C’était la première saison de l’équipe avec un entraîneur pas comme les autres. Parmi ses troupes : des vétérans qui avaient été couronnés champions sept ans plus tôt ; des recrues impatientes de connaître la gloire à leur tour ; et un gardien étoile au sommet de son art.
Sur le papier, ils n’étaient pas les meilleurs. Et comme premiers adversaires, ils allaient affronter leurs ennemis jurés, dans une série qui déchira la province en deux camps irréconciliables.
Mais ils les ont battus. Puis en ont battu d’autres. Et d’autres. Rarement facilement : sur 16 victoires, 10 ont été remportées en prolongation ! Jusqu’à se retrouver en finale, devant une équipe qui comptait en ses rangs celui qui était considéré comme le meilleur joueur de tous les temps.
Portés par les fantômes des gloires passées et par des partisans en délire, dans un match final en forme d’apothéose, ils entrèrent dans la légende de leur mythique équipe.
C’était il y a 25 ans, et le Canadien gagnait sa dernière Coupe Stanley.