
Les amis des phoques
Le 12 février, l’association People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), qui défend les droits des animaux, compte présenter des cérémonies d’ouverture à sa façon, sous forme de théâtre de rue, pour dénoncer la chasse aux phoques.
Les Jeux olympiques de la pauvreté
Le 7 février, le Carnegie Community Action Project, organisme qui promeut l’accès au logement, tiendra pour la troisième année de suite ses Jeux olympiques de la pauvreté. Des visites guidées du Downtown Eastside, le quartier le plus pauvre du Canada, sont aussi prévues pendant les Jeux.
Les gérants d’estrade
L’organisme Pivot Legal Society et l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique forment 300 bénévoles au rôle d’observateurs pendant les Jeux. Ceux-ci prendront note des agissements de la police et s’assureront qu’elle respecte les droits des protestataires, de même que ceux des résidants du Downtown Eastside, qu’ils estiment faire l’objet d’acharnement policier en raison de leur mode de vie marginal.
Les anti-Jeux
L’Olympic Resistance Network, qui coordonne les efforts de différents groupes s’opposant aux Jeux, prépare une rencontre «anticapitaliste» et « anticoloniale », qui aura lieu du 10 au 15 février. Son slogan – « Pas de Jeux sur les terres volées aux autochtones » – annonce la couleur de cette rencontre.
Grève du zèle
Les 3 500 ambulanciers de la Colombie-Britannique refuseront de faire du bénévolat durant les Jeux, contrairement à ce que font habituellement les médecins et ambulanciers lors des grandes compétitions sportives. Ils veulent ainsi protester contre un contrat de travail que la province leur a imposé en novembre, après plusieurs mois de grève.
Parole de citoyens
Le Conseil des Canadiens, qui se veut le chien de garde de la démocratie canadienne, s’oppose aux Jeux en raison de leur aspect commercial et du manque de transparence des structures qui les gèrent. En plus de manifester, ses militants préparent une conférence sur certains commanditaires des Jeux, tels que Petro-Canada, qui contribue à l’effet de serre.
Et que fera la police ?
Six mille policiers de partout au pays assureront la sécurité. Des « zones de rassemblement sécuritaires » devraient être créées à proximité des installations olympiques pour ceux qui veulent s’exprimer pacifiquement et en toute sécurité. Pour l’instant, la police fournit peu de détails sur ces zones, mais elle promet que les manifestants ne seront pas limités à celles-ci et qu’elle ne s’opposera pas à eux s’ils respectent la loi.