de plus grand qu’eux, de plus important que leurs petits groupes du Canada. Cette identité collective à l’échelle mondiale a quelque chose de déconcertant. Elle leur donne un plus fort sentiment de leur propre importance. »

Dans plusieurs pays du monde, il existe des liens réels entre divers groupes criminels et des groupuscules d’extrême droite. Ces liens sont peut-être informels, mais ils existent vraiment. C’est précisément cette informalité qui rend ces personnes : « difficiles à suivre et imprévisibles » comme le dit avec justesse madame Perry.

— Libre à vous de penser comme vous l’écrivez si bien : « car ce n’ est vraiment pas la culture du pays », Selon mon interprétation de ses propos, cela ne semble pas être complètement l’avis de madame Perry. Ni du reste le mien.

Sergei a raison au sujet de la banalisation de la violence néonazie en Ukraine. Justin Trudeau a rencontré le printemps dernier le nouveau président de la Rada ukrainienne. Andriy Parubiy, co-fondateur du Parti National-Socialiste Ukrainien (UNSO). Oui vous avez bien lu, l’ex-chef et co-fondateur du Parti Nazi Ukrainien.

Ce n’est pas tous ceux qui votent pour le front national qui sont d’extrême droite. Ici on parle de groupuscules intrinsèquement violent.
Actuellement il y a un phénomène à l’échelle de tout l’occident qui est le désabusement des citoyens envers la politiques et les partis extrémistes profitent de l’occasion pour attirer des votes en disant: nous on va changer les choses. Rien de nouveau sous le soleil. C’est toujours comme ça lorsque l’économie deviens difficile.

Vous avez raison: le parti de Marine Le Pen est de droite modérée et très loin de l’extrême droite.

Cette femme est intelligente, articulée et prépare très bien ses dossiers.

Je me souviens avec délectation de la fois où elle a roulé dans la farine la gauchiste Anna-Marie Dussault en pleine télé. Jouissif.

À ce que je sache, elle n’a jamais prone la violence ni le racisme mais elle défend avec ardeur les valeurs françaises et s’inquiète grandement de l’immigration en France. Elle veut sortir la France de l’Euro pour mieux contrôler ses frontières et également pour mieux contenir les déficits chroniques de son pays.

Le Front national est d’extrême droite.
Jean-Marie Le Pen entouré d’ultras à Palavas
Par Sarah Finger — 22 janvier 2017 à 11:18
http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/01/22/jean-marie-le-pen-entoure-d-ultras-a-palavas_1543194

Un petit aperçu plus récent

Présidentielle: Immigration, laïcité, peine de mort… Le FN adoucit la forme mais pas le fond
POLITIQUE En campagne pour la présidentielle, la candidate FN Marine Le Pen lisse ses propos tout en gardant les marqueurs traditionnels de l’extrême droite…
http://www.20minutes.fr/elections/presidentielle/2013663-20170213-presidentielle-immigration-laicite-peine-mort-fn-adoucit-forme-fond

Bonne lecture.

Si vous qualifiez Marine d’extrême- droite, je me demande bien où vous logeriez le Parti communiste de Staline, Mao, Fidel et autres despotes sanguinaires que la plupart des gens bien informés stationnent à l’extrême-gauche…

Bon choix d’image (serieusement, vous auriez pu trouver mieux) … je tenais juste a dire que l’extreme droite a toujours ete presente ici, c’est seulement plus visible pour les medias, de la violence raciste c’est pas nouveau. Je me demande si les medias justement ne sont pas en train d entretenir l’interet d’un certain publique pour des idees comme ca.

Eh oui ! Malheureusement certains média poubelles comme la Presse + tentent de manipuler la population !

Dressez une liste de tous les actes violents de moindre envergure et de tous les attentats commis au Québec depuis les années 1970 et vous allez constater que les auteurs sont de Gauche dans la très grande majorité des cas.

Tenez, un exemple récent… Est-ce l’oeuvre de la Droite selon vous?
http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201702/12/01-5068947-un-autre-commerce-lanticafe-vandalise-dans-hochelaga.php

Pourquoi pas un article sur la violence de la Gauche?

Bin voyons donc, c’est impossible ça. La gauche, ce sont les anges voyons. Le mal ne peut pas venir de là ! Pour moi qui ai 67 ans, j’ai écouté à peu près tous les discours, toutes les entrevues de Marine LePen, et comme dit un lecteur un peu plus haut, j’y vois une très grande connaissance de ses sujets et je n’ai jamais vu ou compris une incitation à la haine, à la fermeture et au rejet de l’Autre. Ça, c’est la bullshit de l’ « extrême gauche Kumbaya rose bonbon » . En effet, allez voir l’entrevue qu’a accordé Radio-Canada avec Anne-Marie Dusseault interviewant Marine LePen. Mme Dusseault est minable à côté de Marine, elle n’a pas le calibre. Michel C Auger a été un peu mieux, mais lui aussi est de la gauche gnangnan de Radio-Canada. Par contre allez voir JF Fillion sur 98,1, c’est autre chose, et pourtant, JF n’est pas ma tasse de thé. Les extrémistes de droite ne sont pas plus dangereux que ceux de gauche qui vendraient leur mère » et loueraient leur sœur » (comme disait Y. Deschamps) pour leurs beaux principes d’ouverture à la mondialisation globale, leur multiculturalisme débridé, leur immigration incontrôlée et tous ces délires extrêmes de la désidentification des nations et civilisations multimillénaires. Je le répète; » Dans le cercle vicieux de la politicaillerie, l’extrême gauche rejoint inéluctablement l’extrême droite ».

La violence de la gauche est glorifiée par les journalistes-activistes; ils se rappellent avec nostalgie le printemps érable, et Castro est toujours un de leurs héros. À leur décharge, faut dire que les manifestants du printemps érable étaient nettement moins violents que les anti-Trump aux E-U.

À gauche comme?

J’Imagine qu’Alexandre Bisonnette était de gauche contre son attaque dans une mosquée.
J’imagine qu’Henry Bain était de gauche contre son attentat politique contre Pauline Marois.
J’Imagine que Marc Lépine était de gauche dans son attentat contre des femmes.
J’imagine que le caporal Lortie était de gauche dans son attaque contre le PQ à l’Assemblée nationale.

Ah la réalité des alt facts.

Tous ces gens n’ étaient ni de gauche, ni de droite; ils sont tout simplement désiquilibrés et fous ! C’ est simple

« Pourquoi pas un article sur la violence de la Gauche? »

Quelle excellente question que très peu de journalistes formés pour la plupart dans des écoles et facultés à tendance socialistes oseront approfondir.

Les évènements sociaux violents sont presque toujours organisés par la gauche, le printemps minable en étant la preuve pétante.

La gogoche omniprésente depuis les années ’60 est, depuis peu, confrontée à de la rivalité bien organisée et bien structurée et n’a aucune autre réponse à donner aux arguments logiques et sensés que de vouloir museler violemment cette nouvelle opposition qui les embarrasse et leur donne beaucoup de fil à retordre.

La gauche recule presque partout en Occident (oui…oui…même leurs pays fétiches scandinaves ont rétropédalé) car après toutes ces années de règne, les gens sont maintenant en mesure de constater les immenses dégâts que leurs lubies ont causés.

Ou je décroche c’est quand les gens se servent de l’attente de la mosquée de Québec est faite par une personne qui a des problèmes mental pour généraliser auprès de la population est accu ou je décroche c’est quand les gens se servent de l’attentat de la mosquée de Québec et faire un amalgame avec une partie de la population . Salut déformer les faits

Il y a un un an, strictement personne ne parlait de l’extrême-droite. Aujourd’hui, on veut nous faire croire que les néo-nazis et le KKK envahissent les rues. Gimme a break, fake news.

Hé bien, vous savez on n’a pas besoin d’être raciste ou haineux ou détester l’immigration etc. pour s’incliner de plus en plus à droite. On a juste à être pro travail, gaqner ses sous, être bon mari. rejeter l’assistance gouvernementale pour tous et chacun en vue d’accumuler du capital politique, etc. Cela fait plus de 50 ans que je vois les extrémistes de la gauche s’afficher en public, brûler des autos, des arbres, etc. briser des vitrines, etc… brûler nos drapeaux… enfin cela fait changement que ce soit maintenant de l’extrême qu’on jase. Autant la Droite que la gauche a le droit d’expression, n’est-ce pas? Nous devrions faire la somme des dommages infligés par les manifestants gauchistes au cours des 50 dernières années et additionner ceux causés para la droite, à voir comment cela se compare pratiquement parlant.
A bon entendeur… Salut!

Ah! La gaugoche; détruire des meubles, des vitrines des caméras, des appareils informatiques etc… À L ‘ UQAM par exemple ! La gauche gnangnan est toujours gagnante dans l’ opinionmédiatique et politique mais pas dans la population !

La description de la madame sociologue Barbara Perry sur l’ extrême droite est plutôt TIMIDE , car j’ ai de la difficulté à la suivre ! Les organisations d’extrême droite au Canada sont-elles organisées ou non ? Si elles ne sont pas organisées c’ est peut-être pour cela que les services de renseignements ne les ont pas mis sur le radar !!!!! Donc s’ ils sont organisées elle auraient pu en mentionner quelques une n’ est-ce pas! Et pour le reste je pense que ça ne se compare nullement avec les VRAIES organisations qu’ on retrouve en Europe ! Finalement on voit qu’ elle essaie d’ incorporer la tragédie de Québec dans argumentaire et c’ est très faible comme opinion car l’ enquête n’ est toujours pas terminée et ça ressemble pour Mme Perry à une récupération journalistique du genre Juneau Katsuya, les politiciens de tout genre, la Presse+, Radio tralala etc….

Pourquoi jamais de dossier sur l’extreme gauche toute aussi violent et beaucoup présente au Québec? Les commerces qui se font vandaliser, un festival de musique metal annulé dans une pure paranoia médiatique, des personnes innocentes qui sont passé à tabac, des émeute à l’université de Berkeley et l’annulation d’une conférence de milo.. qui est annulé à cause de cette gauche dogmatique? la dirigeante de BLM Toronto qui dit que les blancs sont identiquement défectueux etc.. Il ya des dizaines de conneries dangereuses que les gens d’extreme gauche font à tout les semaines et jamais de rapportage, jamais de conscientisation sur le racialisme de gauche? Pourquoi??

Ajoutez à cela la m-103 des libéraux d’ Ottawa qui est une Motion carrément partisane pour les musulmans !! C, est aberrant que des politiciens se concoctent une motion sans tenir compte de l’ ensemble des croyances de la population canadienne ! Doit-on qualifier cela de discour haineux lorsque la jolie ministre Joly explique avec le plus grand sérieux en conférence de presse, que les conservateurs se trouvent à encourager l’ islamophobie parce qu’ ils refusent catégoriquement de voter contre cette motion ridicule !
P.S: Pourquoi une motion de ce genre quand ce crime existe déjà dans le code criminel fédéral !! Est-ce pour se donner bonne presse ?

Tiens que voici un bel exemple typique de « l’extrême droite » pour notre gogoche totalement déconnectée:
http://www.journaldemontreal.com/2017/02/17/maxime-bernier–plus-fou-que-donald-trump

Extrait du blogue du prof burlesque:

« Le Parti conservateur fédéral est un parti que je considère d’extrême-droite dont fait partie évidemment Maxime Bernier, un ancien de l’Institut économique de Montréal (IEDM), un organisme patronal, et aussi, oh surprise, ancien conseiller de Bernard Landry de 1996 à 1998 alors ministre péquiste des Finances, qui lui définissait le Parti québécois comme représentant la gauche au Québec. «Atchoum», pardon, ce sont les prétentions de mon collègue à l’UQAM Bernard qui me font éternuer. »

Fin de l’extrait.

Original et farfelu non?

Et il enseigne à l’QUÀM… Ça donne une petite idée de la valeur des diplômes de cette université.

Merci pour tous ces commentaires. Si la police se décide à surveiller l’extrême droite, elle pourra commencer par ici…