10 raisons de suivre (ou pas) le Canadien cette saison

La bonne volonté de l’équipe, une offre alimentaire améliorée et des billets au même prix que l’an dernier sauront-ils vous attirer dans les gradins ?

Photo : Phillip MacCallum / Getty Images

1. C’est la 109e saison de l’histoire du club. Le Canadien de Montréal est né en 1909, dans le temps qu’il n’y avait que six équipes, la même année que la pétrolière BP, la chaîne d’hôtels Radisson et la maison de production de films muets Film d’Arte Italiana (qui n’existe plus).

2. Le réchauffement climatique prolonge la chaleur d’été jusqu’en octobre. Si on ferme les yeux et qu’on se concentre très fort, c’est comme si le Canadien jouait dans les séries éliminatoires.

3. Le proprio, Geoff Molson, a répété l’an dernier que « le statu quo n’est pas acceptable » et que l’équipe doit retrouver la culture de la victoire. En attendant le proverbial Gros joueur de centreMD, le temps où Claude Julien et Marc Bergevin étaient capables de justifier les défaites sans utiliser le mot « reconstruction » tire peut-être à sa fin.

4. Les bras meurtris et le flambeau ne se portent peut-être pas bien haut, mais la saison ne peut pas être pire que celle de l’Impact ou des Alouettes. Quoique.

5. L’addition des nouveaux joueurs Max Domi (13) et Hunter Shinkaruk (45) ainsi que le retour de Tomas Plekanec (14) permettent de mettre à jour votre combinaison au Lotto Max. Ça tombe bien, les chances que le Canadien remporte la Coupe Stanley sont à peine plus élevées que celles de gagner le gros lot.

6. « Si les Golden Knights de Las Vegas ont pu se rendre en finale de la Coupe Stanley à leur première saison, le Canadien peut aspirer à une 25e conquête, non ? »

Mme Chagnon : « Pas tellement. »

7. Blessé, Shea Weber ne reviendra qu’en décembre, au mieux. De quoi alimenter la controverse sur l’échange de P.K. Subban pour une troisième saison de suite. Joie !

8. Bonne nouvelle, le prix des billets n’a pas augmenté depuis l’an dernier. Mais les détenteurs d’un abonnement pour la saison doivent payer 150 $ de plus s’ils veulent leurs billets en version papier. En tant que magazine, L’actualité comprend l’importance du papier pour les abonnés. Par contre, nous, on vous promet d’offrir uniquement de la qualité sur notre surface glacée.

9. Le Canadien promet aussi de rehausser l’expérience client en offrant plus d’animation pendant les matchs. Vous pouvez mettre du son et de la lumière tant que vous voulez, mais ne touchez pas à Diane Bibaud, l’organiste du Centre Bell : elle a pas mal plus de groove que celui de l’oratoire Saint-Joseph.

10. La qualité de la nourriture a grimpé d’une coche. Reste qu’avec le hotdog sec à 5 $, le morceau de pizza au fromage à 6 $ et la bière fade à 13,50 $ (avant le pourboire), on y pense à deux fois avant de virer fou et de commander une poutine. Surtout quand la saison est difficile à digérer.

EN PRIME

De toute façon, vous n’aurez pas le choix ! La Sainte-Flanelle occupera encore cette année un espace médiatique démesuré par rapport à toutes les alertes Amber de la terre.

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En tant qu’handicapé le seul avantage d’assister à une joute de hockey au Centre Bell de Montréal est que les billets sont à moitié prix ($64,50 ch.), ainsi que pour un accompagnateur. Cependant ils se reprennent sur le stationnement à $30,00 à chaque fois pour stationner environ 2.5 à 3.0 heures (pendant la joute). Une vraie arnaque! Oui, le métro Lucien Lallier ou la gare de train attenantes sont disponibles mais à cause des nombreuses marches (pas de rampes ni d’ascenseur) inaccessibles aux fauteuils-roulants. Très déplorable en 2018!!!