
La première partie du projet de loi 59 — ce projet au nom interminable visant à lutter contre le discours haineux et à mieux protéger les personnes — est tellement mal cuisinée que le gouvernement Couillard serait bien avisé de mettre cette « patate chaude » au congélateur.
Ce qui est jugé « haineux » par les uns n’est parfois que l’expression par les autres d’une conviction morale.
Dans un cas d’accusation de propagande haineuse, le Code criminel canadien exige déjà une preuve hors de tout doute. Et c’est bien ainsi.
S’il existe des mesures, outre celles liées au Code criminel, susceptibles de civiliser le raz-de-marée d’insultes misogynes, racistes, homophobes, antireligieuses qui déferle sur Internet — et d’empêcher des imams d’encourager les hommes à battre leur épouse —, ce ne sont pas celles que propose ce projet de loi. Donner plus de pouvoirs à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour enquêter, imposer des amendes et dresser des listes de coupables ne créera qu’un bourbier administratif, dans lequel la liberté d’expression sera menacée.
Scindons donc ce projet de loi et concentrons-nous sur le deuxième chapitre, qui propose des moyens concrets pour protéger des adolescentes contre les unions forcées et les contraintes excessives que leurs parents font peser sur elles (le minutage du retour à la maison, l’interdiction d’activités parascolaires) pour des raisons d’honneur familial ou de croyances religieuses souvent ultraorthodoxes (sikhes, musulmanes, juives ou autres).
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Les articles proposés donnent de nouveaux outils aux professionnels de l’éducation, de la justice ou de la santé, témoins de la détresse de jeunes filles tiraillées entre les préceptes religieux conservateurs de leur famille et les libertés que la société canadienne leur garantit.
Introduire le concept de « contraintes excessives » dans la Loi sur la protection de la jeunesse — comme au Royaume-Uni, en 2007 — permettra au Tribunal de la jeunesse d’intervenir avec plus d’à-propos. Les sœurs Shafia ne seraient peut-être pas mortes, en 2009, si cette voie avait existé.
La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a raison aussi de vouloir modifier le Code civil pour éviter que des parents puissent, seuls, autoriser le mariage d’une mineure de 16 ou 17 ans, comme c’est le cas présentement. En donnant ce pouvoir au tribunal, qui devra juger du consentement libre des époux, le projet de loi 59 va dans le bon sens. Il faut espérer, toutefois, comme le suggère le Conseil du statut de la femme dans son avis à la commission parlementaire, que le gouvernement ira plus loin et demandera au fédéral de porter à 18 ans l’âge minimum du mariage.
La France, la Suède, l’Irlande l’ont fait. Les Nations unies le recommandent. À 18 ans, les jeunes femmes sont plus susceptibles d’assumer les conséquences économiques de leur rupture avec la volonté parentale. À 16 ans, dénoncer devant un juge la parodie de consentement marital imposé par ses parents demande énormément de courage.
Les hommes et les femmes qui immigrent au Canada, vantant les libertés qu’on y trouve, trahissent ce pays lorsque, pour des raisons d’honneur ou de religion, ils nient le droit de leurs filles et de leur femme de jouir de toutes ces libertés, notamment de celles de choisir leur époux et de disposer de leur corps selon leurs désirs.
Le gouvernement du Québec a raison de vouloir de meilleurs outils pour assurer que les Québécoises de tous les horizons jouissent des mêmes droits. Même si, pour y parvenir, il doit enlever à tous les parents une petite partie de leurs prérogatives.
Nos maccarthystes de gauche de la Commission des droits de la personne ont même demandé l’établissement d’une Liste noire, rien de moins ! Quelle foutue mentalité. Cette loi, c’est le règne de la peur.
Vous avez raison. Reste à voir si une nouvelle mouture sera juste un autre manière de dire et faire la même chose. Les politiciens sont souvent «ratoureux» surtout quand ils font dans le clientélisme.
Quant à ceci:«La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a raison aussi de vouloir modifier le Code civil pour éviter que des parents puissent, seuls, autoriser le mariage d’une mineure de 16 ou 17 ans, …» la ministre sait-elle que les mineurs ont déjà le contrôle de leur dossier santé à partir de 14 ans?Raison de plus pour carrément interdire tout mariage forcé et autres niaiseries pouvant influencer négativement et pour longtemps la vie d’une personne. Nos enfant ne sont pas notre propriété.
Si je dis que toutes les religions sont idiotes, est-ce de la haine ? Si j’ajoute que les clergés de toutes appartenances ne représentent qu’eux-mêmes, cherchant à agrandir leurs monopoles, serais-je un hors la loi ? Cette affirmation est pourtant répétée depuis Spinoza, Pierre Bayle et bien d’autres (1660).
La tolérance, ce n’est pas l’apologie du consensus mou mais l’affirmation d’un désaccord, qui se traduit par le parler vrai, la constance, la cohérence. Mais cela demande du courage, ce que nos politiciens n’ont pas ou ne croient pas déceler chez leurs électeurs. Quand quelqu’un dit des idioties, il faut le lui dire ! Devant la bêtise ou son expression, on doit être intolérant. On ne doit pas laisser passer sans réagir.
Les lois contre la haine, le racisme, le négationnisme et autres balivernes, qui se multiplient en France (on a même abordé l’idée d’une loi contre l’obésité !), finiront dans la confusion la plus totale, car si la haine est l’expression de la bêtise, celle-ci est hélas largement partagée. On ne saura pas où s’arrêter !
ÊTES-VOUS ISLAMOPHOBE?
L’islam, la charia, le coran, les hadiths, les livres saints de l’islam prônent la lapidation pour adultère, la décapitation, la mutilation des voleurs, la ségrégation des sexes, la polygamie, l’infériorité de la femme, le meurtre des homosexuels, l’assassinat des apostats (ceux qui quittent leur religion), l’extermination de tous les infidèles (ceux qui comme nous ne croient pas en Allah), l’éradication de toutes les autres religions, l’esclavage, le mariage des petites filles de 6 ans et donc la pédophilie, la peine de mort pour les enfants, la prohibition de l’alcool, de la danse et de la musique, la haine des animaux (porc, chien, âne, mais pas du chameau!) l’enfermement symbolique des femmes sous de noires draperies, l’excision, la mutilation génitale des femmes, l’interdiction faite aux musulmans d’avoir des amis mécréants, d’épouser une personne d’une autre religion, la crucifixion des chrétiens et j’en passe. Voilà quelques lignes directrices prônées par l’islam. Le fait d’être contre la promotion, ou pire, contre l’exécution de ces actes barbares et rétrogrades s’appelle ISLAMOPHOBIE chez nombre de musulmans. Alors je vous le dis, je suis islamophobe à 100% et j’en suis fier, car ce que prône l’islam est inacceptable, barbare et inhumain. Pour ces raisons, ne soyez jamais mal à l’aise de vous dire islamophobe, car bien au contraire, NE PAS ÊTRE ISLAMOPHOBE SERAIT ANORMAL.
(Note: le suffixe -phobe dans le dictionnaire signifie « craindre ou détester ». L’islamophobie concerne donc l’islam, la doctrine, l’idéologie. Être islamophobe n’est ni raciste, ni xénophobe. C’est être contre la doctrine et l’idéologie totalitaire et barbare prônée par l’islam.)
http://www.lactualite.com/actualites/politique/parlez-vous-haineux/
Hum… j’ai des doutes quant à ton appropriation de la définition de l’islamophobe. Tous les mulsulmans ne pensent pas ainsi, mettre tout le monde dans le même panier sans discernement c’est aussi dangeureux que ce que tu dénonces. Je connais beaucoup de mulsulmans et aucun d’eux ne prônent, même pas iota de, ce que tu dénonces. Il s’agit davantage de fanatiques et on les appelle pas Islamistes pour rien.
Dire « NE PAS ÊTRE ISLAMOPHOBE SERAIT ANORMAL » est d’une absurdité extrême. Tu sembles bien connaître l’Islam ou bien tu répètes et rassembles tous les extrêmes pour en faire une règle qui n’existe pas dans l’Islam.
Renseigne-toi pour de vrai, cesse de te justifier d’être islamophobe car tu parais inévitablement comme un facho et ton point de vu devient nul. Ton commentaire est vraiment aussi malsain que ce que tu dénonces, à te lire on pourrait croire que tu appelles quiconque à détester sans nuance tous les musulmans, es-tu fou ?
Comme je n’accepterai jamais que l’on m’empêche de dire mon opinion, même lorsqu’elle indispose les bien-pensants et les bigots, je serais assurément considéré comme un être haineux aux yeux de ce Comité de Salut Public que les Libéraux s’apprêtent à créer au moyen de cette loi liberticide digne de la Terreur.