Naissance de l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent

Sans attendre les politiciens, les universités québécoises mettent leur savoir et leurs ressources en commun pour lancer le tout nouvel Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent, a appris L’actualité.

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Photo : La Presse Canadienne

Pendant que les politiciens tergiversent, les chercheurs se regroupent et se mobilisent.

Plusieurs universités québécoises mettent leur savoir et leurs ressources en commun et lancent, aujourd’hui (10 février), le tout nouvel Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent, a appris L’actualité.

Un organisme indépendant et non partisan, qui aura pour mandat d’observer, de documenter, de comprendre et d’analyser les phénomènes de radicalisation et d’extrémisme violent au Québec et au Canada.

Les chercheurs de cet observatoire feront à la fois de la recherche fondamentale, mais également des enquêtes sur le terrain, pour documenter concrètement certaines réalités. Ils seront aussi en lien avec des groupes de recherche aux États-Unis et en Europe.

Par exemple, l’Observatoire s’intéressera en priorité aux différentes formes de radicalisation à caractère politico-religieux — notamment celles en lien avec le radicalisme islamiste, en raison de l’attention que cela suscite actuellement.

L’organisme entend également se pencher sur d’autres formes d’extrémisme violent, puisque certains de ses chercheurs sont des experts en criminalité de toute sorte.

Le nouvel Observatoire proposera des pistes de solutions et d’actions en vue de lutter contre ces phénomènes. Il pourra réaliser, au besoin, des mandats de recherche pour les corps policiers, les villes, le gouvernement ou même certaines communautés.

L’Observatoire sera dirigé par un directoire composé de quatre personnalités bien connues du milieu de la recherche et qui sont régulièrement invitées à commenter dans différents médias :

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Sami Aoun, professeur à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et spécialiste du Moyen-Orient, de l’islam et des systèmes politiques du monde arabe.

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Stéphane Berthomet, chercheur associé au Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec (CIRRICQ), affilié à l’ENAP. Il est spécialiste des affaires policières, entre autres à Radio-Canada et au Journal de Montréal.

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David Morin, professeur à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et spécialiste en sécurité internationale. Il est également directeur de recherche au CIRRICQ.

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Stéphane Leman-Langlois, professeur à l’Université Laval et directeur de la Chaire du Canada en surveillance et construction sociale du risque, et directeur de l’Équipe de recherche sur le terrorisme et l’antiterrorisme.

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L’Observatoire a été mis sur pied au cours des dernières semaines. Il sera administrativement affilié au CIRRICQ, mais il renferme une dizaine d’experts en provenance de l’ENAP, de l’Université de Sherbrooke, de l’Université Laval, de l’UQAM, de l’Université de Montréal et du Centre international pour la prévention de la criminalité.

Un site Internet verra le jour dans les prochaines semaines pour faire état des études, analyses et documents de travail. Des conférences et des ateliers seront aussi organisés.

Déjà, six axes de recherche ont été identifiés :

– L’état du phénomène de radicalisation et de la violence extrémiste au Québec et au Canada.

– Les causes de la radicalisation et les conditions du passage à l’action violente.

– La géopolitique de la radicalisation et les enjeux des débats théologico-politiques sur le radicalisme islamiste.

– Les réseaux et sources de financement des organisations radicales.

– L’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux dans les phénomènes de radicalisation et leur couverture par les médias traditionnels.

– Les politiques et les programmes de prévention et de lutte à la radicalisation, incluant les programmes de déradicalisation.

Il sera intéressant de voir les réactions politiques à Québec.

Le Parti québécois avait prévu déposer cette semaine un projet de loi privé pour créer un observatoire sur l’intégrisme religieux afin de documenter le phénomène. Est-ce que le nouvel Observatoire, non partisan et indépendant, sera suffisant aux yeux du PQ ?

Le PQ reprenait ainsi l’idée lancée par l’ex-députée libérale Fatima Houda-Pépin en février 2014. Cette dernière a répété, vendredi dernier sur les ondes de Radio-Canada (au micro de Catherine Perrin), que la naissance d’un tel observatoire était toujours nécessaire au Québec.

L’an dernier, le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, avait dit considérer avec intérêt l’idée d’un centre de recherche sur l’intégrisme et la radicalisation. Une fois au pouvoir, il avait dit vouloir aller en ce sens rapidement. Ce projet est toujours en suspens au gouvernement.

Certains chercheurs sont toutefois en contact avec le ministère de l’Immigration, dirigé par la ministre Kathleen Weil. Or, c’est elle qui pilote la mise en place du plan d’action du gouvernement contre la radicalisation, qui sera dévoilé plus tard cette année (possiblement en septembre).

Visiblement, plusieurs chercheurs au Québec ont décidé qu’il est temps d’agir.

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Outre les chercheurs à la tête du directoire, voici les autres spécialistes qui se joignent dès le départ à l’Observatoire :

Jocelyn J. Bélanger, professeur en psychologie à l’UQAM.

Benoit Gagnon, chercheur en criminologie et chargé de cours à l’Université de Montréal.

Benjamin Ducol, chercheur post doctorant au Centre International de Criminologie Comparée à l’Université de Montréal.

Daniel Cauchy, Centre international pour la prévention de la criminalité.

Les commentaires sont fermés.

Encore une fois, on se prive de l’expertise et du point de vue des femmes. Triste triste constat.

L’Observatoire n’aura pas de femmes pour faire plaisir à la FFQ et ses quotas. L’observatoire sera toutefois honoré d’accueillir en ses rangs des spécialistes – femmes autant qu’hommes – dans des domaines connexes.

Vous êtes qualifiée? Le site sera ouvert prochainement et présentera les projets ainsi que certains postes à pourvoir pour améliorer l’équipe. Postulez!

C’est mon initiative: J’ai pensé à ce genre d’initiatives depuis plus de trois ans et j’ai communiqué l’idée à l’ancienne première ministre Pauline Marois en 2012. Et mon article dans un journal communautaire en Octobre 2013 été la première remise en cause du rôle des Imams dans la société d’accueil. Et j’ai envoyé également cette initiative depuis quelques semaines à un enseignant universitaire retraité en théologie et spécialiste en Islam à l’UQAM afin de fonder cet observatoire.

Quelle belle initiative que la création de cet Observatoire sur la radicalisation! Depuis plusieurs semaines, je souhaitais l’existence d’une telle équipe de travail. Vous avez le mérite d’agir avant même que les gouvernements du Québec et du Canada ne donnent le feu vert à cette étude pourtant urgente. Peut-être ferez-vous appel bientôt à quelques femmes dans votre équipe?… Votre plan de travail est des plus intéressants. Bravo!

Tout à fait d’accord avec vos propos. Je fais davantage confiance à ces experts qu’à nos politiciens ! Bravo pour cette initative que les citoyens pourront suivre en toute transparence…

(1)

Un moment va peut etre que les journalistes ou blogueur « challenge » un peu plus …

Sur le journal de montreal … un internaute ecrit sur le blogue d’un des « experts »

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« Sami Aoun est le seul parmi ces universitaires qui est familier avec l’idéologie islamiste. Toutefois, Sami Aoun a la fâcheuse tendance à ménager la chèvre et le chou.

La menace de la radicalisation ne provient pas des catholiques, des Témoins de Jéhovah, des Mormons ou du Bouddhisme…

Bref, j’ai bien peur que cet observatoire fera preuve de relativisme culturel et religieux..un peu comme Bouchard-Taylor.

Les prises de positions antérieures de Stéphane Leman Langlois et de Stéphane Berthomet confirment mes inquiétudes.

Il manque une Fatima Houda-Pepin dans cet observatoire pour que je puisse prendre au sérieux ce regroupement…
»

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(2)

Pourquoi je retrouve pas une perspective critique dans le texte ici.

Pourquoi pas un journaliste ne se demandent pourquoi du monde se montre si volontaire pour faire un tel centre …

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(3)

Moi ce qui me rend perplexe c’est le fait qu’on parlait avec Fatima de l’integrisme religieux « tout court » et donc aller dans l’aspect socio, l’aspect communaute de la patente et des discours par exemple de pudeur ici et la.

Dans ce suppose centre … on parle de radicalisation ( le meme vocabulaire que le gouvernement liberal tente d’imposer depuis 3 semaines ) et d’extremisme violent …. je pense qu’on est volontairement restrictif et que ce n’est pas anodin.

Pourquoi on laisse l’integrisme de maniere maniere generale de cote … comme si l’integrisme violent ne prenait pas sa racine dans l’integrisme tout court ….

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(4)

Moi j’ai vu dernierement la journaliste d’enquete aller dans des mosques et voir aucun discour integriste alors que des enregistrement divers de preches integristes existe et sont commun.

Va-t-on avoir des observateur de meme du monde qui vont entendre des discours integriste et les rapporter comme banalement religieux et innofensif …

(5)

Aux internautes regardez bien vos blogueurs …

Regardez ceux qui tentent de vous manipular pour des raisons politiques.

« Dans ce suppose centre … on parle de radicalisation ( le meme vocabulaire que le gouvernement liberal tente d’imposer depuis 3 semaines ) et d’extremisme violent …. je pense qu’on est volontairement restrictif et que ce n’est pas anodin. »
La radicalisation ou extrémisme violents ont comme origine l’extrémisme religieux.

Je pense que les quatre chercheurs sont parfaitement capables de remonter aux sources de cette violence.

Et je suis d’accord pour la participation des femmes.
Encore plus, avec la participation des musulmans hommes et femmes

Faux. La radicalisation existe aussi dans toute forme d’activisme: les étudiants qui ont lancé des bombes fumigènes dans le métro n’étaient certes pas au niveau de tuer des gens, mais c’était déjà un niveau de radicalisation supplémentaire versus les « simples » manifestants.

Les activites écologistes qui ont fait exploser des pipelines dans l’ouest, au début de la décennie, étaient radicalisés, passant d’une forme politique et sociale d’activisme a de l’action violente.

Les membres du FLQ, qui ont posé bombes et planifié enlèvements, étaient des militants indépendantistes radicalisés. Etc…

L’extrémisme Islamique est en effet sa manifestation la plus médiatisée actuellement, mais c’est loin d’être la seule. Et le processus de radicalisation a beaucoup en commun, peut importe l’idée maîtresse.

Vous avez raison M. Jean Dixs. Ceux qui font du « braingwashing » quotidiennement sur les médias sociaux, avec de la fausse information, induisent des gens en erreure et peuvent pousser des gens à faire actes radicaux et même très violents. Pour moi, c’est aussi répréhensible que celui qui pousse des gens à la violence par de la fausse info, que dans le cas des islamistes radicaux. J’espère que le nouvel Observatoire saura identifier toutes les formes de radicalisation.

Intéressante initiative que cet observatoire. Ça aidera à mieux comprendre et cerner ces phénomènes qui concernent une minorité qui fait toutefois des ravages profonds lors de leurs interventions. En discerner les causes, les effets, les conséquences et les craintes que la radicalisation et l’extrémisme engendrent dans notre société mondialisée éclairera notre compréhension de la question et aidera nos sociétés à mieux réagir à la base pour éviter que des groupes et des « loups solitaires » en arrivent jusque là. Dans l’équipe de chercheurs, il semble toutefois manquer de… chercheuses!

N’est-ce pas mieux ainsi? Un observatoire non partisan, issu des milieux de la recherche me semble préférable aux propositions politiques et populistes actuelles.

Il serait je crois intéressant qu’il y ait aussi UNE spécialiste. Les femmes en sont aussi les victimes.

Il n’est pas question du point de vue des victimes ici. Est-ce vraiment nécessaire d’en faire une question féministe? Y’a des experts qualifiés ou y’en a pas. Pour oeuvrer dans le domaine, les femmes sont rares. Elles sont souvent un grand atout, apportant un mode de pensée différent et des aspects auxquels des hommes ne penseront pas forcément. Mais elles sont rares dans le domaines.

Qu’elles prennent contact avec l’équipe, je suis sûr qu’ils accueilleront avec plaisir toute femme qualifiée.

Messieurs,

C’est une excellente nouvelle que la création de cet observatoire. Toutefois il me semble qu’on aurait dû prévoir la nomination de quelques femmes chercheures ou enseignantes des universités, ou issues de la société civile, dans la composition des membres de cet observatoire…

NIcole Blouin

L’idée de créer un observatoire non partisan et indépendant est excellente. Les chercheurs et spécialistes provenant d’universités et d’organisations diverses est aussi une bonne affaire. Cependant, ne trouvez-vous pas que les femmes sont sous-représentées, alors que leur condition dans les phénomènes de radicalisation est un enjeu de taille. Enfin, Fatima Houda-Pépin a montré une réflexion unique et indépendante en la matière, il ne faudrait pas laisser échapper toute son expertise.

Pourquoi parmi les 4 chercheurs choisis y a-t-il un seul Québécois??
Ca me ramène à 1963, aux dirigeants du CN qui était tous anglophones. Il me semble qu’on a évolué depuis.
Dans le temps, le colonialisme était dans les affaires. Les portes étaient fermées. Aujourd’hui il a évolué dans les universités.

Jack2,

Stéphane Berthomet, David Morin, Stéphane Leman-Langlois, Jocelyn J. Bélanger, Benoit Gagnon, Benjamin Ducol, Daniel Cauchy
ne seraient pas Québécois ?
Pour votre information, Sami Aoun est aussi Québécois que vous et moi.
Avec votre logique faudrait-il refuser l’intégration de Fatima Houda-Pépin au groupe de chercheurs ?

Pour ce qui est de la direction du CN en 1963 . . .
On a tellement évolué qu’il ne vaut plus la peine d’en parler.

Stéphane Berthomet et David Morin sont français, Anoun est libanais. Un seul Québécois sur les 4.

Justement, on a évolué. On a pris le contrôle de notre économie. Enfin d’une bonne partie. Mais à Radio-Canada et dans les milieux universitaires on est plus colonisés qu’en 1963. Je rage quand Radio-Canada me sort un Français pour parler de la politique américaine. Est-ce que la télé ou la radio française fait appel à un expert québécois pour parler de la politique en Allemagne?

Vous n’avez pas répondu à ma question :
Fatima Houda-Pépin se qualifierait-elle pour le groupe de recherche ?
Où n’est-elle pas encore assez Québécoise.

Combien de temps faut-il, dans votre esprit, pour être Québécois.
Monsieur Aoun est parmis nous depuis 1990.
Fatima Houda-Pépin est au Québec depuis le milieu des années ’70.
Les deux connaissent très les sociétés arabes et factions musulmanes.
Nous dites-vous qu’il faudrait-il se priver de leurs expertises parce que pas « pure laine » ?

Stéphane Berthomet a une grande expertise dans la lutte au terrorisme. Son CV parle de lui-même. Il vit au Québec depuis plusieurs années; son talent et ses 20 années d’expériences en ce domaine, dans les plus hautes sphères en France, on ne peut juste pas s’en priver.

Le PQ trouvera cela insuffisant. Il faudrait ajouter dira-t-on, quelques hauts fonctionnaires, d’ex-députés et des membres du mouvement laïc de langue française.

Monsieur Saint-Cyr,
Vous sombrez dans la partisanerie quand des universitaires

En suivant votre logique, vous devrez me permettre de dire :
» Le parti Libéral trouvera que c’est beaucoup trop d’importance accordée à un phénomène personnel et individuel.
Que c’est prématuré et que ça peut attendre comme la chanson le dit : Pâques ou la Trinité. »
Je ne sais pas si vous connaissez la chanson, mais « Pâques ou la Trinité » est équivalent des calendes grecques.

Bravo aux participants pour cette initiative! Pourquoi toujours attendre que le gouvernement fasse les premiers pas ?
Je lirai attentivement les résultats de vos recherches. Mme Houda-Pépin devrait faire partie de votre groupe. Voilà une femme qui en connaît énormément dans ce domaine de grande complexité et dont la contribution serait des plus enrichissante.
Gil Bédard

J’espère qu’on aura le courage d’examiner toutes les causes de la « radicalisation » des jeunes gens de certains milieux et de certaines ethnies. Il faudra regarder l’histoire -je pense, entre autres, à la création et à l’expansion constante de l’état d’Israël- sans céder à la rectitude politique. Sinon la « dé-radicalisarion » n’est qu’un vain mot.

J’applaudis cette initiative « citoyenne » qui émane néanmoins d’un corpus québécois d’universitaires ou de chercheurs spécialistes dans des domaines qui leur permettront, j’ose l’espérer, de bien remplir le mandat que s’est donné ce nouvel Observatoire.

J’aimerais, moi aussi, comprendre la source de la radicalisation et l’extrémisme violent, que la cause soit politique, religieuse, économique, identitaire, sociale, philosophique, voire autres. « Comprendre » pour être mieux outillée afin de répondre à l’apologie de l’intolérance et de l’intransigeance sous toutes ses formes, si faire se peut.

J’émets le vœux qu’en su des pistes de solutions et d’actions en vue de lutter contre les phénomènes de radicalisation et d’extrémisme violent, on en profite par la bande pour faire un peu de littératie auprès du plus grand nombre quant au vocabulaire approprié pour désigner les « comportements » radicaux et intransigeants.

Ceci étant dit, je précise que je suis une femme. À ce titre, j’aimerais ajouter un commentaire aux reproches adressés à ce nouvel organisme quant au genre de ses membres fondateurs. Je ne doute pas que, si des chercheurEs ou des universitaires dont les compétences et la neutralité apportent une plus-value à cet organisme proposent leurs services, on retiendra leurs candidatures. En attendant, je n’endosse pas la tendance actuelle qui est celle de vouloir asseoir à tout prix, ne serait-ce qu’une chèvre sur un fauteuil, juste parce qu’elle a un chromosome différent en genre. Au su des enjeux qui sont à traiter au sein de ce nouvel Observatoire, peut-on se hisser au-dessus de ces considérations faussement égalitaires ?

P.S. : Pour qui n’aurait pas compris, l’image de la chèvre, c’est de l’ironie !

Aucune femme parmi ces chercheurs….curieux; elles manquent d’expertise dans le monde universitaire?

(1)

Moi j’invite les itnernautes a regarder le jeu des uns et des autres.

Des universitaires avec des motivations qui viennent de leur ideologies il y en a une pelle.

Moi j’aime pas le vocable de cet observatoire et il me semble que les mots

integrisme violent

radiacalisation

qui by the way sont les memes que le gouvernement liberal ( ceux qui croit aux coincidence sont innocents … ) devraient inspirer la mefiance

(2)

On le voit que Jocelyn Maclure philosophe reprend le mot « interculturalisme » dans un texte … qui arrive la meme semaine que le gouvernement essaie de spinner le mot en commission parlementaire.

Mot que ni la ministre toute contente de l’utiliser , ni Bouchard, ni Taylor, ni Jocelyn n’ont ete a meme de vraiment le definir ….

Tout ce beau monde sont par contre capable de dire que c’est different du multiculturalisme …

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(3)

En lien avec l’observatoire …

Mon point tout comme des intellectuels se sont associer avec le PLQ pour trouver des mots comme laicite ouverte, ferme, inclusive, pluraliste pis faire dans la campagne de communication plutot qu’un reel debat d’idee.

Tout comme les intellectuels qui tentent d’imposer le mot interculturalisme …

A nouveau du monde tente d’imposer des vocable et faire devier le debat sur l’integrisme religieux vers le radicalisme pis l’integrisme violent.

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(4)

Le reel c’est que le probleme quoique en dit Philippe Couillard ou la ministre qui sait pas si elle travaillerait ou non avec un integriste ou encore si le chador serait permis ou non chez une depute du PLQ ….

Le probleme c’est l’integrisme religieux ….

C’est ces discours de pudeur, endoctrinement des enfants qu’il faut observer …. dans des communautes … la segregation des femmes dans nos universites …. demande d’horaire de piscine du au discours de pudeur ….

Se restreindre comme le fond ces professeurs d’universite a l’integrisme violent ou a la radicalisation c’est volontairement ne pas vouloir regarder le fond du probleme.

Et donc mon point je pense qu’on doit regarder de pres ceux qui se montre si volontaire pour creer un observatoire dont ils auront le controle … et qui utilisent les memes mots que le gouvernement …

Je ne vois pas de contradiction entre votre point 4 et les six axes de recherches du groupe d’universitaires.
Ne faudrait-il pas les laisser commencer leurs travaux avant de crier à la traîtrise.

Au moins eux décident de faire quelque chose pendant que notre gouvernement dort au gaz.

Très intéressée à tout ce qui touche l’intégrisme et la radicalisation – Heureuse qu’un tel organisme ait été créé. Merci pour tout le travail qui vous attend.

« Très intéressée à tout ce qui touche l’intégrisme et la radicalisation – Heureuse qu’un tel organisme ait été créé. Merci pour tout le travail qui vous attend. »

Mais vous avez pas une reflexion sur le fait que le titre de l’observatoire ne contient pas integrisme integrisme religieux …. ni meme integrisme violent ( ce qui m’avait semble au depart … ) mais

radicalisation et extremisme violent … dont le lien avec la religion deviant plus tenu …

J’ai entendu un des directeurs de l’observatoire hier au 98,5 a Dutrizac a la minute 10:00 dire que l’integrisme religieux n’interessait pas vrament l’observatoire et que sur le fond la liberte c’est aussi ca.

Moi je trouve que ca ressemble aux propos du gouvernement.

Et meme le mot radicalization c’est le meme mot qu’utilise le gouvernement et qu’il a tente d’miposer depuis 2 semaines.

Dans le fond est-ce que le gouvernement vient de creer un organisme sans avoir l’air de le faire, en demandant en cachette a des universitaire volontaire de se preter au jeu, dans le but de couper l’herbe sous le pied de ceux qui voulait discuter d’integrisme religieux.

Et d’avoir le controle de l’observatoire en question.

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Personne qui a la moindre pensse critique ….

La première personne qui a demandé publiquement la création d’un tel observatoire est madame Fatima Houda-Pépin alors qu’elle était député au parti libéral du Québec. Et elle s’est fait montrer la porte pour ses propos supposément « offensant ». Madame Pépin est de religion musulmane et connaît donc, de l’intérieur, les impacts du radicalisme intégrisme qui veut contrôler les femmes, nier l’égalité des sexes.

Elle devrait donc être membre permanent de cet observatoire, afin de donner les pistes de recherche à ceux qui cherchent à comprendre la culture musulmane et les intégristes religieux de cette religion. C’est sa culture et c’est son idée. Il ne faut surtout pas que cet observatoire se limite à une seule vision masculine du phénomène de l’intégriste et de la radicalisation. Le fait de ne compter sur aucune présence féminine laisser à penser que les intégristes ont déjà fait une percée dans nos outils d’études et d’observation de la société. La représentativité masculine et féminine doit être au pair. C’est une condition sine qua non pour refléter notre société et ses valeurs.