
Les bienfaits de l’abstinence avant une compétition constituent une légende dans le milieu sportif. La Coupe du monde de soccer 2014 n’y échappe pas. Même si de nombreux chercheurs ont montré que le sexe n’altère en rien la performance sportive des joueurs, certains entraîneurs persistent et signent. Le site Quartz s’est amusé à classer les pays selon le règlement à suivre lorsqu’il est question de rapports intimes. Voici le résultat.
Allemagne
Espagne
États-Unis
Australie
Italie
Pays-Bas
Suisse
Uruguay
Angleterre
Sexe interdit
Russie
Bosnie-Herzégovine
Chili
Mexique
C’est compliqué
France
Brésil
Costa Rica
Nigeria
Dans sa méthodologie, Quartz précise que les équipes qui n’ont pas de règlement explicite sur l’activité sexuelle de leurs joueurs ont été classées sous «Sexe permis», car il tient pour acquis que les conjointes des athlètes peuvent partager leur chambre d’hôtel. Les équipes plus tolérantes, comme l’Espagne et l’Allemagne — où le sexe est interdit seulement la nuit avant un match —, ont aussi été placées dans cette catégorie.
Des pays comme la Russie, où les conjointes n’ont pas le droit d’accompagner les joueurs, ont été répertoriés sous «Sexe interdit». Au Mexique, le sélectionneur Miguel Herrera a été on ne peut plus clair sur la question : «Si un joueur ne peut pas supporter un mois ou 20 jours sans relations sexuelles, alors il n’est pas prêt à être professionnel», a-t-il déclaré au journal mexicain Reforma.
Dans la catégorie «C’est compliqué», Quartz inclut les Costaricains, car ils ne peuvent avoir de rapports intimes avant le second tour. En France et au Brésil, le sexe est permis, mais modérément. Et au Nigeria, seules les femmes des joueurs sont les bienvenues au Mondial — pas les petites amies.