
Faites-vous partie des 52 % de Québécois qui possèdent un téléphone intelligent ou une tablette numérique ? Sachez que vous tenez entre vos mains un outil plus puissant que l’ensemble des ordinateurs qui ont permis à la NASA d’envoyer un homme sur la Lune, en 1969.
Alors, quel grand pas avez-vous franchi pour l’humanité aujourd’hui grâce à votre appareil ? Peut-être avez-vous lu les manchettes du jour, donné votre opinion en 140 caractères sur le dernier concert de Marie-Mai ou visionné une vidéo de chaton sur Facebook. Plus probablement, vous avez texté votre douce moitié pour lui annoncer que vous arriveriez avec un peu de retard à la partie de soccer de votre petit dernier.
Ou peut-être êtes-vous comme Hélène Larue, qui, à 63 ans, vient de se procurer son premier iPhone et se demande sur quel bouton elle a bien pu appuyer pour que sa boîte de courriel ait disparu d’un seul coup. Ou à quoi peut bien servir le « cloud » dont tout le monde vante les mérites. « Quand j’ai acheté mon téléphone, j’ai retourné la boîte à l’envers pour trouver le manuel d’instruction, mais il n’y en avait pas », raconte cette réviseure linguistique et joueuse de tennis aguerrie, qui fait facilement 10 ans de moins que son âge. « Pour le mode d’emploi, il faut aller en ligne. Mais comment suis-je censée acquérir des compétences numériques si, pour y parvenir, je dois déjà être une habituée du Web ? »
Il faut pourtant bien qu’elle s’y frotte, sans quoi elle risque de rester sur le carreau. Le rouleau compresseur de la technologie est impitoyable, constate Serge Proulx, professeur à l’École des médias de l’UQAM. « De plus en plus, le gouvernement et les grandes organisations nous poussent vers le “tout numérique”, dit-il. On peut encore avoir accès à son compte bancaire, réserver un livre à la bibliothèque municipale, acheter des billets d’avion ou écouter de la musique sans passer par Internet, mais ça devient de plus en plus rare. »
Et on n’a encore rien vu ! Le Pew Research Center, groupe de réflexion dont le siège est à Washington, a récemment demandé à plus de 2 500 experts du Web d’imaginer à quoi ressembleront nos vies numériques en 2025 — dans 11 petites années. Selon le rapport, Internet sera devenu comme l’électricité : il circulera en continu dans nos vies. Des gadgets portés à nos poignets analyseront nos déplacements, nos habitudes de vie et même notre pouls, tout cela pour nous aider à optimiser nos décisions. D’ailleurs, nous n’aurons plus besoin de nous brancher à Internet, car nous serons connectés en permanence, capables d’interagir à tout moment avec les milliards d’humains en ligne.
Nous pourrons peut-être bien, finalement, décrocher la lune avec notre téléphone cellulaire.
« C’est bien beau, tout ça. Mais moi, je vois toutes les semaines des clients comme votre amie Hélène, qui n’arrivent pas à configurer leur téléphone ou à organiser leurs milliers de photos numériques », rétorque Gilles Létourneau, technicien en informatique indépendant qui offre des services de dépannage à domicile.
À LIRE AUSSI SUR LACTUALITE.COM :
Des applis pour fins gourmets >>
Efficacité.com >>
Certes, la technologie est remplie de promesses, mais apprendre à la maîtriser n’est pas aussi intuitif que le veut le mythe créé par la société Apple.
Le simple fait de se souvenir de ses mots de passe pour accéder à ses comptes en ligne est un exploit. Selon une étude publiée par des chercheurs de Microsoft, en 2007 l’Américain moyen possédait déjà 25 comptes numériques — un pour gérer ses courriels, un pour Facebook, un autre pour consulter son compte bancaire, un pour télécharger de la musique, etc. Pour chaque compte, un internaute averti est censé choisir un mot de passe composé de lettres et de chiffres, sans quoi un pirate informatique est susceptible de s’introduire dans sa vie privée. Évidemment, il ne doit pas reprendre le même code d’un compte à l’autre. Hélène Larue a tapé tous ses mots de passe à l’aide d’un logiciel de traitement de texte, pour être certaine ne pas les oublier. Mais elle se fait du souci : « Un pirate informatique pourrait-il entrer dans mon ordinateur à distance et ouvrir mon fichier Word ? »
Si la gestion des mots de passe donne du fil à retordre aux novices du numérique, que dire des réseaux sociaux ? Vous maîtrisez Facebook ? Sachez que vous n’êtes plus dans le coup. Les ados renient le réseau de Mark Zuckerberg — tellement ringard que même leur grand-mère y a un compte. Ils sont de plus en plus nombreux à préférer partager des photos ou des vidéos par Instagram ou Tumblr, ou bien des messages qui s’autodétruisent par Snapchat.
Même le courriel est dépassé. Les plus jeunes s’en servent pour communiquer avec leurs professeurs, mais c’est à peu près tout. Pour échanger avec leurs amis, ils utilisent les services de messagerie instantanée intégrés aux plateformes des réseaux sociaux. « Le courriel reste ancré dans les pratiques des plus de 40 ans, parce qu’il est une transposition du courrier postal, qui a forgé leurs habitudes de correspondance », constate Guillaume Latzko-Toth, spécialiste de la sociologie des médias numériques, professeur à l’Université Laval et encore adepte du courriel à 42 ans. Il n’y a pas que la page écrite qui soit en train d’éclater, fait-il remarquer. L’album de musique et l’émission de télévision n’ont plus la même signification. Les ados et les jeunes adultes surfent de clip en clip sur YouTube et téléchargent des chansons sans se soucier de l’intégralité du disque. Les « vieux » de plus de 40 ans peinent à suivre.
« Dire qu’on est dépassé par la technologie est devenu un lieu commun, poursuit Guillaume Latzko-Toth. À une époque, on pouvait passer toute sa vie sans connaître de révolution technologique. On savait comment diriger son cheval et ça suffisait. Mais depuis quelques décennies, les transformations sont constantes et ne cessent de s’accélérer. Malheureusement, certains ont encore tendance à penser que les technologies numériques sont des gadgets dont l’apprentissage est optionnel. Il faut prendre la mesure du rôle qu’elles occupent désormais dans nos vies et s’y atteler. »
Au minimum, estime le technicien Gilles Létourneau, les internautes devraient savoir se protéger contre les virus et les arnaques. « Les gens ne prennent pas ça au sérieux, s’étonne l’informaticien. Ils ne mettent pas leur antivirus à jour et font des transactions commerciales en ligne même quand des fenêtres pop-up [surgissantes] s’affichent sur leur écran ! » La plupart des internautes, ajoute-t-il, ne se rendent pas compte qu’ils courent des risques lorsqu’ils surfent sur les réseaux sans fil publics non sécurisés, dans les hôtels ou les cafés par exemple. Même pour un apprenti pirate informatique, il est relativement aisé de s’emparer des courriels, pièces jointes, identifiants et mots de passe des personnes qui se connectent sur ce type de réseau.
Savoir choisir des mots de passe sécuritaires et les retenir devrait aussi faire partie de la trousse de base du citoyen numérique. « J’ai un tas de clients qui ont des mots de passe comme “123456” ou “soleil”, dit Gilles Létourneau. Je leur explique qu’il existe des robots conçus expressément pour s’infiltrer dans les comptes personnels et tester les mots de passe les plus populaires. » Le technicien recommande une série d’une dizaine de chiffres et de lettres. Pour se souvenir des mots de passe, il suffit de les noter sur une bonne vieille feuille de papier ! « Mais si vous les entrez dans un fichier Word, ce n’est pas vraiment inquiétant », souligne-t-il.
Autre compétence de base : savoir archiver ses données — ses photos, sa musique, ses documents importants, etc. « Même quand ils ont un disque dur externe, les gens sont paresseux et font rarement des copies de sauvegarde », observe le technicien. Or, plusieurs outils, comme DropBox, Google Drive ou iCloud, permettent de stocker automatiquement et gratuitement des données dans le « nuage », le fameux « cloud » qui intrigue tant Hélène Larue. Une fois nos données mémorisées grâce à ces outils, on peut y accéder à partir de n’importe quel appareil connecté à Internet.
Pascal Forget, journaliste techno et collaborateur à plusieurs émissions télé, dont Le code Chastenay, croit que les novices du numérique devraient aussi apprendre à jauger les sources des informations qu’ils glanent sur le Net. « Entre le site de la clinique Mayo, où l’on recense les meilleures informations scientifiques sur à peu près n’importe quelle maladie, et un forum de discussion où tout un chacun discute de ses symptômes, il y a un monde », fait valoir celui qui a déjà agi comme porte-parole des Sceptiques du Québec. « Les gens ont tendance à penser que parce que c’est écrit, ce doit être vrai. Or, il faut toujours faire preuve de sens critique quand on navigue sur Internet. »
Il y a longtemps que Pascal, la mi-quarantaine, a quitté le monde des novices. « Je suis geek et je m’assume. Quand on apprend à maîtriser la techno, elle n’est plus un boulet. Au contraire, la vie devient plus simple. Il ne faut pas avoir peur, mais plonger. Au pire, si on se heurte à un mur, on n’a qu’à taper notre question dans Google pour trouver la solution. »
Avec la montre intelligente qu’il porte au poignet, Pascal peut payer son café au Starbucks sans sortir son portemonnaie. Sa montre lui communique aussi des statistiques sur ses temps de course à pied. Évidemment, elle l’avertit quand il reçoit un courriel ou un message sur Facebook.
Équipé à la maison d’une chaîne stéréo sans fil Sonos, il peut passer n’importe quel morceau de musique de sa bibliothèque numérique ou écouter une station de radio du bout du monde, jouant au DJ avec son téléphone, sa tablette, son ordinateur… ou même sa montre. Il ne risque pas de se faire voler ses haut-parleurs : des webcams lui permettent de jeter un œil sur son foyer en tout temps. Mais il ne s’absente pas si souvent. Pourquoi se déplacer pour des réunions quand on peut organiser des conférences virtuelles par Skype ou Google Hangouts ?
Pascal a abandonné les logiciels de traitement de texte Word et Pages, leur préférant Google Docs. « De cette façon, j’ai accès à mes documents n’importe où, dans la mesure où je peux me brancher à Internet », dit-il. Il a aussi laissé tomber le bon vieux carnet de notes et consigne ses idées, ses cartes de visite, ses mémos visuels ou audios dans un carnet numérique, grâce à l’application Evernote. Il prend encore des notes manuscrites… sur son Boogie Board, sorte d’ardoise qui enregistre sous format numérique les traits de son crayon. « J’ajoute des mots-clés à chaque note », explique-t-il. Ainsi, s’il tape « New York » sur sa tablette, il retrouvera tous les mémos qui se rapportent à cette ville, même s’ils remontent à des années.
« À un certain point, la technologie devient tellement perfectionnée qu’elle est presque magique, dit-il. On n’a plus à faire des mises à jour constantes. Il n’y a plus de fenêtres pop-up qui s’affichent sans qu’on comprenne pourquoi. » Des applications magiques, il va y en avoir de plus en plus, croit celui qui chronique également à l’émission Planète techno, sur ICI Explora. « Les téléphones intelligents évoluent, pour afficher l’information qui nous intéresse exactement au bon moment », explique le technophile. Avec Google Now ou Passbook, par exemple, votre carte d’embarquement peut s’afficher le jour de votre départ, au moment où votre téléphone détecte que vous approchez de l’aéroport.
Pascal Forget essaie d’être constamment branché, mais s’efforce de ne pas devenir compulsif. « Ça m’énerve, les gens qui sont toujours en train de regarder leur téléphone quand tu leur parles », soupire-t-il. Les Américains ont même inventé un terme pour cela : phubbing, contraction de phone (téléphone) et de snubbing (snober).
« Car c’est aussi ça, réussir sa vie numérique, dit Guillaume Latzko-Toth, de l’Université Laval. Au-delà de la maîtrise de la techno, il y a des règles de savoir-vivre à apprivoiser. Quand on discute avec quelqu’un dans un café et que notre téléphone vibre sans arrêt, c’est tentant de regarder l’écran, surtout si notre interlocuteur nous ennuie. Il faut apprendre à résister. »
De par sa conception même, Internet engendre la dépendance. Des recherches menées sur des singes ont montré que tout comme la nourriture active le centre de récompense du cerveau, une nouvelle image ou une nouvelle information agit de façon positive sur nos méninges. Or, Internet nous offre une véritable orgie d’informations rapides, même si elles sont souvent inutiles.
Chroniqueur à l’émission La sphère, à Radio-Canada, où il cause sociologie des nouvelles pratiques numériques, Fabien Loszach ne croit pourtant pas que l’humain moderne perde son temps plus qu’autrefois. « On le perd différemment, c’est tout. Facebook, c’est devenu notre pause cigarette. »
Pour aider les internautes à maîtriser leur dépendance, des applications comme SelfControl (pour Mac) ou StayFocusd (qui s’intègre au navigateur Google Chrome) peuvent bloquer l’accès à des sites précis pendant une période fixée par l’usager. On peut bloquer Facebook, par exemple, pendant deux heures, le temps de terminer son devoir de mathématiques.
Il n’y a pas que le nombre d’heures qu’on passe sur Internet qui peut nuire à sa productivité et à ses relations, mais ce qu’on fait de ce temps en ligne. Justine Sacco l’a appris à ses dépens. Cette directrice des communications du groupe de médias IAC, à New York, est devenue célèbre l’an dernier en raison d’un message sur Twitter : « Going to Africa. Hope I don’t get AIDS. Just kidding. I’m white ! » (En route vers l’Afrique. J’espère que je n’attraperai pas le sida. Je blague. Je suis blanche !) Lorsqu’elle s’est rebranchée à Internet après avoir traversé l’océan, elle a appris qu’elle avait perdu son boulot. En mars dernier, trois pompiers de Toronto ont également été congédiés après avoir écrit des messages sexistes sur Twitter. Autant la technologie peut être magique, autant elle peut se retourner contre nous !
Pour Guillaume Latzko-Toth, les réseaux sociaux sont une expérimentation grandeur nature. « On apprend les règles au fur et à mesure », dit-il. Il n’hésite pas à parler de « génération sacrifiée » pour décrire les jeunes qui affichent des photos d’eux soûls ou à moitié nus sur Facebook. « Ils ne pensent pas que s’ils se lancent en politique dans 20 ans, ces photos pourraient revenir les hanter. »
Et même au-delà de la mort. Car n’oubliez jamais que les photos que vous mettez en ligne sur les réseaux sociaux appartiennent aux géants du Web ad vitam æternam.
En 2013, un couple de l’État de la Virginie s’est vu interdire par Facebook l’accès au compte de son fils. Ces parents étaient à la recherche d’informations expliquant pourquoi leur adolescent s’était suicidé. « Autrefois, on aurait probablement regardé sous le lit de son enfant pour chercher des indices », raconte Maeve Duggan, assistante de recherche pour l’Internet & American Life Project, au Pew Research Center (Washington). Pour avoir accès à des courriels et à des photos ou vidéos en ligne, c’est nettement plus compliqué.
Twitter désactivera un compte si un membre de la famille ou un exécuteur testamentaire fournit le certificat de décès d’un usager. Les héritiers ne pourront cependant pas obtenir le mot de passe du défunt et n’auront donc pas accès directement au compte. Sur Facebook, les proches peuvent faire supprimer le compte ou le placer en mode « commémoration ». Les amis Facebook du défunt pourront alors continuer à mettre en ligne des commentaires ou des photos sur le mur de la personne décédée, pour lui rendre un dernier hommage numérique.
« Lorsqu’on prépare sa succession testamentaire, il est désormais approprié de choisir une personne de confiance qui se verra confier une liste de nos comptes et de nos mots de passe », recommande Maeve Duggan.
Pour aider ses clients en ce sens, Google a lancé l’an dernier un nouvel outil baptisé « gestionnaire de compte inactif », qui permet aux internautes de choisir comment ils souhaitent que leur vie numérique soit gérée à leur décès. Il faut d’abord définir un délai à partir duquel Google vous considérera comme « définitivement inactif » : 3, 6 ou 18 mois, par exemple, sans connexion à votre compte. Après ce délai, les données de tous vos services Google (courriel, photos Picasa, réseau social Google+, YouTube) pourront être soit effacées, soit transmises à une personne de confiance — une sorte d’héritage numérique. On peut même programmer une réponse qui sera envoyée automatiquement à ceux qui nous écriront au-delà de ce délai. Par exemple : « Désolé, je suis physiquement mort. Veuillez ne plus m’écrire à cette adresse. En revanche, vous pouvez continuer à alimenter ma page Facebook. » Longue vie au numérique !
Quelques ressources
SPORTS ET SANTÉ
UP24
Si vous avez souvent besoin d’un rappel — ou d’un coup de pied au derrière — pour bouger, bien manger et vous coucher tôt, le bracelet UP24 pourrait être l’assistant personnel qu’il vous faut. Cet accessoire discret, qui ne ressemble en rien à un gadget techno, vous permet de suivre votre alimentation, votre activité physique et votre sommeil 24 heures sur 24.
UP24 vibre si vous êtes inactif depuis trop longtemps. À l’aide de l’application mobile jumelée par Bluetooth, vous pouvez consulter vos données et fixer des objectifs. Atteignez-les, et vous recevrez des félicitations. Manquez-les plusieurs jours de suite, et le bracelet vous lancera un défi un peu plus facile à atteindre. UP24 peut également être jumelé avec plusieurs applications, dont RunKeeper et Strava.
Plateformes : Android, iOS
Langue : français
Prix : 160 $
Strava
Strava est un réseau social pour les passionnés de vélo qui aiment la compétition. L’interface fluide permet notamment de découvrir des circuits populaires dans votre région, de trouver des clubs avec lesquels rouler et de comparer vos résultats avec ceux des autres usagers. De nouveaux défis sont également lancés aux membres chaque mois, tels que parcourir 1 000 km en 30 jours ou grimper 12 000 m en deux semaines !
Fait notable, Strava permet de téléverser les statistiques de plusieurs marques de montres GPS populaires, dont Garmin, afin d’analyser vos résultats. Si vous ne possédez aucun de ces appareils, téléchargez l’appli et glissez votre téléphone dans la poche arrière de votre maillot pour compiler vos données sur la route.
Plateformes : Android, iOS, Web
Langue : français
Prix : gratuit ; 6,50 $ par mois pour déverrouiller toutes les options, dont l’analyse de puissance et l’accès à des vidéos d’entraînement
RunKeeper
Rares sont les joggeurs qui n’ont jamais entendu parler de RunKeeper. Cette appli, qui s’adresse autant aux coureurs du dimanche qu’aux marathoniens, mesure tous les éléments essentiels, dont la vitesse, la distance et la cadence. Les données sont automatiquement téléversées sur la plateforme Web, où vous pouvez ensuite analyser votre performance. Allongez quelques dollars, et vous obtiendrez des programmes d’entraînement adaptés à l’atteinte de certains objectifs.
Plusieurs de ces fonctionnalités se trouvent également dans la populaire application Nike+ Running, mais RunKeeper offre l’avantage de se connecter par Bluetooth à de nombreux moniteurs de rythme cardiaque et de se synchroniser à plus d’une centaine de gadgets, applications et services populaires auprès des athlètes.
Plateformes : Android, iOS, Web
Langue : français
Prix : gratuit, avec achats intégrés
CRÉATIVITÉ
Lorsque le syndrome de la page blanche frappe, Pinterest est l’endroit où retrouver l’inspiration. Cet immense babillard virtuel permet à ses usagers d’épingler les images qu’ils aiment pour les partager avec le reste de la planète. Vous vous intéressez à la mode, à l’art gothique, aux sculptures de fruits ou à la photographie minimaliste ? Vous cherchez des idées de bricolage pour les enfants, de meubles de salon ou de tricot ? Il suffit de taper les mots dans Pinterest pour découvrir des milliers de suggestions visuelles.
Naviguer d’une photo à l’autre est inspirant, mais toute la force de Pinterest réside dans l’action d’épingler les images qui vous plaisent sur votre propre babillard. Avec le temps, vous créez ainsi un catalogue visuel personnalisé dans lequel vous pouvez replonger en tout temps pour raviver votre flamme créatrice.
Plateformes : Android, iOS, Web, Windows Phone
Langue : français
Prix : gratuit
VSCO Cam
La photographie mobile peut offrir davantage que des égoportraits et des images de chats, et VSCO Cam est l’outil par excellence pour le prouver. L’interface épurée de cette application cache une puissance surprenante qui permet de capturer, éditer et partager des photos à l’aide de votre téléphone intelligent.
Outre un important choix de filtres — que vous enrichissez à l’aide d’achats intégrés —, VSCO Cam fournit tous les éléments essentiels de l’édition d’image, dont le contraste, la saturation et le rognage. Après quelques minutes d’essai, vous n’aurez plus jamais envie d’utiliser l’application photo native de votre téléphone intelligent.
Plateformes : Android, iOS
Langue : anglais
Prix : gratuit, avec achats intégrés
Groove
Songza, Rdio, Spotify, SoundCloud… les applications pour écouter de la musique en continu ou découvrir de nouveaux artistes ne manquent pas. Mais si vous faites partie de ces gens qui possèdent des centaines, voire des milliers de morceaux sur votre téléphone intelligent, Groove est l’appli qu’il vous faut pour tirer le maximum de votre discothèque numérique.
Groove analyse vos habitudes d’écoute afin de créer des sélections adaptées à vos goûts. Non pas en vous resservant simplement vos morceaux préférés, mais en plongeant dans l’ensemble de vos pièces pour vous faire redécouvrir des chansons oubliées, mais que vous aimez. Une étrange expérience nostalgique comme seule peut vous en faire vivre la musique.
Plateformes : iOS, Windows Phone
Langue : français
Prix : gratuit
PRODUCTIVITÉ
IFTTT
Automatisez votre vie avec IFTTT. Ce service, dont le nom est un acronyme de If This, Then That (si ceci, alors cela), déclenche une action précise chaque fois qu’un critère préétabli est rempli. Vous entrez dans une épicerie ? Votre conjointe reçoit un texto demandant s’il manque quelque chose dans le frigo. C’est le 1er janvier à minuit ? Un message sur Facebook souhaite la bonne année à tous vos amis.
Ce ne sont là que deux des milliers de « recettes » qu’offre ce service, auxquelles s’ajoutent celles que vous pouvez créer vous-même. Combiné à certains gadgets, IFTTT permet même d’automatiser des actions telles que l’allumage des lumières le soir ou le déclenchement du système d’arrosage par temps chaud !
Plateformes : Android, iOS, Web
Langue : anglais
Prix : gratuit
VOYAGE
Airbnb
Que ce soit pour dormir à petit prix à New York ou pour dénicher un logement entier avec vue sur la tour Eiffel, Airbnb est l’outil de l’heure. Cette plateforme numérique propose des chambres et des appartements de particuliers à louer dans plus de 190 pays.
Repérez les bonnes — et les mauvaises — affaires grâce aux commentaires des précédents occupants, choisissez un endroit, puis envoyez une demande à l’hôte. Si elle est acceptée, Airbnb percevra le paiement sur votre carte de crédit. Prenez garde de remettre les lieux en état à votre départ, car les locateurs vous accordent eux aussi une note.
Plateforme : Android, iOS, Web
Prix : gratuit
Transit App
Se déplacer en transport en commun dans une métropole étrangère devient un jeu d’enfant avec Transit App. Dès l’ouverture, l’application indique les trajets et arrêts de bus, de métro et de tramway à proximité sans que vous ayez à entrer une seule information. Perdu ? Le planificateur de déplacement permet de trouver le meilleur chemin.
Transit App fonctionne dans 78 villes — et le nombre grimpe constamment — du Canada, des États-Unis, de la France, du Mexique et de la Colombie. Les stations de vélo en libre-service d’une quinzaine d’entre elles, dont Montréal, sont aussi incluses.
Plateforme : Android, iOS
Prix : gratuit
Yulair
Les billets d’avion à petits prix existent… à condition de savoir les dénicher. Pour ceux qui n’ont pas la patience de chercher, le site Web Yulair repère pour vous les aubaines décollant de Québec et Montréal.
Pour profiter des meilleurs tarifs, vous devez toutefois avoir des dates de voyage flexibles et être ouvert aux destinations surprenantes. Vous rêvez de l’Irlande ? D’accord, mais pour la moitié du prix, vous pourriez visiter São Miguel, une magnifique île du Portugal…
Plateforme : Web
Prix : gratuit
Word Lens
Word Lens transforme votre téléphone intelligent en interprète de poche. Pointez la caméra vers une enseigne où est écrit pectopaH à Moscou, et c’est le mot « restaurant » qui apparaîtra, en temps réel, sur l’écran de votre appareil. L’application décode sept langues, dont le portugais, l’espagnol et l’italien, sans qu’aucune connexion Internet soit nécessaire.
La traduction de Word Lens est littérale : elle substitue simplement les mots d’une langue à ceux d’une autre. Parfait pour déchiffrer un panneau de stationnement, mais pas pour lire un roman. Notez que la traduction se fait uniquement vers l’anglais.
Plateforme : Android, iOS
Prix : gratuit, avec achats intégrés
Salut,
Avant de vouloir réussir sa vie numérique, il est beaucoup plus important de travailler à réussir sa vie personnelle !
Pégé