Lise Thériault, le féminisme et le dictionnaire

Lise Thériault, ministre de la Condition féminine, ne se dit pas féministe. Oui, vous avez bien lu.

Lise Thériault (Photo: Jacques Boissinot/La Presse Canadienne)
Lise Thériault (Photo: Jacques Boissinot/La Presse Canadienne)

Lise Thériault, ministre de la Condition féminine, ne se dit pas féministe.

Vous avez bien lu.

On a déjà vu un ministre de la Science ne pas croire à l’évolution. C’était à Ottawa, et il avait été nommé par un chef de gouvernement qui ne croyait pas à l’utilité du gouvernement. Au Québec, on a aussi déjà vu, et on voit encore, des ministres de l’Éducation confier leurs enfants au système privé et des ministres de l’Environnement qui n’éteignent pas les lumières en sortant d’une pièce.

Mais une ministre responsable de la Condition féminine qui ne se dit pas féministe, ça, c’est du nouveau. Pourrait-on vérifier la position de Gaétan Barrette sur l’homéopathie, juste au cas? Je commence à être inquiet.

Telle l’acériculteur diabétique ou le camionneur qui ne voit pas l’importance de passer son permis de conduire, Lise Thériault déclare à qui n’en revient pas de l’entendre qu’elle est «beaucoup plus égalitaire que féministe».

«Beaucoup plus égalitaire que féministe.» Ici, le cordonnier proverbial n’est pas seulement mal chaussé: il ne semble carrément pas saisir le concept de «chaussure». Si on ne le surveille pas, il risque de sortir avec des abat-jour aux pieds.

Qu’est-ce que le féminisme? Pour le savoir, ouvrons un dictionnaire. Et pour être certain de ne pas avoir un point de vue trop partisan, allons-y avec un dictionnaire au nom masculin, le Robert:

« FÉMINISME [feminism] n.m. — 1837 ; du latin femina — Attitude de ceux qui souhaitent que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes. »

Quelle partie de cette définition met mal à l’aise Lise Thériault? Le fait que Féminisme soit un nom masculin? C’est plus ironique qu’autre chose.

Pour une ministre responsable de la Condition féminine, la question «Êtes-vous féministe?», c’est la case «FREE» au milieu de la carte de bingo. Tu n’as pas besoin de penser, tu réponds «oui, évidemment», et tu mets ta pinouche sur la carte. Se planter avec cette question, c’est comme réussir à se faire une entorse lombaire en jouant à la pichenotte: il faut pratiquement faire un effort.

Pour une politicienne qui a été récemment victime d’un double standard après avoir pleuré en public et qui est régulièrement la seule femme assise à une table où se prend des décisions importantes, pour une femme d’affaires qui a dû affronter pendant des années le regard et les commentaires de centaines de croûtons en vestons, son refus de l’étiquette de féministe a des allures de syndrome de Stockholm.

Si c’est le patriarcat qui vous empêche de parler, Madame Thériault, clignez des yeux trois fois rapidement, on va vous envoyer de l’aide.

Autre réponse surréaliste à une question simple: y a-t-il une des grandes figures du mouvement féministe qui a été pour elle un modèle à suivre? Après un moment de réflexion, la ministre y est allée de cette perle: «S’il y en a une qui m’inspire plus que les autres? À première vue, je vous dirais non».

Misère… Même «Lisa Simpson» aurait été un meilleur choix de réponse que cette variante de «J’aimerais bien vous dire, mais je n’en connais aucune. Mettons… la première députée? Jehanne… Benoit… c’est ça?»

***

Lise Thériault semble être de celles et ceux qui considèrent le féminisme comme une lutte du passé. Et mettons que c’était vrai (ce ne l’est pas!), qu’est-ce que ça changerait?

L’esclavage, c’est pas mal terminé en Amérique du Nord. Je n’hésiterais quand même pas à me qualifier d’antiesclavagiste si on me posait la question. Je ne niaiserais pas autour du pot en me prétendant «beaucoup plus pro-liberté qu’anti-esclavage».

Peut-être n’aime-t-elle pas l’attitude de certaines personnes rattachées au mouvement féministe. Mais encore une fois: et alors?

Il y a dans le mouvement fédéraliste des gens idiots, des crinqués qui dépassent les bornes, des Sam Hamad, et, elle le montre bien, des ministres qui ne savent pas de quoi elles parlent. Leur existence ne change rien au fédéralisme en tant que concept.

La partie difficile, ce n’est pas censé être de décider si on est d’accord ou pas avec l’idée même du féminisme. C’est d’agir en conséquence.

Or, on comprend bien en sous-texte de l’article de la journaliste Jocelyne Richer que Lise Thériault considère que si les femmes ne sont pas dans les postes de pouvoir, c’est parce qu’elles ne se grouillent pas assez le derrière. Et la ministre n’a pas l’intention de faire grand-chose, à part dire «Vas-y ma belle, t’es capable!» aux femmes qui pensent se présenter aux élections. C’est la politique de la bine d’encouragement sur l’épaule.

Surtout pas de quotas, pas de lois, ni de contraintes. «Elle croit à l’“individu” qui décide de “prendre sa place”.»

Lise Thériault est ministre du Statu quo, du Faudrait-pas-trop-brusquer-les-choses et du Ça-changera-quand-ça-changera. C’est ce qu’on attend d’elle, dans ce gouvernement qui préfère les ministres bons soldats, même s’ils ne connaissent rien, à ceux qui risquent de demander mieux pour ceux dont ils ont la charge.

Je suis féministe. Ce n’est pas un mauvais mot. Il n’y a pas de quoi avoir un petit régurgi surette en le disant. Je suis féministe, parce que c’est, citons encore une fois le Robert, l’attitude «de ceux qui souhaitent que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes.»

Vous devriez essayer ça, un jour, Madame Thériault. Ça ne fait presque pas mal.

Les commentaires sont fermés.

Effectivement, elle n’a pas compris qu’elle n’a pas le choix… Ne l’oublions pas, ceux qui ne sont pas avec les féministes sont contres elles!

Et le droit à la neutralité, qu’en faites-vous ? Ça, c’est la phrase des petits guerriers dominants qui voient l’ennemi dans tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Si tu n’es pas pour l’épuration des races, alors, je vais commencer par t’éliminer, toi ! Beau principe n’est-ce pas? Le Christ aussi a dit une parole semblable: « Les tièdes, je les vomirai de ma bouche ». Il a été planté sur une croix aussi. Je réclame donc le droit à la neutralité, d’être ni de gauche ni de droite, ni pour ni contre, et je vis très bien avec ça.
Barrette a beau être médecin, ça n’en fait pas pour autant un bon ministre de la santé, tout comme Bolduc autrefois. Thériault a beau ne pas être féministe, si elle fait le travail, qu’y a-t-il a redire ?

Être féministe, citons encore une fois le Robert, c’est l’attitude «de ceux qui souhaitent que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes.». Donc si quelqu’un se dit anti-féministe (contre le féminisme, pas féministe, vous comprenez le principe), c’est quelqu’un qui souhaitent que les droits des femmes ne soient pas les mêmes que les hommes. De rien.

Jonathan,

Le dictionnaire, c’est une chose mais la réalité, c’en est une autre. Une des raisons pour laquelle j’ai décroché du féminisme est que c’est passé d’un mouvement revendicateur à un lobby.

Je ne trouve même pas que là est le problème. Il est tout à leur honneur que les femmes défendent leurs droits. Mais appelons un chat un chat: lorsqu’on parle d’égalité, on parle en fait de la défense des droits et des intérêts des femmes.

Les féministes ne sont pas toutes pareilles. Il y en a qui sont pour l’égalité mais d’autres ne cherchent qu’à faire du lobby pour les femmes. Inutile de te dire que ce n’est pas la même chose.

Pour garder le même ton que ton message :
ça m’a fait plaisir, inutile de me remercier…

Assez ironique de qualifier Stephen Harper de chef d’État, lui qui aime tellement la reine (c’est elle la chef d’État du Canada)…

Bien au contraire mon cher Marcel. Je le dis de façon ironique mais c’est bel et bien la réalité.

En passant, tu as répondu à la mauvaise personne. Peu importe.

Ne voulait-elle simplement dire qu’elle n’est pas une militante féministe?
Bien au-delà du dictionnaire, le terme féministe a une connotation très négative dans la population lié à des revendications des années 60 et 70.
À cet égard, le terme égalitaire semblerait beaucoup approprié.

Par ailleurs, je crois voir au quotidien que dans la fonction publique, cela fait très longtemps que les femmes auraient dépassés le stade d’égalité.
Par exemple, pour moins de femmes députées libérales élues, il y a un cabinet ministériel nommé 50% homme et 50% femme.
Égalité, féministe, discrimination féminine positive, ou discrimination négative masculine ?

Que voulez-vous dire par au delà du dictionnaire? Pouvez-vous préciser votre idée? Comment pouvons nous, nous entendre sur la définition d’un mot si ce n’est pas à l’aide de celui-ci?

«À cet égard, le terme égalitaire semblerait beaucoup approprié.»
C’est bien là le problème. Regardez les textes sur l’égalité et on ne parle que des femmes. Ça ne me poserait pas un problème si on appelait un chat un chat et qu’on ne se cachait pas derrière une pseudo-égalité. Qu’on appelle ça la défense des droits et des intérêts des femmes ou quelque chose dans le genre. Sauf qu’on ne le fera pas parce qu’on ne parle plus d’égalité à ce moment là.

Bref, la définition féministe (enfin, de la tranche féministes crinquées) c’est: l’égalité…pour les femmes.

Pas étonnant que cette ministre se dissocie de ça.

Oui, la définition du dictionnaire donne le but du féminisme, pas les moyens avec lesquelles y arriver. Dans cette situation, comme il y a près de 32 000 dénominations de la chrétienté et que personne ne s’entend sur la «bonne» façon d’être chrétien, je crois que Mme Thériault est en droit de ne pas s’affubler de l’étiquette de féministe. Je suis d’accords avec l’égalité homme femme, je le suis moins avec les concepts de marxisme culturelles, le «racisme» ou le «sexisme» comme seulement des systèmes d’oppression permettant aux opprimés d’avoir ces mêmes attitudes qu’ils reprochent à leur soi-disant bourreaux. C’est une longue discussion, intéressante et importante à avoir. Ce que je trouve le plus intéressant, c’est qu’un homme, M. Charlebois, qui se dit féministe, est en train de faire la morale à une femme en position de pouvoir, de lui expliquer qu’elle n’est pas une «bonne femme». N’est-ce pas là un exemple honteux d’un patriarcat omniprésent et qui fait de l’auteur un hypocrite. Les féministes ont un mots pour ça M. Charlebois, vous «hommexpliquer» (traduction libre de «mansplaining») à une femme (opprimé selon les votre propre idéologie) ce qu’elle doit faire et ne pas faire. Je vous donne un gros 0 en féminisme.

Ce n’est pas ici une question de s’accorder sur les moyens, mais d’être en accord ou en désaccord avec la définition: «de ceux qui souhaitent que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes.» Au même titre que l’on peut se dire chrétien et vivre sa spiritualité de façon différente d’un autre chrétien. Je ne comprends pas votre concept de marxisme culturelle et de système d’oppression « permettant aux opprimés d’avoir ces mêmes attitudes qu’ils reprochent à leur soi-disant bourreaux », pouvez-vous vous expliquer?

Précision sur le mansplaning, définition originale selon google: mansplaining
(of a man) explain (something) to someone, typically a woman, in a manner regarded as condescending or patronizing.

Traduction libre: Un homme expliquant quelque chose, typiquement â une femme, de façon condescendante ou « patronizing ». Ici le mot « patronizing » pose problème il ne semble pas avoir d’équivalent dans la langue française. Après discussion avec un anglophone il semblerait que la définition qui convient le mieux à « patronizing’ équivaut à avoir un désir de protection condescendante, tel que figuré dans le Larousse: http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/protecteur_protectrice/64510

Effectivement, la vaste majorité des gens qui se disent « féministes » et encore plus ceux et celles qui militent activement pour le mouvement collectif du féminisme, ne voient et ne comprennent pas les liens entre féminisme collectif et marxisme culturel. Ils ne voient tout simplement pas les inquiétantes similitudes. Je vous donne un indice de départ : Lisez sur le marxisme vs autodétermination. N’essayez pas de faire des liens avec le féminisme. Juste comprendre le marxisme vs l’autodétermination.

E.G
J’ai bien peur que 95% des gens ici n’ont pas les connaissance ou ont fait la réflexion nécessaire pour comprendre votre post et à quel point vous avez raison.

Koudon…d’où elle sort cette dame Thériault? A-t-elle au moins fini son primaire?Est-ce qu’elle sait lire au moins? 😉

Aller voir le mot communisme dans le dictionnaire … sa définition est très noble sur papier mais en pratique c’est le chaos total .

Allez voir la définition du mot sophisme dans le dictionnaire. Vous allez voir que ça s’applique en pratique à votre commentaire.

Une chronique politique ou j’ai ri d’un bout à l’autre…vos commentaires sont tellement justes! La comparaison avec la carte de bingo fait mal!! Ouf! Vaut mieux en rire, mais…c’est une autre porte ouverte sur le paysage libéral: un désert ( même un ouvrage de désertification), outre l’économie.

Curieux qu’on ait choisi cette infime partie de la définition de féminisme en citation, moi quand je regarde un dictionaire la premiere phrase que je vois c’est: « Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre la suprématie politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique par les femmes. »

C’est horrible comme les gens peuvent faire des efforts pour mal utiliser un mot. Il est certainement vrai qu’en pratique les femmes n’ont pas accès a une société égalitaire et c’est bien dommage, par contre les gens qui veulent une société égalitaire ne sont PAS féministes.

Je ne sais pas ou TOI tu as pris ta définition….
La rousse : Mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société.
Attitude de quelqu’un qui vise à étendre ce rôle et ces droits des femmes : Un féminisme actif. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/f%C3%A9minisme/33213
Wikipedia : Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a donc pour objectif d’abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la sphère privée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme
Université de Sherbrooke : Féministe: personne appartenant à un mouvement politique qui prône l’égalité réelle entre les hommes et les femmes dans la vie privée et dans la vie publique. Au sens large, le féminisme inclut l’ensemble argumentaire qui dénonce les inégalités faites aux femmes et qui énonce des modalités de transformation de ces conditions. Il comprend des réflexions théoriques, des études empiriques et des propositions politiques et sociales.
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1504
Centre nationnal de ressources textuelles lexical : Mouvement social qui a pour objet l’émancipation de la femme, l’extension de ses droits en vue d’égaliser son statut avec celui de l’homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique; doctrine, idéologie correspondante. Le féminisme, c’est de ne pas compter sur le prince charmant (Renard, Journal,1904, p. 928).Féminisme.
http://www.cnrtl.fr/definition/f%C3%A9minisme
L’internaute : Tendance préconisant l’indépendance des femmes et l’amélioration de leur situation.
Synonyme : émancipation
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/feminisme/
Établir la suprémacie…jamais lue ça…. un dictionnaire un peu spécial je dirais….

Je ne sais pas dans quel dictionnaire vous avez trouvé votre définition, mais selon wikipédia, « Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. »

On pourrait croire que vous avez pris cette définition et que vous l’avez manipulée pour répondre à votre propre idée du féminisme 😉 Vous pouvez vous amuser à trouver des blogues obscures qui offrent de mauvaises définitions du féminisme, mais à la base, c’est l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes. Il faut arrêter d’avoir peur du mot.

Alors pour corriger votre dernière phrase, *les gens qui veulent RÉELLEMENT une société égalitaire SONT féministes.

Madame Theriault , vous n’êtes sûrement pas dans le bon ministère . Je trouve que vous vivez dans un autre monde et vous n’êtes pas consciente des inégalités dans notre société. j suis certaine que dans votre cheminement professionnel, vous avez vécu une certaine inégalité au moins une fois si c est pas plus. Tant mieux pour vous si vous êtes arrivée à l’apogée mais ce n’est pas le cas de toutes les femmes .Dieu sait qu ‘on se bouge assez le derrière mais nous devons travailler trois fois plus et prouver aux hommes qu’on est à leur hauteur. Les salaires sont souvent inférieurs pour le même emploi. Si cela, n’est pas une inégalité dans notre société , je me demande c’est quoi??? réveillez – vous , vous faites honte aux femmes. Ne pleurez plus quand vous verrez des femmes mal traités, vous êtes une bonne actrice et je n ai plus de respect pour vous et pour les femmes qui vont ressembleNT.

Il y a déjà longtemps de cela, j’avoue avoir été interloquée lorsque pour la première fois, j’ai entendu une fille dire «je ne suis pas féministe…». Je me souviens avoir pensé qu’il y avait forcément l’une de nous qui ne saisissait pas bien la signification du mot et j’avais alors pris soin de consulter les différents dictionnaires dont je disposais, histoire de vérifier. Encore aujourd’hui, je demeure aussi étonnée lorsque j’entends une femme (ou même un homme) faire une telle affirmation, espérant qu’il s’agit simplement d’une méconnaissance de la définition. Ce matin, en lisant dans différents journaux que la ministre de la Condition féminine affirmait ne pas être féministe, je me suis dit qu’il y avait soit des dictionnaires ou des valeurs d’égalité qui s’étaient perdus en chemin. Rien de bien rassurant. Merci Mathieu Charlebois d’avoir commenté cette fort curieuse déclaration.

Sans le féminisme, il n’y aurait pas de femmes ingénieurs, médecins, camionneurs, juges, plombiers, profs d’université, comptables, architectes, mécaniciens, pdg et même, ministres…… choisissez votre métier ou votre profession.
Le féminisme a ouvert les portes aux femmes et leur a donné la possibilité de choisir leur carrière. Comme les hommes.
Non, madame Thériault, le féminisme n’est pas une maladie honteuse.
Suzanne

Vous parlez de causes révolues. Il n’est pas quesiton de remettre en cause le bien-fondé historique du féminisme… mais plutôt de son bien-fondé actuel…

Platon parlait déjà de la démocratie. Diriez-vous pour autant que la démocratie est une cause révolue parce que nous vivons en démocratie?
Non, n’est-ce pas? Il faut constamment rester aux aguets pour préserver les acquis de la démocratie.
C’est la même chose pour les droits des femmes

Il y a une différence entre rester aux aguets et penser qu’on est encore dans les années ’60.

Pourquoi afirmmez-vous que les revendications des femmes sont les mêmes que pendant les années 60?
Avez-vous vécu dans les années 60?
Moi, oui.
Je sais pertinemment qu’il y a eu évolution. Mais celle -ci n’est pas finie.

Je suis entièrement d’accord avec vous madame Bouchard. Faut toujours demeuré vigilant. Dans le passé, je me suis beaucoup associé à des femmes dites féministes car leur cause a fait avancé bien des causes au Québec. Je pense à une grande féministe Jeannette Bertrand qui a fait évolué les mentalités au Québec et faudrait avoir honte de dire qu’on est féministe? Bel exemple. Si vous n’êtes pas à l’aise dans vos nouvelles fonctions de ministre de la condition féminine il y a d’autres ministère comme celui de l’agriculture, pas besoin d’être féministe seulement se battre pour être égale aux hommes

Je pense que Sophie Durocher dans le Journal vise Juste : Alors comme ça, Lise Thériault se fait tomber sur la tomate pour avoir déclaré : « Je suis beaucoup plus égalitaire que féministe ».

Pour une ministre de la Condition féminine, il paraît que c’est inacceptable.

Si elle avait déclaré qu’elle était contre l’égalité hommes-femmes, j’aurais été scandalisée. Si elle avait déclaré que les femmes n’avaient pas droit à un salaire égal pour un travail égal, j’aurais été scandalisée.

Mais qu’elle soit mal à l’aise avec l’étiquette « féministe », ça lui appartient.

Qui est la figure féministe la plus connue au Québec ? Lise Payette. Peut-être que Madame Thériault ne veut pas se faire étiqueter « féministe » parce qu’elle n’aime pas le type de féminisme amer, hargneux et divisif de Lise Payette. Sa haine des hommes est plus apparente que jamais.

à lire pour vous tous ! : http://www.journaldemontreal.com/2016/02/29/la-ministre-de-legalite-hommes-femmes

Je vous encourage à exprimer d’avantage cette opinion. Vous n’êtes vraiment pas la seule. Faites-le pour vous.

Ce débat devrait avoir lieu mais il ne se fait pas. Alors la place est occupée par ceux qui la prennent: de façon disproportionnelle par les féministes crinqués et les masculistes du même genre. Pas par les gens comme vous et moi qui sont modérés, qui recherchent une réelle égalité et qui sont capables de débattre parce qu’ils ne sont pas des fanatiques.

Merci Mathieu de cet article plus que pertinent… j’avais justement mal au coeur….. jamais rien d’acquis malgré certaines avancées… le progrès est toujours fragile…

Je suis fière d’elle. Enfin quelqu’un qui ne nourrit pas le débat négatif habituel entendu depuis trop longtemps. Juste prendre sa place, cela existe et est possible.

Va dire cela à nos grand-mères… c’est grâce à leurs combat que l’on peut juste voter…. et cela ne fait pas si longtemps…(75 ans)
Tu pense que cela tombe des arbres? que quelqu’un de gentil va te faire une place?…n’importe quoi … tous les acquis des femmes dont nous profitons toutes, vien de lutte mener par des femmes courageuses

Le mouvement féminisme est né parce que les femmes se sont rendues vite à l’évidence que si elles agissaient seules, elles n’obtiendraient rien de leurs revendications. Quand on est ministre de la Condition féminine ignorer ce fait est plus que désolant et quand elle déclare : « Tu veux prendre ta place ? Faire ton chemin ? Let’s go, vas-y ! », c’est rire de la condition féminine puisque si la volonté individuelle avait suffi, il n’y aurait pas eu lieu d’avoir un ministère de la Condition féminine.

…et qu’est-ce qui empêche AUJOURD’HUI, en 2016, au Canada, une femme de « prendre sa place » (Let’s go, vas-y !) exactement Marc? Hein?

Le Québec a été l’un des derniers endroits dans le monde civilisé à donner le droit de vote aux femmes. Le féminisme québécois a largement bénéficié de féminisme international où plusieurs droits ont été reconnus aux femmes bien avant le Québec et l’attitiude guerrière et hargneuse des féministes enragées n’y a été pour rien. D’ailleurs, aujourd’hui, très peu de femmes se reconnaissent dans le FFQ et autres organismes semblables bourrés d’activistes névrosées.

Quand on lit vos interventions, on comprend pourquoi les libertariens sont un groupe d’activiste névrosés où peru de gens se reconnaissent.

Pour le moins que nous puissions dire M. Charlebois a bien appris le credo féministe. C’est à se demander si son article n’était pas seulement pour provoquer. Je crois que Mme Thériault vient d’une autre génération plus confiante en leur moyen que ceux issus de l’idéologie des années 70. L’approche des féministes en est une de dominance et elles ne voudront jamais reconnaître leur avancée; depuis 20 ans elles sortent des universités en plus grand nombre avec leur diplôme, la nouvelle génération de femmes gagne plus que leur vis-à-vis masculin, discrimination positive envers les femmes (quotas), plus de femmes en médecine et autre soin de la santé 85% de la fonction publique sont des femmes, elles sont plus nombreuses dans l’enseignement au niveau primaire, secondaire, le système scolaire ayant été adapté pour les besoins des filles, les garçons se sentent de moins en moins interpellés par les études. De voir arriver une femme de la trempe de Mme Thériault avec un discours non revanchard laisse présumer qu’il y a de l’espoir d’une vie plus harmonieuse entre les hommes et les femmes. Fini le discours de la victimisation. Nous disons bravo Mme Thériault maintenant travaillons ensemble.

Je suis en accord à 100% avec votre propos A, Lessard de même que madame Thériault, il est temps d`arrêter de diviser pour mieux régner, faire un clan pour les femmes et un autre pour les hommes, ça n`aura jamais de fin la dualité, un homme et une femme sont tout les deux des HUMAINS, qui se complètent et qui doivent travailler ensemble pour faire de l`humain une humanité intelligente. Si dans un « casse- tête, il y a deux pièces de ce « casse-tête qui sont fait pour se réunir et qui décident de se chamailler afin de savoir lequel des deux est plus fin que l`autre, le « casse-tête » va toujours être croche, et il n`y aurait jamais de fin. Mon exemple est probablement ce qui se rapproche le plus du sujet traité…

Vraiment, il y a beaucoup d’ignorance dans l’opinion de Madame Thèriault. Elle oublie le passé, elle oublie les luttes que nous menons chaque jour pour être connu comme égalitaire. Elle n’est pas a la bonne place, si elle pense que nos luttes sont finies. La politique n’est pas une place ou les femmes sont égalent , je parle parce que j’ai une vie ou j’ai vu la différence entre les deux.

Parfaitement d’accord avec vous, Mme Thériault. Le terme féministe n’est plus approprié. Le temps passé de cette domination machiste des mâles est terminé. Ceux et celles qui s’affichent encore « féministes » n’ont pas encore vu que la situation a changée aux bénéfices de tous. C’est la même chose que pour les » souverainistes » qui n’ont pas encore vu que le temps de la domination » des anglais Britaniques monarchiques méchants » est fini tout autant.
Vive nos chartes, nos droits et la Constitution canadienne 1982! Vive le Canada et le Québec libres.

Texte:
« Je suis beaucoup plus égalitaire que féministe
La ministre de la Condition féminine, Lise Thériault, refuse l’étiquette de féministe.
Son approche envers la cause des femmes se veut beaucoup plus pragmatique que théorique, plus terre à terre que militante, plus individuelle que collective.
Son style s’apparente à celui d’un motivateur. Le conseil de la vice-première ministre aux femmes est le suivant : « Tu veux prendre ta place ? Faire ton chemin ? Let’s go, vas-y ! »
C’est par nature une fonceuse, qui n’a peur de rien ni de personne, et elle aimerait bien que son énergie, réputée débordante, soit contagieuse et contamine d’autres femmes.
Elle n’est pas du genre à avoir réfléchi longtemps à sa position sur le mouvement féministe, ou à se demander quelle étiquette elle était prête à assumer.
« Je suis beaucoup plus égalitaire que féministe », a confié Lise Thériault à La Presse Canadienne, au cours d’une longue entrevue d’une heure visant à tracer ses priorités d’action dans ses nouvelles fonctions, à l’approche de la Journée internationale des femmes, le 8 mars.
Elle croit à l’« individu » qui décide de « prendre sa place ». Quand elle parle d’égalité entre hommes et femmes, elle pense surtout à réduire l’écart entre les hommes et les femmes aux postes de commande, sa priorité pour les prochaines années.
« Il faut juste aller dans les bons réseaux pour les trouver », dit l’ex-ministre du Travail, fière d’avoir nommé une femme, Diane Lemieux, à la tête de la Commission de la construction du Québec, monde masculin s’il en est.
LE « PIÈGE » DES QUOTAS
Elle pense aussi, bien sûr, au pouvoir politique, mais pas à n’importe quel prix. L’idée d’imposer des quotas de candidatures féminines lui déplaît. Cela fausserait le jeu de la démocratie, selon elle.
« Il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège de présenter des femmes pour présenter des femmes », prévient la ministre.
Car l’égalité, « c’est pas une question de quotas. Il faut savoir convaincre, il faut savoir attirer les femmes en politique », dit celle qui s’est donné pour mission d’aller sur le terrain pour dénicher des candidates.
Elle a du pain sur la planche, car des trois grands partis à l’Assemblée nationale, c’est le sien, le Parti libéral, qui présentait la plus faible proportion de candidates, soit 28 %, lors du scrutin de 2014. Avec seulement 35 femmes parmi ses 125 candidats, le PLQ affichait sa pire performance des cinq derniers scrutins.
D’ici la fin du mandat, la ministre, qui se dit en pleine forme après un congé de maladie de trois mois, entend présenter un plan d’action sur la prévention de la violence faite aux femmes et un autre pour la promotion de l’égalité entre hommes et femmes. »

C’est très soulageant de voir que notre ministre comprend la différence entre une définition qui date des années 60 et un idéologie moderne dangereuse et sexiste. Bravo!

Le 7 janvier 2016, l’Académie française a publié sur son site (rubrique Dire, ne pas dire) : « Il existe en français des noms dont le genre n’est pas lié au sexe des personnes qu’ils désignent. Ainsi la crapule ou la vedette sont indifféremment un homme ou une femme, le médecin ou l’écrivain peuvent être une femme ou un homme. Il en va de même pour le successeur. On dira Mme X est le successeur de… »
Il y a bien longtemps que l’Office québécois de la langue française préconise d’écrire la successeure et que les dictionnaires indiquent : la médecin, l’écrivaine. Les mots ne sont pas anodins, c’est toute une évolution qui est freinée. On a même droit à la fonction de directeure car directrice est jugée dévalorisant… Votre ministre n’est peut-être pas féministe mais au-delà de la définition de ce mot, y a-t-il une réelle volonté politique ? Pour ma part, j’ai décidé il y a quelque temps (lettre S) d’indiquer le féminin avant le masculin dans le Dicthographe, ce qui de toute façon est bien plus logique grammaticalement…

j’aime bien vos articles mais; ( la table ou se prend (SIC) DES DÉCISIONS IMPORTANTES. PAS FORT.

Sans vouloir vous insulter, monsieur Charlebois, j’ai repéré rapidement quelques fautes de grammaire dans votre texte, qu’il serait souhaitable de faire corriger le plus rapidement possible.

« Féminisme » vient du mot « femme ». C’est un terme originalement utilisé pour la promotion des droits de la femme. Tout comme Lise, je croit que ce terme est dépassé. Les femmes et les hommes aujourd’hui ne vivent pas les même inégalités, mais des inégalités comparables disons…
Même auparavant, les hommes allaient à la guerre (méchant avantage se faire tuer!).

Ça n’a absolument rien comparé au mot « anti-esclavagisme », l’esclavagisme peut toucher n’importe quel peuple alors que « féminisme » prône uniquement les femmes (par définition).

Selon moi, le terme plus à jour est « égalitarisme » ou « égalitaire ».

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/f%C3%A9minisme/33213
« Mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société. »

Ok, et quand les droits des femmes seront disons « comparables » en terme d’inégalités par rapport aux hommes (comme c’est le cas présentement)?
On continue à se battre pour leur droit quitte à ce qu’elles finissent à avoir plus d’avantages que les hommes?

J’ai été éduqué dans une religion où le grand chef, en 2016, (et ceux qui suivent) peine à reconnaître la femme en tant qu’être humain. Donc je ne suis pas surpris que le mouvement féministe soit parfois un brin insistant. Quand on aime vraiment les femmes, on est automatiquement féministe tel que le définit le Petit Robert.

Excellent article, comique même si profondément triste. Sortez les papiers mouchoirs maintenant c’est moi qui va pleurer…

Pis après, quel est le problème ? Elle croit et veut l’égalité des hommes et des femmes, donc elle est féministe, comme moi qui suis un homme.
Pas besoin de l’étiquette. Pourquoi serait-on obligé de faire partie du club des enragées de Lise Payette pour croire à l’égalité de tous les humains ?

Le féminisme, c’est aussi la discrimination systématique contre les hommes, appelée pudiquement action positive, pour favoriser les femmes. C’est également Lise Payette qui multiplie contre les hommes les accusations non fondées et les sarcasmes, sans crainte de représailles.
Je ne blâme pas Lise Thériault de ne pas vouloir être confondue avec une furie qui, de toute évidence, hait les hommes.

Et voici un autre journaliste déconnecté du monde réel. Il serait temps de quitter votre monde imaginaire où le féminisme est un mouvement pour l’égalité et il serait temps que vous regardiez la vérité en face. Le féminisme moderne n’est nul autre qu’un mouvement qui cherche la suprématie de la femme en combattant un ennemi imaginaire: «Le Patriarcat» (https://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_%28sociologie%29).

Les personnes qui cherche réellement l’égalité sont des égalitaires, groupe avec lequel Mme Thériault c’est associé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89galitarisme)

Le mouvement féministe a depuis longtemps dévié de ça cause original, les vrai féministes doivent se retourner dans leurs tombes en regardant la misandrie qui a pris le contrôle de leurs cause (d’où des hashtags tel que #killallmen et #maletear pour ne nommé que les plus populaires). Les féministes moderne sont seulement doué pour inventer des problèmes comme le «manspreading»: où les hommes opprime les femmes en gardant leur jambe ouverte dans les transport (parce qu’ils ont de quoi entre les jambes…). Elles sont aussi douées à créé des fausses statistiques, tel que la très populaire: «la femme gagne 77¢ par dollars fait par un homme» au état-unis, ce qui a été démontrer faux à des milliers de reprises par de nombreuses personnes dont des économistes de renommés mondiales et même par une féministe reconnu (https://sceptom.wordpress.com/2014/09/30/non-les-femmes-ne-gagnent-pas-moins-que-les-hommes-christina-hoff-sommers/).

Mais pourquoi regarder les faits, pensé par soi-même est beaucoup trop forçant et est même proscrit chez les féministes, elles ont seulement le droit d’«écouter et croire» ce que les autres féministes raconte. C’est ce qui à été fait avec le Rolling Stone et le cas de UVA (https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_Virginie#Controverses), où une pseudo-journaliste comme vous c’est mis à publier sur un cas de viol qui ne s’est jamais produit, sans faire de recherche ni regarder les faits.

Plusieurs personnes dont beaucoup de femmes ont eu l’intelligence de regarder plus loin que la définition du dictionnaire et ont regardé les actions des féministes, elles ont vue que ce n’est plus un mouvement qui mérite d’être suivi et se sont tourné vers la vrai voix de l’égalité. Mon support est avec Mme Thériault qui a fait preuve de plus de sagesse que vous et que plusieurs autre personnes dans les commentaires en s’alliant à ceux qui partage la vérité plutôt que ceux qui propage des mensonges.

Et pour tous ceux qui disent que les personne qui sont pour l’égalité de femme, sont féministe par association, sachez que les droits des femmes était aussi important pour la chine communiste (http://www.philo5.com/Mes%20lectures/Mao_Citations_1966.htm), vous êtes donc, selon votre logique, pour le communisme par association.

TL;DR : féminismes moderne mauvais, égalitarisme bon

Je dois avouer que j’ai eu une agréablement surprise en voyant que mon commentaire à été approuvé, je m’attendais à ce qu’il soit refusé parce que je ni suis pas aller de main morte avec mes commentaires. Je vous en remercie.

Mathieu, et si on te remerciait de tes loyaux services pour placer une femme à ta place au nom du féminisme et des quotas, serais-tu heureux et toujours féministe convaincu ou con vaincu?

Le mot féministe c’est un mot agressif pour des personnes frustrés que me fait revenir dans les année 1960 à 1980 pour moi vous avez bien répondu à ces rétrogrades

Peut-être que MF Bazzon, Lise Thériault, Tania Longpré et autres ont découvert le pot aux roses et qu’elles s’aperçoivent que le féminisme de 2016 est pas mal plus toxique, qu’utile. Elle s’aperçoivent que les groupes de femmes féministes sont plus intéressé à faire des psychodrame sur des affiches sexy que sur les vrais problèmes que rencontrent les femmes.

Aussi, peut être qu’elle en on marre des ces ultra-victime qui se sont inventé un systeme imaginaire pour justifier leur position de victime éternelle avec le supposé patriarcat qui n’existe pas. Peut être qu’elle ont lit les texte de Sarah Labarre, Judith Lussier ou Lea Clermont-Dion et ce sont dit c’est de la maladie mentale et non du féminisme et que ces femmes en sont rendu à intellectualiser leur peur et leur paranoia et non défendre le droit des femmes.

Je dis ça, je dis rien, mais peut être que le monde est tanné de se faire moraliser et de voir certaines féministes qui sont prête à ramener l’inquisition.

Quand vous serez condamné au bûcher par les féministes de l’Inquisition pour sorcellerie, n’hésitez pas à nous le faire savoir avant de déraper sur l’huile qui allumera le feu!

Je dis ça, je dis rien! 😉

Une autre ministre qui ne sait pas de quoi elle parle. Et dire qu’on paye des gens aussi incompétents !

Quel article futile, lorsqu’on a besoin du dictionnaire pour se rendre intéressant, c’est tout dire.
je préfère de loin qu’on se questionne et commente les actions de la ministre.

Justement, le sens des mots contenu dans un dictionnaire est d’une grande importance, surtout quand nos politiciens misent sur noter ignorance en la matière pour nous jeter de la poudre aux yeux, surtout avec 49% d’analphabètes fonctionnels au Québec.

Pour avoir travaillé avec des féministes, je peux dire que ce n’est pas de tout repos. Et que les entourloupettes ne leur font pas peur. Ds une petite équipe, avons eu recours à une aide, j’étais contre la personne choisie car 2 ‘yées sur 3 étaient en thérapie avec elle, cela a donné RIEN sinon dépenser des $$. Ça faisait rien, c’était le gouv. qui payait..! comme le dit la PUB.. Et la « t.s. » n’a pas dit NON..

À part les féministes névrosées et enragées, aucune femme ne se reconnaît dans leur discours hargneux et revanchard.

Aux dernières nouvelles, les « maisons venant en aide aux femmes battues » étaient presque vides mais bénéficiaient de l’aide des gouvernements. On se demande bien où est passé tout cet argent…

Absolument savoureux comme texte: cinglant et sarcastique à point ! Tout est dit! Et vlan!

« much more pro-freedom anti-slavery. » would make sense because slavery isn’t an issue any more just like how women have all the same rights as men now.

L’art de répondre parle le vide pour faire croire artificiellement qu’il y a une polémique de créée.

Re-misère…

Est-ce que Mme Thériault est « Ministre de la conditions des féministes » ou « Ministre de la condition féminine »? C’est pas pareil. Deuxio, pê que Mme Thériault veut se dégager d’une possible relation prise pour acquise par les féministes… Voilà qui vient ébranler…

Elle n’a pas eu peur des puissants syndicats de la construction et a réussi l’exploit que personne avant n’a réussi à faire, soit de mettre de l’ordre dans la CCQ et elle serait « incompétente »???

Dites-nous alors ce que ça prend pour être « compétent » dans votre monde (à part être péquiste bien entendu).

Selon Larousse: »Mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société ».

1. Un mouvement, pas une philosophie.
2. Militant, on parle ici de guerre contre un enemi (les hommes)

Question de ramener un peu de cohérence dans son discours.