Pénurie de main-d’œuvre… peu qualifiée

Le manque de travailleurs ne fera que s’accroître avec les départs à la retraite des baby-boomers; et les postes à pourvoir ne sont pas nécessairement des emplois de qualité.

Photo : Maskot / Getty Images

En été, la main-d’œuvre étudiante donne un peu d’air aux employeurs, qui ressentent durement les effets du manque de travailleurs. Mais cette contribution est loin de suffire : en seulement trois ans (2015-2018), le nombre de postes vacants a doublé au Québec, pour s’élever à environ 120 000. Et d’ici 2026, plus de 1,4 million de postes seront à pourvoir à cause des départs à la retraite de milliers de baby-boomers. « Même si le taux de chômage a atteint des creux historiques en 2017 et 2018, il ne reflète qu’une partie du portrait et n’est plus garant de la vigueur du marché du travail et encore moins de la qualité des emplois », lit-on dans une analyse de l’Institut du Québec.

Sur les 120 000 postes à pourvoir (fin 2018) :

  • Plus de la moitié ne requièrent qu’un diplôme d’études secondaires (ou moins), et seulement un sur sept exige un diplôme d’études universitaires.
  • La majorité (près de 80 %) demandent moins de trois ans d’expérience.
  • Environ la moitié sont dans les secteurs de la fabrication, du commerce de détail, des soins de santé et de l’assistance sociale, et des services d’hébergement et de restauration.

Source : Institut du Québec

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Mme. Poitras,
Je ne sais pas d’où vous avez obtenu l’information, mais la réalité dans laquelle je vis (et les gens autour de moi) est complètement différente: il est de plus en plus difficile de trouver n’importe quel emploi, pas seulement des emplois bien rémunérés. Le diplôme universitaire est le nouveau diplôme d’études secondaires.
Il suffit de demander à l’un des 300000+ immigrants qui arrivent au Canada chaque année…